UPDATE ALGOLIA INDEX_FOCUS2030 Array ( [0] => Array ( [objectID] => 1059 [title] => 3 questions à Jenny Hedman, Analyste politique sur l’égalité de genre et Coordinatrice du GenderNet du CAD à l’OCDE [title_question] => [date] => 08/03/2023 [timestamp] => 1678230000 [descriptif] => APD Genrée, implications et priorités des membres du CAD de l’OCDE : retrouvez nos 3 questions à Jenny Hedman, Analyste politique sur l’égalité de genre et Coordinatrice du GenderNet du CAD à l’OCDE. [chapo] => [text] => À l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, Focus 2030 met en valeur l’action et l’expertise de celles et ceux qui se mobilisent quotidiennement pour l’égalité femmes-hommes dans le monde. Retrouvez notre dossier spécial. Entretien avec Jenny Hedman, Analyste politique sur l’égalité de genre et Coordinatrice du GenderNet du CAD à l’OCDEFocus 2030 : Au sein du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE, vous êtes la coordinatrice du GenderNet, un réseau d’expert·e·s en matière d’égalité de genre travaillant au sein d’agences internationales de coopération au développement et visant à améliorer l’égalité et à contribuer aux Objectifs de développement durable par le biais des politiques de développement. Un « marqueur égalité femmes-hommes » a été mis en place par le CAD au milieu des années 90 et bien que certains pays aient augmenté la part de leur aide publique au développement (APD) allouée à la promotion des droits des femmes, la moyenne de l’OCDE reste stable à 44 % en 2020-2021. Comment expliquer que la situation évolue si peu et comment encourager les États membres à augmenter leurs financements en faveur de l’égalité de genre ? Jenny Hedman : C’est en effet LA question, qui constitue également la base d’une grande partie de notre travail. Cette année, nous observons que la part de l’aide visant l’égalité de genre diminue même légèrement pour la première fois depuis longtemps. Nous espérons qu’il ne s’agit que d’une baisse ponctuelle, mais nous allons étudier avec les membres de GenderNet les raisons de ce phénomène. Dans l’ensemble, je pense qu’il y a plusieurs raisons pour lesquelles les États membres augmentent ou non la part accordée à l’égalité de genre dans leur APD, l’une d’entre elles étant le leadership politique en la matière. Nous observons des parts très élevées d’APD genrée de la part des États qui font preuve d’un soutien politique clair et de longue date en faveur de l’égalité de genre. D’autres membres, dont l’engagement est plus récent, semblent commencer à augmenter leur part d’APD dédiée.Cela étant, afin de renforcer le soutien à l’égalité de genre et à l’autonomisation des femmes, il est indispensable que le système dans son ensemble soit opérationnel, avec des politiques, des stratégies, une expertise, des ressources humaines... C’est pourquoi nous avons élaboré, en collaboration avec les membres de GenderNet, le guide L’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles : Orientations pour les partenaires au développement. Ce document identifie les bonnes pratiques à adopter en tant que partenaire de développement souhaitant œuvrer en faveur de l’égalité de genre. Il propose des exemples et fait état des mesures à prendre, de la définition de politiques et de stratégies à la conception de programmes, en passant par le suivi et l’évaluation, ainsi que par sa propre exemplarité - en examinant, par exemple, dans quelle mesure sa propre politique de ressources humaines est sensible à la dimension de genre. Nous avons identifié les éléments essentiels qui devraient idéalement être mis en place dans une agence de développement pour augmenter la part de l’aide en faveur de l’égalité de genre et contribuer à des résultats positifs - ce qui reste bien sûr l’objectif final. D’autre part, je pense que le processus d’apprentissage et d’échange entre pairs mené au sein du GenderNet est utile. Il y a une richesse d’expérience au sein du réseau et il compte presque toujours des personnes qui obtiennent de très bons résultats dans un domaine spécifique, ce dont les autres peuvent s’inspirer. Sans oublier que chaque année, nous publions des données sur l’APD genrée et, naturellement, la plupart des membres préfèrent être les premiers de la classe ! Focus 2030 : Quelles sont les priorités de financement des Etats membres en matière d’égalité des genres, et inversement, quels sont les secteurs ou les sujets qui semblent être sous-financés ? Jenny Hedman : Si l’on examine l’APD bilatérale consacrée à l’égalité de genre en tant qu’objectif principal, une grande partie est allouée à la santé reproductive et maternelle, et en matière de gouvernance, à des programmes soutenant la participation politique des femmes ou les réformes de l’application de la loi. Une partie de cette aide est également consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, ainsi qu’au soutien aux organisations et mouvements nationaux de défense des droits des femmes. Ce sont des domaines essentiels pour l’égalité femmes-hommes et il est positif que les membres fournissent des fonds à cet effet, mais il faut aussi garder à l’esprit que nous ne parlons que de 5,7 milliards de dollars en moyenne par an au total, au niveau mondial. Cela correspond à 4 % de l’APD totale examinée au regard du marqueur égalité femmes-hommes du CAD - une part qui n’a pas bougé au fil des ans et qui a même diminué par rapport à l’année dernière. Si l’on examine les programmes dans différents secteurs qui intègrent l’égalité femmes-hommes comme l’un des principaux objectifs, on constate que les domaines où la part de l’APD genrée est la plus élevée sont les infrastructures et les services sociaux, tels que les politiques de protection sociale et d’emploi, ainsi que l’agriculture et le développement rural, et l’éducation. Dans ces secteurs, 65 à 70 % de l’APD intègre des objectifs d’égalité de genre. En revanche, l’accent mis sur l’égalité de genre est très faible dans l’aide humanitaire et dans le secteur de l’énergie. Ces deux domaines sont systématiquement les « moins performants » et je pense que nous pouvons faire plus en tant que communauté pour augmenter l’importance accordée à l’égalité dans ces domaines. Même si un projet ou un programme ne se concentre pas spécifiquement sur l’égalité de genre, il est important de s’assurer au moins qu’il n’aura pas d’impact négatif sur l’égalité femmes-hommes. Focus 2030 : L’un des domaines de travail du GenderNet est l’égalité de genre dans les situations de crise et de conflits, un sujet qui résonne particulièrement dans le monde d’aujourd’hui affecté par des crises multiples et interconnectées. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce travail ? Jenny Hedman : L’inégalité entre les femmes et les hommes et la fragilité sont intimement liées. Nous savons que davantage pourrait être fait pour adopter des approches sensibles au genre dans les crises humanitaires et pour soutenir les environnements fragilisés. L’une des forces du GenderNet est que nous pouvons réunir des experts en matière d’égalité avec d’autres communautés politiques. Depuis plusieurs années, nous travaillons avec le Réseau international sur les conflits et la fragilité (INCAF), en facilitant les échanges entre ces acteurs et en élaborant des recommandations politiques. Plus récemment, le rapport de l’OCDE États de fragilité 2022 a mis en avant les leçons à retenir. En outre, nous sommes engagés à travers le Pacte sur les femmes, la paix, la sécurité et l’action humanitaire du Forum Génération Égalité, principalement pour soutenir le processus de redevabilité et fournir des données sur le financement dans ce domaine. Nous travaillons également avec les membres pour mettre en œuvre la [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/visuelfrjennyhedman3questions-a.png [url] => https://focus2030.org/3-questions-a-Jenny-Hedman-Analyste-politique-sur-l-egalite-de-genre-et [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => women’s rights [1] => Gender Equality [2] => Multilatéralisme [3] => Comité d’aide au développement [4] => Diplomatie Féministe ) [organisme] => Array ( [0] => OCDE ) [pays] => Array ( ) ) [1] => Array ( [objectID] => 1056 [title] => 3 questions à Lucie Daniel, Experte plaidoyer et Clara Dereudre, assistante plaidoyer, à Equipop sur le rapport « Droit des femmes : combattre le backlash » [title_question] => [date] => 08/03/2023 [timestamp] => 1678230000 [descriptif] => Lucie Daniel, experte plaidoyer et Clara Dereudre, assistante plaidoyer à Equipop répondent à nos « 3 questions à » sur leur rapport « Droit des femmes : combattre le backlash ». [chapo] => [text] => À l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, Focus 2030 met en valeur l’action et l’expertise de celles et ceux qui se mobilisent quotidiennement pour l’égalité femmes-hommes dans le monde. Retrouvez notre dossier spécial. Entretien avec Lucie Daniel, Experte plaidoyer et Clara Dereudre, assistante plaidoyer, à Equipop sur leur rapport « Droits des femmes : combattre le backlash » Focus 2030 : Votre rapport « Droits des femmes : combattre le backlash », publié le 13 février 2023, met en lumière l’émergence de mouvements anti-droits face aux avancées des droits des femmes dans le monde. Qui sont les acteurs qui composent ces mouvements et quelles sont leurs motivations ? Quels risques font-ils peser sur l’avancée des droits des femmes ? Equipop : Les mouvements anti-droits sont composés d’une multitude d’acteurs hétéroclites : on y retrouve des États, des ONG, des partis politiques d’extrême-droite, des mouvements religieux fondamentalistes, des fondations et grandes fortunes conservatrices… Parmi ces acteurs, on peut par exemple citer l’ONG Family Watch International, le parti Fidesz en Hongrie ou encore la Fondation Lejeune en France. Certains États s’allient à travers des déclarations comme celle du Consensus de Genève : sous couvert de « défendre la famille et la souveraineté des États concernant l’IVG », des États traditionnellement opposés, parfois même en conflit politique ou économique, signent une déclaration commune contre le droit à l’avortement. Le Consensus de Genève regroupe une trentaine d’États aussi divers que les États-Unis sous Donald Trump, le Brésil, la Russie, l’Égypte, l’Indonésie, la Hongrie, le Pakistan, ou encore l’Arabie saoudite. Les acteurs anti-droits sont interconnectés par des réseaux de financement, issus principalement des mouvements évangéliques fondamentalistes américains et de l’oligarchie russe. Selon le Forum Parlementaire Européen pour les droits sexuels et reproductifs (EPF), entre 2009 et 2018, 7 mégadonateurs de la droite chrétienne américaine ont contribué à hauteur de quasiment 5 milliards de dollars aux mouvements anti-droits dans le monde. Dans certains pays, les mouvements anti-droits arrivent même à s’accaparer les financements publics dédiés aux associations, comme c’est le cas en Turquie par exemple avec l’émergence d’ONG organisées (et donc contrôlées) par le gouvernement. Le risque ici est clair : réduire les financements des associations féministes au profit d’organisations anti-droits.Les financements généreux dont ils disposent leur permettent ainsi de s’organiser stratégiquement au niveau national et international, autour d’un agenda commun qu’ils portent dans les instances multilatérales comme l’ONU. La 67ème édition de la Commission de la condition de la femme (CSW), qui se tient cette année du 6 au 17 mars, est un espace où les mouvements anti-droits sont très vocaux. Par exemple, la World Youth Alliance a tenté d’infiltrer le Forum virtuel des jeunes pré-CSW67. Cette organisation, qui prétend militer pour « la dignité humaine et le droit à la vie » attaque en réalité le droit à l’avortement et à la contraception.Les anti-droits s’attaquent principalement aux droits et à la santé sexuels et reproductifs (DSSR), en portant trois grands discours : tout d’abord, une vision traditionaliste de la famille hétéronormée qui s’opposerait à une « idéologie de genre », où les femmes sont définies par leurs fonctions reproductives et où il y a une volonté de contrôler les corps et les sexualités des individus. C’est de cette volonté notamment que vient leur opposition au droit à l’avortement. En manipulant l’idée du « droit à la vie » et en se donnant une image prétendument « pro-vie », les anti-droits présentent l’avortement comme un crime. Or ce sont précisément leurs actions contre l’accès à l’avortement qui mettent en danger la vie de millions de femmes chaque année. Enfin, les mouvements anti-droits attaquent un « impérialisme culturel et une colonisation idéologique », soit l’idée que les principes féministes seraient une sorte d’importation occidentale forcée - c’est bien entendu faux, il existe des mouvements féministes dans tous les pays du monde et bien qu’ils puissent prendre des formes différentes, la liberté à disposer de son corps et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont des constantes de leurs revendications. Focus 2030 : Le rapport dresse une analyse approfondie sur la force des mouvements anti-droits dans 12 pays scrutés. Dans quels domaines ces menaces sont-elles les plus manifestes ? Equipop : Les douze cas pays étudiés dans le rapport ont permis de dessiner l’agenda commun que portent les mouvements anti-droits de manière transnationale. Ils portent atteinte aux droits des femmes et aux droits des personnes LGBTQIA+ à travers tout d’abord la restriction de l’accès à la contraception et à l’avortement. Nous avons cité la déclaration du Consensus de Genève contre l’avortement, celle-ci regroupe un grand nombre d’États qui, au niveau national, ont adopté des lois restrictives en matière d’IVG. On pense évidemment au cas emblématique de la Cour suprême des États-Unis qui a annulé l’arrêt Roe vs Wade en juin 2022, mettant fin au droit à l’avortement au niveau fédéral, mais on observe aussi une quasi interdiction de ce droit en Pologne et au Brésil. En Turquie, Hongrie, Italie et Tunisie, alors que la loi autorise l’avortement, l’accès à ce service est de plus en plus réduit à cause de l’extrême droite au pouvoir, des centres de désinformation qui se multiplient et des médecins qui refusent de le pratiquer. Ici, c’est le droit à disposer de son corps qui est directement attaqué. Il y a une véritable volonté de réduire la sexualité à la simple nécessité de procréer. La volonté de contrôler les corps et les sexualités s’illustre aussi dans les attaques systématiques contre les droits LGBTQIA+, particulièrement le mariage homosexuel qui va généralement de pair avec les questions d’adoption et de PMA. Mettant en avant la « complémentarité de l’homme et de la femme » pour fonder une famille, certains gouvernements mettent en place des mesures ouvertement homophobes et transphobes. En 2013, Vladimir Poutine a mis en place en Russie une loi qui interdit la « propagande homosexuelle » auprès des jeunes, attaquant ainsi directement l’éducation complète à la sexualité. Une loi similaire a été adoptée en Hongrie en 2021, et une autre votée en première lecture par le Parlement polonais. Ces lois serviraient à « protéger les valeurs traditionnelles » chrétiennes qui prévalent dans ces pays, en opposition aux « tendances occidentales » qui seraient selon les anti-droits dangereuses pour la jeunesse. Les mouvements anti-droits s’attaquent également aux textes pionniers et aux instances compétentes sur les questions liées aux droits des femmes et droits humains, en particulier les questions de violences sexistes et sexuelles.Ils font campagne contre la Convention d’Istanbul qui participerait selon eux à une propagande de « l’idéologie de genre ». La Hongrie, la Bulgarie, la Slovaquie mais surtout la Turquie, premier pays à l’avoir signée sur son propre sol, se sont retirées de la Convention. La Russie, qui avait refusé de la signer en 2014, a même dépénalisé les violences conjugales en 2017. En clair, les anti-droits s’attaquent à tous les droits humains et les libertés individuelles. Ils sont contre la parité en politique, limitent l’accès des jeunes femmes et filles à l’éducation, et vont jusqu’à se revendiquer ouvertement « anti-féministes » : en Corée du Sud par exemple, les mouvements masculinistes sont très puissants, l’actuel président du pays s’est notamment engagé à abo [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/image001.jpg [url] => https://focus2030.org/3-questions-a-Lucie-Daniel-Experte-plaidoyer-et-Clara-Dereudre-assistante [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Diplomatie Féministe [1] => Droits humains [2] => Gender Equality [3] => Interpellation des décideurs [4] => Planning familial [5] => Santé reproductive [6] => women’s rights ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [2] => Array ( [objectID] => 1057 [title] => 8 mars 2023 : 3 questions à la Dr. Maliha Khan, Présidente et Directrice exécutive de Women Deliver [title_question] => [date] => 08/03/2023 [timestamp] => 1678230000 [descriptif] => Présidente et Directrice exécutive de Women Deliver depuis peu, la Dr. Maliha Khan répond à nos 3 questions sur les enjeux d’égalité femmes-hommes dans le monde. 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Les individus, y compris les filles et les femmes les plus vulnérables du monde, subissent les impacts catastrophiques de multiples crises, notamment la pandémie, la crise climatique, les guerres et l’insécurité alimentaire. Parallèlement, les mouvements anti-droits des femmes, qui visent à contrôler le corps, la capacité d’agir et la vie des filles et des femmes, gagnent du terrain dans tous les pays du monde. L’année dernière, dans mon pays, le Pakistan, les inondations sans précédent provoquées par les crises climatiques ont fait reculer d’une décennie, voire plus, les progrès en matière de santé et de droits des filles et des femmes. Aujourd’hui, des millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’ensemble des services et des droits en matière de santé sexuelle et reproductive, et doivent en payer le prix au détriment de leur santé, à cause d’une catastrophe qu’elles n’ont pas provoquée. Dans l’Afghanistan voisin, depuis que les Talibans ont pris le contrôle du pays en 2021, les filles et les femmes ont été essentiellement effacées de la vie publique et privées de leurs droits.En quelques mots : l’injustice est omniprésente et les progrès en matière d’égalité de genre sont fragiles. Mais cela ne devrait être une surprise pour aucun d’entre nous.En grandissant, j’ai été la témoin directe de ce qu’il se passe lorsque des filles et des femmes sont privées de soins de santé, du droit à disposer de leurs corps, d’éducation, de possibilités économiques et d’un environnement sain. Cette négation des droits a des conséquences irréversibles et de long terme qui empêchent les adolescentes de se réaliser pleinement, qui ont un impact sur le reste de leur vie et qui, d’un point de vue plus général, retardent la réalisation de l’égalité des genres dans les communautés et les pays du monde entier. Néanmoins, j’ai bon espoir que les féministes et les mouvements féministes puissent inverser la tendance pour surmonter les nombreux obstacles et défis qui existent sur la voie d’un monde égalitaire entre les femmes et les hommes. Il va sans dire que les adolescentes et les femmes sont les expertes de leur propre vie. Avec les bons outils et les bonnes ressources, les adolescentes peuvent prendre l’initiative de faire progresser l’égalité, pour elles-mêmes et pour leurs communautés.S’il n’existe pas de solution universelle pour relever les multiples défis auxquels le monde est actuellement confronté, garantir aux adolescentes de disposer librement de leurs corps, et donc de leur avenir, est un bon point de départ. S’assurer que les adolescentes disposent de ce dont elles ont besoin pour tracer leur propre chemin et être à la hauteur de leurs capacités est l’un des moyens les plus efficaces de répondre et de résister aux reculs de l’égalité des genres.Le mouvement féministe mondial a en ses mains un immense pouvoir pour mener à bien cette mission en confiant l’autonomie et la prise de décision aux adolescentes et aux femmes elles-mêmes, et en définissant de nouveaux programmes qui s’attaquent non seulement aux symptômes, mais aussi aux causes profondes des inégalités. Focus 2030 : La conférence Women Deliver 2023 (WD2023) se tiendra du 17 au 20 juillet 2023 à Kigali, au Rwanda, sous le thème « Espaces, solidarité et solutions ». Que pouvons-nous attendre de cette conférence, quelles sont les nouveautés par rapport aux précédentes conférences Women Deliver ? Dr. Maliha Khan : Mon espoir est que la conférence Women Deliver 2023 (WD2023) construise la solidarité dont nous avons besoin pour le chemin à parcourir et qu’elle nous rappelle à tous notre pouvoir collectif pour faire avancer les choses. Après plusieurs années difficiles pour les filles et les femmes, pour les défenseurs de l’égalité des genres et pour le monde en général, la Journée internationale des droits des femmes est un moment incroyablement important pour les féministes et le mouvement féministe mondial, qui doivent se rassembler pour exiger un changement réel et durable.Ce n’est un secret pour personne que de nombreuses normes, lois et politiques - dans les communautés et les pays du monde entier - ont besoin d’être réformées. Certaines doivent être purement et simplement supprimées et font obstacle à un avenir juste et égalitaire.Prendre le temps d’apprendre les uns des autres, d’agir en étroite coordination et de transférer le pouvoir aux populations marginalisées et vulnérables - en particulier les adolescentes - est essentiel pour identifier ce qui ne fonctionne pas et prendre des mesures immédiates pour le changer.Depuis 2007, Women Deliver a rassemblé des centaines de milliers de militants de pays du monde entier à l’occasion de cinq conférences. Pour la conférence Women Deliver 2023, conformément à notre ferme conviction de l’impact de l’action collective, nous avons doublé, voire triplé, nos efforts pour nous assurer qu’il s’agisse de la conférence la plus inclusive, la plus accessible et la plus diversifiée à ce jour. WD2023 a été co-créée, avec le groupe consultatif WD2023, le comité de planification des jeunes et les contributions de plus de 4 000 personnes qui ont participé à notre consultation communautaire mondiale. Il s’agissait également de ne pas attendre le mois de juillet, lorsque des milliers de personnes se réuniront en personne à Kigali et en ligne dans le monde entier, pour se mettre au travail. En février, nous avons donné le coup d’envoi du Dialogue mondial WD2023, qui est soutenu par des partenaires régionaux en Amérique latine et aux Caraïbes, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en Afrique australe, en Asie et dans la région Pacifique. Le Dialogue mondial offre un espace interactif aux défenseur·se·s des droits humains qui se réunissent lors d’événements en personne, virtuels et hybrides organisés par les partenaires, afin de commencer à discuter et à prendre des mesures pour aborder les questions d’égalité de genre qui leur tiennent le plus à cœur avant la Conférence.En tant que première conférence Women Deliver organisée en Afrique, WD2023 soutiendra les efforts en cours sur le continent en matière d’égalité femmes-hommes afin de garantir un accès égal au pouvoir, à la dignité, à la santé, à la justice et aux droits. La conférence proposera des espaces pour les filles et les femmes du continent, et pour les féministes du monde entier, afin de créer des réseaux, de développer des compétences, de partager des connaissances, d’accéder à des opportunités de financement, de plaider directement auprès des décideur·se·s, et de participer à des conversations qui contribuent à l’établissement d’un agenda mondial sur l’égalité femmes-h [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/visuelfrwomendeliver3questionsa.png [url] => https://focus2030.org/8-mars-2023-3-questions-a-la-Dr-Maliha-Khan-Presidente-et-Directrice-executive [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Diplomatie Féministe [1] => Droits humains [2] => Gender Equality [3] => Planning familial [4] => Santé reproductive ) [organisme] => Array ( [0] => ONG [1] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [3] => Array ( [objectID] => 1061 [title] => 3 Questions à Fanny Benedetti, Directrice Exécutive d’ONU Femmes France sur l’état des droits des femmes dans le monde [title_question] => [date] => 08/03/2023 [timestamp] => 1678230000 [descriptif] => Fanny Benedetti, Directrice Exécutive d’ONU Femmes France, répond à nos « 3 questions à » sur l’état des droits des femmes dans le monde. 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Leur leadership et leur participation à la vie politique et publique est limité : seulement 26,4% des parlementaires dans le monde sont des femmes. Le niveau de violences à leur encontre est alarmant : toutes les 11 minutes, une femme ou une fille est tuée par un membre de sa famille. À ce rythme, il faudra près de 300 ans pour atteindre l’égalité de genre.Plusieurs obstacles structurels renforcés par des événements conjoncturels continuent d’entraver les progrès. D’abord, la multiplication et l’intensification des crises mondiales mettent particulièrement en danger la sécurité et les moyens de subsistance des femmes et les impactent de façon disproportionnée dans les zones en proie à des crises, conflits ou des catastrophes naturelles et climatiques. En Afghanistan, les talibans appliquent des mesures qui annihilent leurs droits humains, nient leur existence et mettent en péril leur survie et celle de leurs familles. En Ukraine, un an de guerre a causé un nombre désastreux de morts, de destructions, de déplacements forcés et de privations qui affectent les femmes et les filles de manière considérable. Dans chaque région du monde, les conditions de vie des femmes et des filles sont menacées par un conflit, une guerre, une catastrophe naturelle, une maladie infectieuse ou plus systématiquement par des normes discriminatoires. Ensuite, le backlash est instigué par des mouvements conservateurs de plus en plus organisés et financés. Enfin, les financements ne sont pas à la hauteur de l’urgence, de l’ampleur et de la gravité de ce que vivent les femmes et les filles dans le monde.Face à ce constat, ONU Femmes s’emploie chaque jour à faire de l’égalité de genre une réalité. Des avancées notables dans de nombreux pays composent aussi l’état des lieux des droits humains dans le monde. Au cours de ses 12 années d’existence, ONU Femmes a obtenu des résultats significatifs en aidant les pouvoirs publics dans plus de 110 États à renforcer les normes et standards internationaux, à traduire ces normes en un changement réel dans la vie des femmes et des filles et à renforcer la cohérence et l’impact du travail de l’ONU sur l’égalité de genre et la condition des femmes. Par exemple, au cours des 20 dernières années, des progrès considérables ont été réalisés dans l’accès à l’éducation et à l’apprentissage des filles et des femmes. Les données d’ONU Femmes montrent une augmentation lente mais régulière du nombre de pays comptant des femmes chefs d’État ou de gouvernement (vingt-deux pays à date), ainsi que la part mondiale de femmes ministres (autour de 22 % à date) et parlementaires (autour de 26 %). Il nous faut aujourd’hui reprendre et accélérer les progrès de cette nature partout dans le monde. Focus 2030 : La 67ème session de la Commission de la condition de la femme s’ouvre ce 6 mars 2023 à New York avec pour thème principal « L’innovation, le changement technologique et l’éducation à l’ère du numérique pour réaliser l’égalité de genre et autonomiser toutes les femmes et les filles ». Les progrès technologiques peuvent être un levier pour l’atteinte des ODD et de l’Agenda 2030, comment s’assurer qu’ils prennent en compte les besoins spécifiques des femmes, qu’ils soient un outil d’émancipation et non un facteur de renforcement des inégalités existantes (fracture numérique, violences en ligne, IA inclusive, lutte contre la désinformation, éducation en ligne, etc.) ? Quels seront les grands enjeux débattus autour du thème prioritaire de la CSW67 ? Fanny Benedetti : Malgré le vaste potentiel du digital, les inégalités de genre dans l’espace hors ligne se reproduisent, se perpétuent et sont exacerbées dans l’espace en ligne. Les normes discriminatoires empêchent les femmes et les filles de bénéficier pleinement, également et sûrement de la transition numérique. Il est impératif d’adresser des facteurs clés tels que l’accès à l’électricité, les coûts du digital, l’apprentissage des compétences numériques, la sécurité, la confidentialité et la vie privée en ligne ou encore les stéréotypes de genre qui freinent l’accès et l’attractivité du digital auprès des femmes et des filles. Pour répondre à ces enjeux, nous avons globalement besoin de développer des technologies et une innovation au service de l’égalité femmes-hommes. Pour cela, il nous faut combler les disparités en matière d’accès et de compétences numériques. Depuis 2019, les résultats en la matière se sont améliorés mais la différence en chiffres absolus entre le nombre d’hommes et de femmes actifs·ves en ligne a en fait augmenté de 20 millions. Il nous faut également appuyer l’éducation et l’emploi des filles et des femmes dans les domaines scientifiques, technologiques, d’ingénierie et mathématiques. L’objectif est de remédier à leur sous-représentation dans ces filières et dans ces carrières car elles sont seulement 28 % des diplômé·e·s en ingénierie et moins d’un tiers des effectifs du secteur technologique dans le monde. Dans cette perspective, repérer et éliminer les stéréotypes de genre, en particulier sur le prétendu manque de disposition et d’intérêt des filles, est incontournable.Il nous faut aussi effectivement créer des technologies qui répondent aux besoins des femmes et des filles. La création de technologies plus inclusives et moins biaisées commence par des processus de conception et de réglementation axés sur les droits humains. Une analyse globale de 133 systèmes d’IA, entre 1988 et aujourd’hui, a révélé que 44 % de ceux-ci présentaient des préjugés sexospécifiques, et 26 %, à la fois des préjugés de genre et racistes. Seules 22% des employé·e·s dans la filière Intelligence artificielle sont des femmes. Une dernière priorité est incontestablement de lutter contre les violences en ligne d’autant plus que leurs effets se poursuivent lorsque les femmes se déconnectent. Il s’agit d’un continuum qui les contraint à l’auto-censure et au retrait des plateformes au détriment du mouvement, de l’expression des femmes en ligne et de leur capacité à participer aux activités virtuelles. Dans l’Union européenne, 1 femme sur 10 indique avoir subi du cyberharcèlement depuis l’âge de 15 ans. Par conséquent, la CSW a pour objectif de tirer parti de la transition numérique pour donner aux femmes et aux filles les moyens de jouir de l’égalité, de leurs droits, d’acquérir les compétences nécessaires à la participation aux processus d’innovation et de façonner les valeurs et les principes contribuant à une utilisation sûre et équitab [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/visuelfannybenedetti3questionsa.png [url] => https://focus2030.org/3-Questions-a-Fanny-Benedetti-Directrice-Executive-d-ONU-Femmes-France-sur-l [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Inégalités [1] => Multilatéralisme ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité [1] => ONG ) [pays] => Array ( ) ) [4] => Array ( [objectID] => 1063 [title] => 3 Questions à Bruno Rivalan, responsable du plaidoyer auprès du Global Financing Facility, le Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescent·e·s [title_question] => [date] => 08/03/2023 [timestamp] => 1678230000 [descriptif] => Focus 2030 a posé 3 questions à Bruno Rivalan, responsable du plaidoyer auprès du Global Financing Facility, le Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescent·e·s. [chapo] => [text] => À l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, Focus 2030 met en valeur l’action et l’expertise de celles et ceux qui se mobilisent quotidiennement pour l’égalité femmes-hommes dans le monde. Découvrez notre dossier spécial. Entretien avec Bruno Rivalan, responsable du plaidoyer auprès du Global Financing Facility, Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescent·e·s Focus 2030 : La pandémie de Covid-19 a provoqué des reculs en matière d’accès à la santé partout dans le monde. Trois ans après, quel bilan peut-on dresser des conséquences en cascade de cette crise sanitaire sur l’état de la santé des femmes ? Bruno Rivalan : La pandémie a en effet eu, au-delà des décès directement causés par le virus, des conséquences catastrophiques sur la santé des femmes. Dès les premiers jours de la pandémie, le Global Financial Facility (GFF) tirait déjà la sonnette d’alarme sur les dommages collatéraux subis par les femmes et les filles du fait de la crise. Les alertes venant de nos pays partenaires et les études que nous avons menées ont notamment permis de mesurer l’impact du Covid-19 sur l’utilisation de services de santé. Nous avons collecté des données provenant d’établissements de soins et réalisé des enquêtes auprès des ménages et pu constater que de nombreux services comme les soins de grossesse, l’accouchement assisté par du personnel qualifié, les consultations de planification familiale et les vaccinations infantiles ont été très sévèrement perturbés. Des enquêtes approfondies sur les services de santé fournis entre mars 2020 et juin 2021 ont été réalisées dans 18 pays, en grande majorité africains, et le constat est terrible :Ces perturbations ont engendré une hausse de 3,6 % de la mortalité infantile et de 1,5 % de la mortalité maternelle, ce qui représente un très grave recul par rapport aux progrès précédemment réalisés.Nous avons par ailleurs pu constater un renforcement des inégalités entre les femmes et les hommes : des données issues de récents sondages téléphoniques sur l’impact socio-économique du Covid-19 dans 12 pays soutenus par le GFF ont montré que les ménages dirigés par des femmes devaient davantage renoncer aux soins que ceux dirigés par des hommes. Ce constat nous rappelle qu’il convient de donner une attention particulière aux femmes et aux jeunes filles dans les politiques de développement. Focus 2030 : Le GFF, Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescent·e·s, intervient dans 36 pays à revenus faible et intermédiaire depuis 2015, en mobilisant des financements et apportant un soutien technique aux gouvernements pour accélérer les progrès en matière de santé maternelle et infantile. Assistez-vous à un retour à la normale dans vos pays d’intervention, ou au contraire, les conséquences de la pandémie ont-elles eu un impact durable sur les femmes ? Bruno Rivalan : Il faut tout d’abord avoir en tête que le Covid-19 n’a pas été la seule crise à frapper les pays les plus pauvres et que nous nous inscrivons aujourd’hui dans un contexte de crises multiples. Outre la désorganisation de leur système de soin par la pandémie, dans de nombreux pays les populations doivent aussi faire face à la crise alimentaire et à l’inflation. Les ralentissements de la croissance mondiale pénalisent les économies nationales, notamment dans les pays en développement, et les niveaux de dette élevés les privent de l’espace fiscal nécessaire pour investir dans les services de santé et dans l’éducation, et ainsi protéger les plus vulnérables. Une récente étude prospective de la Banque mondiale nous indique qu’à la suite des chocs économiques mondiaux provoqués par la pandémie puis par la guerre en Ukraine, les écarts entre les pays quant à leur capacité à investir dans la santé vont se creuser. Dans 41 pays, les dépenses publiques devraient, jusqu’en 2027, rester inférieures à celles d’avant la crise Covid-19. Par ailleurs dans de nombreux pays, l’augmentation des paiements d’intérêts sur la dette publique menace encore un peu plus leur capacité à investir dans la santé : avec des niveaux d’endettement qui atteignent des sommets et des taux d’intérêt qui augmentent pour contrôler l’inflation, de nombreux gouvernements auront du mal à faire face aux paiements d’intérêts sur la dette publique, ce qui limitera en bout de chaîne leur capacité à mobiliser de la dépense publique pour la santé. Or nous avons vu qu’avec des systèmes de santé plus faibles, les premières touchées sont les femmes et les enfants qu’elles élèvent, ce qui met dangereusement en péril le capital humain et les potentialités de développement de ces