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Le FAD‑17 a mobilisé un montant record de 11 milliards de dollars auprès de 43 partenaires, avec un engagement inédit de pays africains et arabes, et pourra désormais emprunter sur les marchés internationaux. Par ailleurs, 23 pays africains ont contribué au guichet concessionnel pour la première fois (182,7 M$).

Le rapport annuel de la Fondation Gates constate une hausse inédite de la mortalité infantile dans le monde, marquant la fin de progrès continus. Plus de 200 000 enfants supplémentaires devraient succomber avant l’âge de 5 ans en 2025, soit 4,8 millions, principalement en raison de la baisse des financements internationaux, révèle le rapport qui projette 14 à 16 millions de décès d’enfants supplémentaires d’ici 2045 si la communauté internationale ne se ressaisit pas. 

Les 15 et 16 décembre prochains, la 17e reconstitution du FAD réunira à Londres les bailleurs de ce guichet concessionnel de la Banque africaine de développement. À cette occasion, trente-sept pays à faible revenu solliciteront 25 milliards de dollars. Membre historique du Fonds, la France figure parmi ses principaux contributeurs, mais pourrait diviser par deux le montant de sa participation qui, selon le projet de loi de finances 2026, pourrait passer de 546 millions à 275 millions d’euros. Découvrez notre décryptage. 

Réunis pour la première fois sur le sol africain pour leur Sommet annuel, les dirigeants des pays du G20 se sont accordés sur une déclaration commune, sans les États-Unis et l’Argentine, qui réaffirme l’importance de la coopération multilatérale en matière de paix, de résilience face aux catastrophes, de soutenabilité de la dette, de mobilisation de ressources, de sécurité alimentaire et de réduction des inégalités mondiales. Les États-Unis, qui assument désormais la présidence du G20, n’y convieront pas l’Afrique du Sud.

Au rythme actuel, 286 années seront nécessaires pour atteindre la parité en matière économique. Ainsi, les femmes gagnent en moyenne 77 centimes pour chaque dollar gagné par les hommes, tandis que le travail de soins non rémunéré, majoritairement assuré par les femmes, représente 9 % du PIB mondial, contribuant à un coût total des inégalités estimé à 16 % du PIB mondial. Un rapport publié par Action contre la Faim, CARE France, Empow’Her et Amnesty International met en lumière ces inégalités et propose une série de recommandations.

Le 21 novembre dernier, 29 gouvernements et 12 acteurs du secteur privé ont annoncé des promesses de dons à hauteur de 11,34 milliards de dollars pour la 8^e reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Plus de 6 milliards de dollars font encore défaut pour permettre au Fonds de mener à bien ses activités jusqu’en 2029. Certains pays n’ont pas annoncé de contribution, au premier titre desquels la France, deuxième donateur historique du Fonds mondial. De nombreux acteurs de la société civile s’interrogent et dénoncent un « sabotage » de l’héritage français en santé mondiale, et appellent au maintien de la contribution de la France.

15 millions de personnes dans le monde subissent les conséquences des coupes opérées dans le budget de l’aide au développement (APD) de la France, révèle une nouvelle étude de Coordination SUD relayée par France Info, Libération et Ouest-France. En moins de deux ans, 94 % des associations françaises de solidarité internationale ont été affectées par ces coupes, et près de 10 000 emplois ont été supprimés, dont 5 000 en France. Les coupes de l’APD de la France, des États-Unis, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, pourraient engendrer jusqu’à 22,6 millions de décès, dont 5,4 millions d’enfants, selon une nouvelle étude soumise à la revue scientifique The Lancet et relayée par France info.

Les 24 et 25 novembre, les dirigeants de l’Union européenne (UE) et de l’Union africaine (UA) se sont réunis à Luanda pour marquer les 25 ans de leur partenariat. Parmi les engagements clés de ce sommet figurent le renforcement du programme Global Gateway, qui vise à mobiliser 300 milliards d’euros d’ici 2027, dont 150 milliards d’investissements pour l’Afrique. Les dirigeants de l’UE et de l’UA sont également convenus d’avancer sur le « Pacte pour l’avenir » adopté par l’ONU, tout en appelant à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’architecture financière internationale.

Alors que la COP30 a pour la première fois reconnu officiellement la nécessité de lutter contre la désinformation climatique, Quota Climat constate dans son bilan de la couverture médiatique de la COP30 que les médias de l’audiovisuel public ont consacré trois fois plus de temps d’antenne aux questions environnementales que les médias privés.

En 2024, lors de la COP29, les États s’étaient engagés à s’accorder sur une feuille de route pour mobiliser 1 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour soutenir l’action climatique dans les pays en développement. Or, l’objectif de tripler, d’ici à 2035, les financements en faveur de l'adaptation au changement climatique, s’avère « truffé de faiblesses », selon le Réseau Action Climat. La COP30 a toutefois marqué l’élargissement de la Coalition pour une meilleure contribution du secteur de l’aviation à des transitions équitables et à la résilience, qui rassemble désormais neuf pays membres, dont la France, déterminés à promouvoir la taxation des jets privés et des voyages en classes affaires et première afin de financer la solidarité internationale. Pour soutenir cette dynamique, le rapport Le potentiel inexploité des prélèvements de solidarité de la Taskforce sur les prélèvements de solidarité propose dix recommandations pour l’avenir des taxes solidaires.

Dix ans après l’adoption de l’Accord de Paris, et alors que le seuil de réchauffement de +1,5°C a été officiellement franchi en 2024, « la COP de Belém n’a pas été à la hauteur sur l’ambition climatique et la finance climat », estime le Réseau Action Climat. L’accord obtenu au terme de douze jours de négociations difficiles, baptisé « Mutirão », abandonne l’ambition d’une transition hors des énergies fossiles sur laquelle les États s’étaient accordés lors de la COP28, et comprend peu d’engagements concrets, selon Oxfam France. En ultime recours, la présidence brésilienne de la COP30 a annoncé la création d’une feuille de route parallèle consacrée à la sortie des énergies fossiles.

Dans un rapport intitulé La Situation des enfants dans le monde 2025 – Mettre fin à la pauvreté touchant les enfants, l’UNICEF signale que plus de un enfant sur cinq vit en situation de pauvreté monétaire extrême, tandis que 417 millions souffrent de privations sévères en matière d’éducation, de santé, de nutrition, d’eau ou de logement.