pays. Focus 2030 : Quelles pourraient être les mesures à adopter et les besoins - notamment financiers - pour repartir sur de bonnes bases ? Quelles actions le GFF entend mener pour y contribuer ? Bruno Rivalan : Nous avons été créés en 2015 pour faire face aux énormes retards en matière de santé des femmes, des enfants et des adolescent.e.s et force est de constater que les besoins sont toujours immenses, notamment du fait de l’impact des crises que nous venons de mentionner. Nous avons toutefois développé une approche qui a fait ses preuves et qui affiche d’impressionnants résultats, à la fois pour répondre aux crises mais aussi pour assurer la résilience des systèmes et amortir les futurs chocs, et j’aimerais souligner ici 3 éléments de notre stratégie qui me semblent fondamentaux. Tout d’abord l’importance d’adopter une approche systémique et multisectorielle. Nous ne saurons en effet renforcer l’accès aux soins des femmes et des jeunes filles sans muscler l’ensemble du système de santé et sans avoir une approche intégrée.En plus du renforcement des ressources humaines en santé ou des chaînes logistiques, nous accordons une attention toute particulière aux réformes juridiques, budgétaires et politiques qui peuvent radicalement changer le quotidien des femmes et des filles, mais aussi aux déterminants sociaux, éducatifs et de genre qui ont une influence importante sur leur accès aux soins. Nous avons par exemple soutenu le gouvernement du Niger dans la réforme son cadre juridique afin de permettre aux adolescentes mariées d’accéder aux services de planification familiale sans nécessiter l’autorisation préalable d’un parent ou d’un mari. Nous avons aussi accompagné la création de « clubs de santé scolaires », en charge de fournir d’une part des programmes d’éducation à la sexualité et d’autre part de l’information dans les classes de collège et lycée, pour promouvoir une éducation complète à la sexualité pour les adolescent·e·s. Au Cameroun, une nouvelle réglementation a été adoptée grâce à notre soutien permettant aux filles enceintes qui sont à l’école primaire ou secondaire de rester à l’école pendant leur grossesse, et leur donnant le droit de demander un congé de maternité à partir de la 26e semaine de grossesse si elles en ont besoin. Ces jeunes filles pourront poursuivre leurs études après l’accouchement sans avoir à fournir de certificat de santé. Ces réformes sont essentielles pour lever certaines des barrières juridiques ou sociales qui entravent leur accès aux soins. Nous pensons ensuite qu’il est essentiel de s’aligner sur les priorités des gouvernements avec lesquels nous travaillons et c’est pourquoi nous mettons le leadership des pays au cœur de notre stratégie. Nous soutenons donc les plateformes nationales existantes, qui sont dirigées par les gouvernements, et qui réunissent l’ensemble des acteurs de la coopération : autres organisations internationales, société civile, bailleurs bilatéraux, secteu [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/visuelbrunorivalan3questions-a.png [url] => https://focus2030.org/3-Questions-a-Bruno-Rivalan-responsable-du-plaidoyer-aupres-du-Global-Financing [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Inégalités [1] => women’s rights ) [organisme] => Array ( [0] => Banque mondiale ) [pays] => Array ( ) ) [5] => Array ( [objectID] => 1035 [title] => Droits des femmes dans le monde : état des lieux en 2023 [title_question] => [date] => 08/03/2023 [timestamp] => 1678230000 [descriptif] => Découvrez notre dossier spécial 'droits des femmes 2023' qui comprend des données actualisées et des interviews exclusives de personnalités engagées pour l’égalité des genres. [chapo] => [text] => [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/microsoftteams-image_8_.png [url] => https://focus2030.org/Droits-des-femmes-dans-le-monde-etat-des-lieux-2023 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Diplomatie Féministe [1] => Gender Equality [2] => Gender Equality Forum [3] => Inégalités [4] => Planning familial [5] => Santé reproductive [6] => women’s rights ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [6] => Array ( [objectID] => 1066 [title] => Sondage : faits et chiffres à destination des partenaires à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes [title_question] => [date] => 07/03/2023 [timestamp] => 1678143600 [descriptif] => Découvrez les principaux enseignements et résultats clés du sondage mené par Yougov en amont de la journée internationale des droits des femmes en France, Allemagne, Grande-Bretagne et aux États-Unis. [chapo] => [text] => À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le Development Engagement Lab dévoile les résultats d’un sondage comparatif mené par Yougov entre le 20 février et le 1er mars 2023 en Allemagne, France, Grande-Bretagne et aux États-Unis.Enseignements sur les messages testésLe fait d’avoir ajouté « lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes » parmi une liste d’autres priorités (pauvreté, climat, santé) ne provoque pas une baisse du soutien des personnes interrogées à l’aide publique au développement. Que la question comprenne ou non une référence à la lutte contre les inégalités de genre dans son intitulé, le soutien en faveur d’un maintien ou d’une augmentation de l’aide au développement demeure compris entre 51% (en Grande-Bretagne) et 71% (Allemagne).Associer les termes « féministe » ou « inclusive » pour qualifier la politique de développement a un coût en Grande-Bretagne, en Allemagne et aux Etats-Unis (et non en France). Le soutien à cette politique décroit de 7 à 15 points de pourcentage en Grande-Bretagne, en Allemagne et aux Etats-Unis quand on emploie ces termes, une corrélation non observée en France.On observe un soutien moins important en faveur d’une politique de développement lorsqu’il n’est pas fait mention de l’égalité entre les femmes et les hommes. Ne pas détailler l’intérêt d’adopter une approche favorable à l’égalité de genre lorsque l’on parle de « politique féministe d’aide internationale » ou « politique de développement intégrant les enjeux de l’égalité entre les femmes et les hommes » réduit le soutien à l’aide au développement de 14 points de pourcentage en France et jusqu’à 30 points en Allemagne. S’il fallait ici ne retenir qu’une leçon, elle serait la suivante : toujours expliquer les motivations qui guident une politique publique.On notera toutefois que tant les notions de « politique féministe de développement » que « intégrant les enjeux de l’égalité entre les femmes et les hommes » bénéficient d’un soutien de la majorité de la population dans chacun des pays étudiés, avec un taux moyen de soutien de l’ordre de 55% à 60% lorsque ces politiques sont associées à une explication des motivations qui les guident.Près d’une personne sur trois en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France et aux États-Unis considèrent l’égalité femmes-hommes comme un enjeu pouvant déterminer leur vote. Parmi les actions que les répondants seraient prêts à faire pour inciter leur gouvernement à lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes, le fait de voter en faveur d’un candidat qui soutient cette cause a été classé parmi les deux actions qu’ils feraient en priorité.Enseignements sur le soutien du public en faveur de l’égalité de genre et des femmes et des fillesUne personne sur deux en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, considère que mettre fin aux discriminations à l’égard des femmes et des filles est indispensable pour mettre fin à la pauvreté dans le monde et une proportion encore plus élevée (de 54 % aux États-Unis à 75 % en France) considère que « lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes est moralement ce qui doit être fait ».Lorsqu’on leur demande d’identifier les problèmes auxquels sont confrontées les femmes et les filles, les personnes interrogées en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France et aux États-Unis désignent toutes le harcèlement sexuel, le mariage des enfants et les mutilations génitales féminines comme les problèmes dont elles sont les plus conscientes et qui devraient être pris en considération en priorité.Quand on les interroge sur la manière d’améliorer la vie des femmes et des filles, dans les quatre pays, les personnes interrogées ont d’abord cité l’accès à l’éducation, puis l’accès à la santé et au planning familial.Quand on les interroge sur « comment faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes » (au lieu d’ « améliorer les vies des femmes et des filles »), toutes les personnes interrogées ont également sélectionné« l’accès à l’éducation » en premier, avec, en second choix, une variété d’autres secteurs tels que la santé, l’accès à l’eau, l’agriculture et la sécurité alimentaire, etc.Interrogés sur les actions que les individus seraient prêts à réaliser pour encourager leur gouvernement à lutter contre les inégalités de genre dans les pays en développement, les personnes interrogées en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis ont toutes classé les propositions suivantes dans le trio de tête : « signer une pétition », « voter pour un(e) candidat(e) qui soutient l’égalité entre les femmes et les hommes » et « boycotter les entreprises dont les pratiques ou les investissements aggravent les inégalités entre les femmes et les hommes ».La majorité des personnes interrogées en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France et aux États-Unis considèrent la religion et l’importance de la culture et de l’histoire comme les principaux obstacles à l’égalité entre les femmes et les hommes dans les pays en développement, suivis de près par le fait que « les hommes résistent à cette évolution ». Interrogées sur les obstacles auxquels font face les femmes et les filles dans leur propre pays, les personnes interrogées en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis ont cité en premier lieu la culture et l’histoire, puis la résistance des hommes, tandis qu’en France on pointe également du doigt le manque de lois garantissant l’égalité.Communiqué de presse - Development Engagement Lab [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/capture_d_e_cran_2023-03-07_a_16.52_17.png [url] => https://focus2030.org/Sondage-faits-et-chiffres-a-destination-des-partenaires-a-l-occasion-de-la [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [7] => Array ( [objectID] => 1065 [title] => Communiqué de presse : sondage d’opinion du Development Engagement Lab à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes [title_question] => [date] => 07/03/2023 [timestamp] => 1678143600 [descriptif] => À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, YouGov a conduit un sondage d’opinion en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne et aux États-Unis. [chapo] => [text] => À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, plus d’une personne sur deux considère que mettre fin aux discriminations à l’égard des femmes et des filles est indispensable pour mettre fin à la pauvreté dans le monde.LONDRES, Royaume Uni – Selon un sondage d’opinion conduit par YouGov en Grande-Bretagne, France, Allemagne et aux États-Unis, le Development Engagement Lab (DEL) révèle que les citoyens des quatre pays couverts par l’étude considèrent que pour éradiquer la pauvreté dans le monde, la communauté internationale doit mettre fin à la discrimination généralisée dont sont victimes les femmes et les filles. « Nous avons soumis aux personnes interrogées un certain nombre d’affirmations relatives aux enjeux de genre et à l’égalité entre les femmes et les hommes et leur avons demandé dans quelle mesure elles les soutenaient ou pas » indique Jennifer Hudson, co-directrice du Development Engagement Lab. « Plus de la moitié des répondants américains (51 %) et près de 6 personnes sur 10 en France (59 %) considèrent que mettre fin aux discriminations à l’égard des femmes et des filles est indispensable pour mettre fin à la pauvreté dans le monde. En Allemagne et en Grande- Bretagne, 53 % s’accordent sur ce point ».Jennifer Hudson indique par ailleurs que « seul un autre énoncé bénéficie d’un soutien supérieur de la part des citoyens : « lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes est moralement ce qui doit être fait » qui recueille de 75 % d’opinions favorables en France à 54 % aux Etats-Unis ». « Nous avons été franchement surpris de constater à quel point l’égalité femmes- hommes était considérée comme nécessaire pour mettre fin à la pauvreté de la part des citoyens », a déclaré Paolo Morini, chercheur auprès de DEL. « C’est un signal clair qui ressort de notre étude : selon les enquêtés, l’égalité entre les femmes et les hommes ne doit pas être considérée comme un complément à la réduction de la pauvreté mais comme un facteur primordial à prendre en compte ».Un enjeu qui motive le voteAutre résultat qui a retenu l’attention des chercheurs : près d’une personne sur trois en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis se dit prête à « voter lors d’une élection pour un candidat qui soutient l’égalité femmes-hommes » afin d’encourager le gouvernement à agir. « Nous avons offert aux personnes interrogées la possibilité de choisir une action parmi un éventail d’options, parmi lesquelles 'signer une pétition', 'boycotter les entreprises dont les pratiques aggravent les inégalités entre les femmes et les hommes', 'contacter mon député' et 'faire un don', entre autres choses », a déclaré Soomin Oh, chercheure auprès de DEL. « 'Signer une pétition' est l’action qui a été la plus communément sélectionnée en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne, mais dans les quatre pays, 'voter' arrive dans le duo de tête, ce qui nous a surpris », a déclaré Soomin Oh.Que souhaitent les citoyens et les citoyennes ?Les aspirations citoyennes pour mettre en avant les inégalités de genre s’observent également dans leurs attentes vis-à-vis de l’action du gouvernement : entre 40 % (aux États-Unis) et 53 % (en France) des personnes interrogées considèrent que le gouvernement devrait en faire 'un peu plus' ou 'beaucoup plus' pour lutter contre l’inégalité entre les femmes et les hommes, tant dans leur pays qu’à l’étranger. A titre de comparaison, entre 10 % (en France) et 27 % (aux États-Unis) des individus déclarent que le gouvernement en fait déjà un peu ou beaucoup trop. En moyenne, moins d’une personne sur quatre considère que le gouvernement fait « ce qu’il faut ».« Il existe un consensus notable au sein de la population pour demander au gouvernement d’agir, tant au niveau national qu’international », complète Jennifer Hudson. Ceci s’observe sur toutes les formes d’interventions susceptibles d’être menées par le gouvernement ». Interrogées sur les mesures qu’elles souhaitent que leurs gouvernements prennent pour réduire les inégalités de genre auxquelles sont confrontées les femmes et les filles dans les pays en développement, les déclarations des personnes interrogées en Grande- Bretagne, en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux États-Unis sont unanimes : parmi les différentes interventions proposées, 41 % à 54 % considèrent que les gouvernements devraient « améliorer la formation et l’éducation des femmes et des filles pour leur permettre de prendre part aux décisions politiques ».En seconde position, les opinions publiques des quatre pays s’accordent à dire que les gouvernements devraient s’efforcer de « lutter contre les obstacles culturels, politiques et religieux, tandis que « sensibiliser le public aux défis auxquels les femmes et les filles font face » se classe en troisième position en Allemagne et en Grande-Bretagne. En France, en revanche, on observe une volonté de changer les institutions en « augmentant le nombre de femmes et la représentation des femmes dans les institutions gouvernementales qui allouent l’aide au développement ». DISPONIBLE POUR INTERVIEW : Jennifer Hudson, Directrice et cofondatrice du Development Engagement Lab, Professeure de sciences politiques auprès de University College London et co-autrice du rapport. (Cf. biographie ci-dessous) Au sujet du Development Engagement LabLe Development Engagement Lab (DEL) est un laboratoire de recherche dédié à la mesure des attitudes, des opinions et du niveau d’engagement des citoyens sur la pauvreté et les inégalités mondiales. DEL est financé par la Fondation Bill & Melinda Gates et est rattaché à l’University College London et à Birmingham University.Initialement nommé Aid Attitudes Tracker (AAT) ce projet de recherche est mené en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.Ont contribué à cette enquête : Jennifer Hudson, David Hudson, Soomin Oh, Paolo Morini et Felipe Torres Raposo.Au sujet de Jennifer HudsonJennifer Hudson est professeure de sciences politiques auprès de University College London (UCL) et co-directrice du Development Engagement Lab. Elle a publié des articles sur un large éventail de sujets analysant le comportement politique des élites et des citoyens, notamment l’opinion publique et l’engagement en faveur du développement, le soutien à l’aide internationale, les campagnes parlementaires et les processus électoraux. Les recherches de Jennifer Hudson ont été financées par la Fondation Bill & Melinda Gates, le Economic and Social Research Council, le Danish Council for Independent Research, la Fondation Nuffield et le Leverhulme Trust.Au sujet de Paolo MoriniPaolo Morini est chercheur au département de sciences politiques de University College London. En tant que chercheur auprès du Development Engagement Lab, il étudie ce qui motive le soutien du public à l’aide au développement, la coopération internationale et analyse les facteurs qui influencent l’engagement citoyen en faveur de la lutte contre la pauvreté et les inégalités mondiales.Au sujet de Soomin OhSoomin Oh est chercheure en postdoctorat au Development Engagement Lab. Ses recherches portent su [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/capture_d_e_cran_2023-03-07_a_16.52_49.png [url] => https://focus2030.org/Communique-de-presse-sondage-d-opinion-du-Development-Engagement-Lab-a-l [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [8] => Array ( [objectID] => 1041 [title] => Combattre le backlash contre les droits des femmes : découvrez le nouveau rapport d’Equipop et de la Fondation Jean Jaurès [title_question] => [date] => 03/03/2023 [timestamp] => 1677798000 [descriptif] => Découvrez le rapport d’Equipop et de la Fondation Jean Jaurès sur les reculs des droits des femmes dans le monde et comment mieux les protéger. [chapo] => [text] => L’atteinte de l’égalité femmes-hommes est l’un des objectifs principaux de l’agenda 2030 des Nations Unies. Particulièrement ciblé par l’ODD 5 “Réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles”, cet objectif est globalement promu dans les institutions internationales depuis les grandes conférences onusiennes des années 1990-2000, notamment celle de Beijing en 1995. A l’issue de cette conférence, 189 États adoptaient en effet la Déclaration et Programme d’action de Beijing, qui demeure à ce jour le texte multilatéral le plus progressiste en matière de défense des droits des femmes. Une telle valorisation de l’égalité de genre à l’international pourrait témoigner d’une avancée croissante et durable des droits des femmes. Néanmoins, malgré des progrès réels dans de nombreux pays du monde, une régression importante de ces droits est également observée.Ce recul des droits des femmes est le sujet du nouveau rapport de l’organisation féministe Equipop et de la Fondation Jean Jaurès, intitulé Droits des femmes : combattre le “backlash'. Publié en février 2023, ce rapport analyse le “backlash” (“retour de bâton' en français), c’est-à-dire l’action de mouvements conservateurs en réponse aux avancées des droits des femmes dans le monde pour endiguer et faire reculer ces droits. Si ce terme a été largement repris par les médias lors de l’annulation de l’arrêt Roe vs. Wade aux États-Unis en 2022, le phénomène ne s’y limite pas et s’étend dans de nombreux autres États - notamment certains qui étaient jusqu’à lors perçus comme progressistes sur le sujet. Equipop et la Fondation Jean Jaurès proposent un rapport permettant de mieux identifier ces mouvements, et énoncent plusieurs recommandations pour une réponse efficace de la politique étrangère de la France face à ces attaques aux droits des femmes. Décryptage.Qu’est-ce que le “Backlash” ?Théorisé par la journaliste américaine Susan Faluidi en 1991 et propulsé sur le devant de la scène médiatique en 2022, le terme “backlash” décrivait à l’origine la réaction des conservateurs aux États-Unis face aux mouvements de libération des femmes dans les années 1970-80. Depuis, les mouvements féministes à travers le monde se sont réapproprié le concept pour décrire des situations de recul des législations nationales sur divers enjeux liés aux droits des femmes : avortement, droits reproductifs, droits des personnes LGBTQIA+, etc. Le backlash observé aujourd’hui semble être une réaction au mouvement #MeToo lancé en 2017, qui avait permis une libération de la parole des femmes sur le sujet des violences sexistes et sexuelles. Les crises économiques, politiques et sociales liées au Covid-19 ont également contribué à créer un climat propice à des législations conservatrices.Décrypter les mouvements anti-droits pour mieux les combattreA l’origine de ce “backlash”, le rapport identifie des mouvements “anti-droits”, définis comme tels car opposés aux droits fondamentaux. Ces mouvements sont hétéroclites : composés à la fois d’acteurs étatiques, non-étatiques, politiques, économiques ou religieux, ils forment des alliances dont le seul objectif commun est le recul des droits des femmes et des personnes LGBTQIA+. Ces groupes sont bien organisés et généreusement financés : si les montants exacts sont difficiles à déterminer, le Forum Parlementaire Européen (EPF) estime qu’ils auraient perçu plusieurs milliards d’euros entre 2009 et 2018.Le détournement des normes multilatérales est une stratégie privilégiée pour parvenir à leurs objectifs. La déclaration du Consensus de Genève sur la promotion de la santé de la femme et le renforcement de la famille en est un exemple parlant : ce texte anti-IVG, qui s’appuie sur d’autres normes internationales telles que la Déclaration Universelle des Droits de l‘Homme de 1948, a été signé par un certain nombre d’Etats conservateurs (Russie, Egypte, Indonésie, Hongrie, Pologne, etc.). Les mouvements anti-droits sont également présents dans les instances multilatérales (ONU, Conseil des droits de l’Homme, Union Africaine, etc.) et censurent constamment les propositions de textes progressistes en matière de droits des femmes, notamment à la Commission de la Condition de la Femme (CSW) qui est pourtant le principal organe international dédié à l’égalité de genre.Cas d’études pays : illustrations des régressions à l’œuvre au niveau internationalSi le backlash est un phénomène global qui se répand au-delà des frontières, il prend néanmoins différentes formes selon les contextes nationaux. Equipop et la Fondation Jean Jaurès ont étudié le cas de 12 pays (Afghanistan, Corée du Sud, Pologne, etc.) dans lesquels des mouvements anti-droits ont provoqué un recul des droits des femmes. Cette analyse démontre notamment que le backlash prend place dans des situations politiques, économiques et sociales très diverses, et qu’aucun État n’est à l’abri d’un revirement : la Suède a notamment annoncé l’abandon de sa politique étrangère féministe en 2022, alors qu’elle était le premier État à l’avoir mise en place en 2014.Recommandations pour la politique étrangère de la FranceLa France, quant à elle, s’est engagée en 2018 à mettre en œuvre une diplomatie féministe. Cet engagement s’est notamment concrétisé lors du Forum Génération Égalité, qui a permis la création de coalitions de pays volontaires et d’acteurs de la société civile autour du sujet de l’égalité femmes-hommes. Le rapport met en valeur cette initiative et propose trois principales recommandations à destination de la politique étrangère française pour poursuivre cet élan et faire de la France un porte-drapeau des droits des femmes à l’international : Accroître le financement des associations et mouvements féministes. Les mouvements féministes sont le principal rempart face aux mouvements anti-droits : il est donc primordial de leur permettre de poursuivre leurs activités nationales et transnationales. Ce soutien peut également se manifester à travers l’augmentation de la part de l’Aide Publique au Développement (APD) française dédiée à l’égalité femmes-hommes. Défendre et protéger les activistes et réseaux féministes. Les défenseures des droits humains qui s’opposent au backlash doivent être protégées physiquement et économiquement pour permettre la poursuite de leurs activités. Leur participation systématique à la politique étrangère de la France est également recommandée afin de contribuer à la mise en œuvre d’une diplomatie féministe. Faire des luttes féministes un sujet de diplomatie prioritaire en Europe et dans le monde. Afin de faire des institutions multilatérales des lieux de promotion incontestable des droits des femmes, la France doit s’y investir davantage et s’affirmer comme cheffe de file dans la lutte pour l’égalité de genre. Cela passe également par le renforcement du cadre institutionnel français en matière de diplomatie féministe et le soutien financier aux organisations multilatérales spécialisées sur les droits des femmes ou les droits humains.Pour aller plus loin :Visionnez le replay de l’évènement de lancement : [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/microsoftteams-image.png [url] => https://focus2030.org/Combattre-le-backlash-contre-les-droits-des-femmes-decouvrez-le-nouveau-rapport [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Droits humains [1] => Diplomatie Féministe ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [9] => Array ( [objectID] => 1044 [title] => « La politique étrangère féministe pour atteindre les objectifs de développement durable » : décryptage du nouveau rapport de l’Institut du Genre en Géopolitique [title_question] => [date] => 01/03/2023 [timestamp] => 1677625200 [descriptif] => À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, l’Institut du Genre en Géopolitique (IGG) dévoile son rapport « La politique étrangère féministe pour atteindre les objectifs de développement durable ». Résumé. [chapo] => [text] => La succession récente des crises mondiales a révélé la fragilité de certaines avancées en matière de droits humains et de développement durable, qui ont particulièrement impacté les femmes.Si depuis 2015, plusieurs États se sont engagés à adopter une politique étrangère féministe – ou diplomatie féministe – on assiste malgré tout à un recul inquiétant de leurs droits dans de nombreux pays.C’est dans ce contexte et à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars que l’Institut du Genre en Géopolitique (IGG) dévoile son rapport « La politique étrangère féministe pour atteindre les objectifs de développement durable » pour présenter des recommandations et des pistes d’améliorations de l’actuelle politique étrangère féministe de la France, afin qu’elle réalise pleinement son potentiel transformateur. La politique étrangère féministe française : forces, faiblesses et opportunitésLe rapport de l’Institut du Genre en Géopolitique pointe l’absence d’une définition claire de la politique étrangère féministe de la France et d’un suivi de son agenda. Bien que le rapport mette en avant son caractère pragmatique et un portage politique de haut niveau pour les droits des femmes, le manque d’un cadre théorique clair en limite sa portée.Cette politique est également basée sur un « féminisme libéral », fondé principalement sur l’amélioration des droits des femmes à travers le marché et le système économique capitaliste, plutôt que sur une logique permettant un changement systémique.L’absence de consensus international sur une définition commune de la politique étrangère féministe rend difficile une action conjointe des États. En France, le manque de moyens humains et financiers pour promouvoir l’égalité de genre à l’international est souvent pointé du doigt, ainsi qu’un manque de formation et de sensibilisation auprès des membres du gouvernement.Le rapport félicite les initiatives que la France a mis en oeuvre sur ces sujets, mais regrette l’absence d’une politique étrangère féministe explicite et systématique, transversalisée dans l’ensemble des sujets relatifs à la politique extérieure. Le genre dans les ODDEn septembre 2015, les dirigeant·e·s de 189 États se réunissaient au siège des Nations unies à New York afin d’adopter 17 Objectifs de développement durable (ODD) à atteindre d’ici 2030, couvrant les principaux aspects économiques, sociaux et environnementaux du développement durable, parmi lesquels, l’ODD 5 spécifiquement dédié à la promotion de l’égalité femmes-hommes.Le rapport met en lumière certaines limites de l’ODD 5 et de sa réalisation : la faible intégration des notions de genre aux 17 ODD (la santé, les changements climatiques, l’éducation, etc.) ; l’absence d’une mention claire des personnes LGBTI+ ; ou encore le manque d’ambition de certaines formulations.Les pistes de l’IGG pour articuler l’application d’une politique étrangère féministe et la réalisation des ODD L’Institut du Genre en Géopolitique suggère de transformer l’approche actuelle de la politique étrangère féministe en y intégrant une approche holistique, humaniste, intersectionnelle et transversale, en mettant en avant les droits humains et en déconstruisant des rapports de pouvoir ancrés dans le patriarcat et la lutte contre toutes les formes de discriminations. Définir la politique étrangère féministe de la France sur la base d’une approche évolutive, postcoloniale, holistique et intersectionnelleLe rapport suggère que la politique étrangère féministe doit être évolutive et pragmatique, plus transversale et allant au delà de l’aide publique au développement.Pour se détacher du féminisme libéral, le rapport recommande une approche intersectionnelle et post-coloniale qui prend en compte les discriminations multiples auxquelles sont confrontées les personnes. Le rapport souligne l’importance de mener conjointement le combat féministe et la défense des droits des personnes LGBTI+. Opter pour une solution multilatérale en adoptant une politique étrangère féministe transversale qui inclut des stratégies ciblées dans plusieurs domainesPour les auteures, la politique étrangère féministe doit d’abord advenir au sein des instances internationales ou européennes en faisant de la France un pays instigateur de projets et de programmes.Le rapport propose des mesures dans plusieurs autres domaines, notamment l’économie et les relations commerciales, en suggérant la mise en place de politiques sociales et d’un féminisme intersectionnel et moins libéral ; dans le cadre de la résolution des conflits, l’atteinte de la paix et le désarmement, pour augmenter la participation des femmes lors de négociations de paix ; mais aussi dans le domaine du numérique, des migrations, etc. L’importance d’une intégration pleine et entière de la société civile et du secteur privé pour une politique étrangère féministe concrète et efficaceL’Institut du Genre en Géopolitique appelle l’État français à aller plus loin dans le financement de changements concrets à court et long terme, notamment à travers l’aide publique au développement genrée mais aussi en accordant un soutien financer plus important aux organisations féministes françaises.Cela passe également par une intégration du secteur privé, et une plus grande implication des organisations de la société civile et de la recherche (think tanks, ONG, observatoires, etc) afin de nourrir et adapter sa politique étrangère féministe à partir de leurs priorités et revendications. Découvrez l’intégralité du rapport de l’Institut du Genre en Géopolitique. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/mockuprapportigg.png [url] => https://focus2030.org/La-politique-etrangere-feministe-pour-atteindre-les-objectifs-de-developpement [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Diplomatie Féministe [1] => Gender Equality [2] => Interpellation des décideurs [3] => women’s rights ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [10] => Array ( [objectID] => 879 [title] => Ce que les Français·es comprennent (ou savent) des progrès réalisés sur le continent africain [title_question] => [date] => 23/02/2023 [timestamp] => 1677106800 [descriptif] => [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni.Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer.C’est dans ce cadre qu’un échantillon de 2 066 personnes représentatif de la population française a été invité, entre le 30 avril et le 5 mai 2021, à évaluer, à partir d’une liste préétablie, les domaines dans lesquels on a observé le plus de progrès sur le continent africain. Du point de vue des citoyen·ne·s comme selon les statistiques officielles, l’éducation et la santé progressent en AfriqueInterrogés en pleine pandémie de Covid-19, les Français·es ont considéré que les domaines dans lesquels on pouvait identifier des progrès sur le continent africain étaient principalement l’accès à l’éducation (32 %) et l’accès à la santé ou la baisse de la mortalité (29 %). Ces opinions reflètent l’opinion de l’ensemble des Français·es quels que soient leur âge, leur genre ou leurs sympathies politiques. À noter cependant que les répondant·e·s de 18 à 44 ans sont moins nombreux à avoir sélectionné les progrès en matière de santé.Les données de l’OMS montrent effectivement que l’espérance de vie a augmenté sur le continent africain, davantage qu’ailleurs dans le monde entre 2000 et 2019, une évolution qui ne tient cependant pas compte des conséquences de la pandémie de Covid-19. Le même rapport publié en 2022 met en lumière une progression dans l’accès à la santé (ODD 3) des populations sur le continent.De la même manière et sur la même période, en matière d’éducation (ODD 4), dans son rapport Transformer l’éducation en Afrique, l’UNICEF note que 'la proportion d’enfants non scolarisés parmi ceux en âge de fréquenter l’école primaire a été divisée par deux, passant de 35 % en 2000 à 17 % en 2019.'Qu’il s’agisse de santé ou d’accès l’éducation, tout se passe comme si les Français et les Françaises avaient connaissance des progrès enregistrés ces dernières années sur le continent africain. La technologie pour tous, même en AfriqueEn troisième position pour 24 % des Français·es, l’accès aux technologies de l’information, c’est-à-dire à Internet et aux téléphones portables, représente un progrès majeur du continent africain. Cette opinion est davantage partagée par les hommes que par les femmes (écart de 5 points de pourcentage).La vision d’une population africaine complètement déconnectée des technologies a laissé la place à la conscience supposée, que partout sur la planète régne désormais l’accès aux technologies numériques permettant de se relier au monde. Sur ce sujet, il y a donc probablement une modification des stéréotypes tendant à ne plus associer « Afrique » et « fracture numérique ».En regardant les données factuelles, on constate effectivement que la part des populations du continent africain connectées à Internet est de plus en plus grande, mais surtout très variée selon les pays concernés. Les taux d’utilisation d’internet oscillent entre moins de 10 % dans les régions les moins industrialisées à plus de 60 % dans les pays les plus connectés, selon le rapport Digital Trend in Africa de l’Union internationale des télécommunications (ITU). Ce même rapport souligne cependant la persistance d’inégalités de genre, avec par exemple 37 % des hommes et 20 % des femmes déclarant utiliser internet. La réduction de la pauvreté en Afrique apparait comme un progrès relatif (ou incomplet)En quatrième position sur une liste de 9 progrès listés, 15 % des répondant·es ont sélectionné la réduction de la pauvreté comme une des avancées observées sur le continent africain. Ce choix ne varie pas suivant l’âge ou les sympathies politiques, en revanche, les hommes sont nettement plus nombreux que les femmes (écart de 8 points) à identifier ce progrès. Derrière ce chiffre, il y a bien sûr la conscience que tout reste à faire, mais aussi le sentiment que la lutte contre la pauvreté porte au moins quelques fruits, dès lors qu’il semble malgré tout possible d’identifier des progrès en la matière.Cette réponse des Français·es s’avère plutôt juste dans la mesure où l’on note une réduction régulière du pourcentage de personnes vivant sous le seuil de pauvreté sur le continent africain. Les données de l’African Union Development Agency précisent notamment que l’extrême pauvreté est passée de 46 % dans la période 1995-2005 à une projection de 35 % pour la période 2016-2025. Cette évolution, disparate sur le continent, ne tient toutefois pas non plus compte des conséquences de la pandémie de Covid-19 ou de la guerre en Ukraine à partir de 2020. Des progrès sociaux moins perceptibles : l’autonomie des femmes et l’émergence de la société civileL’autonomisation des femmes n’est reconnue comme un progrès sur le continent africain que par 14 % des Français·es, soit dans les mêmes proportions que le poids des mouvements associatifs et l’engagement de la jeunesse (13 %) ou l’émergence de voix influentes (13 %). Ce dernier est davantage identifié par les répondants de 18 à 44 ans en comparaison avec leurs aînés (écart de 5 points). Aux yeux des Français·es, la transition démocratique apparait comme un échec sur le continent africainLes progrès en matière politique et plus précisément en matière de transition démocratique n’ont été sélectionnés que par 8 % des répondant·e·s, en dernière position de leur classement des progrès enregistrés sur le continent. L’organisation de la vie politique apparait comme un défi majeur en Afrique, un défi non résolu que les Français·es identifient d’ailleurs comme l’un des problèmes majeurs auxquels le continent fait face aujourd’hui en matière de développement. Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/sandbox4-grands-progres-continent-africain-education-sante-voix-influentes_age_genre_politique_sandoxw4_mai-2021.png [url] => https://focus2030.org/Ce-que-les-Francais-es-comprennent-ou-savent-des-progres-realises-sur-le [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Afrique [1] => Autonomisation [2] => Corruption [3] => Inégalités [4] => Pauvreté [5] => Infrastructures/technologies ) [organisme] => Array ( [0] => ONG ) [pays] => Array ( ) ) [11] => Array ( [objectID] => 1036 [title] => L’AGENDA 2023 DES SOMMETS DU G7 ET DU G20 [title_question] => [date] => 23/02/2023 [timestamp] => 1677106800 [descriptif] => Quels sont les principaux événements à venir en 2023 à l’occasion des G7 sous présidence japonaise et G20 sous présidence indienne deux sommets d’importance capitale pour la réalisation (ou non) des ODD. [chapo] => [text] => Vous trouverez ci-dessous l’ensemble des grands événements et réunions ministérielles à venir en 2023 à l’occasion du Sommet du G7 sous présidence japonaise et du Sommet du G20 sous présidence indienne. Pour visualiser l’agenda en plein écran ou le télécharger, passez votre souris en haut à droite de l’image pour que le bouton de partage s’affiche. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/timeline2023frg7g20.jpg [url] => https://focus2030.org/L-AGENDA-2023-DES-SOMMETS-DU-G7-ET-DU-G20 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 ) [organisme] => Array ( [0] => G20 ) [pays] => Array ( ) ) [12] => Array ( [objectID] => 997 [title] => Sondage : les Français·es et le soutien aux réfugiés d’Ukraine : un mouvement de solidarité internationale inédit ? [title_question] => [date] => 20/02/2023 [timestamp] => 1676847600 [descriptif] => Découvrez les résultats de notre sondage inédit sur l’accueil des réfugié·e·s d’Ukraine en France. [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyen·ne·s sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni.Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer. Les résultats présentés ci-dessous sont issus d’un sondage administré par l’institut YouGov entre le 7 et le 15 juin 2022 auprès d’un échantillon représentatif de la population française adulte de 2070 personnes. Marge d’erreur retenue : ±2%.Le 24 février 2022, la Russie a envahi l’Ukraine, signant le retour de la guerre sur le continent européen. Depuis, celle-ci occupe une grande place dans les médias, les décisions politiques, jusqu’à finalement affecter l’ensemble de l’économie mondiale et le quotidien des Français·es de façon très concrète. D’une certaine manière, la réalité et les conséquences de cette guerre sont plus que d’autres crises internationales, particulièrement tangibles pour les Français·es.En témoignent les mouvements de solidarité inédits qui se sont spontanément organisés sur l’ensemble de l’hexagone.C’est dans ce cadre que cette vague d’enquête d’opinion (sondage réalisé entre le 7 et le 15 juin 2022) menée auprès de 2070 adultes représentatif de la population française s’est interrogée sur les actions que les Français·es ont réalisées ou qu’ils seraient prêts à faire pour « aider les réfugié·e·s fuyant le conflit en Ukraine ».31% des Français·es déclarent avoir fait un don d’argent ou de produits de consommation courante, soit l’expression d’une générosité concrète qui domine les autres actions listées dans la question formulée. Un autre quart reconnait n’avoir encore rien donné mais pourrait le faire. Il s’avère que selon notre étude, les hommes sont aussi nombreux que les femmes à déclarer avoir fait un don à l’attention des réfugié·e·s ukrainien·ne·s.Pour autant, la proportion des personnes ayant réalisé un don apparaît comme corrélée à un niveau d’études, des revenus annuels et un âge (à partir de 55 ans) supérieurs à la moyenne.9% des Français·es déclarent avoir organisé une collecte, une action témoignant d’un fort niveau d’engagement personnel qui s’observe dans une moindre mesure parmi les répondants les plus âgés et les électeurs de Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2022.Les femmes d’une part et les personnes titulaires d’un niveau d’études plus élevé que la moyenne d’autre part sont plus nombreuses à avoir interagi (commenter, lire, partager un article) au sujet des réfugié·e·s ukrainien·ne·s sur les médias sociaux.3% des Français·es déclarent enfin avoir offert l’hospitalité à des réfugié·e·s arrivant en France (d’une manière ou d’une autre), une proportion considérable qui mériterait d’être explorée plus pour saisir la réalité et les formes de cet engagement concret de solidarité internationale. Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici.Visualiser les infographies en plein écran Télécharger et partager les infographies [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/ukraine_action-actions-suivantes-celles-faites-ou-prets-a-faire-aider-refugies-ukraine-donne-argent-ecrire-depute-achete-produits-partage-contenu-organise-collecte-offert-hospitalite_sandbox_juin-2022.gif [url] => https://focus2030.org/Sondage-les-Francais-es-et-le-soutien-aux-refugies-d-Ukraine-un-mouvement-de [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Bénévolat [1] => Conflits armés [2] => Dons [3] => Europe [4] => Migrations [5] => Paix [6] => Partage d’informations [7] => Réseaux sociaux ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [13] => Array ( [objectID] => 1033 [title] => Projet IAI, Bâtir l’avenir : le futur de la politique de coopération internationale de l’Italie [title_question] => [date] => 06/02/2023 [timestamp] => 1675638000 [descriptif] => Le projet 'Building Back Forward', conduit par le think tank IAI, a pour objectif de promouvoir la coopération au développement international en Italie, un projet soutenu par Focus 2030. [chapo] => [text] => Le projet Building back forward : the future of Italy’s development cooperation est conduit par l’Istituto Affari Internazionali (IAI), un think tank italien spécialisé sur les enjeux de relations internationales.Subvention Focus 2030Nom du projet : « Bâtir l’avenir : le futur de la politique de coopération internationale de l’Italie ».Calendrier : Septembre 2022 - Juin 2023Objectif principal : promouvoir un narratif renouvelé en faveur d’une politique italienne de coopération au développement ambitieuse et une modernisation des instruments de développement concourant à la réalisation des Objectifs de développement durableContexteAprès l’arrivée d’une nouvelle coalition au pouvoir en septembre 2022 dans un contexte mondial bouleversé par les multiples crises en cours (Covid-19, Ukraine, climat…), il importe pour les acteurs de la solidarité internationale italienne de sensibiliser les décideurs, ainsi que le grand public, à l’importance des enjeux de coopération au développement, c’est le travail mené dans le cadre de ce projet mené par le think tank IAI, un projet soutenu par Focus 2030.Principaux résultats Mesurer les perceptions et le soutien du public à la politique italienne d’aide au développement. Conduite d’une enquête d’opinion (en italien, version anglaise à télécharger ici) auprès d’un échantillon représentatif de la population, en partenariat avec le Centre pour l’étude du changement politique de l’Université de Sienne. Evènements Organisation d’une table ronde sur la coopération internationale en décembre 2022 en présence de la présidente de la commission des affaires étrangères et de la défense au Sénat et de responsables politiques et des responsables de la campagne menée par les ONG italiennes pour l’atteinte de l’objectif d’allouer 0,7 % du RNB à l’aide publique au développement (APD). On notera qu’au cours de cette table ronde, le Vice-ministre de la coopération, s’est engagé à ce que les montants d’APD de l’Italie atteigne la cible internationale de 0,7 % du RNB d’ici à 2030. Organisation d’un évènement en décembre 2022 en présence des représentants du ministère italien des affaires étrangères et de la coopération au développement, de la commission des affaires étrangères du Sénat et des organisations de la société civile. Ce fut l’occasion pour les représentants institutionnels de donner un aperçu de la politique de coopération au développement de l’Italie, pour les décideurs politiques de partager leurs points de vue sur la manière de mieux intégrer la coopération au développement dans la politique étrangère du pays et de maximiser les ressources limitées de l’APD, et pour la société civile de transmettre les demandes et les suggestions des ONG pour rendre la coopération au développement plus efficace, en commençant par une meilleure intégration des allocations budgétaires de l’APD dans la structure législative du pays. Organisation d’un évènement sur 'Le rôle du G7 dans la promotion de la coopération Nord-Sud' qui a permis d’avoir un aperçu de l’état actuel des travaux du G7 et de leur orientation future sous la présidence italienne. L’évènement a également permis aux praticiens du développement international de partager leur point de vue sur la manière dont le G7 peut favoriser l’avancement et l’alignement des donateurs et des bénéficiaires sur les défis spécifiques qui affectent le plus le pays du Sud. Les résultats de l’enquête révèlent les enseignements suivants : 66 % des Italiens interrogés en septembre 2022 déclarent ne pas connaître le pourcentage du RNB que l’Italie alloue à l’APD. Seuls 8 % ont pu identifier la bonne réponse. 54 % des répondants sont en mesure de définir correctement les Objectifs de développement durable parmi une liste d’items proposés. Une majorité relative de répondants (environ 40 %) déclare que le niveau d’APD devrait rester stable et un peu moins de 40 % prônent son augmentation. Parmi les électeurs du centre et de gauche, une majorité se déclare favorable à une augmentation de l’APD ; parmi les électeurs de droite, ceux qui sont en faveur du maintien du statu quo l’emportent. L’APD est perçue positivement par le public, qui estime qu’elle soutient les économies des pays récipiendaires, accroît leur autosuffisance et soutient les populations les plus vulnérables. Des doutes subsistent toutefois quant à son efficacité, notamment en ce qui concerne la gestion de l’aide par les gouvernements partenaires. Pour 41 % des personnes interrogées, le prestige international de l’Italie bénéficierait d’une augmentation des dépenses en matière de coopération internationale. En comparaison, 31 % déclarent que l’on pourrait en dire autant d’une augmentation des dépenses de défense. Un tiers des personnes interrogées a participé à plus d’une action de solidarité avec les pays en développement au cours de l’année écoulée et 28 % à une action ; parmi celles qui l’ont fait, les dons, l’achat de produits issus du commerce équitable et les pétitions sont les principales actions entreprises. Ces personnes déclarent un soutien plus élevé à l’aide publique au développement.Documents à téléchargerIAI Commentary 1, 'Present and Future of Italy’s Development Cooperation' IAI Commentary 2, 'A Development Agenda for the 2024 Italian G7 Presidency' Final report publication : 'Building Back Forward. The Future of Italy’s Development Cooperation' [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/sans_titre.png [url] => https://focus2030.org/Projet-IAI-Batir-l-avenir-le-futur-de-la-politique-de-cooperation [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => 0,7% [1] => Interpellation des décideurs ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [14] => Array ( [objectID] => 1025 [title] => Ma to do list pour les Objectifs de développement durable [title_question] => [date] => 04/01/2023 [timestamp] => 1672786800 [descriptif] => Créer à votre guise des images et photos aux couleurs des Objectifs de développement durable pour promouvoir l’Agenda 2030 et rappeler l’urgence de ne laisser personne de côté. [chapo] => [text] => En 2015, les dirigeants du monde entier ont convenu de 17 objectifs mondiaux pour construire un monde meilleur d’ici 2030. Pour faire avancer la réalisation de ces ODD, ceux-ci ont été réimaginés sous la forme de 17 post-it colorées. Les objectifs mondiaux deviennent une « To Do List » à réaliser dans le monde.En collaboration avec Projet Everyone, nous vous proposons cet outil de génération d’images qui permet de placer facilement une note autocollante sur l’image de votre choix. N’hésitez pas à l’utiliser sur vos réseaux sociaux pour soutenir la réalisation des ODD et les faire connaître au plus grand nombre.1. Choisissez une langue parmi toutes celles proposées2. Choisissez votre ODD à réaliser3. Téléchargez une image, n’hésitez pas à être créatifsÀ vous de jouer ! 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Pour connaître les dernières statistiques disponibles, consulter cet articleL’OCDE a publié, le 15 décembre 2022, les chiffres définitifs des montants alloués par les pays donateurs à l’aide publique au développement (APD) pour l’année 2021.L’APD émise par les membres du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE s’est élevée à un montant historique de 185,9 milliards de dollars US en 2021. C’est le plus haut niveau jamais atteint, en dépit des pressions budgétaires qu’ont connu l’ensemble des pays sous l’effet de la pandémie de Covid-19. Décryptage. L’APD atteint un nouveau sommet en 2021 En 2021, l’APD des pays du CAD s’est élevée à 185,9 milliards de dollars (environ 157,1 milliards d’euros au taux de change de 2021), soit une augmentation de 8,5 % en termes réels par rapport à 2020.Cette augmentation est largement due à l’appui d’activités de lutte contre la pandémie de Covid-19, en particulier sous la forme de partage de doses de vaccins. Hors valorisation des vaccins, l’APD n’a en effet enregistré qu’une progression de 4,8 % en termes réels par rapport à 2020. Cette somme équivaut à 0,33 % du revenu national brut combiné des pays du CAD, soit le même niveau qu’en 2020. Ce ratio demeure bien inférieur à l’objectif de 0,7 % du RNB adopté pourtant en... 1970 par les pays industrialisés auprès des Nations Unies.Seuls le Luxembourg, la Norvège, la Suède, l’Allemagne et le Danemark allouent au moins 0,7 % de leur richesse nationale à la solidarité internationale. Il est cependant à noter que 23 des 29 pays du CAD (en 2021) ont augmenté le montant de leur APD par rapport à 2020, dont certains de façon conséquente : l’Italie (+36 %), les États-Unis (+29 %), la Corée du Sud (+21 %) ou encore la Slovénie (+20 %). Une hausse de l’APD depuis l’adoption des Objectifs de développement durableDepuis l’adoption des Objectifs de développement durable en 2015, l’APD nette a augmenté de 25 %. Elle a régulièrement augmenté entre 2013 et 2016, où elle a atteint un premier sommet sous l’effet en particulier de l’afflux de réfugiés en Europe, et aux coûts des réfugiés dans les pays donneurs qui y sont associés. En 2017, 2018 et 2019, elle a diminué en raison de l’amenuisement des dépenses liées aux réfugiés. En 2020 puis 2021, l’APD a atteint son niveau le plus haut jamais enregistré, sous l’effet notamment du soutien apporté dans le contexte de la crise Covid‐19. La France, cinquième pays donateur en volume En 2021, l’aide publique au développement de la France a augmenté de 5 % par rapport à 2020, atteignant 15,506 milliards de dollars (environ 13,1 milliards d’euros). Ce montant représente 0,51 % de son RNB, en adéquation avec la trajectoire envisagée en 2018 par le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement.Cette hausse française est principalement due à une augmentation de son aide bilatérale et multilatérale sous la forme de dons, des instruments du secteur privé, et des partages de doses de vaccins. Ces hausses compensent la baisse des prêts bilatéraux et des coûts d’accueil des réfugiés sur son territoire. Le coût des réfugiés représentent toutefois 7,5 % de son APD totale, par rapport à 5,2 % en moyenne dans les pays du CAD. En excluant le partage de doses de vaccins Covid-19, l’APD de la France a augmenté de 2,4 % entre 2020 et 2021, contre 0,6 % pour la moyenne du CAD.En dépit de cette augmentation, la France se situe encore loin de l’objectif des 0,7 %, et si elle demeure au 5e rang des pays donateurs en volume après les États-Unis, l’Allemagne, le Japon et le Royaume-Uni, elle est au 7e rang en proportion de son revenu national brut.Pour aller plus loin, découvrez les chiffres définitifs de l’APD en 2021. 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[chapo] => [text] => Focus 2030 a alloué une subvention à Coordination SUD, coordination nationale des ONG françaises de solidarité internationale, pour soutenir ses activités dans un contexte de renouvellement des équipes gouvernementale et parlementaire, au lendemain des élections présidentielles du 24 avril 2022 et législatives du 19 juin 2022.Le projet entend sensibiliser les responsables politiques aux enjeux de développement international, ainsi qu’à leurs rôles respectifs et à l’importance que revêt le respect par la France des engagements quantitatifs et qualitatifs auxquels elle a souscrit à l’international et via l’adoption de la Loi du 4 août 2021 de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales. Subvention Focus 2030Nom du projet : « Information & sensibilisation des nouvelles équipes gouvernementale et parlementaire françaises sur l’aide publique au développement »Période : Juin - Novembre 2022Objectif principal : Sensibiliser les nouvelles équipes gouvernementale et parlementaire aux enjeux de l’aide publique au développement française et de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales, telle que définie par la loi d’août 2021. ContexteLes règles et instruments financiers encadrant la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de la politique française de développement se caractérisent par un degré important de technicité. Aussi, en amont du vote de la loi de finances 2023 et au lendemain de la nomination d’une nouvelle équipe gouvernementale et de la prise de fonction des parlementaires élus au printemps 2022, il apparaît crucial de renforcer leur connaissance des enjeux, des priorités de l’aide publique au développement de la France, ainsi que de leurs rôles respectifs en la matière. ObjectifsL’objectif principal du projet est de contribuer à ce que la politique de développement solidaire de la France s’inscrive dans le respect des engagements quantitatifs (0,7 % du RNB dédié à l’APD d’ici à 2025) et qualitatifs (rééquilibrage prêts et dons dans l’APD totale, priorité de financement aux secteurs sociaux de base à hauteur d’au moins 50 %, recentrage géographique, réhaussement des volumes d’aide ayant comme objectif l’égalité femmes-hommes, etc.) inscrits dans la loi d’août 2021.Les objectifs spécifiques des actions prévues sont de deux ordres :Quantitatifs : Avec un niveau de dotation de l’APD respectant les engagements internationaux de la France, y compris à travers le dégagement de nouvelles ressources grâce à la taxe sur les transactions financières (TTF),Qualitatifs : Avec la publication de données transparentes quant à l’utilisation des montant alloués à la politique de développement solidaire et ses résultats, permettant le suivi, le contrôle et l’évaluation par les parlementaires de sa cohérence et de son efficacité tant au vu de ses cibles quantitatives que qualitatives. Principales activitésLes principales activités du projet sont réparties en fonction des deux catégories principales de cibles du projet :Sensibilisation et plaidoyer en direction de l’exécutif : à travers l’organisation de réunions de prise de contact et de suivi avec des responsables de la Présidence, des services de Matignon et des ministères pertinents (MEAE, Finances, MTE) et de leurs cabinets, ainsi qu’avec les membres de l’administration traitant des sujets de développement.Sensibilisation et plaidoyer en direction des parlementaires : à travers la publication et la diffusion d’un livret de bienvenue pédagogique, l’organisation d’un atelier de sensibilisation à l’Assemblée nationale et de réunions de suivi auprès de parlementaires identifiés comme particulièrement mobilisés en faveur des enjeux de développement et de solidarité internationale. Actualités et résultats du projetEn juillet 2022, Coordination SUD a publié son « Précis d’aide publique au développement » à destination des parlementaires français.Intitulé « Agir pour la solidarité internationale : le rôle des parlementaires », ce document d’une vingtaine de pages a été rédigé par les membres de la commission « Aide Publique au Développement et Financement du Développement » de Coordination SUD.Revenant dans un premier temps sur la nature et l’ampleur des défis mondiaux actuels, ce livret de sensibilisation s’efforce ensuite de mettre en exergue les responsabilités, l’importance de la mobilisation et les leviers d’action à disposition des parlementaires français pour y répondre : au premier rang desquels leur contribution aux débats et à la définition du contenu des futures lois de finances.Coordination SUD y déploie informations factuelles, contenus didactiques et recommandations au sein de 4 chapitres, comme autant d’enjeux clés pour que « la France joue pleinement son rôle sur la scène internationale (et s’engage pleinement) vers un monde où la pauvreté et les inégalités seront éradiquées ».Le 28 septembre 2022, Coordination SUD a convié acteurs de la société civile et parlementaires à un atelier de sensibilisation et d’échanges « pour un Parlement investi contre les inégalités mondiales ».66 participant·e·s, députés, collaborateurs, personnalités institutionnelles et représentant·e·s de la société civile, ont pris part à l’évènement.Les échanges et débats autour des constats et défis mondiaux auxquels font face nos sociétés contemporaines ont permis aux parlementaires présents d’avoir toutes les clés pour jouer leur rôle en faveur de cette politique publique essentielle face à la croissance des inégalités, les dérèglements climatiques et la superposition des crises mondiales. 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[image] => https://focus2030.org/IMG/logo/timeline2023frsante.jpg [url] => https://focus2030.org/L-agenda-de-la-sante-mondiale-en-2023 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 [1] => Multilatéralisme ) [organisme] => Array ( [0] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [20] => Array ( [objectID] => 1015 [title] => Les interdépendances planétaires vues par les Français·es [title_question] => [date] => 09/11/2022 [timestamp] => 1667948400 [descriptif] => La concomitance des crises, sanitaires, économiques, géopolitiques et climatiques actuelles affectent-elles la manière dont les citoyen·nes appréhendent le monde ? Découvrez un début de réponse à partir de notre dernier sondage DEL. [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni.Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer. Les résultats présentés ci-dessous sont issus d’un sondage administré par l’institut YouGov entre le 3 octobre et le 4 novembre 2022 auprès d’un échantillon représentatif de la population française adulte de 6051 personnes. Marge d’erreur retenue : ±2%.L’année 2022 a été marquée par une série d’événements et de situations inédites qui ont modifié profondément les préoccupations des citoyennes et citoyens dans de nombreux pays.La guerre en Ukraine a rebattu les cartes d’un point de vue géopolitique et économique à l’échelle du monde. L’énergie (gaz, pétrole) et un grand nombre de matières premières font défaut, suscitant une inflation galopante et affectant les populations de nombreux pays, dont la France et ses voisins européens, et altérant leur pouvoir d’achat et leur vie quotidienne de manière directe. Ces nouvelles configurations ont-elles contribué à saisir avec un peu plus d’acuité, à quel point nos destins, d’un pays à l’autre, sont interdépendants ? C’est à l’aune de cette hypothèse qu’il faut lire les résultats de cette dernière vague de sondage mesurant l’opinion d’un panel représentatif de la population française sur des questions qui affectent tantôt la France, tantôt le reste du monde.Les Français·es valident le principe de l’augmentation de l’aide publique au développementLes Français·es sont majoritairement favorables (42 %) à ce que le gouvernement français augmente de 820 millions entre 2022 et 2023 le budget consacré par la France à la lutte contre la pauvreté et les inégalités dans le monde, et à la protection de la planète. Ces chiffres sont obtenus alors même qu’une part - sans doute grande - des répondant·e·s a conscience des dépenses exceptionnelles de la France pour faire face à la guerre en Ukraine et ses conséquences.Un quart des répondant·e·s se prononce contre cette dépense, mais surtout, il faut noter que 31 % des Français·es ne s’estiment pas capables de répondre à cette question. Ce pourcentage reflète la méconnaissance des paramètres qui régissent la dépense publique. Notons que cette question obtient davantage de « je ne sais pas » lorsque le chiffre n’est pas éclairé en proportion du RNB de la France (± 0,7 %) comme il a pu l’être à l’occasion d’autres vagues de sondage. Pour autant, cette question peut être envisagée comme une déclaration d’intention puisqu’il y a plus de Français·es en faveur d’une augmentation de la contribution de la France à ces enjeux, que d’opposant·e·s.Notons que, vu le niveau de préoccupation des Français·es en matière environnementale, il n’est pas interdit de penser que « la protection de la planète » citée dans cette question, ait motivé les réponses favorables, ou limité le pourcentage de ceux qui s’opposent. Un plébiscite pour la taxation des super-profits des fournisseurs d’énergieLes Français·es sont majoritairement en faveur d’une taxation des super-profits réalisés par les compagnies qui fournissent de l’énergie. Qu’il s’agisse de financer la lutte contre le changement climatique, ou qu’il s’agisse de financer la lutte contre les inégalités à travers le monde, l’adhésion à ce nouvel impôt recueille des réponses dans des proportions similaires. En réalité, ces deux questions nous montrent surtout que quelle que soit la finalité de ce nouvel impôt, les Français·es se prononcent surtout en faveur d’une taxation des entreprises qui font des bénéfices particulièrement élevés dans un contexte où l’économie est précisément moins favorable à la plupart des citoyen·ne·s. En quelques sortes, la taxation des super-profits redonne au mécanisme d’imposition son rôle en matière de correction des inégalités. Vivre en France et être affecté par les évènements mondiauxPour 55 % des Français·es, les problèmes mondiaux (climat, guerre, pandémie) ont un impact grandissant sur leur vie quotidienne. Seules 7 % des personnes interrogées contredisent cette opinion.Autrement dit, il est admis que l’expérience de la vie en France n’est pas déconnectée de ce qu’il se passe dans le reste du monde. Des pays interconnectés face aux conséquences de la guerre en Ukraine37 % des Français·es interrogés pensent que tous les pays sont impactés de la même manière par la disponibilité et l’augmentation des prix de la nourriture du fait de la guerre en Ukraine.Le pourcentage des Français·es (32 %) estimant que les pays à faible revenu sont plus touchés par les conséquences de la guerre en Ukraine sur les prix et la disponibilité des aliments est plus important que le pourcentage (18 %) de ceux·elles qui pensent que les pays à revenu élevé tels que la France sont les plus touchés.D’une certaine manière, ces chiffres montrent que l’information sur l’indisponibilité de certains produits alimentaires et les risques de famine en Afrique notamment, a été relativement bien relayée. En pensant aux pays riches et aux pays pauvres, les Français·es distinguent causes et conséquences en matière de réchauffement climatique49 % des Français·es interrogés reconnaissent que les pays à revenu élevé (ou développés) sont les plus responsables du changement climatique. Les Français·es ont une perception plutôt fine des responsabilités du changement climatique (les pays à revenu élevé sont perçus comme plus responsables), mais restent néanmoins en deça de la réalité lorsqu’il s’agit d’estimer l’injustice de ses conséquences (une majorité des répondant·e·s estime que tous les pays seront touchés de la même manière). Peut-être doit-on imaginer que les répondants ont assimilé l’item « tous les pays de la même manière » à l’idée que « tous les pays sont touchés ». En réalité, les pays à revenu faible sont davantage touchés par les manifestations directes du changement climatique (sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes, instabilités politiques...).En interrogeant les Français·es sur les pays les plus touchés par les réchauffements climatiques, les réponses obtenues en octobre 2022 sont à peu près similaires à celles obtenues en août 2021, même si on observe -5 points de pourcentage entre 2021 et 2022 chez ceux·elles qui considèrent que les pays à faible revenu vont être les plus touchés.En interrogeant les Français·es sur la responsabilité du changement climatique (pays riches ou pays en développement), la répartition des opinions fléchit également légèrement entre août 2021 et octobre 2022 (-2 points pour les pays à faible revenu -4 points pour les pays à revenu élevé). [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/interde_pendances.jpg [url] => https://focus2030.org/Les-interdependances-planetaires-vues-par-les-Francais-es [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Afrique [1] => Climat [2] => Eau [3] => Éducation [4] => Europe [5] => Faim/nutrition [6] => Fiscalité/taxation [7] => Inégalités [8] => Infrastructures/technologies [9] => Mondialisation [10] => Paix [11] => Pauvreté [12] => Polio ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [21] => Array ( [objectID] => 1014 [title] => 77e Assemblée Générale des Nations unies : ce qu’il ne fallait pas manquer [title_question] => [date] => 13/10/2022 [timestamp] => 1665612000 [descriptif] => La 77e AGNU fut marquée par une polarisation de la communauté internationale sans pareil mettant en danger le système multilatéral et l’atteinte des Objectifs de développement durable. Décryptage. [chapo] => [text] => La guerre en Ukraine et ses conséquences en cascade furent au cœur des débats de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) qui se déroulait du 13 au 27 septembre 2022. Si tous les acteurs du développement s’accordent sur le fait que seules des actions multilatérales ambitieuses seraient en mesure de résoudre les crises alimentaire, sanitaire, économique, énergétique et climatique simultanément à l’œuvre, cette AGNU fut de ce point de vue décevante à plus d’un titre. Le conflit tend à fracturer durablement la communauté internationale à l’heure où l’unité devrait s’imposer pour accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable particulièrement mise à mal. Décryptage des grands moments de cette AGNU pas comme les autres. ODD 16 – Justice et Paix Guerre en Ukraine ODD16 À la tribune de l’AGNU, les appels à mettre fin à la guerre en Ukraine se sont mutlipliés, le Japon et le Cameroun invitant la Russie et l’Ukraine à négocier pour trouver une solution quand l’Inde pronaît le dialogue et la diplomatie comme seules issues au conflit. Le Secrétaire général, Antonio Guterres, a inexorablement exhorté les pays à agir en commun pour apaiser les tensions. De nombreux États membres ont dénoncé les infractions aux principes de la Charte des Nations unies, notamment au respect de la souveraineté et de l’intégrité des nations (dont la France), ainsi que les violations des droits humains et du droit international humanitaire. De nombreux pays se sont exprimés sur la posture de la Russie dans le conflit et son discours sur l’éventuelle utilisation d’armes nucléaires, en contradiction avec son rôle de Membre permanent (P5) du Conseil de sécurité et non conformément à la Déclaration conjointe à laquelle elle a adhéré pour prévenir la guerre nucléaire et éviter les courses aux armements. Le Nigeria a notamment lancé un appel en faveur d’un monde sans armes nucléaires et à l’adoption d’un traité sur le commerce des armes et alerte des risques qu’un tel conflit peut avoir sur la capacité à travailler en commun et à résoudre les autres conflits persistants dans le monde. La ministre des Affaires étrangères suédoise a rappelé que les pays de l’Initiative de Stockholm pour le désarmement nucléaire ont présenté des idées pour remettre le désarmement et la non-prolifération des armes en haut de l’agenda international. La France, le Canada et les États-Unis ont également suggéré de limiter le recours au droit de veto au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, notamment en cas de crimes de masses (tribune de la France), ou d’en réduire le pouvoir (tribune du Canada). Conséquences sur la sécurité alimentaire mondiale et engagements La grande majorité des États se dit également préoccupée par la sécurité alimentaire et notamment les capacités d’accès aux engrais. Le Secrétaire général des Nations unies et la Turquie ont été félicités (Italie, Suède, France) pour la mise en place de l’Initiative de la mer Noire pour l’acheminement de grain et d’engrais et permettre ainsi la stabilisation des prix des denrées alimentaires. À travers cette initiative, la France et l’Allemagne ont annoncé une contribution à hauteur de 14 millions de dollars chacune au Programme alimentaire mondial (PAM) pour mener à bien une opération visant à acheminer 50 tonnes de blé offertes par l’Ukraine à la Somalie et à l’Éthiopie et pallier l’aggravation de la crise alimentaire à l’œuvre. ODD 3 - Accès à la santé pour toutes et tousSanté mondiale et préparations aux pandémies Les chef·fe·s d’État ou leur représentant·e ont évoqué la nécessité de repenser l’architecture de la santé mondiale et renforcer les capacités collectives pour faire face aux futures pandémies. La Corée tiendra une réunion ministérielle de la Global Health Security Agenda (GHSA) à Séoul en novembre 2022 et hébergera en parallèle un bureau de coordination visant à réunir les employés des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) américain et européens et de l’Association des nations d’Asie du Sud Est (ASEAN). Les États membres ont aussi largement réitéré leur volonté de faire avancer l’élaboration et les négociations en faveur d’un accord international sous l’égide de l’OMS pour renforcer la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies. Un certain nombre d’États ont par ailleurs exprimé le souhait qu’il soit juridiquement contraignant (Kenya). Un organe intergouvernemental de négociation créé en décembre 2021 est chargé de présenter un texte à l’Assemblée mondiale de la santé en 2024. Initiatives et engagementsEn marge de l’AGNU, le 21 septembre, gouvernements, organisations de la société civile et secteur privé étaient appelés à se mobiliser en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ce partenariat international a recueilli des promesses de dons totalisant 14,25 milliards de dollars US pour financer ses activités au cours des trois prochaines années, une mobilisation jamais observée par le passé mais en deçà des besoins (en savoir plus sur les conclusions de cette 7e reconstitution). La France, deuxième donateur historique, a annoncé une contribution de 1 596 millions d’euros, soit 300 millions d’euros de plus qu’en 2019 (+23 %). Seuls deux pays du G7 n’ont pas annoncé de contribution à cette occasion, le Royaume-Uni et l’Italie. Bailleur historique d’Unitaid, la France a également annoncé une nouvelle contribution d’un montant de 255 millions d’euros pour la période 2023-2025 au cours de la conférence de reconstitution du Fonds mondial. Le Canada a aussi fait part d’une nouvelle contribution de 25 millions de dollars canadiens destinée à la lutte contre la pandémie de Covid-19 dans le cadre de l’Accélérateur ACT. ODD 5 - Égalité entre les genres Au cours du [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/un7951473__meb2130_.jpg [url] => https://focus2030.org/77e-Assemblee-Generale-des-Nations-unies-ce-qu-il-ne-fallait-pas-manquer [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Droits humains [1] => Environnement [2] => Agenda 2030 [3] => Climat ) [organisme] => Array ( [0] => Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme [1] => Organisations internationales [2] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [22] => Array ( [objectID] => 1013 [title] => Sondage : repenser les politiques françaises de développement en Afrique [title_question] => [date] => 08/10/2022 [timestamp] => 1665180000 [descriptif] => Quel jugement les Français·es portent sur l’action de la France en matière de lutte contre la pauvreté sur le continent africain ? Quels objectifs, moyens et valeurs devraient être au coeur de l’aide au développement de la France ? Découvrez les résultats de notre dernier sondage #DEL. [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyen·ne·s sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni.Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer.Les résultats présentés ci-dessous sont issus d’un sondage administré par l’institut YouGov entre le 7 et le 15 juin 2022 auprès d’un échantillon représentatif de la population française adulte composé de 2070 personnes. Marge d’erreur retenue : ±2%.Soutenir le développement des pays et des populations les plus pauvres en modifiant radicalement les pratiques jusque-là à l’œuvre en matière de coopération internationale ; cette ambition s’affiche comme une feuille de route pour les années à venir. Depuis l’adoption des Objectifs de développement durable en 2015, le fonds de l’air plaide pour un renouvellement des pratiques et des relations sous-tendues par le développement. C’est d’ailleurs l’une des intentions avouées de la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales, adoptée en France le 4 août 2021, une date symbolique en matière d’égalité.En pratique, repenser les politiques de développement de la France, c’est à dire, en partie, des relations que la France et des pays d’Afrique entretiennent ensemble, implique d’argumenter des choix, de concevoir de nouvelles relations, de nommer différemment des enjeux, de renouveler le récit autour des politiques de développement. C’est-à-dire de mettre en place une vision corrigée de ce que doit être un monde plus équitable, au bénéfice de toutes et tous. Ce sont autant d’aspects au sujet desquels les Français·es ont été interrogé·e·s par l’institut de sondage YouGov dans le cadre du projet de recherche-action Development Engagement Lab (DEL), entre le 7 et le 15 juin 2022, dont une partie des résultats sont présentés et analysés ci-dessous.L’implication de la France pour réduire la pauvreté en Afrique fait autant de mal que de bienAlors que de nombreux observateurs s’interrogent sur le rôle de la France sur le continent africain, une série de questions a été posée aux Français·es afin de mesurer leurs connaissances et le niveau de soutien accordé à un certain nombre d’actions menées.Notre sondage révèle ainsi que 30 % des personnes interrogées considèrent que l’implication de la France pour réduire la pauvreté en Afrique ces dix dernières années a fait plus de bien que de mal aux populations de ces pays.22 % estiment toutefois que l’action de la France fait autant de bien que de mal, et 18 % portent un regard sévère sur son implication.De façon surprenante, 31 % des répondants n’ont pas été en mesure de répondre à cette question. Ce taux de non-réponse à une question relativement simple dans sa formulation devrait nous alerter sur le niveau de méconnaissance des Français sur les enjeux franco-africains et tout particulièrement sur l’action de la France en matière de lutte contre la pauvreté dans le monde. L’aide publique au développement (APD) est perçue comme un outil aux bénéfices partagésQuand on propose aux personnes interrogées d’identifier trois raisons parmi une liste d’arguments susceptibles de justifier, selon elles, l’aide que la France apporte aux pays à faible revenu du continent africain, les réponses sont très partagées. On observe une combinaison entre une vision utilitariste de l’aide au profit de la France et la volonté de réduire la pauvreté en Afrique. Le fait que quasiment autant de Français·es considèrent que l’aide de la France répond à une volonté de contrôler l’immigration qu’à lutter contre la pauvreté en est une illustration.Parmi les cinq réponses dominantes figurent ainsi :Des arguments vertueux (au bénéfice des pays récipiendaires) : 26 % estiment que la motivation de l’aide de la France consiste à réduire la pauvreté et les inégalités dans le monde.Des arguments neutres (au bénéfice partagé entre pays donateurs & récipiendaires) : 25 % considèrent qu’il s’agit d’encourager des échanges entre la France et ces pays et 25 % déclarent qu’il s’agit de lutter contre le terrorisme et les conflits.Des arguments non vertueux (où l’intérêt des pays du continent africain n’est pas pris en compte) : 29 % des Français·es ont sélectionné la limitation des phénomènes migratoires comme motivation première et 22 % estiment qu’il s’agit avant toute chose de servir les intérêts de la France dans le monde. L’aide de la France aux pays africains renforcerait son influence sur le continent Vraisemblablement conscients de la relation de la main qui donne et la main qui reçoit, 40 % des Français·es considèrent que l’APD renforce « un peu » ou « beaucoup » l’influence politique de la France en Afrique.Cette influence est davantage identifiée par les sympathisant·e·s de gauche (51 %) que par les sympathisant·e·s du centre (42 %) ou de droite (40 %). Plus en détails, 18 % des Français·es déclarent avoir une vision négative de l’influence que la France exerce sur les pays du continent africain. A l’inverse, 23 % en ont une image positive. Pourtant, la majorité (39 %) ne saurait dire si l’influence des actions de la France est bonne ou mauvaise et 19 % des personnes « ne savent pas ». Ainsi, une proportion très faible des Français s’estime susceptible de juger, positivement ou négativement, l’influence que la France aurait en Afrique du fait de l’aide au développement. Agir différemment en faveur du développement : arrêter des pratiques néfastes plutôt qu’apporter un soutien financierUn Français·es sur trois estime que mettre fin à des pratiques néfastes (extraction de matières premières, fuite des cerveaux, soutien de régimes corrompus, etc.) est la meilleure manière d’aider les pays en développement.L’importance d’une aide (financière, partage de savoir-faire ou autre) est particulièrement notable chez les 18-24 ans et les sympathisant·e·s de gauche.Le fait de changer les règles du jeu (faciliter des échanges commerciaux équitables avec les pays pauvres, annuler la dette des pays en développement, interdire les paradis fiscaux, etc.) séduit davantage les répondant·e·s qui déclarent être au moins titulaires d’un Bac+2 et les sympathisant·e·s de gauche et du centre. L’APD doit être ciblée comme un acte de générosité au profit de ceux qui en ont (vraiment) besoinEn interrogeant les Français·es sur la finalité de l’aide publique au développement (APD) de la France, entre servir les intérêts de la France ou répondre aux besoins des populations qui en ont besoin, il semble clair pour une majorité des personnes interrogées (40 %) que l’APD doit avant tout soutenir les populations les plus pauvres. C’est-à-dire qu’il est clairement admis que l’APD doit résoudre, au moins en partie, les inégalités dans le monde, plutôt que de servir les « intérêts commerciaux et stratégiques » de la France. 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[chapo] => [text] => Le 21 septembre 2022, gouvernements, organisations de la société civile et secteur privé étaient appelés à se mobiliser en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ce partenariat international a recueilli des promesses de dons totalisant 15,7 milliards de dollars US pour financer ses activités au cours des trois prochaines années, une mobilisation jamais observée par le passé mais en deçà des besoins.Quels pays ont été au rendez-vous de la lutte contre les trois pandémies ? Quelles réactions ont exprimé les ONG ? Quelle a été la couverture médiatique d’un évènement visant à préserver la vie de pas moins de 20 millions de personnes ? Décryptage.Pour en savoir plus sur les enjeux de cette conférence, consulter cet article. Source : Fonds mondial. Résultats de la 7ème conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondialAfin de préserver la vie de 20 millions de personnes entre 2024 et 2026, en réduisant de 64 % le taux de mortalité du VIH, de la tuberculose et du paludisme et en renforçant dans leur ensemble les systèmes de santé des pays où intervient le Fonds mondial, le partenariat s’était donné pour objectif de mobiliser 18 milliards de dollars.À l’issue de la conférence des donateurs, accueillie le 21 septembre 2022 à New-York par le président des Etats-Unis Joe Biden, 49 gouvernements se sont engagés à apporter un total de 14,4 milliards de dollars US, complétés par 1,26 milliard de la part d’organisations du secteur privé (dont 926 millions de dollars de la Fondation Bill & Melinda Gates).Parmi les plus grands donateurs, les États-Unis, l’Allemagne, le Japon, le Canada, l’Espagne et la Commission européenne ont répondu à l’appel du Fonds mondial en augmentant leurs contributions de 30 % par rapport à la précédente conférence, en 2019.La France, deuxième donateur historique, a porté sa contribution à 1 596 millions d’euros, soit 300 millions d’euros supplémentaires par rapport à 2019 (+23 %).Par ailleurs, 18 pays du continent africain, parmi les plus affectés par les trois pandémies, ont porté leur effort à hauteur de plus de 62 millions de dollars.Si la somme collectée constitue un record, cette conférence n’aura pas permis de rassembler l’intégralité des fonds nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie du Fonds mondial, estimée à 18 milliards de dollars. Réactions des organisations de la société civile françaiseLes acteurs de la solidarité internationale ont salué l’effort de la France, à l’image de Action Santé Mondiale, pour qui la hausse de 23 % de sa contribution constitue un « signal fort ».Les organisations rappellent toutefois que cette allocation de fonds additionnels demeure en-deçà de l’effort attendu, à l’instar de Solidarité Sida, du Crips Île-de-France, ou encore de ONE.Najat Vallaud-Belkacem, Directrice France de ONE, relève ainsi que « les seuls autres pays du G7 qui n’ont pas annoncé une augmentation de 30 % sont l’Italie et le Royaume-Uni, deux pays qui ont repoussé l’annonce de leur contribution à plus tard ».La conférence n’aura en effet pas permis de mobiliser les 18 milliards de dollars à même de tenir la cible ambitieuse des Objectifs de développement durable visant à mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme d’ici à 2030. Aides rappelle à ce titre que 10 millions de personnes séropositives sont privées de traitement et que 650 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida pour la seule année 2021, et estime que la contribution de la France est de ce point de vue insuffisante.Au vu de la somme mobilisée, « l’objectif de mettre fin aux trois pandémies d’ici 2030 semble illusoire », estime pour sa part Florence Thune, Directrice générale de Sidaction.Action Santé Mondiale note finalement que « le combat pour la santé mondiale ne s’arrête pas avec cette reconstitution ». La reconstitution du Fonds mondial dans les médias françaisLes Echos : Sida : le Fonds mondial lève 14,2 milliards de dollarsOuest France : 14,2 milliards de dollars levés pour le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludismeFrance 24 : Contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Fonds mondial cherche 18 milliardsFranceInfo : Le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme a levé un montant record de 14,2 milliards de dollarsLe Figaro : Le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme dit avoir levé 14,2 milliards de dollarsChallenges : Les dirigeants mondiaux s’engagent à investir dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludismeLa Provence : Le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme dit avoir levé 14,2 milliards de dollars20 Minutes : Levée record de 14,2 milliards de dollars pour le fonds mondial contre le Sida, la tuberculose et le paludismeLe Point : Le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose e [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/breve2_fonds_mondial_septembre2022-2-2.jpg [url] => https://focus2030.org/La-communaute-internationale-mobilise-15-milliards-de-dollars-a-la-lutte [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Multilatéralisme [1] => Agenda 2030 [2] => SIDA [3] => Tuberculose [4] => Paludisme ) [organisme] => Array ( [0] => Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme [1] => ONG [2] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [24] => Array ( [objectID] => 996 [title] => Pour les Français·es, la coopération internationale est plus que jamais nécessaire [title_question] => [date] => 29/09/2022 [timestamp] => 1664402400 [descriptif] => Dans le contexte des problèmes mondiaux contemporains, les Français·es souhaitent davantage de coopération entre les pays. [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni.Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer. Les résultats présentés ci-dessous sont issus d’un sondage administré par l’institut YouGov entre le 7 et le 15 juin 2022 auprès d’un échantillon représentatif de la population française adulte de 2070 personnes. Marge d’erreur retenue : ±2%. SONDAGE - Afin de « résoudre les problèmes » mondiaux, la majorité des personnes interrogées en France estiment que la coopération internationale entre les pays est plus nécessaire qu’auparavant. Cette réponse doit être envisagée au regard de l’actualité qui dépasse les préoccupations nationales, la question ayant été posée en juin 2022 dans un contexte de guerre en Ukraine, de pandémie de Covid-19, d’inflation, de dérèglements climatiques… Autant de crises demandant une réponse coordonnée à l’échelle du monde. Pour autant, on mesure qu’en fonction des crises citées dans la question posée, une plus grande coopération entre les pays ne génère pas le même niveau d’adhésion.Ainsi, le changement climatique demeure la préoccupation première susceptible de légitimer une plus grande coopération entre les pays à l’échelle du monde (58%). Vient ensuite la guerre en Ukraine (52%).Quand les Français·es sont interrogés sur le seul principe de coopération entre États pour résoudre les problèmes mondiaux (sans qu’aucun des problèmes cités précédemment ne soient mentionnés), le soutien à cette coopération demeure majoritaire mais chute à 46%, soit la même proportion que lorsque mention est faite de la pauvreté dans le monde (47%).Pour ces deux questions, 30% des Français·es ont répondu que la coopération internationale pourrait rester égale à son niveau actuel – « aucune différence, c’était et c’est encore nécessaire » - soit 7 points de pourcentage de plus que pour les deux autres items mentionnant le réchauffement climatique et la guerre en Ukraine.En moyenne, seul·e·s 4% des Français·es ont déclaré que la coopération internationale est « moins nécessaire qu’auparavant ».Le changement climatique génère une nécessité de coopération internationale plus importante chez ceux dont le niveau d’études est plus élevé (17 points d’écart entre ceux qui déclarent ne pas avoir le Bac et ceux qui ont un Bac+2). A l’inverse, le fait de souhaiter davantage de coopération internationale du fait de la guerre en Ukraine est le même quel que soit le niveau d’études. Quels que soient les items, les sympathisant·e·s de droite sont toujours moins nombreux à souhaiter davantage de coopération internationale et plus nombreux à estimer qu’il n’y a pas de différence. Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. 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Le Rapport sur le développement humain est une publication annuelle, basée sur des données chiffrées sur les politiques, tendances et enjeux du développement humain.L’IDH recule pour la première fois depuis 1990 L’IDH est un indice qui synthétise les réalisations moyennes d’un pays dans trois dimensions clés du développement humain : une vie longue et en bonne santé (espérance de vie à la naissance), le fait d’être instruit (années moyennes de scolarisation) et d’avoir un niveau de vie décent (revenu national brut par habitant).Bien que l’IDH soit une image simplifiée de ce que représente le développement humain, il permet de comparer les différences de développement entre pays ayant des niveaux de RNB/habitant similaires, permettant ainsi de questionner, orienter et mieux prioriser les politiques publiques à mettre en œuvre.Le bureau en charge du rapport du développement humain met en avant d’autres indices afin de prendre en compte et mettre en lumière d’autres aspects clés tels que les inégalités, la pauvreté, la sécurité ou encore les inégalités de genre. La combinaison de ces différentes composantes permet une lecture globale du niveau de développement humain dans chaque pays couvert par le rapport. Selon le PNUD, nous observons un déclin presque universel de l’IDH : 90% des pays ont vu leur IDH baisser au cours de la période 2020-2021, revenant aux niveaux de 2016 et retardant d’autant la réalisation des ODD d’ici 2030. Cette baisse sans précédent est principalement due à une baisse continue de l’espérance de vie à la naissance et du revenu national brut par habitant. rapport sur le développement humain 2022 : quand l’impact des crises multiples met en péril les progrès dans 90% des pays du monde - Baisse IDH Autre constat alarmant, une personne sur huit souffre d’un trouble mental à travers le monde, la situation ayant été aggravée par la pandémie de Covid-19, avec une hausse du stress, des problèmes de santé mentale (anxiété, dépression, hyperactivité, etc.), soit 10 points de pourcentage de plus qu’il y a 10 ans, mais également du sentiment d’insécurité (plus de 6 personnes sur 7).Cette hausse du sentiment d’insécurité engendre une polarisation politique, des divisions et de la méfiance avec moins de 30% des personnes dans le monde qui indiquent avoir confiance dans les autres. Ceci est exacerbé par un sentiment de faire face à des menaces toujours plus proches et nombreuses telles que les inégalités, les conflits violents, les menaces sanitaires, ou encore les menaces des technologies et du numérique tel que mis en avant par le Rapport spécial pour la sécurité humaine 2022. Rapport sur le développement humain 2022 : quand l’impact des crises multiples met en péril les progrès dans 90% des pays du monde - Insécurité Un nouvel ensemble d’incertitudes - 'new uncertainty complex'Le rapport met en lumière les raisons pour lesquelles les changements nécessaires pour faire face aux multiples crises ne sont pas menés, et constate qu’un ensemble de nouvelles incertitudes viennent s’ajouter aux défis partagés déjà existants :De nouvelles pressions sur les écosystèmes et les inégalités : perte de biodiversité, changement climatique, émergence de nouvelles maladies comme le Covid-19La recherche de transformations sociétales majeures pour réduire ces pressions : recherche d’un futur bas carbone parallèlement à des progrès technologiques toujours plus rapidesUne polarisation de la société qui s’intensifie et qui se généralise entre et au sein des pays, freinant la mise en place des actions nécessaires au changementL’incertitude comme moteur de changement et de nouvelles perspectivesMalgré les conséquences dramatiques quelle a engendré, la pandémie de Covid-19 est un exemple de ce qui peut être accompli à travers la coopération :Des avancées technologiques à l’instar du développement rapide de nouveaux vaccins et traitementsDes politiques ambitieuses en matière de protections sociales et financièresUne capacité à s’adapter et adopter de nouvelles normes et comportementsLe rapport du PNUD nous invite à prendre en compte ces nouvelles incertitudes et à adopter de nouvelles pratiques et comportements à travers la mise en place de politiques ambitieuses en matière d’innovation, d’assurance (y compris de protection sociale), et d’investissements. Dans le même temps, il s’agit d’accompagner les changements culturels de la société à travers l’éducation, et une meilleure représentativité et reconnaissance des besoins pour prendre en compte les droits de toutes et tous.Les mouvements sociaux ont un rôle important à jouer pour ouvrir la marche. Le rapport prend l’exemple des mouvements féministes, qui par leurs actions, ont eu un impact significatif dans l’évolution des comportements et la réduction des inégalités femmes-hommes. Le PNUD révèle que les pays dans lesquels les mouvements féministes sont les plus actifs et autonomes, sont ceux qui ont le plus évolué en matière de biais liés au genre. Un multilatéralisme renouvelé et une plus grande coopération entre les pays sont cruciaux pour relever ces défis communs. Le PNUD alerte également sur la baisse de l’aide publique au développement constatée de la part de certains pays, et appelle la communauté internationale à accentuer ses efforts en la matière.Une prise en compte des pressions humaines sur notre planète Pour aller plus loin, le rapport contient également un nouvel indice expérimental introduit en 2020, qui ajuste l’IDH des pays en fonction de l’impact environnemental qu’ils ont sur la planète : « l’Indice de développement humain ajusté aux pressions planétaires » (IDHP).L’IDHP est le niveau de développement humain pondéré en fonction des émissions de dioxyde de carbone par personne (basées sur la production) et de l’empreinte écologique par habitant. Il mesure le niveau de développement humain lorsque sont prises en compte les pressions excessives des modes de vies humains sur la planète, et est utilisé par le PNUD comme une incitation au changement.En prenant en compte cet ajustement, une autre réalité est mise en évidence : des pays comme la Norvège (classée 2e en IDH), l’Islande (3e) ou encore l’Australie (5e), perdent respectivement 34, 91 et 87 places dans le classement de l’IDH si cette variable est prise en compte. Pour aller plus loin :Plus de détails sur les performances des pays, analyse plus approfondie et les dernières valeurs de l’IDH au niveau mondial, régional et national/territorial : [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/capture_d_e_cran_2022-09-14_a_14.09_46.png [url] => https://focus2030.org/Rapport-sur-le-developpement-humain-2022-quand-l-impact-des-crises-multiples [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Droits humains [1] => Agenda 2030 [2] => Pauvreté ) [organisme] => Array ( [0] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [26] => Array ( [objectID] => 1007 [title] => Rapport Goalkeepers 2022 : faut-il changer d’approche pour atteindre les Objectifs de développement durable ? [title_question] => [date] => 13/09/2022 [timestamp] => 1663020000 [descriptif] => [chapo] => [text] => Comme chaque année depuis 2017, la Fondation Bill & Melinda Gates a rendu public son rapport Goalkeepers, qui dresse un état des lieux de l’avancée de la communauté internationale et de la planète vers l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) que les États Membres des Nations unies ont adopté en 2015.L’édition 2022 du rapport fait écho au rapport du PNUD sur le développement humain paru la semaine dernière : concluant qu’au rythme des progrès actuels, nous n’atteindrons pas les Objectifs de développement durable à leur échéance.Le constat dressé est sans appel : il faudrait que les progrès soient cinq fois plus rapides pour espérer atteindre la plupart des objectifs en 2030 - ce, sans même tenir compte de l’impact de la pandémie de Covid-19 ni de la guerre en Ukraine et de leurs conséquences en cascade. Malgré les revers importants constatés depuis la pandémie de Covid-19, le rapport souligne l’existence de solutions, et appelle les responsables politiques à se mobiliser avant qu’il ne soit trop tard.Au sein du rapport Bill Gates et Melinda French Gates signent deux tribunes, suggérant comment un changement d’approche pourrait résoudre deux défis contemporains : la sécurité alimentaire (ODD 2) et l’égalité de genre (ODD 5). Les auteur·e·s rappellent également les progrès réalisés dans la lutte contre l’épidémie de VIH/sida (ODD 3) - une baisse de près de 60 % du nombre de décès annuels entre 2000 et 2020 - comme un exemple de ce qui peut se produire lorsque la communauté internationale investit dans des solutions à long terme et des approches innovantes. Où en est la planète de la réalisation des Objectifs de développement durable ?En partenariat avec l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), le rapport Goalkeepers 2022 pointe les progrès accomplis à ce jour en matière de lutte mondiale contre la pauvreté, de sécurité alimentaire, de santé mondiale ou encore d’égalité des genres. Il présente une estimation de la trajectoire que le monde pourrait emprunter jusqu’en 2030 selon différents scénarii… sans toutefois qu’aucun ne mène à la cible visée.Ainsi, en matière de bonne santé et bien-être (ODD 3), le monde ne parviendra pas, au rythme actuel, à « mettre fin à l’épidémie de sida, à la tuberculose et au paludisme » (extrait de la cible 3.3). Dans le cas de la première, 1,5 million de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH en 2021, soit une proportion de 0,19 pour 1 000 personnes. D’après les projections du rapport, elle s’élèvera toujours à 0,18 en 2030, contre les 0,02 visés par l’Agenda 2030.Source : Fondation Bill & Melinda Gates, Rapport Goalkeepers 2022.Le constat n’est pas différent pour l’accès à la contraception. En 2021, 78 % des femmes ont vu leurs besoins en contraception satisfaits par des méthodes modernes. Soit, au rythme actuel, la même proportion qu’en 2030, au lieu des 100 % envisagés dans l’Agenda 2030. Source : Fondation Bill & Melinda Gates, Rapport Goalkeepers 2022.Explorer les données du rapportConsultez ces tableaux en version interactive pour 18 indicateurs des ODD 1 à 6 et 8 sur le site de la Fondation Bill & Melinda Gates. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/couv_gk2022.png [url] => https://focus2030.org/Rapport-Goalkeepers-2022-faut-il-changer-d-approche-pour-atteindre-les [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Interpellation des décideurs ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [27] => Array ( [objectID] => 1005 [title] => Assemblée générale des Nations unies 2022 : les temps forts à ne pas manquer [title_question] => [date] => 09/09/2022 [timestamp] => 1662674400 [descriptif] => [chapo] => Découvrez le calendrier de la 77ème de l’Assemblée générale des Nations Unies et les événements les plus susceptibles de contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable. [text] => En raison de la tenue de l’Assemblée générale des Nations unies, le mois de septembre est généralement un mois d’intense mobilisation pour les acteurs de la solidarité internationale. Cette année 2022 ne dérogera pas à la règle.Face aux multiples crises, climatique, sanitaire, économique, sociale et désormais géopolitique auxquelles le monde fait face, la réponse de la communauté internationale sera-t-elle à la hauteur des besoins ? Allons-nous observer un retour du multilatéralisme, seule option en mesure de répondre aux grands défis planétaires, ou son effondrement ?Parmi les grands rendez-vous à suivre en marge de cette 77ème Assemblée générale, figurent notamment la reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Sommet sur la transformation de l’éducation, le « Moment ODD », l’évènement d’ONU Femmes de suivi du Forum Génération Égalité, ou encore les allocutions des chef·fe·s d’État, dont celle d’Emmanuel Macron le 20 septembre.Découvrez ci-dessous le calendrier des grands événements du mois de septembre 2022, en France et à l’international, ainsi qu’un recensement de tous les évènements du secteur organisés en parallèle de l’Assemblée générale des Nations unies. À noter qu’un grand nombre d’entre eux sont au format « hybride ». Assemblée générale des Nations unies - Évènements parallèlesCes horaires sont présentés à l’heure de Paris (CET). 13 septembre 2022 #ÉgalitéFemmesHommes14h-15h30 (virtuel) Le Women In Global Health, Last Mile Health, Community Health Impact Coalition, et le gouvernement français vous invitent à suivre leur évènement : ”From Gender Policy to Gender Parity : Lessons from the Community Health Workforce” 15 septembre 2022 #ÉgalitéFemmesHommes14h30-16h (virtuel)'Conférence de haut niveau sur la couverture sanitaire universelle 2023 : Construire des systèmes de santé forts, fondés sur les droits des femmes' par Women In Global Health, Women Deliver et Spectra. 15h-17h (en ligne) 'Renforcer la coopération dans un monde perturbé : Un aperçu stratégique de l’Assemblée générale des Nations unies' par la Fondation des Nations unies et le Financial Times #CriseAlimentaire16h-17h30 (virtuel)'La crise alimentaire mondiale, une crise de protection mondiale : son impact sur les réfugiés, les personnes déplacées et les communautés d’accueil', par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Programme alimentaire mondial (PAM) et la Mission permanente de la Suisse auprès des Nations Unies #ÉgalitéFemmesHommes16h (virtuel)'Des solutions dans la pénurie : les voix des pays sur le financement des données sur le genre' par Paris21, Data2x, ONU Femmes, Open data watch #SantéMondiale17h-18h30 (virtuel)Lancement du Rapport de la Comission du Lancet sur le Covid-19 16 septembre 2022 #ODD16-25 septembreSemaine d’action mondiale pour #Act4SDGs, une initiative annuelle de la SDG Action campaign visant à répertorier les actions que mène la société civile pendant l’Assemblée générale des Nations unies. #Education16-19 septembre Sommet sur la transformation de l’éducation. 18 septembre 2022 #SantéMondiale8h30 – 19h, (hybride)Finales du Solve Challenge par MIT Solve : événement de présentation en direct pour les entrepreneurs à impact social, au cours duquel des solutions sont présentées sur divers sujets, notamment : l’économie des soins, le climat et les systèmes de santé équitables. #Climat18h00 - 19h00, (virtuel)Panel ministériel : Transformer l’éducation pour la prospérité, les personnes et la planète #SantéMondiale20h30 (hybride)► Ouverture officielle de la 7ème reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Évènement à suivre en direct sur le site du Fonds mondial (lien disponible le 18 septembre) #LutterPourCeQuiCompte 19 septembre 2022 #ÉgalitéFemmesHommes #SantéMondiale15h-17h (hybride)Financement de la santé et égalité des sexes Par le Réseau d’action des Conjoints des dirigeants de la CARICOM, le PNUD, le Commonwealth, le Partenariat pan-caribéen contre le VIH et la Fondation des Nations Unies. #SécuritéAlimentaire15h-16h30 (virtuel)Protéger la sécurité alimentaire en Afrique contre les chocs : Une approche fondée sur [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/timeline-odd-septembre-2022.png [url] => https://focus2030.org/Assemblee-generale-des-Nations-unies-2022-les-temps-forts-a-ne-pas-manquer [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [28] => Array ( [objectID] => 1003 [title] => 7ème Reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme [title_question] => [date] => 25/07/2022 [timestamp] => 1658700000 [descriptif] => [chapo] => [text] => Cet article a été publié en amont de la conférence de reconstitution du Fonds mondial. Pour en connaître les résultats, consulter cet article.Le 21 septembre 2022, se tiendra à New York la 7ème conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.Cette réunion vise à mobiliser au moins 18 milliards de dollars de la part de la communauté internationale afin de préserver 20 millions de vies entre 2024 et 2026, en réduisant le taux de mortalité du VIH, de la tuberculose et du paludisme de 64 % à l’horizon 2026 et en renforçant les systèmes de santé des pays dans lesquels le Fonds mondial intervient.L’implication de la France, en tant que pays du G7, second bailleur historique du Fonds mondial, et hôte de la précédente conférence en 2019, est cruciale pour l’atteinte de l’objectif.Quelles promesses de dons le Fonds mondial a-t-il réussi à mobiliser jusqu’à présent ? Quelles sont les attentes des acteurs de la société civile ? Retrouvez ci-dessous un ensemble de ressources pour tout savoir sur les enjeux de cette conférence. Quels donateurs ont répondu à l’appel jusqu’à présent ?Cette campagne de reconstitution des ressources vise à mobiliser au moins 18 milliards de dollars pour la période 2024-2026, soit une hausse de 29 % par rapport à la période 2021-2023. Cette hausse des ressources nécessaires s’explique par la stagnation ou le recul dans la lutte contre les trois maladies durant la pandémie de Covid-19.Les États-Unis, qui accueilleront la conférence de reconstitution au mois de septembre, ont été les premiers à annoncer une promesse de don qui devrait atteindre 6 milliards de dollars sur trois ans (+28 %). En vertu de la loi américaine, la contribution des États-Unis ne peut dépasser le tiers de la somme de toutes les autres contributions : les autres donateurs devront également majorer leurs contributions pour maximiser l’apport des États-Unis.Depuis, d’autres pays tels que l’Allemagne, le Luxembourg, la Suède et le Japon ont également signalé leur intention d’augmenter leurs contributions. Ils ont été rejoints par des acteurs du secteur privé tels que Comic Relief US, Goodbye Malaria et le Children’s Investment Fund Foundation (CIFF). Quelles sont les recommandations des acteurs de la société civile ?Partout sur la planète, les acteurs de la société civile se mobilisent pour inciter les bailleurs de fonds, au premier rang desquels les gouvernements, à augmenter leurs contributions pour, au moins, atteindre le seuil des 18 milliards de dollars et ainsi #LutterPourCeQuiCompte.Amanda Dushime, activiste burundaise née avec le VIH, exhorte la France, dans une lettre ouverte au Président, à donner l’impulsion nécessaire en augmentant sa participation financière.« Il est urgent d’agir » : Aides, les Amis du Fonds Mondial Europe, Impact Santé Afrique, Coalition PLUS, Action Santé Mondiale, Sidaction et Esprit d’Ébène ont lancé un appel à la solidarité des pays francophones porté par plus de 200 personnalités. Un mini-site permet de signer l’appel à l’action.Les ONG du Collectif Santé Mondiale appellent la France à « faire plus pour la santé mondiale » en augmentant sa contribution d’au moins 30 % au Fonds mondial. « La France sera-t-elle au rendez-vous ? », interroge Action Santé Mondiale, qui souligne trois raisons pour lesquelles elle devrait l’être.Pour Equipop, « La lutte contre le sida doit être féministe ! ». L’ONG a rendu public un document de recommandations sur les leviers à activer, en particulier par la France, pour porter un agenda féministe dans la lutte contre le VIH/sida.Dans une note de position, ONE souligne que cette contribution devrait ainsi atteindre 1,685 milliards d’euros pour les trois prochaines années. 70 jeunes Ambassadeurs et Ambassadrices de l’ONG ont partagé cette demande dans une lettre ouverte au Président de la République. L’ONG rappelle également tout ce qu’il faut savoir sur le paludisme ainsi que sur la lutte contre le sida et invite les citoyen·ne·s à ajouter leur nom à l’appel.Global Citizen invite les citoyen·ne·s à souten [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/breve_fonds_mondial_septembre2022-2.jpg [url] => https://focus2030.org/7eme-Reconstitution-du-Fonds-mondial-de-lutte-contre-le-sida-la-tuberculose-et [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Tuberculose [1] => Paludisme [2] => SIDA ) [organisme] => Array ( [0] => Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme [1] => ONG ) [pays] => Array ( ) ) [29] => Array ( [objectID] => 1002 [title] => La GPEI : le partenariat mondial pour en finir avec la polio dès 2026 [title_question] => [date] => 20/07/2022 [timestamp] => 1658268000 [descriptif] => Présentation de la GPEI, un partenariat mondial pour, enfin, éradiquer la poliomyélite de la surface de la planète. [chapo] => [text] => L’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, ou GPEI (de l’anglais Global Polio Eradication Initiative), est un partenariat public-privé dont l’objectif est d’éliminer cette maladie de la surface de la planète.Après l’éradication de la variole en 1977, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), forte de son succès, vote une résolution pour éradiquer la polio et crée la GPEI en 1988, en s’appuyant sur le travail lancé dès 1985 par le Rotary International. À cette époque, la polio paralysait chaque jour plus de 1 000 enfants à travers 125 pays. Depuis, en vaccinant 3 milliards d’enfants depuis son lancement, le partenariat de la GPEI a permis une diminution de plus de 99 % du nombre de cas observés dans le monde. Aujourd’hui, le poliovirus sauvage (voir encadré) n’est plus endémique que dans deux pays, l’Afghanistan et le Pakistan : avec les investissements suffisants, la GPEI pourrait permettre l’interruption définitive de la transmission du virus dès 2029.Les infrastructures et le personnel mobilisés pour la surveillance de l’apparition des cas de polio et les campagnes de vaccination jouent également un rôle crucial dans d’autres domaines de santé publique, comme les vaccinations de routine ou la réponse immédiate à d’autres urgences sanitaires telles que la pandémie de Covid-19.La GPEI est un partenariat entre les autorités nationales et six partenaires principaux : l’OMS, l’UNICEF, le Rotary International, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des États-Unis, la Fondation Bill & Melinda Gates et Gavi, l’Alliance du vaccin. Conjointement, ces partenaires organisent, coordonnent et collectent des ressources pour la lutte contre la polio. Qu’est-ce que la polio ? La polio, de son nom complet poliomyélite, est une maladie très contagieuse causée par le poliovirus, qui touche particulièrement les enfants de moins de 5 ans. Elle se transmet d’une personne à une autre, principalement par voie féco-orale ou via de l’eau contaminée. Depuis 2014, elle est considérée comme une urgence de santé publique de portée internationale.La plupart des cas de polio sont asymptomatiques ou bénins, toutefois la maladie peut causer une paralysie des membres inférieurs (irréversible dans 0,5 % des cas) atteignant parfois les voies respiratoires, entraînant alors la mort (entre 5 et 10 % des cas de paralysie). Il n’existe pas de traitement, mais un vaccin qui permet de protéger efficacement.Un premier vaccin est mis au point en 1955, suivi de l’invention d’un vaccin oral par Albert Sabin dans les années 1960 que le chercheur refuse de breveter pour garantir son accessibilité. Le vaccin oral est conçu à base d’une forme atténuée du poliovirus que l’on administre sous forme de gouttes, et qui peut être transmis d’un enfant à l’autre si bien qu’il participe à étendre la couverture vaccinale. Toutefois, dans les zones où trop peu d’enfants reçoivent le vaccin, le virus vaccinal peut continuer longtemps à se transmettre d’un enfant non protégé à un autre et muter, causant à de très rares occasions des cas de paralysie. Moins onéreux, et plus facile à administrer, le vaccin oral constitue néanmoins la meilleure option pour mettre fin à l’épidémie de polio, contrairement au vaccin injectable qui nécessite plusieurs injections et des rappels réguliers. De plus, en novembre 2020, l’OMS a autorisé l’utilisation d’une version améliorée du vaccin oral, plus stable génétiquement.Il existe donc deux poliovirus en circulation :Le poliovirus sauvage, dont il existe trois types :Type 1 : le seul encore en circulation (dans deux pays, l’Afghanistan et le Pakistan, où 12 cas ont été confirmés en 2023) et sur lequel se concentrent les efforts d’éradicationType 2 : éradiqué en 2015Type 3 : éradiqué en 2019Les poliovirus dérivés d’une souche vaccinale, qui peuvent parfois apparaître parmi des populations ayant des taux de vaccination insuffisants. Il existe également trois types de poliovirus dérivés du vaccin.Sources : Organisation mondiale de la santé ; Our World in Data. Fonctionnement du partenariatL’éradication de la polio repose sur deux piliers : savoir où se trouve le virus (surveillance) et parvenir à protéger suffisamment d’enfants pour que le virus n’ait plus aucun endroit où circuler (vaccination). Pour ce faire, les partenaires de la GPEI conduisent des activités de diverse nature : surveillance épidémiologique, campagnes de vaccination, intégration des vaccins contre la polio dans les parcours de santé, mobilisation des communautés, plaidoyer politique…La surveillance de la circulation de la polio est effectuée par le réseau mondial de laboratoires pour la poliomyélite, au nombre de 146, sous la coordination de l’OMS. Ces laboratoires recherchent les cas de paralysie chez les moins de 15 ans et détectent la présence de poliovirus dans les eaux usées, deux indicateurs de la circulation de la polio.L’administration du vaccin polio oral est effectuée dans deux contextes : lors de vaccinations de routine, ou lors de campagnes de masse, elles-mêmes réalisées de manière programmée ou en réponse à des flambées épidémiques. Les efforts déployés par les partenaires de la GPEI pour atteindre chaque enfant, et en particulier pour parcourir le « dernier kilomètre », démontrent l’étendue de leurs compétences et leur capacité à répondre à d’autres urgences de santé.La GPEI possédant en outre l’un des plus grands réseaux de surveillance épidémique du monde, les outils, les infrastructures et les connaissances qui ont été développées pour éradiquer la polio servent de réponse épidémique par défaut dans des dizaines de pays en cas d’urgence. Les professionnels de santé et les systèmes de livraison de vaccins contre la polio ont ainsi contribué à faire face à l’épidémie d’Ébola ou encore la pandémie de Covid-19.Les infrastructures mises en place et le personnel mobilisé par la GPEI dans les pays du monde entier pour éradiquer la polio soutiennent non seulement la lutte contre la polio, mais également le renforcement des systèmes de santé au sens large (surveillance des maladies évitables par la vaccination, soutien aux fonctions de laboratoire, aux activités de vaccination essentielle, introductions de nouveaux vaccins, préparation et riposte aux situations d’urgence, etc.).La vaccination contre la polio est souvent un point d’entrée pour améliorer l’accès aux services de santé essentiels. Par exemple, les campagnes de vaccination orale contre la polio sont souvent associées à la livraison de doses de vitamine A, de vaccins contre la rougeole, contre la fièvre jaune, de vermifuges, ou encore de moustiquaires. De la même manière, les labora [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/gpei-serie-articles-organisations-sante-multilaterales.jpg [url] => https://focus2030.org/La-GPEI-le-partenariat-mondial-pour-en-finir-avec-la-polio-des-2026 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Multilatéralisme [1] => Vaccins [2] => Polio ) [organisme] => Array ( [0] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [30] => Array ( [objectID] => 1000 [title] => Rapport d’activités 2021 [title_question] => [date] => 13/07/2022 [timestamp] => 1657663200 [descriptif] => Consultez et téléchargez le rapport d’activités 2021 de Focus 2030. [chapo] => [text] => Téléchargez notre rapport d’activités ici Le mot de la présidente et du directeurL’ année 2021 aura été marquée par la poursuite de la pandémie de Covid-19, des conséquences politiques, sociales et économiques en cascade qui sont venues élargir les fractures mondiales déjà à l’œuvre.Si le diagnostic posé par l’Agenda 2030 demeure d’actualité, tous les observateurs s’accordent sur la difficulté d’atteindre les Objectifs de développement durable dans les délais impartis. La pandémie a non seulement révélé, mais également accru les inégalités entre les pays et en leur sein, et n’a pas eu dans les faits l’impact bénéfique, momentanément escompté, pour le climat et la protection de la biodiversité.Parce que Focus 2030 a été créée pour répondre – à sa mesure - aux grands défis planétaires, 2021 fut sans surprise une année de mobilisation exceptionnelle, l’occasion de tester notre modèle opérationnel et répondre au mieux aux besoins et à la demande de nos partenaires.Quatre ans après sa création, Focus 2030 a ainsi étendu sa zone géographique d’intervention en soutenant des acteurs de la société civile en Italie, pays assurant cette année la présidence du G20, sommet d’importance capitale pour l’adoption de mesures concourant à ne laisser personne de côté face à la crise. Cette expérience réussie avec nos nouveaux partenaires du GCAP Italie, du C20 et de l’ONG Aidos laisse entrevoir la poursuite de nos activités dans un pays de plus en plus propice à s’engager en faveur de la solidarité internationale, ouvrant la voie à une présence renforcée et pérenne de notre organisation en Europe du Sud.2021 aura donc été l’occasion d’une expansion géographique, mais également d’un approfondissement sur nos thématiques d’intervention. L’année 2021 aura de ce point de vue été pour Focus 2030 et de nombreux partenaires, l’année de l’égalité de genre. Tout au long de l’année, notre action s’est en effet concentrée sur la préparation et le suivi du Forum Génération Égalité, sommet organisé sur le sol français par ONU Femmes et co-présidé par la France et le Mexique, 26 ans après la Conférence de Beijing sur les droits des femmes.Cet événement qui s’est conclu par l’annonce historique de 40 milliards de dollars de promesses de dons pour les cinq années à venir en faveur de l’égalité femmes-hommes aura été l’occasion d’une mobilisation exceptionnelle de nombreuses organisations de la société civile. Parmi les acteurs particulièrement engagés durant cette rencontre internationale inédite, figurent de nombreuses organisations partenaires de Focus 2030, onze d’entre elles ayant été soutenues à cette occasion via l’allocation d’une subvention, portant à quinze le nombre total d’organisations financées en une seule année par Focus 2030, un saut quantitatif pour notre organisation.2021 aura également été l’année de la poursuite du suivi des attitudes citoyennes et de l’action de la communauté internationale - France, Espagne et Italie comprises - en matière de financement du développement et de soutien à l’accès à la santé dans le monde avec une attention particulière portée sur le financement de ACT-A, l’initiative internationale coordonnée par l’OMS pour un accès mondial équitable aux vaccins, diagnostics et traitements.Enfin, Focus 2030 aura, cette année encore, élargi la nature de ses compétences et de ses missions, procédant à l’évaluation de la mise en œuvre de 36 recommandations d’un rapport visant à moderniser les instruments de coopération internationale de la France, à la demande d’Hervé Berville, député et rapporteur de la Loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales.Ces nombreux défis n’auraient pas pu être relevés sans l’action de nos partenaires, organisations et individus épris de justice sociale et environnementale à l’échelle planétaire. Qu’ils et elles soient ici célébré·e·s et remercié·e·s… [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/mockup_ra2021.png [url] => https://focus2030.org/Rapport-d-activites-2021-1000 [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [31] => Array ( [objectID] => 999 [title] => Sommet du G7 2022 : quelles conclusions ? Quel bilan en dressent les ONG ? [title_question] => [date] => 13/07/2022 [timestamp] => 1657663200 [descriptif] => Que retenir du Sommet du G7 2022 sous présidence allemande ? Quel bilan en dressent les ONG ?Décryptage. [chapo] => [text] => Du 26 au 28 juin 2022, les chefs d’États et de gouvernements du Groupe des Sept (G7) se sont réunis à Elmau en Allemagne pour la 48ème édition du Sommet. Les gouvernements de l’Afrique du Sud, de l’Argentine, de l’Inde, de l’Indonésie et du Sénégal ainsi que le Président de l’Ukraine étaient invités à se joindre au rassemblement annuel.Campagnes, pétitions, envois d’emails, vidéos : cette année encore, de nombreux acteurs de la société civile se sont mobilisés à l’occasion du G7. Pourtant, à la lecture du communiqué paru le 28 juin, les ONG n’ont pas caché leur déception : ONE « regrette l’inaction du G7 alors que le monde entier fait face à de multiples crises », Global Citizen souligne des résultats « décevants », un constat partagé par Action Santé Mondiale qui relève le « manque d’engagements et de livrables concrets ». Si des progrès sont à constater du côté de l’égalité femmes-hommes avec l’inclusion de certaines demandes du Women7 dans le communiqué, l’ensemble des associations semble s’accorder sur un G7 qui « n’a pas pris la mesure de l’enjeu » (Oxfam). Absence d’échéances, engagements vagues, oubliés, ou trop faibles, la plupart des observateurs déplorent l’issue du G7, voire une perte de crédibilité selon l’IDDRI.Focus 2030 se propose de faire la synthèse des engagements nouveaux ou réaffirmés des membres du G7, mais également des réactions ayant précédé la sortie du communiqué.Les dirigeants du G7 réunis à Schloss Elmau en Allemagne. Source : Page d’accueil du Cabinet du Premier ministre japonais. Retour sur le communiqué du G7 : que faut-il retenir ?Dans son communiqué, le G7 réaffirme son engagement en faveur d’une coopération multilatérale fondée sur les valeurs démocratiques et les droits humains et liste l’ensemble de ses engagements. Ce qu’il faut en retenir :En matière de santé mondiale, les dirigeants renouvellent leur soutien à l’Accélérateur ACT (ACT-A) pour un accès mondial équitable aux outils de lutte contre la pandémie de Covid-19, ainsi qu’à l’accroissement des capacités de production de produits médicaux aux niveaux local et régional ; sans toutefois exprimer d’engagements financiers concrets. Pour ce qui est de la préparation aux pandémies, ils reconnaissent le rôle essentiel de la recherche et du développement, réaffirment leur engagement pour la couverture sanitaire universelle (CSU) via l’approche « One Health », approuvent le Pacte du G7 pour la préparation aux pandémies et se félicitent de la création d’un nouveau fonds, hébergé à la Banque mondiale, pour mobiliser les investissements mondiaux en matière de prévention, préparation et riposte aux pandémies. Enfin, ils réaffirment l’importance de placer l’égalité femmes-hommes au cœur des actions en santé mondiale et soulignent la pertinence du Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents.Concernant l’égalité femmes-hommes dans le monde, le communiqué final souligne l’engagement des dirigeants du G7 en faveur du renforcement des droits, ressources et opportunités pour toutes les femmes et les filles, conformément à une politique étrangère, commerciale et de développement « féministe ». Par ailleurs, le communiqué reconnaît l’importance de réaliser l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi que les personnes trans et non binaires. L’accès à l’éducation pour les filles demeure un objectif clé, relève le document. En pratique, les dirigeants entendent mettre en œuvre ces engagements par l’adoption d’un mécanisme de suivi des engagements pris, en prenant en compte les conséquences différentes pour les femmes et les hommes des grands enjeux internationaux, et via l’augmentation de l’aide publique au développement en faveur de l’égalité femmes-hommes. Enfin, 79 millions de dollars ont été promis pour le Fonds d’incitation à la garde d’enfants de la Banque mondiale pour étendre l’accès à des infrastructures de gardes d’enfants.S’agissant des actions à mener en faveur de la relance économique, les pays du G7 encouragent l’accélération d’une coopération élargie dans le cadre du G20. Ils se félicitent des progrès réalisés pour la réallocation des droits de tirages spéciaux (DTS) du FMI et appellent les autres pays à se joindre à cet effort collectif par le biais d’engagements envers les fonds fiduciaires du FMI pour la réduction de la pauvreté et la croissance et celui pour la résilience et la durabilité. Enfin ils rappellent leur volonté de mettre en œuvre l’accord du G20 et de l’OCDE pour résoudre les défis fiscaux soulevés par la numérisation de l’économie et par la mondialisation.Un « Club climat » devrait être opérationnel d’ici à la fin de 2022 pour renforcer et élargir la coopération en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Pour le climat et l’énergie, les sept s’engagent à intensifier leurs efforts pour prévenir et combattre les pertes et préjudices, notamment dans les pays en développement, et augmenter leurs financements de l’action climatique et des assurances contre les risques climatiques et les catastrophes naturelles. Ils s’engagent (de nouveau) à mobiliser 100 milliards de dollars US en financement climatique dès que possible et jusqu’en 2025, et à doubler le financement de l’adaptation aux changements climatiques par rapport aux niveaux de 2019. Enfin, ils s’engagent à ce que l’aide internationale au développement n’ait pas d’effets néfastes sur l’environnement d’ici 2025.En matière de sécurité alimentaire mondiale, les dirigeants du G7 s’engagent à nouveau à « sortir 500 millions de personnes de la faim et de la malnutrition d’ici à 2030 ». Pour cela, ils entendent s’appuyer sur la nouvelle [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/titre-article-g7-2022_1_.png [url] => https://focus2030.org/Sommet-du-G7-2022-quelles-conclusions-Quel-bilan-en-dressent-les-ONG [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Multilatéralisme [1] => Faim/nutrition [2] => Environnement [3] => Climat [4] => Economie [5] => Covid-19 [6] => Vaccins ) [organisme] => Array ( [0] => ONG ) [pays] => Array ( ) ) [32] => Array ( [objectID] => 992 [title] => Forum Génération Égalité : Quel bilan après 1 an de mobilisation ? [title_question] => [date] => 30/06/2022 [timestamp] => 1656540000 [descriptif] => Focus 2030 organise une table ronde le vendredi 1er juillet 2022 dans le cadre de l’évènement de clôture du Festival Génération Égalité Voices, une initiative d’ONU Femmes France. [chapo] => [text] => [Contexte] Vingt-six ans après la Conférence de Pékin, la France et le Mexique, sous l’égide d’ONU Femmes ont accueilli le Forum Génération Égalité en mars puis juin 2021, un rassemblement mondial qui a donné lieu à l’adoption d’un Plan d’Accélération Mondial, des engagements politiques, financiers et programmatiques pour les 5 années à venir pour faire avancer les droits des femmes dans le monde. Alors que la pandémie Covid-19 se poursuit, que la guerre en Ukraine rend les femmes et des enfants vulnéarbles et que des forces d’opposition menacent des droits acquis de haute lutte, quel bilan peut-on tirer de cette première année de mobilisation, un an après la tenue du Forum à Paris en 2021 ? Table ronde : 'Forum Génération Égalité : Quel bilan après 1 an de mobilisation ?'— Le vendredi 1er juillet de 16h20 à 17h Pour fêter le premier anniversaire du Forum Génération Égalité, Focus 2030 organise une table ronde le vendredi 1er juillet 2022 dans le cadre de l’évènement de clôture du Festival Génération Égalité Voices d’ONU Femmes France.Cette conférence sera l’occasion de revenir sur les engagements pris au cours du forum en 2021, les avancées dans la mise en œuvre du Plan d’Accélération Mondial, et de discuter des perspectives et du chemin à parcourir d’ici 2026. Cette conférence sera animée par : Fanny Forgeau – Sociologue spécialiste du genre et Présidente de Focus 2030Avec la participation de : Delphine O, Ambassadrice et Secrétaire Générale du Forum Génération Égalité, MEAEDéborah Rouach, co-fondatrice, Institut du Genre en GéopolitiqueLucie Daniel, Experte plaidoyer, EquipopBruno Rivalan, Responsable du plaidoyer, Global Financing Facility La table ronde sera retransmise en direct sur la page Linkedin d’ONU Femmes France, le vendredi 1er juillet 2022, à partir de 16h. Festival Génération Égalité Voices Logo Voices 2022 ONU Femmes France organise depuis 2020 le Festival Génération Égalité Voices, un festival d’engagement citoyen pour promouvoir l’égalité de genre en France et dans le monde.Au programme de l’événement de clôture du Festival : tables rondes, expositions et projection, mais également la remise des prix “Génération Égalité Voices” récompensant des initiatives de la société civile en faveur des droits des femmes et de l’égalité femmes-hommes.Cette année les organisations lauréates sont :Prix Résilience : le projet ' Pour l’émancipation des femmes exilées ' du Refugees Women CenterPrix Accélérateur de l’Égalité : l’évènement « 50 heures pour les droits des femmes », initiative portée par la Fédération Nationale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (FNCIDFF)Prix Jeunesse : le podcast 'Rêv’Cast' de l’association Rêv’Elles et la série de podcast 'Genre et Climat' de l’association étudiante Sorbonne Organisation des Nations Unies Découvrez tous les projets labellisés sur le site d’ONU Femmes France. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/forum_ge_ne_ration_e_galite_-_quelles_avance_es_1_an_apre_s_-_76_.png [url] => https://focus2030.org/Forum-Generation-Egalite-Quel-bilan-apres-1-an-de-mobilisation [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [33] => Array ( [objectID] => 991 [title] => Les Français·es en faveur d’un plus grand engagement de la France dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme [title_question] => [date] => 28/06/2022 [timestamp] => 1656367200 [descriptif] => 41 % des Français·e·s estiment que la France devrait financer davantage la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans le monde. [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer. C’est dans ce cadre qu’en juin 2022, les Français·es ont été interrogés sur leur soutien en faveur d’une plus grande implication de la France dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.Alors que la pandémie de Covid-19 a entraîné un recul sans précédent dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans le monde, les États-Unis accueilleront du 19 au 21 septembre 2022 une conférence internationale destinée à financer la lutte contre ces trois maladies.C’est dans ce cadre que le projet de recherche DEL a interrogé les Français·es. Il s’avère que 41 % estiment que la France devrait augmenter sa contribution financière au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.Il est toutefois à noter que 30 % des Français·es ne prennent pas position, sur une question pourtant en lien avec des enjeux consensuels (santé, sida, paludisme), et que 13 % s’abstiennent de formuler une réponse.Le genre, le niveau d’études et le niveau de revenu des personnes interrogées n’influent pas radicalement sur les réponses.En revanche, comme souvent en matière de positionnement en matière de solidarité internationale, l’orientation politique des répondant·e·s s’avère être une variable particulièrement discriminante dans la mesure où elle oriente grandement les visions du monde.Ainsi, ce soutien s’observe tout particulièrement parmi les sympathisants de gauche et du centre (ayant voté pour Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, respectivement, au premier tour de l’élection présidentielle de 2022).L’âge des répondant·e·s influe également, dans une moindre mesure, sur la distribution des réponses : plus l’on est âgé, plus l’on est susceptible de soutenir une augmentation de la contribution de la France à la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et ce, de manière progressive (6 points de pourcentage de différence entre les 18-34 ans et les plus de 55 ans).Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. 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Les pays du G7 ont contribué à ce jour à hauteur de 75 % du budget du Fonds mondial. [chapo] => [text] => Depuis sa création en 2002, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a décaissé plus de 50 milliards de dollars US à l’appui de la lutte mondiale contre ces trois maladies. Il est estimé que ces investissements ont permis de préserver 44 millions de vies et de réduire de 46 % le nombre de décès annuels liés à ces trois maladies.Les pays du G7, qui concentrent 46 % du PIB mondial, jouent un rôle déterminant pour le financement des actions du Fonds mondial et de ses partenaires. 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[chapo] => [text] => À l’approche des élections législatives, de nombreuses ONG interpellent les candidat·e·s et les citoyen·ne·s sur la manière dont la France devrait prendre part à la résolution des grands défis planétaires durant le prochain quinquennat.À l’aube de l’élection des 577 députés qui siègeront au palais Bourbon, de nombreuses organisations de la société civile se mobilisent pour faire entendre leurs voix et appellent les futur·es député·es à agir en faveur de l’aide publique au développement, l’égalité femmes-hommes à l’échelle du monde et la lutte contre les dérèglements climatiques.Après l’élection présidentielle, de nombreuses ONG ont rappelé aux candidat·e·s aux élections législatives que la France s’est engagée, en adoptant les Objectifs de développement durable (ODD), à combattre la pauvreté, les inégalités et les dérèglements climatiques d’ici 2030.Tout en incitant les Français·es à se mobiliser et à se rendre aux urnes les 12 et 19 juin 2022, un certain nombre d’ONG ont analysé les programmes des principaux partis et ont présenté leurs recommandations à l’attention des futur·es élu·es. Pour des député·e·s en faveur de la solidarité internationale :Coordination SUD, la Coordination nationale des ONG françaises, propose ainsi une analyse synthétique de l’action des groupes parlementaires sur trois lois d’importance pour le champ de la solidarité internationale. Coordination SUD présente par ailleurs un ensemble de positions pour la prochaine législature et rappelle quels groupes parlementaires ont été les plus actifs pour se saisir des propositions émises à l’occasion des débats qui ont entouré la Loi d’orientation et de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales, la Loi sur le respect des principes républicains et les projets de loi de finances.En vidéo, Oxfam fait le point sur les combats prioritaires à mener pour les 5 ans à venir. En matière de solidarité internationale, trois actions concrètes méritent une attention particulière : consacrer 0,7% de la richesse nationale de la France à la solidarité internationale d’ici 2025, renforcer la taxe sur les transactions financières et s’assurer que l’aide internationale réduise bel et bien les inégalités.Les jeunes ambassadeurs et ambassadrices de ONE France sont allé·e·s à la rencontre des futur·e·s député·e·s pour les inviter à signer la Résolution de ONE en matière de lutte contre les inégalités mondiales.« Élections 2022 : Choisir l’intérêt général » : Le mouvement associatif a publié un document de plaidoyer à l’attention des futurs parlementaires avec 12 propositions concrètes pour une politique de vie associative ambitieuse durant le prochain quinquennat. Les associations appellent au vote :Oxfam France et Greenpeace France ont lancé un appel au vote, auquel se sont associées 12 autres organisations, à destination des jeunes électeurs et électrices avec, avec pour mot d’ordre, « Ne sous-estimons pas notre influence : Pour le climat, contre les injustices et la précarité, aux législatives, je vote ».La Fondation Jean-Jaurès et Destin commun proposent une étude qualitative des ressorts profonds de l’abstentionnisme lors des présidentielles. Pour un quinquennat écologique :Notre Affaire à Tous propose un nombre de ressources et d’outils, à destination des citoyens, des journalistes, des partenaires associatifs et des candidates et candidats aux législatives, mettant en lumière l’ampleur des chantiers écologiques auxquels les futur·e·s député·e·s français·e·s seront confronté·e·s.ParlemenTerre avec l’association Agir pour l’Environnement propose un classement exhaustif des actions des députés pour préserver la planète sur une base de 17 votes qui se sont tenus les 5 dernières années.La Coalition Eau a analysé les programmes politiques pour identifier la place qu’ils accordent aux droits à l’eau et l’assainissement, en France et à l’échelle internationale. L’égalité femmes-hommes au cœur des législatives :#EcoutezNousBien : Equipop et la Fondation des femmes invitent les candidat.e.s aux élections législatives à s’engager en faveur d’un Plan d’urgence pour l’égalité, qui propose 10 mesures d’urgence pour l’égalité femmes-hommes, dont l’adoption d’une véritable diplomatie féministe. Oxfam revient en vidéo sur trois de ces mesures. Celles et ceux qui siègeront à l’Assemblée nationale auront un rôle crucial à jouer pour impulser une action internationale de la France en accord avec l’ampleur des défis mondiaux à relever ces cinq prochaines années. En 2027, viendra le temps du bilan. Douze années après son adoption, et alors que trois ans seulement nous sépareront de l’arrivée à échéance de l’Agenda 2030, la France aura-t-elle pleinement contribué à l’essor d’une dynamique internationale permettant l’atteinte des Objectifs de développement durable ? 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[chapo] => [text] => Retrouvez dans cette timeline ou agenda féministe 2022, tous les grands temps forts internationaux en lien avec l’atteinte de l’Objectif de développement durable n°5 - Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles. Pour visualiser l’agenda en plein écran ou le télécharger, passez votre souris en haut à droite de l’image pour que le bouton de partage s’affiche. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton930.png [url] => https://focus2030.org/L-Agenda-international-de-l-egalite-femmes-hommes-2022 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [37] => Array ( [objectID] => 984 [title] => L’agenda 2022 des Sommets du G7 et du G20 [title_question] => [date] => 25/05/2022 [timestamp] => 1653429600 [descriptif] => Quels sont les principaux événements à venir en 2022 à l’occasion des G7 sous présidence allemande et G20 sous présidence indonésienne, deux sommets d’importance capitale pour la réalisation (ou non) des ODD. [chapo] => [text] => Veuillez trouver ci-dessous tous les grands événements et réunions ministérielles à venir en 2022 à l’occasion du Sommet du G7 sous présidence allemande et du Sommet du G20 sous présidence indonésienne. Pour visualiser l’agenda en plein écran ou le télécharger, passez votre souris en haut à droite de l’image pour que le bouton de partage s’affiche. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/g7g20_timeline-2022.png [url] => https://focus2030.org/L-agenda-2022-des-Sommets-du-G7-et-du-G20 [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => G20 ) [pays] => Array ( ) ) [38] => Array ( [objectID] => 941 [title] => Le Fonds mondial : canaliser les ressources de la planète pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme [title_question] => [date] => 18/05/2022 [timestamp] => 1652824800 [descriptif] => Présentation du Fonds mondial, un partenariat mondial pour accélérer la lutte contre les épidémies de VIH, tuberculose et paludisme. [chapo] => [text] => Le Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme est un partenariat international mis en place afin de lutter contre ces trois maladies infectieuses, parmi les plus mortelles que le monde ait jamais connues. Sa mission est d’attirer, mobiliser et investir les fonds des donateurs internationaux afin de vaincre ces trois maladies, réduire les inégalités et contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable en matière de santé.C’est en 2000 que les dirigeants des pays du G8 ont reconnu la nécessité d’affecter des moyens bien plus importants à la lutte contre ces trois maladies, très peu de personnes dans le monde ayant, à l’époque, accès aux outils nécessaires. Cette nécessité a été réaffirmée l’année suivante au Sommet de l’Union africaine, puis à l’Assemblée générale des Nations unies, et approuvée lors du Sommet du G8. Le Fonds mondial a finalement vu le jour en janvier 2002.Basé à Genève, ce partenariat entre les autorités publiques, la société civile, les communautés touchées par la maladie, les partenaires techniques, le secteur privé, les organisations confessionnelles et les autres bailleurs de fonds, investit stratégiquement dans des programmes visant à en finir avec ces épidémies.Le modèle unique du Fonds mondial a été créé sur la base de principes fondateurs qui continuent à le guider : le partenariat, l’appropriation par les pays, la transparence, et le financement basé sur les résultats et l’impact.Ses investissements ont permis de préserver 65 millions de vies et de réduire le nombre de décès annuels liés aux trois maladies de 61 % depuis 2002. FonctionnementLe modèle de partenariat du Fonds mondial a été conçu pour promouvoir des solutions innovantes répondant aux défis de la santé mondiale. Collectivement, le Fonds mondial tire parti des meilleurs atouts des secteurs public et privé, en termes d’expérience, de connaissances et d’innovation, afin de combattre les maladies et de construire des systèmes résistants et pérennes pour la santé.Concrètement, le Fonds mondial agit comme plateforme de financement, concentrant les ressources internationales vers les contextes les plus affectés. Il repose sur un modèle de gouvernance partenariale associant l’ensemble des parties prenantes. Les pays donateurs financent le mécanisme et participent aux décisions stratégiques. Les pays bénéficiaires définissent leurs priorités nationales et pilotent les interventions. Les organisations de la société civile sont impliquées à tous les niveaux, de la conception à l’évaluation des programmes. Les personnes affectées par les maladies participent également de manière institutionnalisée à la gouvernance. Les partenaires techniques, tels que l’OMS ou l’ONUSIDA, ainsi que les bailleurs internationaux, apportent appui et expertise. Enfin, les acteurs privés et philanthropiques sont mobilisés pour leur capacité d’innovation, de financement et d’action rapide.Le Fonds mondial octroie des subventions à des programmes publics, privés, et non gouvernementaux, à l’appui d’interventions techniquement viables et efficaces, en priorité dans les régions ayant la charge de morbidité la plus élevée. Chaque pays adapte sa riposte en fonction du contexte politique, culturel et épidémiologique, et décide où et comment combattre au mieux le sida, la tuberculose et le paludisme.Source : Fonds mondial Impact sur les enjeux de santé mondialeEntre sa création en 2002 et juin 2025, le Fonds mondial a décaissé plus de 69 milliards de dollars US à l’appui de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et de programmes de renforcement des systèmes de santé dans plus de 120 pays. Chaque année, ce sont plus de 5 milliards de dollars US investis par le Fonds mondial à l’appui de programmes dirigés par des spécialistes locaux.Les investissements du partenariat ont permis de préserver 65 millions de vies et réduit le nombre de décès annuels liés aux trois maladies de 61 % depuis sa création en 2002.Dans ces pays, la proportion de personnes vivant avec le VIH et bénéficiant d’un traitement antirétroviral est passée de 0 % en 2002 à 78 % en 2023, soit 25 millions de personnes sous traitement cette dernière année. La même année, 13,1 millions de tests ont été réalisés auprès des populations clés, 17,9 millions de personnes ont accédé à des services de prévention, et 695 000 mères vivant avec le VIH ont reçu un traitement pour éviter la transmission à leur enfant. Concernant la tuberculose, la couverture du traitement a presque doublé sur cette même période, de 45 % en 2010 à 75 % en 2023. En 2023, 7,1 millions de personnes ont ainsi été traitées contre la tuberculose. Enfin pour le paludisme, si 4 % des populations avaient accès à une moustiquaire imprégnée d’insecticide de longue durée en 2002, elles étaient 61 % en 2023. En 2023, 227 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été distribuées. ActualitésEn novembre 2021, le Conseil d’administration du Fonds mondial a approuvé sa stratégie pour la période 2023-2028. Son objectif premier, conformément à l’Objectif de développement durable n°3, est de mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme, en mettant l’accent sur les investissements catalytiques et l’innovation pour accélérer les progrès, en s’attaquant aux obstacles structurels à l’amélioration des résultats et en renforçant l’équité, la pérennité et l’impact durable.Pour mener à bien cette stratégie, la septième conférence de reconstitution des ressources financières du Fonds mondial s’est tenue le 21 septembre 2022 à New-York aux États-Unis. Elle a permis de mobiliser 15,7 milliards de dollars de la part des donateurs, un montant sans précédent, bien qu’en-deçà de la cible de 18 milliards.Depuis le Fonds mondial a approuvé 152 nouvelles subventions couvrant plus de 70 pays pour la période 2024 - 2026, représentant un montant de 9,2 milliards de dollars. Ces financements visent non seulement à intensifier la lutte contre les trois pandémies, mais aussi à renforcer les systèmes de santé face aux changements climatique, aux conflits armés et aux crises politiques.En février 2025, le Fonds mondial a lancé l’argumentaire d’investissement pour sa huitième reconstitution des ressources, prévue à l’automne 2025. Cet appel vise à mobiliser 18 milliards de dollars pour la période 2026-2028. Ce niveau d’investissement permettrait de préserver 23 millions de vies supplémentaires entre 2027 et 2029, de réduire de 64 % la mortalité liée au VIH, à la tuberculose et au paludisme par rapport à 2023, et d’éviter environ 400 millions de nouvelles infections. Le Fonds mondial estime que chaque dollar investi générera un rendement de 19 pour un, soit un impact total de 323 milliards de dollars entre 2027 et 2029. Cette approche permettrait aussi d’économiser 42 milliards de dollars en soins de santé primaires, en évitant 3,1 milliards de consultations et 1,6 milliard de journées d’hospitalisation. Un tiers des ressources sollicitées sera destiné au renforcement des systèmes de santé et communautés. Cette priorité recouvre le développement des infrastructures critiques, la formation du personnel, la surveillance épidémiologique, et le soutien aux acteurs de première ligne, en particulier dans les contextes fragiles o [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/fonds-mondial-serie-articles-organisations-sante-multilaterales.jpg [url] => https://focus2030.org/Le-Fonds-mondial-canaliser-les-ressources-de-la-planete-pour-lutter-contre-le [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Tuberculose [1] => Covid-19 [2] => ACT-A [3] => SIDA [4] => Paludisme ) [organisme] => Array ( [0] => Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme [1] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [39] => Array ( [objectID] => 982 [title] => Solidarité internationale et rôle de la France dans le monde : perspectives pour le quinquennat 2022-2027 [title_question] => [date] => 11/05/2022 [timestamp] => 1652220000 [descriptif] => Panorama des grands rendez-vous internationaux des cinq prochaines années et des défis auxquels la France devra faire face pour contribuer à la réalisation des ODD. [chapo] => [text] => Quels défis la France devra-t-elle relever dans les cinq prochaines années pour contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable d’ici à 2030 ?Septième puissance économique mondiale, membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations unies, pays clef parmi les 27 membres de l’Union européenne et cinquième pourvoyeuse en volume d’aide publique au développement, la France occupe un rôle prépondérant sur la scène internationale lui permettant de jouer un rôle moteur dans la réalisation des Objectifs de développement durable à l’échelle de la planète d’ici à 2030.Il lui appartient dès lors de tenir son rang et de se montrer à la hauteur des responsabilités mondiales qui lui incombent. Cette exigence est d’autant plus nécessaire compte tenu du désengagement de certains pays, à l’instar du Royaume-Uni.Que la France impulse ou non une dynamique internationale pour lutter contre les dérèglements climatiques (à l’instar de la COP21), pour la lutte contre les pandémies (COVAX, ACT-A, levée des brevets), ou encore en faveur de l’égalité femmes-hommes (Forum Génération Égalité), peut en effet s’avérer déterminant dans la capacité de la communauté internationale à réduire les inégalités mondiales, à protéger la planète et à contribuer à la paix.Les enjeux internationaux, un ressort du vote à l’élection présidentielleEt les Français·es semblent en être pleinement conscient·e·s, comme l’illustrent les résultats de nos sondages sur le sujet.Les positions des candidats à l’élection présidentielle sur les grands enjeux internationaux apparaissent d’ailleurs en bonne place parmi les déterminants de leurs votes. Ainsi, selon une enquête BVA pour Ouest France réalisée le 24 avril, 22 % des votants au second tour déclaraient que le positionnement des candidats sur les relations internationales avait motivé leur choix. On notera que l’importance consacrée aux enjeux internationaux dans l’influence du vote diffère largement selon l’orientation politique de l’électorat : ces enjeux importaient à de 36 % des électeurs d’Emmanuel Macron contre seulement 2 % de ceux de Marine Le Pen.Des positionnements antagonistes sur l’international entre les deux candidats du second tourQuand bien même ces enjeux importent aux Français et Françaises, force est de constater que le rôle de la France en matière de développement international et de coopération avec les pays et les populations les plus vulnérables est demeuré largement absent de la campagne présidentielle de 2022, à l’exception notoire de la guerre en Ukraine et de ses conséquences en cascade, qui ont, contexte oblige, fait l’objet d’une attention particulière.Ce constat est d’autant plus dommageable qu’il constituait un point de dissension notoire entre les candidat·e·s du second tour. Cet antagonisme, révélé par l’analyse de leurs prises de positions publiques, a conduit nombre d’acteurs de la solidarité internationale à prendre ouvertement position.Climat, santé, égalité femmes-hommes dans le monde : un quinquennat de tous les défisLe quinquennat qui s’ouvre sera selon toute vraisemblance le dernier mandat présidentiel plein avant l’échéance de 2030. Aussi la période 2022-2027 sera-t-elle déterminante pour l’atteinte collective des Objectifs de développement durable.Il appartiendra dès lors à la nouvelle équipe gouvernementale et au Président élu de faire jouer à la France une partition internationale en accord avec l’ampleur des défis mondiaux à relever ces cinq prochaines années.Fidèle à la devise 'gouverner, c’est prévoir', Focus 2030 en dresse ici la liste non exhaustive, à travers un panorama des grands rendez-vous internationaux du quinquennat.Les grands rendez-vous internationaux des cinq années à venirPlacer la souris en haut à droite de l’image pour la visualiser en plein écran ou la télécharger.Les années 2022 à 2027 seront cruciales pour l’avenir de la planète et de l’Humanité, alors que les lents progrès effectués jusqu’alors par la communauté internationale vers la réduction de la pauvreté et des inégalités ont été ralentis, voire bien souvent inversés, par la pandémie de Covid-19.Ainsi, les reculs évidents en matière de santé mondiale ont entraîné des conséquences en cascade sur la pauvreté, la faim, l’éducation, ou encore les inégalités femmes-hommes et filles-garçons. À cette crise s’ajoutent l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les manifestations toujours plus manifestes du changement climatique, qui pourraient avoir des conséquences dramatiques en particulier pour les pays les plus vulnérables que compte notre planète. Ces nouvelles crises appellent à de nouveaux efforts.D’importants rendez-vous attendent le nouvel exécutif dès les premiers mois de son mandat. Les sommets du G7 puis du G20 devront être l’occasion pour les pays les plus riches de la planète de démontrer leur solidarité avec le reste du monde en prenant des engagements concrets pour lutter contre le Covid-19, assurer une reprise mondiale durable et équitable, et préparer le monde aux futures pandémies. Les prochaines étapes impliqueront une réforme de l’architecture et des règles en santé mondiale, ainsi que la mise en œuvre d’un agenda pour plus de souveraineté sanitaire.Le premier anniversaire du Forum Génération Égalité, fin juin, viendra quant à lui rappeler l’engagement pris par une multitude d’acteurs publics et privés, dont la France, de mettre en œuvre un Plan d’accélération mondial d’ici 2026 pour faire progresser l’égalité femmes-hommes. La révision de la stratégie internationale de la France pour l’égalité entre les femmes et les hommes, qui s’achève en 2022, pourrait entre outre être l’occasion de sanctuariser les différents engagements de la France, tels que sa diplomatie féministe ou le Fonds de soutien aux organisations féministes.À l’automne, les pays donateurs se rassembleront autour du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, pour financer la lutte contre ces trois pandémies dans le monde. Les vies de 20 millions de personnes dépendent du succès de cette reconstitution, à laquelle la participation de la France, 2ème bailleur historique de l’organisation, sera déterminante.La COP 27 en novembre 2022 permettra par ailleurs de faire le point sur la réponse mondiale à l’urgence climatique, alors que le GIEC prévenait en avril dernier qu’en l’absence de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre à compter de 2025, il deviendra impossible de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C comme prévu lors de la COP 21.Les années suivantes, la France devra veiller à la mise en œuvre de la loi sur le développement solidaire et la lutte contre les inégalités mondiales adoptée à l’unanimité en 2021. Celle-ci prévoit notamment l’atteinte en 2025 de l’objectif symbolique de consacrer 0,7 % de sa richesse nationale brute à l’aide publique au développement, contre 0,52 % en 2021 – une cible dont les nombreuses crises actuelles et à venir imposeront sans doute la révision. Cette hausse des moyens, qui pourrait représenter 6 milliards d’euros supplémentaires en 2025 par rapport à 2021, devra en outre être accompagnée d’efforts de modernisation, afin d’ [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/timeline-5-ans-a-venir-quinquennat.jpg [url] => https://focus2030.org/Solidarite-internationale-et-role-de-la-France-dans-le-monde-perspectives-pour [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Éducation [1] => Agenda 2030 [2] => Climat [3] => Pauvreté [4] => 0,7% [5] => Diplomatie Féministe [6] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( [0] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [40] => Array ( [objectID] => 975 [title] => Entretien avec Alice Barbe, co-fondatrice et présidente de l’Académie des Futurs Leaders [title_question] => [date] => 03/05/2022 [timestamp] => 1651528800 [descriptif] => Focus 2030 soutient l’Académie des Futurs Leaders : un programme d’immersion et de formation visant à outiller des personnalités engagés dans la vie publique. 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Alors que le désengagement partisan est manifeste nous voyons bien que nous sommes à l’ère des mouvements. Avec mon associé, Michka Bengio, français vivant à New York qui a participé à de nombreuses campagnes politiques, nous avons voulu prendre ce qu’il y’a de meilleur dans ce qui se dessine comme futur politique.L’Académie vise à encourager ceux qui mènent ces combats à réfléchir à leur impact sur le long terme, notamment via l’engagement dans la cité en faveur de la justice sociale et environnementale concourant à la réalisation des Objectifs de développement durable. Malheureusement, il règne un sentiment ambiant que le monde politique et les sphères décisionnelles demeurent inaccessibles et manquent de vertu. L’Académie fonde dès lors toutes ses actions sur la base de trois piliers : éthique, intégrité et empathie. Le cursus d’excellence propose des cours sur des sujets cruciaux : droit, sciences politiques, data, communication et solidarité internationale avec toujours cette boussole. Elle amène les participants à s’interroger, à sortir de leur posture de militants pour entrer dans celle d’apprenants.L’Académie vise à encourager (ses participants) à réfléchir à leur impact sur le long terme, notamment via l’engagement dans la cité en faveur de la justice sociale et environnementale concourant à la réalisation des Objectifs de développement durable . Focus 2030 : Pouvez-vous nous parler du processus, des critères de sélection et des profils des 13 premiers candidats que vous avez retenus ?A. B. : Nous ne souhaitions pas ouvrir de candidatures pour ce processus mais bien lancer un appel à tous : qui rêvez-vous de voir incarner vos espoirs et vos ambitions pour l’avenir ? Nous avons reçu près de 320 nominations de profils très divers, géographiquement mais aussi en termes d’âge, d’expérience, de cultures, de milieux sociaux. Nous avons malheureusement dû limiter cette sélection et avons retenu trois critères. D’abord, la capacité de mobiliser. Si nous sommes à l’âge des mouvements, je suis persuadée que ceux qui seront un jour amenés à créer une véritable transformation démocratique seront ceux en qui des millions de personnes croient. Ensuite, nous avons retenu la nature de leurs combats, il fallait que ce soient des engagements en faveur d’une meilleure démocratie, d’écologie et de justice sociale.Parmi les participants, il y a autant de personnes ayant fait de grandes écoles que pas du tout. Figurent des personnes comme Stephane Ravacley, qui est boulanger et s’est fait connaître en menant une grève de la faim, Anne Pédron, enseignante et plume, Sanaa Saitouli qui se bat pour la démocratie et l’inclusion à Cergy, ou encore Clélia Compas qui se bat pour la cause des personnes réfugiées et a depuis son arrivée à l’Académie lancé une opération humanitaire d’évacuation en Ukraine. Focus 2030 : Vous accueillez vos premiers participants depuis janvier 2022. Quels défis anticipez-vous pour cette première année ? Quelles ambitions nourrissez-vous pour les mois et années à venir ?A. B. : Certains ont depuis le début de l’aventure décidé de se présenter à des élections, sur le long comme le court terme. D’autres réfléchissent à comment se positionner dans divers mouvements d’ici à cinq ans ou à en lancer. Ils ont tous un agenda sur des temporalités différentes. C’est à nous de trouver le meilleur moyen de répondre à leurs besoins. Le plus grand défi avec des participants aussi divers c’est de répondre à leurs besoins individuels tout en créant une ingénierie collective.J’espère qu’ils trouvent dans le cursus (...), les ressources dont ils ont besoin pour se sentir légitimes d’incarner les espoirs de tellement de personnes qui se sentent oubliées et laissées pour compte.J’espère qu’ils trouvent dans le cursus, les personnalités rencontrées, l’accompagnement en développement personnel, les ressources dont ils ont besoin pour se sentir légitimes d’incarner les espoirs de tellement de personnes qui se sentent oubliées et laissées pour compte. C’est cela l’ambition : recréer du dialogue et de l’espoir en l’incarnation politique. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/logo_article_alicebarbe.jpg [url] => https://focus2030.org/Entretien-avec-Alice-Barbe-co-fondatrice-et-presidente-de-l-Academie-des-Futurs [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 [1] => Climat [2] => Droits humains [3] => Éducation [4] => Environnement ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [41] => Array ( [objectID] => 974 [title] => L’Académie des Futurs Leaders : accompagner l’engagement de leaders citoyens [title_question] => [date] => 03/05/2022 [timestamp] => 1651528800 [descriptif] => Focus 2030 soutient l’Académie des Futurs Leaders : un programme d’immersion et de formation visant à outiller des personnalités engagés dans la vie publique. [chapo] => [text] => L’Académie des Futurs Leaders est un programme d’immersion et de formation visant à outiller des personnalités engagées dans la vie publique dont le parcours remarquable a suscité des changements positifs pour la société, ainsi qu’à les appuyer dans la mise en application des valeurs qu’ils défendent, en faveur du développement durable.Lancée à l’automne 2021, l’Académie a accueilli ses 13 premiers participant·e·s et débuté son premier cursus de formation en janvier 2022. Subvention Focus 2030Nom du projet : « Un campus pour une nouvelle génération de leaders engagés pour la justice sociale et environnementale »Période : 1er janvier 2022 – 31 décembre 2022Objectif principal : Former et accompagner des citoyen·ne·s engagé·e·s sur les enjeux de justice sociale et environnementale et mobiliser un groupe de soutien en faveur de l’atteinte des Objectifs de développement durable dans le monde.ContexteFace au constat selon lequel les décideurs traditionnels peinent à se saisir des combats sociaux, environnementaux et démocratiques que recoupent les Objectifs du développement durable, l’Académie des Futurs Leaders s’est donnée pour mission de sensibiliser et de former des citoyen·ne·s engagés sur ces enjeux. Pour sa première cohorte, lancée en janvier 2022, elle a identifié 13 personnalités diverses, issues de toute la France, mobilisées en faveur du climat, de la lutte contre les inégalités, de la démocratie participative, du droit des femmes ou des réfugiés…Alors que seuls 9 % Français·es déclarent avoir connaissance de ce que sont les « Objectifs de développement durable des Nations unies » contre 55 % qui ne déclarent ne pas savoir, il importe que les dirigeant·e·s de mouvements citoyens et les personnes souhaitant s’engager davantage sur la scène publique y soient formés de manière technique et ambitieuse.ObjectifsA travers ce projet, l’Académie des Futurs Leaders entend plus spécifiquement : Permettre la prise en main par ses bénéficiaires des grands enjeux internationaux contemporains et des solutions, acteurs, et initiatives existantes. Focus 2030 contribuera dans ce cadre à la définition du contenu du curriculum de cours spécifiques sur la solidarité internationale et les ODD, Organiser des débats et rencontres autour de ces thématiques, avec divers acteurs de la société civile, représentant·e·s d’instances internationales et personnalités ayant exercé des fonctions de premier plan, Œuvrer à la création d’une communauté de soutiens, notamment financiers, à la pérennisation des activités de l’Académie. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/capture_d_e_cran_2022-04-27_a_12.45_39.png [url] => https://focus2030.org/L-Academie-des-Futurs-Leaders-accompagner-l-engagement-de-leaders-citoyens [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [42] => Array ( [objectID] => 973 [title] => Oxfam France : une mobilisation citoyenne pour alerter sur les inégalités vaccinales [title_question] => Un projet soutenu par Focus 2030 [date] => 02/05/2022 [timestamp] => 1651442400 [descriptif] => Dans le cadre de son fonds de réaction rapide, Focus 2030 a alloué une subvention à Oxfam France afin de susciter un débat sur l’inégal accès aux vaccins. [chapo] => [text] => Dans le cadre de son fonds de réaction rapide, Focus 2030 a alloué une subvention à Oxfam France afin de susciter un débat sur l’inégal accès aux vaccins en amont d’une rencontre internationale susceptible de changer le cours des événements.En février 2022, Focus 2030 a soutenu la diffusion et la production par Oxfam France d’une action de sensibilisation aux inégalités vaccinales dans le monde.Rendue publique en amont du Sommet Union européenne-Union africaine organisé à Bruxelles les 17 et 18 février durant la présidence française du Conseil de l’UE, cette action visait à informer l’opinion publique et les débats, afin de contribuer à ce que des décisions soient prises en faveur d’une meilleure répartition mondiale des vaccins contre le Covid-19.Subvention Focus 2030Nom du projet : « Action de sensibilisation contre les inégalités vaccinales dans le monde »Période : Février 2022Objectif principal : Organisation d’une mobilisation citoyenne en ligne via la diffusion et la production d’une vidéo sur les inégalités vaccinales dans le monde en amont du Sommet UE-UA afin de sensibiliser le grand public et de contribuer à l’impulsion de politiques publiques concourant à un accès plus équitable aux vaccins Covid-19.ContexteAlors que la France et l’Union Européenne avaient vacciné plus de 70% de leur population, contre 3 % parmi les pays à faible revenu et alors que les pays riches n’avaient livré que 14 % des 1,8 milliard des doses qu’ils avaient promis à COVAX, le Sommet UE-Afrique des 17 et 18 février 2022 représentait une opportunité majeure pour que la communauté internationale prenne des décisions concrètes et s’engage de manière collective à réduire ces inégalités vaccinales.Aussi, Oxfam France a souhaité mobiliser les citoyen·ne·s et informer le plus grand nombre en réalisant une vidéo visant à : mettre en exergue l’importance de la vaccination dans la lutte contre la pandémie, rappeler la nécessité d’accélérer les dons de doses, faciliter le transfert des technologies vers les pays africains, favoriser la levée des brevets, et financer les mécanismes de solidarité internationale à l’instar de COVAX.ObjectifsÀ travers ce projet, Oxfam France entendait se mobiliser, ainsi que d’autres affiliés Oxfam, pour dénoncer l’inégal accès aux vaccins contre la Covid-19 dans le monde auprès du grand public et dans les médias.Dans le cadre du Sommet UE-UA, son action visait à contribuer à la défense de positions puis l’adoption de mesures concrètes pour assurer une répartition plus juste des vaccins contre le Covid-19, notamment auprès des populations les plus pauvres, jusqu’à la maîtrise complète de la pandémie.RésultatsLa vidéo réalisée par Oxfam France a été publiée le 11 février 2022. Elle met en scène des échanges de messages téléphoniques fictifs entre Emmanuel Macron et d’autres dirigeants politiques du monde occidental. L’objectif : mettre en avant « l’attitude cynique et l’inaction des dirigeants des pays riches avec une touche d’humour et de provocation », selon Oxfam France.Des version anglaise et néerlandaise ont également été produites et diffusées par Oxfam International et Oxfam Pays-Bas.La vidéo s’est également accompagnée de la publication d’une tribune dans Libération de Cécile Duflot, la directrice générale d’Oxfam France et d’un communiqué de presse résumant les messages et recommandations de l’organisation.Réagissant à la déclaration finale publiée à l’issue du Sommet UE-UA qui mentionnait la nécessité de renforcer l’accès, le transfert de technologie et les capacités de production de vaccins anti-covid en Afrique, Oxfam continuait d’appeler les dirigeants de l’Union européenne à faire preuve de plus de courage et d’engagement politiques, notamment en faveur de la levée temporaire des brevets.A l’heure où nous écrivons ces lignes, la vidéo compte près de 223 000 vues sur Youtube. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/capture_d_e_cran_2022-04-27_a_12.38_04.png [url] => https://focus2030.org/Oxfam-France-une-mobilisation-citoyenne-pour-alerter-sur-les-inegalites [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Covid-19 [1] => Interpellation des décideurs [2] => Afrique [3] => Europe [4] => Vaccins ) [organisme] => Array ( [0] => ONG ) [pays] => Array ( ) ) [43] => Array ( [objectID] => 977 [title] => Pour les Français, la France doit contribuer à une aide internationale pour les pays en développement [title_question] => [date] => 29/04/2022 [timestamp] => 1651183200 [descriptif] => 31% des Français·es déclarent que la contribution de la France à l’aide au développement en faveur des pays pauvres mériterait d’être 'généreuse'. [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer. C’est dans ce cadre qu’entre le 14 et le 17 janvier 2022, les équipes du projet DEL ont réalisé un sondage d’opinion sur les enjeux de diffusion et d’accès aux vaccins anti-Covid-19, dont est extraite l’analyse qui suit, portant sur le niveau de soutien à l’aide au développement.Trois fois par an, nous interrogeons les Français·es à partir d’une même question afin de prendre connaissance de l’évolution du soutien au principe de l’aide au développement, à savoir dans quelle mesure le gouvernement français devrait « contribuer » ou non selon nos concitoyen·ne·s à l’aide internationale pour soutenir les pays en développement.Les réponses révèlent que les Français·es sont deux fois plus nombreux à estimer que la France doit être « généreuse » en matière d’aide internationale (31%) qu’à estimer que la France « ne doit pas contribuer » à l’aide internationale (16%).La majorité des Français·es se rangent, par ignorance ou conviction, dans une position médiane entre une participation généreuse de la France et pas de contribution du tout (43%). On observe que la ventilation des réponses à cette question demeure très stable dans le temps depuis 2019, date à laquelle la question a commencé à être posée. Tout se passe comme si l’opinion des Français·es quant à la participation de la France à une 'aide internationale' en faveur des pays pauvres relevait de l’évidence. Aucun événement ni national ni international, pas même la pandémie de Covid-19, ne semble faire varier cette opinion, ni dans un sens, ni dans l’autre.L’orientation politique, une variable prédictive du soutien à l’aide au développementL’orientation politique constitue une variable discriminante majeure quant à l’organisation des réponses à cette question. Par rapport à la moyenne des Français·es, les sympathisant·e·s 'de gauche' sont beaucoup plus nombreux à déclarer vouloir que la France contribue généreusement à l’aide internationale (+25 points). Tandis que les sympathisant·e·s de droite sont nettement moins nombreux (-10 points par rapport à la moyenne), soit un écart de 35 points entre les deux côtés de l’échelle politique. Sur cette question, les réponses des sympathisants du centre se situent à mi-chemin (36%) entre la droite et la gauche.Jeunesse et niveau d’instruction : deux facteurs de soutien à une plus grande générosité de la France vis-à-vis des pays les plus pauvresLes jeunes de moins de 34 ans sont plus nombreux à plébisciter une aide 'généreuse' de la France par rapport à la moyenne des Français·es (+10 points). Les Français·es déclarant avoir au moins le Bac sont également plus nombreux (+13 points) à répondre positivement à la question posée par rapport à ceux qui n’ont pas le Bac. Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/track6-concernant-aide-apd-quelle-mesure-pensez-gouvernement-devrait-contribuer-genereusement_tracker_de-sept-2019-a-janvier-2022.gif [url] => https://focus2030.org/Pour-les-Francais-la-France-doit-contribuer-a-une-aide-internationale-pour-les [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => 0,7% [1] => Multilatéralisme [2] => Pauvreté ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [44] => Array ( [objectID] => 976 [title] => A qui devrait bénéficier l’aide publique au développement ? (mé)connaissances et aspirations des Français·es [title_question] => Le point de vue des Français·es selon les résultats de notre sondage DEL [date] => 28/04/2022 [timestamp] => 1651096800 [descriptif] => Lorsque le concept d’aide au développement est compris, les Français·es considèrent que l’aide internationale allouée par la France devrait bénéficier aux pays pauvres en premier lieu.. [chapo] => [text] => Interrogés à l’occasion d’un sondage administré par l’institut YouGov en janvier 2022 sur les principes qui devraient guider la manière dont la France soutient les pays les plus pauvres de la planète à travers son aide publique au développement, les Français·es ont fait part de leur - faible - niveau de connaissance du sujet. En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Roayaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer. C’est dans ce cadre qu’en janvier 2022, les équipes du projet DEL ont réalisé un sondage pour mesurer les opinions des Français·es à propos des bénéficiaires réels et/ou souhaités de l’aide publique au développement (APD). Seul·e·s 15% des Français·es considèrent que l’aide devrait principalement bénéficier à la FranceQuand on interroge les Français·es sur qui bénéficie dans les faits de l’aide internationale allouée par la France aux pays en développement et qui en principe devrait bénéficier de son soutien, dans les deux cas, seul·e·s 15% des Français·es considèrent que 'les intérêts de la France' devraient primer.Les Français·es s’accordent donc sur le principe de l’aide qui n’a pas vocation à être instrumentalisée au seul profit de la main qui donne.En revanche, on note une différence d’appréciation selon la question posée.« À qui l’aide publique au développement bénéficie-t-elle dans les faits ? » : selon les Français·es, l’APD bénéficie à part égale au pays donateur et au pays récipiendaireSi la question interroge les bénéficiaires réels de l’aide au développement (telle qu’elle est allouée par la France dans les faits), seul·e·s 24% des Français·es considèrent qu’elle bénéficie avant tout aux intérêts des pays qui en ont besoin : les pays pauvres ou en développement.Les sondé·es sont en revanche 40% à considérer (ou présupposer compte-tenu des 21% de repondant·es incapables de répondre à la question) qu’elle bénéficie à part égale à la France et aux pays pauvres, considérant qu’un don entraîne vraisemblablement un contre-don basé sur la réciprocité.« À qui l’aide publique au développement devrait-elle bénéficier ? » : selon les Français·es, aux pays pauvres et à part égale à la FranceÀ la question « à qui l’aide devrait bénéficier ? », en interrogeant non pas pas les faits mais le principe de l’aide donc, 36% des Français·es déclarent que la France devrait aider « les pays qui en ont le plus besoin » (+12 points par rapport à la réalité perçue de l’affectation de l’aide).Ce qui nous renseigne aussi sur le pourcentage de Français·es qui estiment que l’APD ne devrait pas bénéficier plus à la France qu’aux pays pauvres (35%, -5 points).L’aide publique au développement reste méconnue des Français·es Les réponses à ces deux questions suggèrent avant tout une méconnaissance relativement partagée par les Français·es de la finalité de l’aide publique au développement, et par extension, de l’APD elle-même.Par définition, l’APD désigne les ressources qui sont fournies aux pays et territoires figurant sur la liste des bénéficiaires de l’APD, soit 140 pays à revenu faible et intermédiaire.Entre la réalité perçue et le souhait exprimé, en moyenne 37% des Français·es déclarent que l’APD devrait bénéficier autant à la France qu’aux pays qui en ont besoin.Ce pourcentage doit également être considéré à l’aune du taux de non-réponse (18% en moyenne soit +10 points de pourcentage entre ceux qui n’ont pas le Bac (22%) et ceux qui déclarent avoir au moins le Bac). Soit, en tenant compte des 15% de Français·es qui estiment que l’APD doit servir les intérêts de la France, un total de 70% de mauvaises réponses. Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/aidpercept1-and-2-aide-versee-france-pays-developpement-beneficie-interet-en-ont-besoin_sandbox-janvier-2022.gif [url] => https://focus2030.org/A-qui-devrait-beneficier-l-aide-publique-au-developpement-me-connaissances-et [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => 0,7% [1] => Efficacité [2] => Pauvreté [3] => Priorités ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [45] => Array ( [objectID] => 972 [title] => Décryptage : quels sont les programmes des finalistes de la présidentielle sur les grands enjeux de solidarité internationale ? [title_question] => Aide au développement, santé mondiale, égalité femmes-hommes, climat, les propositions des candidat·e·s du second tour de l’élection présidentielle passées au crible [date] => 21/04/2022 [timestamp] => 1650492000 [descriptif] => Découvrez notre analyse des programmes des finalistes à l’élection présidentielle et les réactions des ONG en amont du 2nd tour. [chapo] => [text] => En France, la Vème République consacre la politique étrangère, et par extension la politique de solidarité internationale, comme domaine de compétence réservé de l’Élysée.Force d’impulsion de l’action de la France dans le monde, la personne qui gouvernera la 7ème puissance mondiale jusqu’en 2027 sera donc en mesure de jouer un rôle déterminant dans la lutte contre les inégalités mondiales, l’extrême pauvreté, la pandémie de Covid-19, pour le climat, le renouvellement des relations avec le continent africain, ou, plus largement, pour l’adoption de politiques publiques concourant à l’atteinte des Objectifs de développement durable.Dès lors, il importe de s’interroger sur les positions défendues respectivement par Emmanuel Macron et Marine Le Pen, dans la mesure où l’issue de cette élection aura des conséquences notables sur l’action de la France dans le monde.Revue de leurs déclarations publiques et engagements durant la campagne présidentielle.Quelles sont les analyses des acteurs de la société civile des programmes des candidats en matière de solidarité internationale ? À la veille du second tour de l’élection présidentielle, de nombreux acteurs de la solidarité internationale et des médias s’interrogent sur l’issue du vote et appellent à s’opposer à la candidate d’extrême droite. Tour d’horizon des ONG et think tanks #Electionspourlasolidarité – Communiqué d’entre deux tours. Pour Coordination SUD, force est de constater que les positions des finalistes s’opposent singulièrement quant à leur approche de la solidarité internationale et du partenariat avec les acteurs de la société civile. L’extrême droite ne doit pas accéder à la présidence de la République, Oxfam France. Suite aux non réponses de la candidate du Rassemblement National au questionnaire que ONE lui a soumis en amont de son Grand oral, l’ONG relève 5 mesures problématiques de Marine Le Pen, allant de l’instrumentalisation de l’aide publique au développement à une vision ethnocentrée du monde. 2nd tour de la présidentielle française : Aide et Action inquiète et vigilante, Aide et action. Élection présidentielle 2022 : 'Le 24 avril, votez pour les droits humains !', Amnesty International. Élections France : 'Non' à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité !, Fédération internationale pour les droits humains. Entre deux tours de l’élection présidentielle française 2022 : position des organisations de santé mondiale, Collectif Santé Mondiale. L’extrême droite est incompatible avec les droits des femmes, tribune co-publiée dans le JDD par 38 associations de défense des droits des femmes dont Equipop, la Fondation des Femmes, #NousToutes, Osez le féminisme, Oxfam et le Planning Familial. Présidentielles : Macron, Le Pen et le féminisme. Sandra Lhote-Fernandes, Responsable du plaidoyer santé et égalité femmes-hommes chez Oxfam France, analyse les programmes d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen au regard de leurs ambitions pour les droits des femmes dans le podcast “Sur le fil” de l’AFP. 'Le Pacte du pouvoir de vivre appelle à voter contre l’extrême-droite au deuxième tour de l’élection présidentielle', Communiqué de presse du Pacte de pouvoir de vivre. Diplomatie de l’environnement, Marine Le Pen fait une grave erreur de positionnement, Communiqué de presse, Iddri. Diplomatie : chercheurs et responsables de Think Tank imaginent les 100 premiers jours d’un mandat de Le Pen, Thomas Friang, directeur général de l’Institut Open Diplomacy, et treize autres chercheurs et responsables de think tanks français imaginent les cent premiers jours de Marine Le Pen en tant que présidente, sur le plan diplomatique. 'Le grand renoncement promis par Marine Le Pen', carte blanche de Najat Vallaud-Belkacem, directrice exécutive de ONE publiée dans L’Obs. Tour d’horizon de la presse 'Nous, ministre et anciennes ministres des droits des femmes, l’affirmons : Marine Le Pen n’est pas féministe'. Tribune collective co-signée par Elisabeth Moreno, Nicole Ameline, Laurence Rossignol et Najat Vallaud-Belkacem parue dans Le Monde, qui dénonce la vision régressive du droit des femmes de Marine Le Pen. Climat : Macron échoue à convaincre, Le Pen jugée dangereuse, L’Express revient sur le regard que portent les ONG sur les programmes climatiques des deux finalistes de l’élection présidentielle. Face au cauchemar Le Pen, les électeurs d’origine africaine doivent voter Macron, par François Soudan, Directeur de la rédaction de Jeune Afrique.Quelles positions dans les programmes et déclarations publiques des candidat·e·s présent·e·s au second tour de l’élection présidentielle ?Si les déclarations des candidat·e·s se sont multipliées sur les enjeux internationaux après l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, force est de constater qu’elles ont rarement abordé le rôle de la France en matière de développement international et de coopération avec les pays et les populations les plus marginalisées. Les enjeux au cœur des préoccupations des acteurs de la solidarité internationale ne sont par ailleurs quasiment pas mentionnés dans les programmes.Pour autant, de nombreux think tanks, ONG, médias, observateurs ont interrogé les équipes de campagne des deux candidats sur leurs projets en matière de politique étrangère et, plus précisément, de politique de développement. Les réponses à ces questionnaires ainsi qu’une analyse des prises de positions publiques permettent d’extraire quelques directions, que tout ou presque oppose entre les deux finalistes. Extraits choisis.Aide publique au développement Positions de Marine Le Pen : une diplomatie centrée sur l’intérêt national et une aide conditionnée aux enjeux migratoiresLe 13 avril 2022, lors d’une [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/copy-titre-article-actualites-presidentielles-solidarite-internationale.jpg [url] => https://focus2030.org/Decryptage-quels-sont-les-programmes-des-finalistes-de-la-presidentielle-sur [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Multilatéralisme [1] => Inégalités [2] => Agenda 2030 [3] => 0,7% [4] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [46] => Array ( [objectID] => 59 [title] => L’efficacité de l’aide publique au développement jugée par les français [title_question] => [date] => 20/04/2022 [timestamp] => 1650405600 [descriptif] => [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer. Les résultats présentés ci-dessous sont issus d’un sondage administré par l’institut YouGov auprès d’un échantillon représentatif de la population française adulte de 1055 personnes. Marge d’erreur retenue : ±2%.Interrogés depuis 2013 dans le cadre du projet de recherche Aid Attitudes Tracker (AAT) puis à partir de 2019 dans le cadre du projet de recherche Development Engagement Lab (DEL), on remarque que les Français·es jugent sévèrement l’efficacité de l’aide publique au développement (APD). À peine 13% d’entre eux estiment l’APD efficace, contre 22% pour qui elle est inefficace. Chaque année, ces pourcentages sont relativement stables quelle que soit la vague d’enquête.Avant tout, il faut garder à l’esprit que l’APD est mal connue en France. En l’occurrence, 45% des Français·es ne sauraient dire si l’APD est efficace ou non, un pourcentage associé aux 20% qui ne savent pas répondre à cette question.Parallèlement, on observe depuis 2013 que les Français·es sont de plus en plus nombreux à déclarer être en faveur d’une augmentation de l’aide.Paradoxalement, le point de vue des Français·es à propos de « l’efficacité » de l’APD ne varie pas véritablement au gré de paramètres socio-démographiques tels que l’âge, le genre, ou le niveau d’études ou l’orientation politique.En revanche, le point de vue des Français·es à propos de « l’inefficacité » est plus flagrante chez les sympathisant·e·s de droite (+6 points de pourcentage par rapport aux sympathisant·e·s de gauche) et chez les Français·es âgés de plus de 35 ans. Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. 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[chapo] => [text] => Exclusivement dédiée à la promotion des droits des femmes, la Commission de la condition de la femme (ou CSW - Commission on the Status of Women) dont le secrétariat est assuré par ONU Femmes, accueille tous les ans depuis 1946, ministres, représentant·e·s de gouvernements et de la société civile à une session annuelle se tenant à New York au siège des Nations unies. Pour en savoir plus.Cette année, la 66ème session de la Commission de la Condition de la Femme (CSW66) qui s’est déroulée du 14 au 25 mars 2022 avait pour thème prioritaire : Le rôle des femmes et des filles dans la lutte contre le changement climatique, la protection de l’environnement et la réduction des risques de catastrophes . le Forum Génération Égalité à l’honneur à la CSW66Cette 66ème session qui s’ouvrait quasiment un an après le premier segment du Forum Génération Égalité (FGE) accueilli par le Mexique du 29 au 30 Mars 2021, a permis un bilan des engagements pris au cours de cet évènement d’importance capitale pour les droits des femmes à l’échelle du monde et d’envisager les suites à y donner.Nommée en septembre 2021, la nouvelle Directrice Exécutive d’ONU Femmes, Mme Sima Bahous, a réaffirmé son engagement à faire vivre le Forum Génération Égalité, mettant en avant trois priorités : La redevabilité vis-à-vis des engagements pris par les parties prenantes au FGE (1007 'porteurs d’engagements' et '95 champions' comprenant 24 pays) et le soutien d’ONU Femmes à leur mise en œuvre La recherche de nouveaux engagements La promotion de l’approche multi-acteurs et intergénérationnelle du FGE, perçu comme un « exemple du multilatéralisme inclusif »ONU Femmes a dévoilé le « Commitment dashboard », tableau de bord des engagements, une plateforme en ligne qui recense les 2.000 engagements pris à l’occasion du FGE pour chaque « Coalition d’Action », et ceux à venir.Un second tableau de bord est quant à lui exclusivement dédié au Pacte Femmes, Paix, Sécurité.Un cadre de suivi et de redevabilité, en cours de finalisation, servira de base aux rapports de redevabilité annuels des cinq prochaines années. Un premier rapport sera publié au cours de la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2022. Dates clés et prochaines étapes de suivi du Forum Génération Égalité Conclusions générales et résolutions Négociées pendant la CSW, les États membres des Nations unies adoptent tous les ans un document commun, intitulé « les conclusions générales ».De manière inédite, les conclusions générales adoptées cette année reconnaissent pour la première fois à la CSW le lien entre le changement climatique et l’égalité femmes-hommes, et appellent notamment les gouvernements à prendre des mesures pour renforcer le rôle des femmes et des filles sur les enjeux la lutte contre le changement climatique, la protection de l’environnement et la réduction des risques de catastrophes, à savoir : Renforcer les cadres législatifs, juridiques et réglementaires Intégrer la dimension de genre dans les politiques et programmes relatifs au changement climatique, à l’environnement et à la réduction des risques de catastrophe Élargir le financement tenant compte de la dimension de genre Améliorer les statistiques et les données ventilées par sexe Favoriser une transition juste et sensible au genre Une résolution a également été adoptée au sujet du 30e anniversaire de la Déclaration et Plateforme d’Action de Beijing, invitant le Conseil économique et social des Nations unies à réaliser une évaluation de la mise en œuvre de la Déclaration pour la CSW69 qui se tiendra en 2025, et les États membres à en faire de même au niveau national et régional afin d’évaluer les progrès et reculs en matière de droits des femmes. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/commission-on-the-status-of-women-66-2022-banner-1200x628-fr.jpg [url] => https://focus2030.org/Suivi-du-Forum-Generation-Egalite-retour-sur-la-66eme-session-de-la-Commission [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [48] => Array ( [objectID] => 969 [title] => Présidentielle 2022, les dernières actualités des acteurs de la solidarité internationale [title_question] => [date] => 08/04/2022 [timestamp] => 1649368800 [descriptif] => Afin de mettre les enjeux de solidarité internationale à l’agenda, de nombreux acteurs de la société civile mènent campagne et interpellent les candidat·e·s à l’élection présidentielle, découvrez les actions les plus récentes menées à cette occasion. [chapo] => En France, la Vème République consacre la politique étrangère, et par extension la politique de développement, comme domaine de compétence réservé de l’Élysée. L’élection présidentielle mériterait donc être l’occasion d’un débat sur le bilan des actions menées et la contribution de la France face aux grands défis planétaires pour les cinq années à venir.Pour contribuer à mettre les enjeux de solidarité internationale à l’agenda les acteurs de la société civile mènent campagne et multiplient les actions.}Suivez les actualités en lien avec l’élection présidentielle. [text] => En France, la Vème République consacre la politique étrangère, et par extension la politique de développement, comme domaine de compétence réservé de l’Élysée. L’élection présidentielle mériterait donc être l’occasion d’un débat sur le bilan des actions menées et la contribution de la France face aux grands défis planétaires pour les cinq années à venir.Pour contribuer à mettre les enjeux de solidarité internationale à l’agenda les acteurs de la société civile mènent campagne et multiplient les actions.Suivez les actualités en lien avec l’élection présidentielle. Second tour de la #Présidentielle2022 L’issue de l’élection présidentielle aura des conséquences notables sur l’action de la France pour un monde plus juste et solidaire. Focus 2030 a recensé les positions sur la solidarité internationale défendues respectivement par Emmanuel Macron et Marine Le Pen à partir de leurs programmes et déclarations publiques. Consultez également les réactions des ONG aux résultats du premier tour. #Présidentielle2022 et solidarité internationale Coordination SUD, la plateforme nationale des ONG françaises mobilisées sur les enjeux de développement, a réalisé une analyse des programmes et positions des candidat·e·s à l’élection présidentielle sous l’angle de la solidarité internationale. Découvrez ce décryptage des engagements en faveur d’un partenariat avec les organisations de la société civile et de la mise en œuvre de la loi relative au développement solidaire et la lutte contre les inégalités mondiales. Quelles sont les propositions des candidat·e·s pour lutter contre l’accroissement des inégalités mondiales ? Six d’entre eux ont partagé avec ONE leurs solutions pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 partout sur la planète, soutenir la relance des pays africains, et agir en tant que véritable partenaire du continent africain. Découvrez l’analyse comparative de ONE. Oxfam France a conduit une analyse des programmes fiscaux des candidat·e·s à l’aune de plusieurs critères : taxation des plus riches, progressivité de l’impôt, fiscalité des multinationales, taxation de la spéculation, fiscalité écologique et fiscalité féministe. Alors que nos sondages révèlent que 55 % des Français·es se déclarent en faveur de l’instauration d’un impôt sur la fortune pour financer la lutte contre le changement climatique, quel·le·s candidat·e·s défendent cette mesure ? Quel·le·s candidat·e·s avancent des propositions sur la taxe sur les transactions financières, appelée de leurs voeux par un·e Français·e sur deux pour financer la solidarité internationale ? #Présidentielle2022 et égalité femmes-hommes La Fondation des Femmes et une cinquantaine d’organisations proposent un Plan d’urgence pour l’égalité, 10 mesures à mettre en place dans les 100 premiers jours du prochain quinquennat. Parmi celles-ci, un appel à l’adoption d’une réelle diplomatie féministe passant par une hausse des financements de l’aide publique au développement et la promotion des lois les plus favorables à l’émancipation des femmes au niveau européen. Il est encore temps de prendre connaissance de leur pétition. La réduction des inégalités entre les femmes et les hommes doit passer par une approche féministe des politiques publiques, tel est l’appel que le Collectif Générations Féministes adresse au prochain locataire de l’Élysée. Le Collectif composé de 50 organisations propose 5 axes prioritaires pour guider les politiques publiques : une approche par les droits, 0,1% du PIB contre les violences sexistes et sexuelles, un portage politique au plus haut niveau tant à l’échelle nationale qu’internationale, une plus grande représentation des femmes en politique, et l’implication de la société civile dans la définition des ces politiques. Quelle place pour l’égalité femmes-hommes dans les programmes des candidat·e·s ? Se basant sur les demandes de 10 organisations féministes, des élèves de SciencesPo ont analysé les projets politiques des 12 candidat·e·s dans la course à l’Elysée pour saisir leur niveau d’adéquation avec les attentes des acteurs de la société civile. Equipop a publié ses recommandations pour renforcer la politique étrangère féministe de la France au cours du prochain quinquennat, mettant en avant notamment l’élargissement de la diplomatie féministe française à tous les secteurs de la coopération internationale, l’adoption de principes directeurs ou encore des efforts de suivi et de redevabilité des engagements français plus importants. #Présidentielle2022 et santé mondiale Alors que 71 % des Français·es estiment qu’une pandémie comparable à celle du Covid-19 va se produire à nouveau d’ici 2030, quel·le·s candidat·e·s s’engagent à faire de la santé mondiale une priorité de l’agenda international et à garantir un accès universel aux soins et aux produits de santé ? Le Collectif Santé Mondiale leur a demandé de détailler les mesures envisagées à partir de 10 questions et a passé leurs réponses au crible. #Présidentielle2022 et défis climatiques Cette semaine, le GIEC alertait une nouvelle fois sur l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour limiter les effets du changement climatique. Les organisations de l’Affaire du Siècle, le collectif Éclaircies et l’association Data for good ont demandé aux candidat·e·s leurs mesures pour respecter l’objectif de baisse de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en France à l’horizon 2030. Consulter les résultats. Monde solidaire : l’extrême urgence ? Les candidat·es répondent à ONE et Libération Le 22 mars 2022, l’ONG ONE organisait, en partenariat avec Libération, une journée spéciale pour interpeller les candidat·e s à la présidentielle sur le retour de l’extrême pauvreté partout sur la planète et ses conséquences. Les porte-paroles des prétendant·e·s à l’Élysée se sont ainsi succédé pour apporter des réponses aux grands défis planétaires, et présenter leur vision du rôle que la France devrait jouer face aux désordres du monde.Financement du développement international, lutte contre les inégalités mondiales, accès universel aux vaccins et aux soins, réchauffement climatique, sécurité alimentaire, crises et leurs répercussions : les porte-paroles de Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Fabien Roussel, et Valérie Pécresse ont tour à tour présenté leurs solutions et engagements pour les cinq années à venir si ils ou elles étaient élu·s à la fonction suprême.Ces débats furent accompagnés de mise en contexte par des chercheurs, observateurs ou praticiens de la solidarité internationale. Ont ainsi débattu autour de trois tables rondes, Najat Vallaud-Belkacem, directrice France de ONE, Bertrand Badré, fondateur de Blue Like [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/titre-article-actualites-presidentielles-solidarite-internationale-4.png [url] => https://focus2030.org/Presidentielle-2022-les-dernieres-actualites-des-acteurs-de-la-solidarite [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [49] => Array ( [objectID] => 968 [title] => 4 questions à Thomas Friang, Fondateur et Directeur général de l’Institut Open Diplomacy, sur l’action de la France en faveur de la solidarité internationale ces cinq dernières années et ses attentes pour le prochain quinquennat [title_question] => [date] => 18/03/2022 [timestamp] => 1647558000 [descriptif] => En amont de l’élection présidentielle en France, Focus 2030 donne la parole aux organisations de la société civile sur leur bilan du quinquennat et leurs attentes pour le prochain. [chapo] => [text] => En amont de l’élection présidentielle en France, Focus 2030 se mobilise pour créer les conditions d’un débat éclairé sur les enjeux de solidarité internationale, sur le financement du développement et la défense du multilatéralisme, et plus largement sur le rôle de la France dans le monde. Quels engagements la France devrait-elle prendre pour contribuer de façon significative à la lutte contre les inégalités mondiales, et plus largement à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) dans le monde ? En complément de son Bilan de la politique de développement international de la France durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, Focus 2030 a recueilli le point de vue des organisations expertes dans leurs domaines respectifs.Entretien avec Thomas Friang, Fondateur et Directeur général de l’Institut Open Diplomacy.Focus 2030 : Quel bilan dressez-vous du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de solidarité internationale et de développement, et tout particulièrement sur les enjeux portés par votre organisation ?Thomas Friang : La mandature d’Emmanuel Macron est marquée par des évolutions structurelles d’une part et par des avancées conjoncturelles d’autre part. Les deux peuvent être remises en cause ou consolidées en 2022. Ce travail de bilan est donc essentiel pour permettre à chacun de bien comprendre les enjeux.Sur le plan structurel, il y a d’abord et avant tout la Loi du 4 août 2021 de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales qui ancre l’objectif d’atteindre, d’ici 2025, le niveau d’aide publique au développement promis depuis des années, i.e. 0,7 % du RNB. Cette cible, fixée dans la loi, devra être suivie de près dans les lois de finances initiales des années 2022 à 2025. Cette loi consacre aussi un changement de paradigme : passer du prêt au don pour des pays prioritaires ou des secteurs clés. Nous savons par exemple que les financements pour l’égalité femmes - hommes sont des outils réellement transformateurs. C’est un excellent signe de voir ce sujet figurer parmi les priorités déterminées par la loi, pour concrétiser les ambitions de la “diplomatie féministe” portée par Emmanuel Macron depuis le G7 de Biarritz jusqu’au Forum Génération Egalité puis la Présidence française de l’Union européenne. Après avoir organisé le Grand Tour #NotreGénérationEgalité avec le soutien de Focus 2030, l’Institut Open Diplomacy se réjouit de voir le soutien à l’éducation des filles et des femmes en haut de l’agenda de l’APD de la France, sur le plan politique comme sur le plan financier, car nous savons à quel point ce vecteur est transformateur pour les sociétés et les économies qui misent sur la liberté des femmes.Cette nouvelle ambition structurelle procède non seulement d’une nouvelle logique - plus partenariale - mais aussi d’une nouvelle gouvernance - plus transparente. Du discours de Ouagadougou au Sommet de Montpellier, il faut relever l’importance de voir le narratif français évoluer vers une logique qui relève moins de la solidarité que de la relation d’égal à égal. Ce discours doit encore se traduire dans de nombreux gestes concrets - par delà les symboles comme la restitution des biens mal acquis ou le travail de mémoire - mais il relève d’un changement paradigmatique important. Ce changement transformatif n’a rien d’abstrait : il se concrétisait particulièrement au Sahel par le continuum Développement - Diplomatie - Défense, la logique 3D, mise à mal par la nouvelle configuration politique au Mali. S’agissant de la gouvernance, la Loi de 2021 instaure une logique de redevabilité beaucoup plus puissante et plus partagée, c’est une bonne nouvelle pour s’assurer que la trajectoire budgétaire prise soit poursuivie jusqu’au bout. Cette nouvelle approche, il faut désormais la faire vivre dans la durée et dans les choix opérationnels qui en découleront après 2022.Il faut relever l’importance de voir le narratif français évoluer vers une logique qui relève moins de la solidarité que de la relation d’égal à égal.Par ailleurs, il faut noter qu’Emmanuel Macron a pris des initiatives diplomatiques et financières pour renforcer la gouvernance des communs, en particulier de la santé à l’heure de la pandémie de coronavirus. De l’initiative ACT-A au mécanisme COVAX, Emmanuel Macron a été à la pointe, avec une stratégie européenne très nettement assumée, d’une véritable solidarité vaccinale. Aujourd’hui, une dose sur deux produites en Europe du vaccin anti-COVID est exportée ou donnée à un partenaire étranger. Cela contraste très nettement avec le cynisme de la diplomatie des masques à laquelle nous avons dû faire face au début de l’épidémie. Plus fondamentalement, sur ce sujet, la France a su mobiliser l’Alliance pour le multilatéralisme créée par Emmanuel Macron et la Chancelière Merkel pour deux éléments clés à l’avenir : d’une part, la création d’un centre de préparation rapide aux épidémies, porté par l’OMS et accueilli par l’Allemagne ; et d’autre part, l’émergence de la coalition “One Health” pour cerner le risque de zoonose tandis que la crise climatique s’accélère et que la dégradation des écosystèmes s’amplifie.Sur ce dernier point qui relève du pilier environnemental du développement durable, il faut pointer l’importance d’initiatives qui ont été lancées et des travaux à poursuivre. Le bilan d’Emmanuel Macron se caractérise d’abord par une mobilisation de premier ordre pour éviter l’effondrement de l’Accord de Paris au moment du retrait américain, qui aurait pu créer un trou d’air majeur dans la gouvernance mondiale de l’environnement. Les émergents ont d’ailleurs pris beaucoup de champ à ce moment-là. L’initiative du One Planet Summit, notamment pour garder le “momentum” avec des engagements financiers a été décisive. Toutefois, le bilan d’Emmanuel Macron n’a pas seulement consisté à sauver l’acquis de la COP 21 mais également à pousser pour une logique plus large, qui fait un continuum clair entre climat et biodiversité. C’est un autre élément de son actif, notamment avec l’accueil du Congrès Mondial de la Nature à Marseille en 2021 après le G7 Environnement de Metz et le One Planet Summit Biodiversité de 2021. Là où le travail doit être poursuivi, c’est en tirant toutes les conséquences de la situation pour nos partenaires du Sud : nous devons tous commencer à nous adapter aux dérèglements climatiques le plus vite possible, mais nous devons prévoir une politique d’aide à l’adaptation spécifique pour les Etats les plus vulnérables - notamment les petits Etats insulaires - qui vont endurer très rapidement les conséquences gravissimes de la crise climatique.Le bilan d’Emmanuel Macron invite à se projeter pour renforcer la contribution de la France à la solidarité internationale, tant sur le volet social que sur le pilier environnemental du développement durable. Pourquoi ne pas imaginer la création d’un Envoyé spécial pour le climat en France comme cela existe aux Etats-Unis afin de traiter ces sujets ? Et pourquoi ne pas porter l’idée de « casques verts » qui, aux Nations unies, pourront spécifiquement intervenir sur les aires de catastrophes humanitaires liées à la crise environnementale et/ou assurer la surveillance des aires protégées en zone de tension ? Ce sont là aussi des réflexions à mener en matière de solidarité internationale qui doivent compléter le bilan d’Emmanuel Macron. Focus 2030 : Quels grands défis [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/opendiplo_4questionsa_presidentielles.png [url] => https://focus2030.org/4-questions-a-Thomas-Friang-Fondateur-et-Directeur-general-de-l-Institut-Open [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 [1] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [50] => Array ( [objectID] => 967 [title] => Baromètre de la solidarité internationale - Présidentielle 2022 et enjeux internationaux : Perceptions, connaissances et aspirations des Français·es sur les grands défis planétaires [title_question] => [date] => 17/03/2022 [timestamp] => 1647471600 [descriptif] => En amont de l’élection présidentielle de 2022 en France, Focus 2030 a souhaité saisir les aspirations citoyennes sur le rôle de la France dans le monde. [chapo] => [text] => Focus 2030 publie son 9ème Baromètre de la solidarité internationale, intitulé « Présidentielle 2022 et enjeux internationaux : perceptions, connaissances et aspirations des Français·es sur les grands défis planétaires » à télécharger ici.Quelques semaines avant l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2022, Focus 2030 a souhaité prendre connaissance des attentes et des priorités des Français·es sur des grands enjeux qui prennent compte tant de l’échelle nationale qu’internationale. Ce rapport de 62 pages présente les résultats d’un sondage exclusif dont les questions ont été formulées ou proposées par les acteurs de la solidarité internationale, partenaires de Focus 2030. Exceptionnellement, ces résultats sont désagrégés selon les intentions de vote des personnes interrogées.Ce Baromètre de la solidarité internationale spécial élection présidentielle présente en détail : Les opinions, ressentis et attentes des Français·es dans le contexte de l’élection présidentielle, Le « portrait-robot » d’un·e candidat·e idéal·e, à partir des éléments de programmes préférés par les personnes interrogées, Un guide pratique à l’attention des organisations souhaitant impliquer les Français·es sur les enjeux de solidarité internationale.En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes et renforcer l’impact de leurs actions de communication, de mobilisation citoyenne, de recherche et de plaidoyer.Ce sondage Focus 2030-DEL a été réalisé par l’institut YouGov du 13 au 21 janvier 2022 auprès d’un échantillon de 2 107 personnes représentatif de la population adulte. Marge d’erreur +/- 2 %. Méthodologie détaillée à consulter ici.Des Français·es particulièrement préoccupé·es par leur sécurité matérielleQuand il s’agit d’interroger les Français sur les sujets qu’ils souhaiteraient voir débattus pendant la campagne de l’élection présidentielle, les enjeux économiques (chômage et prix de l’énergie) arrivent en tête de leurs préoccupations.Les enjeux environnementaux (le changement climatique, la pollution et la protection de la biodiversité) constituent la troisième préoccupation des Français·es, sujet qui se classe juste devant la pandémie de Covid-19.Les questions migratoires (les migrants et les réfugiés arrivant en Europe) représentent le cinquième sujet considéré comme le plus important par la moyenne des Français·es. Sans surprise, la préoccupation pour ces enjeux varie selon l’orientation politique déclarée des personnes interrogées.La question de la pauvreté et des inégalités dans le monde se classe en sixième position, sélectionnée par 22 % des personnes interrogées. Taxer les transactions financières pour financer des dépenses de solidarité internationale, une source de financement innovant adoubée par 50 % des FrançaisOn observe une forte adhésion des Français à l’idée d’une taxe sur les transactions effectuées sur les marchés financiers notamment en bourse, afin de financer l’aide publique au développement. Ce financement innovant est sans doute d’autant plus accepté qu’il ne toucherait pas la majorité des personnes interrogées, pour mieux se concentrer sur celles qui possèdent des actions ou des obligations. Ce concept est particulièrement apprécié par les sympathisants de gauche (71 %) par rapport aux électeurs du centre (54 %) ou de droite (44 %) chez qui on identifie l’opposition la plus élevée (27 %). Réinstaurer un impôt sur la fortune (ISF) pour financer la lutte contre le changement climatique, un impôt consensuel ?La réinstauration d’un ISF dont les recettes seraient fléchées vers le financement de la lutte contre le réchauffement climatique semble séduire 55 % des Français. Cette initiative associe deux aspects plutôt consensuels, taxer les plus riches et protéger l’environnement. Pour l’une de ces raisons, ou bien même pour les deux, le soutien culmine à 79 % chez les électeurs de J.L. Mélenchon et à 62 % chez les électeurs de M. Le Pen. C’est chez les électeurs de V. Pécresse que l’opposition à ce nouvel ISF est le plus marqué (39 %), des opinions finalement relativement proches des électeurs de E. Zemmour (32 %), représentant à la fois tous les deux les catégories sociales de possédants et les électeurs les moins sensibles aux enjeux climatiques.A noter que même si la suppression/modification du précédent ISF fait partie des décisions du président Macron conformément à son programme en 2017, 46 % des Français qui ont l’intention de voter pour lui en 2022 soutiennent aujourd’hui ce nouvel ISF. 57 % des Français·es approuvent l’adoption d’une diplomatie féministe pour faire avancer les droits des femmes à l’échelle du mondeCe projet politique rassemble les opinions de tous les Français, dans des proportions certes variées, quelle que soit leur coloration politique ou leurs intentions de vote à l’élection présidentielle de 2022. En moyenne, seuls 9 % des Français s’opposent à cette décision de la France, un pourcentage légèrement supérieur chez les répondants de moins de 45 ans, les sympathisants de droite et les personnes les plus diplômées. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/mockup_presidentielle_barometre.png [url] => https://focus2030.org/Barometre-de-la-solidarite-internationale-Presidentielle-2022-et-enjeux [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Taxe sur les Transactions Financières [1] => Climat [2] => Diplomatie Féministe [3] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [51] => Array ( [objectID] => 961 [title] => Visuels : bilan de la politique de développement international de la France ces 5 dernières années [title_question] => Télécharger les visuels du bilan [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => Téléchargez et partagez les infographies résumant les principaux résultats du Bilan de la politique de développement international de la France durant le quinquennat d’Emmanuel Macron. [chapo] => [text] => En amont de l’élection présidentielle en France en 2022, Focus 2030 a analysé la politique de solidarité internationale menée par la France durant le quinquennat d’Emmanuel Macron.Aide publique au développement (APD), santé mondiale, égalité femmes-hommes, éducation, lutte contre les dérèglements climatiques, relation avec le continent africain : téléchargez ci-dessous les infographies présentant les principaux résultats.Télécharger et partager les infographies [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/gif-bilan-macron-apd-article-logo.gif [url] => https://focus2030.org/Visuels-bilan-de-la-politique-de-developpement-international-de-la-France-ces-5 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 [1] => Climat [2] => Éducation ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [52] => Array ( [objectID] => 962 [title] => Solidarité internationale et #Présidentielle2022 [title_question] => [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => [chapo] => Les élections présidentielles approchant, quel bilan tirer de ces cinq dernières années en matière de solidarité internationale ? Que recommandent les acteurs de la société civile au regard des enjeux qu’ils·elles défendent ? Quelles mesures clés doivent porter les candidat·e·s sur la scène internationale pour répondre aux attentes des Français·es ? 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Décryptage. [chapo] => [text] => Crise climatique, crise sanitaire, crise de l’accueil des réfugiés, crise économique et sociale, crise du multilatéralisme : les cinq dernières années auront été marquées par une série de bouleversements sans précédent à l’échelle de la planète.La France, septième puissance économique mondiale, membre permanent du Conseil de sécurité, cinquième au rang des donateurs d’aide publique au développement, a-t-elle été au rendez-vous face à ces crises ?C’est la question à laquelle ce bilan entend apporter des éléments de réponse.Focus 2030 a analysé la politique de solidarité internationale menée par la France durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, ce, au regard des objectifs qu’elle s’est elle-même fixés lors de la dernière réunion du Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID), instance définissant les grandes orientations du gouvernement en la matière pour les années à venir.Aide publique au développement (APD), santé mondiale, égalité femmes-hommes, éducation, lutte contre les dérèglements climatiques, soutien aux pays les plus fragiles, relation avec le continent africain : comment ces déclarations et manifestations d’intention s’incarnent-elles à l’épreuve des faits ?Les grandes étapes de la politique de développement international de la France au cours des cinq dernières annéesDurant cette période, en contraste avec une tendance aux replis nationaux ou régionaux observés de par le monde, force est de constater que la France a multiplié les appels à l’action multilatérale, en accueillant notamment de grands évènements internationaux : les conférences de reconstitution du Fonds vert pour le climat, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et du Partenariat mondial pour l’éducation, de même qu’en assurant la présidence du sommet du G7 en 2019, ou encore en initiant des conférences au format original tels que le Forum de Paris sur la paix, le One Planet Summit, et le Forum Génération Égalité.L’adoption à l’unanimité, à l’été 2021, de la Loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales a, selon la plupart des observateurs, traduit une nouvelle ambition de la France en la matière (recherche de l’impact, volume de l’aide, soutien à l’innovation, changement de méthodes).Pour autant, au-delà de la multiplication des initiatives, quel bilan tirer de leur mise en oeuvre et de leur impact ? Retour sur les grandes réformes d’une politique publique pas comme les autres dont l’issue peut ou non changer la vie de millions de personnes au-delà même de l’hexagone.Aide publique au développement (APD) : une hausse plus quantitative que qualitative ?Durant le dernier quinquennat, l’aide publique au développement de la France a atteint un niveau record. Elle est ainsi passée de 9,5 milliards d’euros en 2017 (0,4 % de son revenu national brut), à 14,6 milliards prévus en 2022 (0,55 %), soit 5 milliards d’euros supplémentaires consacrés à cette politique. Par ailleurs, la nouvelle loi de programmation sur le développement solidaire fixe, pour la toute première fois, une date pour l’atteinte de l’objectif – pourtant formulé en 1970 aux Nations unies – de consacrer 0,7 % de sa richesse nationale à l’aide publique au développement : 2025.Pour autant, et malgré une volonté de changement manifeste, cette hausse des moyens ne s’est pas accompagnée d’une réforme en profondeur de la mise en œuvre de l’APD française. Ainsi, les efforts de modernisation entrepris depuis 2018 tardent à en renforcer la transparence et la redevabilité. Aujourd’hui encore les documents détaillant l’utilisation des fonds et l’atteinte des résultats demeurent difficilement accessibles et lisibles.Par ailleurs, les priorités géographiques de l’aide française demeurent théoriques. Seuls 4 des 19 pays pourtant considérés comme prioritaires par le CICID figuraient parmi les 20 premiers bénéficiaires de l’APD en 2019. Le soutien aux pays les plus pauvres de la planète pose encore question : plus de 60 % de l’APD bilatérale de la France est allouée à des pays à revenu intermédiaire, contre moins de 10 % à des pays à faible revenu.Enfin, en dépit d’un soutien financier grandissant aux organisations de la société civile dans leurs actions de solidarité internationale, seule 6,5 % de l’aide de la France transite par ces dernières, faisant de la France l’un des pays qui repose le moins sur les acteurs non gouvernementaux pour lutter contre la pauvreté et les inégalités parmi les pays de l’OCDE (15 % en moyenne en 2019).Une volonté affichée de renforcement de la relation partenariale avec le continent africain qui nourrit toujours le scepticisme des observateursDepuis 2017, la diplomatie française a tenté de renouveler ses relations avec l’ensemble du continent africain, et sa jeunesse en particulier, en élargissant sa coopération au-delà des pays du « pré-carré » français et en tentant, avec plus ou moins de succès, de modifier son image, détériorée par son histoire coloniale et néocoloniale : discours de Ouagadougou, renforcement des relations diplomatiques, scientifiques et économiques, travail mémoriel, organisation du Nouveau Sommet Afrique-France…En dépit de ces initiatives, et comme l’ont souligné les témoignages des intervenants au Nouveau Sommet Afrique-France, la France demeure critiquée pour son action sur le continent africain, en raison de son passé, de la présence permanente de ses bases militaires, de son soutien historique aux régimes autoritaires, ou encore des conséquences en cascade pour le continent des opérations militaires menées en Lybie en 2011 auxquelles la France a pris part.Priorités sectorielles : un portage politique certain qui tarde à se concrétiser financièrementAu cours des cinq dernières années, la France a su mobiliser ses partenaires (européens, du G7 et dans une moindre mesure du G20) autour des priorités de sa politique de développement international : portage politique d’une réponse coordonnée à la pandémie de Covid-19 et des instruments multilatéraux en santé mondiale, adoption d’une diplomatie féministe, accueil et soutien de conférences internationales en faveur de l’éducation ou encore du climat.Pourtant, cet engagement tarde à se concrétiser financièrement. La France demeure le pays du G7 ayant apporté la plus faible contribution financière à la réponse mondiale à la pandémie de Covid-19 compte-tenu de sa richesse, elle est en-dessous de la moyenne des pays de [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/mockup_bilanduquinquennat.png [url] => https://focus2030.org/Bilan-de-la-politique-de-developpement-international-de-la-France-durant-le [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Multilatéralisme [1] => Priorités [2] => Climat [3] => Éducation [4] => Afrique [5] => 0,7% ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [54] => Array ( [objectID] => 923 [title] => Présidentielle 2022 : la connaissance des enjeux internationaux, une qualité attendue par l’électorat [title_question] => [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => Pour 90% des Français·es, il est important que les candidat·e·s à l’élection présidentielle aient une connaissance approfondie des enjeux internationaux. Décryptage. [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer. Les résultats présentés ci-dessous sont issus d’un sondage administré par l’institut YouGov auprès d’un échantillon représentatif de la population française adulte de 2001 personnes. Marge d’erreur retenue : ±2%.Interrogé·es entre le 5 et le 10 août 2021, soit plus de 18 mois après le début d’une crise sanitaire mondiale qui a vu la planète entière confrontée à des bouleversements sans précédent, 90% des Français·es considèrent que les candidat·es à l’élection présidentielle de 2022 doivent avoir une connaissance approfondie des grands enjeux internationaux (inégalités mondiales, climat, santé, etc.).La vision des Français·es du rôle présidentiel apparait dès lors conforme à celui que lui attribue la Constitution de la Vème République. D’après celle-ci, la diplomatie fait en effet partie du domaine de compétences réservé du Président. Ce dernier est garant du respect des traités (article 5 ). Il négocie et ratifie les traités internationaux (article 52), rencontre les chef·fe·s d’État étrangers et assure la représentation de la France sur la scène internationale auprès des instances onusiennes, du Conseil européen ou encore des G7 et G20.On retiendra qu’il est de ce point de vue paradoxal de voir à quel point les débats qui entourent l’élection à venir - à l’heure où nous écrivons ces lignes - demeurent concentrés sur les enjeux portant quasi-exclusivement sur l’échelle nationale, ce, au beau milieu d’une pandémie, par essence, mondiale. Bien que cette opinion soit partagée par l’ensemble des Français·es quelles que soient leurs catégories socio-démographiques ou leurs orientations politiques, on observe quelques variations selon le vote aux dernières élections présidentielles et le niveau d’éducation des répondant·e·s. Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/elect-important-candidat-election-presidentielle-connaissance-approfondie-grands-enjeux-internationaux_age_politique_vote_education_sandox_aout-2021-2.gif [url] => https://focus2030.org/Presidentielle-2022-la-connaissance-des-enjeux-internationaux-une-qualite [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Environnement [1] => Pauvreté [2] => Climat ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [55] => Array ( [objectID] => 947 [title] => Impôt sur la fortune, diplomatie féministe, taxe sur les transactions financières... Les attentes des Français·es pour le prochain quinquennat [title_question] => [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => En pensant aux grands défis contemporains, les Français perçoivent des priorités et s’accordent sur des solutions. [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes et renforcer l’impact de leurs actions de communication, de mobilisation citoyenne, de recherche et de plaidoyer.Quelques semaines avant l’élection présidentielle qui se tiendra les 10 et 24 avril 2022, nous avons souhaité prendre connaissance des attentes et des priorités des Français·es sur des grands sujets qui intéressent le national autant que l’international.Ce sondage Focus 2030-DEL a été réalisé par l’institut YouGov du 13 au 21 janvier 2022 auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte de 2107 personnes. Marge d’erreur +/- 2%. Méthodologie détaillée à consulter ici.Taxer les transactions financières pour financer des dépenses de solidarité internationale, une source de financement innovant adoubée par 50% des FrançaisOn observe une forte adhésion des Français à l’idée d’une taxe sur les transactions effectuées sur les marchés financiers notamment en bourse, afin de financer l’aide publique au développement. Ce financement innovant est sans doute d’autant plus accepté qu’il ne toucherait pas la majorité des personnes interrogées, pour mieux se concentrer sur celles qui possèdent des titres ou actions.Ce concept est particulièrement apprécié par les sympathisants de gauche (71%) par rapport aux électeurs du centre (54%) ou de droite (44%) chez qui on identifie l’opposition la plus élevée (27%). Les électeurs de J.L. Mélenchon sont les plus nombreux (70%) à soutenir cette idée, cependant également soutenue par 59% des électeurs d’E. Macron et 50% des électeurs de V. Pécresse. Les répondants de 18 à 34 ans sont moins nombreux que leurs aînés à soutenir cette taxe.Réinstaurer un impôt sur la fortune (ISF) pour financer la lutte contre le changement climatique, un impôt consensuel ?La réinstauration d’un ISF dont les recettes seraient fléchées vers le financement de la lutte contre le réchauffement climatique semble séduire 55% des Français. Cette initiative associe deux aspects plutôt consensuels, taxer les plus riches et protéger l’environnement. Pour l’une de ces raisons, ou bien même pour les deux, le soutien culmine à 79% chez les électeurs de J.L. Mélenchon et à 62% chez les électeurs de M. Le Pen. C’est chez les électeurs de V. Pécresse que l’opposition à ce nouvel ISF est le plus marqué (39%), des opinions finalement relativement proches des électeurs de E. Zemmour, représentant à la fois tous les deux les catégories sociales de possédants et les électeurs les moins sensibles aux enjeux climatiques.A noter que même si la suppression/modification du précédent ISF fait partie des décisions du président Macron conformément à son programme en 2017, 46% des Français qui ont l’intention de voter pour lui en 2022 soutiennent aujourd’hui ce nouvel ISF. De façon générale, l’approbation de l’ISF demeure un marqueur de gauche (78%), tandis que l’opposition à l’ISF est un marqueur du centre (23%) et de droite (32%). Le soutien des femmes à cette fiscalité est plus marquée que chez les hommes.57% des Français·es approuvent la 'diplomatie féministe' adoptée par la France pour faire avancer les droits des femmes à l’échelle du mondeCe projet politique rassemble les opinions de tous les Français, dans des proportions certes variées, quelle que soit leur coloration politique ou leurs intentions de vote à l’élection présidentielle de 2022. En moyenne, seuls 9% des Français s’opposent à cette décision de la France, un pourcentage légèrement supérieur chez les répondants de moins de 45 ans, les sympathisants de droite et les personnes les plus diplômées. C’est chez les personnes ayant l’intention de voter pour E. Zemmour que l’on remarque le taux d’approbation le plus faible, une adhésion cependant relativement élevée à 40%. Par contraste, c’est chez les électeurs d’E. Macron que le soutien à la diplomatie féministe est le plus élevé, soit davantage que les personnes ayant l’intention de voter pour J.L. Mélenchon.Les Français·es soutiennent l’idée d’une solidarité internationale spécifique à la pandémie de Covid-1936% des Français interrogés dans cette étude estiment que la France devrait faire davantage d’efforts pour soutenir les efforts des pays les plus pauvres contre la pandémie de Covid-19 (vaccins, tests, traitements, etc.). Parallèlement, dans les mêmes proportions (38%), les Français estiment que la France a fait suffisamment d’efforts, sans pour autant s’y opposer. C’est à dire que la solidarité de la France envers les pays pauvres en matière sanitaire dans le contexte de la pandémie, est acceptée voire attendue. Il y a d’un côté ceux qui pensent que ça n’est pas suffisant et de l’autre ceux qui semblent satisfaits de la contribution de la France dont ils acceptent le bien fondé. En moyenne, seuls 11% des répondants estiment que cet effort a été trop important.Ces opinions sont inversement proportionnelles aux orientations politiques observées dans les intentions de vote. Plus les candidats sont à gauche (J.L. Mélenchon) et plus cette solidarité est attendue. A l’inverse, les électeurs de M. Le Pen et E. Zemmour sont les plus nombreux à critiquer ces efforts de la France. Les électeurs d’E. Macron se situent à mi-chemin dans la diversité de ces opinions. Quand 66% des sympathisants de gauche estiment que la France devrait faire davantage d’efforts, ce pourcentage diminue à 44% chez les sympathisants du centre et chute à 21% chez les sympathisants de droite.Les répondants de 18 à 44 ans sont plus nombreux (43%) à estimer que la France devrait faire plus d’efforts en matière de solidarité sanitaire en comparaison avec leurs aînés de plus de 45 ans (31%).De façon assez logique, les Français en faveur d’une augmentation de l’aide publique au développement sont également plus nombreux (75%) à vouloir que la France augmente ses efforts pour aider les pays pauvres à faire face à la pandémie de Covid-19.Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/covidresp-certain-nombre-pays-soutiennent-pays-pauvres-faire-face-pandemie-vaccins-tests-traitement-france-efforts_candidat_intention-vote_sandbox-janvier-2022.gif [url] => https://focus2030.org/Impot-sur-la-fortune-diplomatie-feministe-taxe-sur-les-transactions-financieres [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Covid-19 [1] => Pauvreté [2] => Présidentielle [3] => Priorités [4] => Taxe sur les Transactions Financières [5] => Vaccins [6] => Diplomatie Féministe ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [56] => Array ( [objectID] => 950 [title] => Les préoccupations des Français·es en amont de l’élection présidentielle 2022 [title_question] => [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => Chômage, prix de l’énergie et changement climatique figurent dans le trio de tête des préoccupations des Français·es selon notre dernier sondage Focus 2030-Development Engagement Lab-YouGov. [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes et renforcer l’impact de leurs actions de communication, de mobilisation citoyenne, de recherche et de plaidoyer.Quelques semaines avant l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2022, Focus 2030 a souhaité prendre connaissance des attentes et des priorités des Français·es sur des grands enjeux qui prennent compte tant de l’échelle nationale qu’internationale.Ce sondage Focus 2030-DEL a été réalisé par l’institut YouGov du 13 au 21 janvier 2022 auprès d’un échantillon de 2 107 personnes représentatif de la population adulte. Marge d’erreur +/- 2%. Méthodologie détaillée à consulter ici.Des Français·es particulièrement préoccupé·es par leur sécurité matérielleQuand il s’agit d’interroger les Français sur les sujets qu’ils souhaiteraient voir débattus pendant la campagne de l’élection présidentielle, les enjeux économiques (chômage et prix de l’énergie) arrivent en tête de leurs préoccupations.Les enjeux environnementaux (le changement climatique, la pollution et la protection de la biodiversité) constituent la troisième préoccupation des Français·es, à l’exception des sympathisant·es de M. Le Pen et d’E. Zemmour, sujet qui se classe juste devant la pandémie de Covid-19.Les questions migratoires (les migrants et les réfugiés arrivant en Europe) représentent le cinquième sujet considéré comme le plus important par la moyenne des Français, à l’exception notable des sympathisants d’E. Zemmour. Sans surprise, la préoccupation pour ces enjeux varie selon l’orientation politique déclarée des personnes interrogées, ce de manière proportionnelle selon qu’elles déclarent vouloir voter pour un candidat d’extrême droite, de droite, du centre, de gauche ou d’extrême gauche.Toutes choses égales par ailleurs, le degré de priorité accordé aux enjeux qui mériteraient d’être débattus durant cette élection présidentielle ne diffère pas selon l’orientation politique des Français·es. Pour autant, sur certains enjeux, elle est un déterminant du choix des priorités. Ainsi, 84% des électeurs d’E. Zemmour considèrent la question des migrants et des réfugiés arrivant en Europe comme un sujet prioritaire, soit 48 points de pourcentage supplémentaires par rapport à la moyenne des Français·es.La pauvreté et les inégalités dans le monde mériteraient de faire l’objet d’un débat lors de la campagne électorale... pour les sympathisant·es de gaucheDans le classement des sujets qui devraient être débattus lors de la campagne présidentielle, la question de la pauvreté et des inégalités dans le monde a été sélectionnée par 22% des personnes interrogées. A y regarder de plus près, cette proportion diffère selon les intentions de vote. Si 45% des personnes qui s’apprêtent à voter pour J.-L. Mélenchon ont sélectionné cet item, seuls 22% des Français·es l’ont retenu en moyenne.Par ailleurs, ce sujet semble particulièrement important pour les jeunes, plus sensibilisés à la dimension internationale des enjeux, pour les répondants ayant des revenus modestes, plus sensibilisés par la pauvreté, et aux sympathisants de gauche.Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. 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[chapo] => [text] => En réaction à la guerre engagée par la Russie en Ukraine, le CRID, rassemblement d’associations françaises ayant pour but de concourir au développement et à la solidarité internationale, et VoxPublic, association visant à renforcer le pouvoir citoyen, ont proposé d’animer un collectif inter-associatif rassemblant 67 ONG, associations et coordinations d’associations, pour renforcer le soutien aux organisations des sociétés civiles ukrainienne et russe qui dénoncent cette guerre, à la population civile en Ukraine et à toutes les personnes en exil contraintes de quitter l’Ukraine.Appel à manifester contre la guerre en UkraineLes associations organisatrices appellent à manifester en solidarité avec la population d’Ukraine, les Russes et Belarusses engagé·es contre la guerre, et toutes les personnes exilées. Elles invitent tous les responsables politiques européens à mobiliser toute leur énergie pour : obtenir un cessez-le-feu et le retrait des troupes russes d’Ukraine, obtenir la fin immédiate des attaques ciblées et indiscriminées contre les civils et infrastructures civiles en Ukraine, fournir aux victimes de la guerre toute l’assistance humanitaire possible, et assurer un passage sûr pour les civils pris dans le conflit, accueillir dans les différents pays toutes les personnes contraintes de quitter l’Ukraine à la recherche d’un refuge, s’assurer qu’aucune personne, quelle que soit sa nationalité, ne soit bloquée aux frontières ukrainienne ou européenne (externes ou internes de l’UE), et que toutes puissent trouver une protection dans des conditions dignes et respectueuses de leurs droits, dans l’Union européenne, mobiliser des moyens pour que les activistes ukrainien·nes pour la démocratie et les droits humains soient protégé·es, accueilli·es, et soutenu·es, assurer par tous les moyens possibles un soutien et une protection aux acteurs de la société civile russe et belarusse qui sont opposés à la guerre, préserver les canaux d’information permettant aux populations ukrainienne, russe et belarusse de recevoir des informations fiables, lutter contre l’impunité des responsables de crime d’agression et de crimes de guerre.Le CRID s’attache également à recenser les initiatives de ses membres pour répondre par la solidarité internationale aux urgences entraînées par ce conflit. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/capture_d_ecran_2022-03-15_a_17.07.00.png [url] => https://focus2030.org/Mobilisation-inter-associative-en-soutien-aux-OSC-ukrainiennes-et-russes-a-la [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Interpellation des décideurs [1] => Droits humains [2] => Agenda 2030 [3] => Conflits armés [4] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( [0] => ONG ) [pays] => Array ( ) ) [58] => Array ( [objectID] => 951 [title] => Les positions des candidat·e·s à l’élection présidentielle 2022 sur les enjeux d’aide au développement, de santé mondiale et de diplomatie féministe [title_question] => [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => Analyse des réponses au questionnaire adressé aux candidat·e·s à l’élection présidentielle 2022 en amont du Forum France International qui s’est tenu le 27 février. [chapo] => [text] => Analyse des réponses au questionnaire adressé aux canidat·e·sEn amont du Forum France International qui s’est tenu le 27 février 2022, les think tanks Open Diplomacy, la Fondation Jean-Jaurès et l’Institut Montaigne ont adressé un questionnaire aux candidat·e·s à l’élection présidentielle sur ce que serait leur politique étrangère en cas d’élection à la fonction suprême. À la lecture des questionnaires des candidat·e·s ayant joué le jeu des questions-réponses, Focus 2030 a tiré un premier bilan de leur positionnement sur les enjeux d’aide au développement, de diplomatie féministe et de santé mondiale, autant de sujets au cœur des Objectifs de développement durable. Décryptage. Forum France International Dans une campagne marquée par les coups d’éclats, la polarisation à l’extrême et la nécessité pour les candidats et les candidates de se démarquer de la concurrence, le rôle que la France devrait jouer dans le monde en faveur des pays les plus fragiles semble être le sujet qui les rassemble.Toutes et tous semblent s’accorder sur le principe que la France a un rôle à jouer et aucun candidat en lice ne prône de positionnement ouvertement isolationniste. À noter que cette analyse ne porte que sur les questionnaires reçus et ne prend pas en compte les multiples prises de positions des candidat·e·s dans leurs interventions publiques présentes ou passées, parfois contradictoires.Une France plus solidaire : 0,7 % de la richesse nationale allouée à l’aide publique au développement (APD), un consensus politiqueDe gauche à droite de l’échiquier politique, on observe un consensus en faveur de l’aide au développement parmi les candidat·e·s à l’élection présidentielle. Tous semblent s’accorder en faveur d’une augmentation d’un soutien financier à destination des plus pauvres et de l’atteinte de l’objectif d’allouer 0,7 % (1 % pour Y. Jadot d’ici 2030) de la richesse nationale à l’aide au développement, à l’exception des candidats d’extrême droite, qui ne se prononcent pas sur le sujet. L’atteinte de cet objectif, inscrit dans la loi sur le développement solidaire et la lutte contre les inégalités mondiales (adoptée à l’unanimité en août 2021), est prévue dès 2025, une révolution puisque cette promesse n’avait jamais été respectée par la France depuis 1970, date de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies adoptée en ce sens.Ce consensus fait écho au soutien des Français·es en faveur d’une plus grande solidarité de la France vis-à-vis des pays pauvres que l’on observe de manière régulière dans nos enquêtes par sondage. - Des arguments récurrents en faveur d’une meilleure qualité de l’aide au développement : pays pauvres, droits humains et tropisme pour le continent africainLe principe du soutien et du partenariat avec les pays les plus fragiles n’est remis en cause par aucun·e candidat·e à la lecture des questionnaires reçus. Le caractère désintéressé de l’aide française (soutien aux populations et pays les plus fragiles, défense des droits humains, exigence morale) est mis en avant parmi les candidat·e·s de gauche mais également de droite (V. Pécresse), avec un soutien privilégié au continent africain et sous la forme de dons (plutôt que de prêts).À la lecture des questionnaire reçus, seule l’extrême droite (E. Zemmour) entend conditionner l’aide aux pays selon la manière dont ces derniers accueillent ou non leurs ressortissants en situation irrégulière en France, sans toutefois remettre en question le principe de l’APD.La France et la diplomatie féministe : une direction assuméeTou·te·s les candidat·e·s ayant répondu aux questions soulevées sur ce sujet (J.-L. Mélenchon, Y. Jadot, A. Hidalgo, F. Roussel, V. Pécresse) assurent qu’une fois « Président·e », la France poursuivra une diplomatie féministe au service des droits des femmes et des filles dans le monde, et qui bénéficiera de moyens accrus, à l’exception notable de E. Zemmour pour qui « le rôle de la diplomatie n’est pas de promouvoir des idéologies. »Liberté, égalité, fraternité, santé : le rôle de la France en matière de santé mondiale– Droits et santé sexuels et reproductifs : la France se doit d’être au rendez-vous de la santé des femmes dans le mondeOn observe un soutien consensuel à l’action de la France en faveur du respect des droits et de la santé sexuels et reproductifs (DSSR) des femmes dans le monde (V. Pécresse, A. Hidalgo, Y. Jadot, J.-L Mélenchon, F. Roussel). Si le candidat E. Zemmour considère la santé des femmes comme un enjeu qui a sa place dans la politique étrangère et d’aide au développement de la France, il affirme que « la fonction de notre diplomatie n’est pas de promouvoir le féminisme déconstructeur ».– Un soutien appuyé au financement de la santé mondiale par la FranceLe soutien financier en faveur de la santé mondiale et aux grands fonds verticaux qui permettent de lutter contre les grandes pandémies (à l’instar du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme) ou d’acheter des vaccins en masse (Gavi, l’Alliance du vaccin) n’est pas remis en cause (V. Pécresse, A. Hidalgo, Y. Jadot, F. Roussel, E. Zemmour) même si la gouvernance de la santé mondiale mériterait d’être moins complexe (V. Pécresse) ou l’efficacité des grands fonds analysée avec attention (E. Zemmour). J.-L. Mélenchon suggère en outre « une contribution progressive des États en fonction de leur niveau de richesse ».– Vaccins : une solidarité vaccinale consensuelleLa logique des dons de doses de vaccins est insuffisante pour certain·e·s, pour qui il importe de soutenir la production de vaccins, traitements et tests dans les pays en développement eux-mêmes (V. Pécresse, A. Hidalgo, Y. Jadot, J.-L. Mélenchon). La solidarité vaccinale de la France vis-à-vis des pays les plus pauvres n’est remise en cause par aucun·e candidat·e (V. Pécresse, A. Hidalgo, Y. Jadot, F. Roussel, E. Zemmour), même si pour J.-L. Mélenchon, il s’agit d’une stratégie « peu efficace ».– Levée des brevets : le dissensus gauche-droite ?Une fracture semble s’opérer entre candidat·e·s quant à la régulation ou non des marchés en temps de pandémie, les candidat·e·s de gauche (A. Hidalgo, Y. Jadot, J.-L. Mélenchon, F. Roussel) s’inscrivant pleinement en faveur de la levée temporaire des brevets sur les vaccins à l’OMC, demandée par les pays en développement et de nombreuses ONG, un sujet qui n’est pas relevé par les candidat·e·s classés à droite (V. Pécresse) ou à l’extrême droite (E. Zemmour).– Coopérer pour renforcer durablement les systèmes de santéToutes les réponses au questionnaire relèvent la nécessité d’un renforcement des systèmes de santé dans les pays les plus fragiles. La consolidation du rôle de l’OMS (A. Hidalgo, F. Roussel) ou des initiatives multilatérales en général (E. Zemmour) apparaît comme une nécessité, voire l’élargissement des compétences de l’UNOSAT à la santé (J.-L. Mélenchon). Les candidat·e·s soulèvent également l’importance de la coopération bilatérale, que ce soit via le partage des connaissances techniques et technologiques (F. Roussel, V. Pécresse, E. Zemmour), la hausse de l’APD de la France allouée à la santé mondiale (Y. Jadot) ou sa concentration sur l’hygiène et l’accès à l’eau potable (J.-L. Mélenchon). Pour V. Pécresse, les partenariats publics-privés constituent également une solution.– One health : ne pas oublier que tout est lié Le concept « Une seule santé » ou ' One health approach' selon sa dénomination anglosaxone entend considérer la santé des animaux, la sant [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/ffi.jpg [url] => https://focus2030.org/Les-positions-des-candidat-e-s-a-l-election-presidentielle-2022-sur-les-enjeux [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => 0,7% [1] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [59] => Array ( [objectID] => 946 [title] => Le Forum France International, 1er débat présidentiel sur les enjeux internationaux [title_question] => [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => Géopolitique, solidarité internationale, dérèglements climatiques, prenez connaissance des programmes des candidat·e·s en lice pour l’élection présidentielle. [chapo] => [text] => À la veille des élections présidentielles, l’Institut Open Diplomacy a organisé le « Forum France international », premier évènement invitant les candidat·e·s à débattre de leurs programmes en matière de politique internationale, avec le soutien de Focus 2030.Réalisé en partenariat avec l’Institut Montaigne, la Fondation Jean Jaurès, et le Journal du Dimanche, le débat a été diffusé en direct sur le site web du JDD. L’intégralité de l’événement, ainsi que des interviews vidéos des porte-paroles et des expert·es y ayant pris part sont accessibles en replay sur le site de l’Institut Open Diplomacy. L’objectif du Forum France InternationalDans un contexte mondial agité par nombre de crises, au premier rang desquelles, la guerre en Ukraine, la pandémie de Covid-19, le réchauffement climatique, le “Forum France International” entendait jouer un rôle clé : contribuer à permettre aux citoyen·ne·s de mieux appréhender les priorités et les ambitions à l’international des candidat·e·s à la présidence de la République. Le débat en présence des porte-paroles des principaux candidatsCe débat, modéré par François Clémenceau, rédacteur en chef international du JDD, a réuni les porte-paroles de six candidat·e·s : Hubert Julien-Laferrière, Député, Porte-parole de Yannick Jadot (EELV) Hervé Juvin, Député européen, Porte-parole de Marine Le Pen (RN) Bastien Lachaud, Député, Porte-parole de Jean-Luc Mélenchon (LFI) Jérôme Rivière, Député européen, Vice-président de Reconquête Rachid Temal, Sénateur, Porte-parole d’Anne Hidalgo (PS) Jean-Louis Thiériot, Député et représentant de Valérie Pécresse (LR)Ces derniers ont été invités à livrer leurs positions autour de trois enjeux majeurs : La place de la France dans les grands rapports de force géopolitique contemporains, dans un contexte de fortes tensions internationales ; La contribution de la France à la solidarité internationale, alors même que la pandémie de coronavirus n’est pas encore éradiquée ; La stratégie de la France face aux conséquences internationales des dérèglements climatiques et de l’effondrement de la biodiversité annoncés, alors que le GIEC prévoit des scénarii catastrophiques pour la planète.A l’issue des échanges une session de décryptage (à 2.00.00) est revenue sur les déclarations. Elle était animée par Thomas Friang, Directeur général de l’Institut Open Diplomacy, en présence de : Sylvie Bermann, Présidente de l’IHEDN, Ambassadeur de France ; Michel Duclos, Conseiller spécial de l’Institut Montaigne, ancien ambassadeur ; Gilles Finchelstein, Directeur général de la Fondation Jean-Jaurès ; Bettina Laville, Présidente du Comité 21, Conseillère d’Etat honoraire. Interviews de l’ensemble des participants au débatDes interviews vidéos des porte-paroles ayant représenté les principaux candidats à l’élection présidentielle et des expert·es chargés de l’analyse de leurs interventions sont accessibles sur le site de l’Institut Open Diplomacy.Elles s’accompagnent des réponses aux questionnaires adressés aux candidats ayant servi de support au débat. Un résumé des positions des candidat·es sur les enjeux d’aide au développement, de santé mondiale et de diplomatie féministe est à consulter ici. Le dossier du Journal du DimancheL’événement s’est accompagné de la publication, dans les colonnes du JDD, d’un dossier dédié intitulé « Russie, Urkaine, Otan : ce que proposent les candidats à la présidentielle » (édition abonnés).D’autres articles et tribunes sont également à retrouver sur lejdd.fr : Forum France International : un débat entre les porte-paroles des candidats à l’élection présidentielle TRIBUNE. Sur la sécurité internationale, « les candidats à la présidentielle sont très différents » par Michel Duclos, conseiller spécial à l’Institut Montaigne TRIBUNE. La guerre en Ukraine marque « l’érosion du consensus sur les questions internationales » par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean Jaurès TRIBUNE. Présidentielle 2022 : des programmes diplomatiques à la « Don’t look up » ? par Thomas Friang, fondateur et directeur général de l’Institut Open Diplomacy TRIBUNE. Présidentielle 2022 : « Le sort de la planète vaut bien un débat » par Fabrice Ferrier, directeur de Focus 2030 Interview de Fabrice Ferrier, directeur de Focus 2030 : « L’aide au développement rassemble tous les candidats à la présidentielle » (édition abonnés). [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/ffi-2.jpg [url] => https://focus2030.org/Le-Forum-France-International-1er-debat-presidentiel-sur-les-enjeux [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Interpellation des décideurs [1] => Environnement [2] => Mondialisation [3] => Inégalités [4] => Agenda 2030 [5] => Migrations [6] => Priorités [7] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [60] => Array ( [objectID] => 952 [title] => 4 questions à Élise Rodriguez, Directrice du plaidoyer, Action Santé Mondiale, sur l’action de la France en faveur de la santé mondiale ces cinq dernières années et ses attentes pour le prochain quinquennat [title_question] => [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => En amont de l’élection présidentielle en France, Focus 2030 donne la parole aux organisations de la société civile sur leur bilan du quinquennat et leurs attentes pour le prochain. [chapo] => [text] => En amont de l’élection présidentielle en France, Focus 2030 se mobilise pour créer les conditions d’un débat éclairé sur les enjeux de solidarité internationale, sur le financement du développement et la défense du multilatéralisme, et plus largement sur le rôle de la France dans le monde. Quels engagements la France devrait-elle prendre pour contribuer de façon significative à la lutte contre les inégalités mondiales, et plus largement à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) dans le monde ? En complément de son Bilan de la politique de développement international de la France durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, Focus 2030 a recueilli le point de vue des organisations expertes dans leurs domaines respectifs.Entretien avec Élise Rodriguez, Directrice du plaidoyer de Action Santé Mondiale.Focus 2030 : Quel bilan dressez-vous du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de santé mondiale, et tout particulièrement sur les enjeux portés par votre organisation ?Élise Rodriguez : Trois tendances principales permettent de dresser un bilan mitigé en matière de santé mondiale durant la présidence d’Emmanuel Macron.Tout d’abord, la santé mondiale dans l’aide publique au développement (APD) demeure un secteur sous-investi. Dès 2018, la santé a été affirmée comme une priorité sectorielle lors du Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID). Cependant, la part de la santé dans l’APD totale de la France est demeurée très faible ces dernières années et elle n’excède pas 6,6 % en 2019, alors même qu’elle représentait plus de 10 % de l’aide française en 2014, et cette part tombe à seulement 2 % pour les financements bilatéraux. D’une autre façon, le bilan de la Stratégie en santé mondiale de la France (2017-2021) souligne le manque de financements des thèmes liés au renforcement des systèmes de santé, aux ressources humaines en santé ou encore d’acteurs de la santé à travers l’aide bilatérale [1].Le quinquennat du Président Macron a confirmé le positionnement politique fort de la France sur les questions de santé mondiale sur la scène internationale, notamment dans la réponse à la crise du Covid-19, sans pour autant s’accompagner d’une mise en place de moyens financiers suffisants pour lutter contre les inégalités en santé.Deuxièmement, le quinquennat du Président Macron a confirmé le positionnement politique fort de la France sur les questions de santé mondiale sur la scène internationale, notamment dans la réponse à la crise du Covid-19, sans pour autant s’accompagner d’une mise en place de moyens financiers suffisants pour lutter contre les inégalités en santé. Le leadership de la France s’est illustré lors de rencontres internationales co-organisées par la France, comme le Sommet du G7, la 6ème Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme en 2019 ou encore le Forum Génération Égalité en 2021. De plus, les soutiens aux fonds multilatéraux de santé ont été maintenus, comme UNITAID (85 millions d’euros par an), GAVI l’Alliance pour le vaccin (500 millions d’euros pour 2021-2026), le Fonds Muskoka (10 millions d’euros par an jusqu’en 2026). Un effort important a été fait sur la contribution au Fonds mondial qui a été augmentée de 20 %, représentant 1,296 milliard d’euros pour la période 2020-2022. Pour autant, malgré cette annonce, la France n’a pas prévu d’honorer l’ensemble de ses engagements envers le Fonds mondial, prenant du retard dans les décaissements.Enfin, dans le cadre de la réponse à la crise du Covid-19 et d’accès aux vaccins et produits de santé, la France a impulsé la mise en place de solutions internationales, sans y contribuer équitablement. Cela s’est traduit par le lancement de l’initiative internationale ACT-A et des dons de doses mais les contributions financières sont restées largement insuffisantes. Au total, la France a engagé 410 millions d’euros, ce qui demeure bien loin de sa “juste part” estimée à plus d’un milliard d’euros en 2021 [2]. Contrairement à l’Allemagne ou au Canada, la France est donc loin d’être aux avant-postes en matière de financement de la réponse internationale à la pandémie. Si le Président Emmanuel Macron a été l’un des premiers chefs d’État à déclarer qu’il fallait lever les barrières de la propriété intellectuelle à l’accès équitable aux vaccins Covid-19, il ne s’est pas positionné fermement en faveur de la levée temporaire des brevets sur les vaccins et les autres outils indispensables à la lutte contre la pandémie comme les tests et les traitements. Sans mesures exceptionnelles plaçant la santé de toutes et tous au-dessus des intérêts privés, les monopoles d’une poignée de laboratoires pharmaceutiques continueront de limiter artificiellement la production et la distribution mondiale de produits dont nous avons tous besoin pour sortir de cette pandémie. Focus 2030 : Quels grands défis la France devra-t-elle contribuer à résoudre lors des cinq prochaines années ? Qu’attendez-vous des candidat·e·s à l’élection présidentielle à ce sujet ?Élise Rodriguez : Partout dans le monde, la crise du Covid-19 a exacerbé les inégalités d’accès aux droits et aux services de santé. Les besoins sanitaires continuent d’exploser et l’accès aux innovations en santé est mis à mal par un système dominé par les intérêts privés. Le prochain quinquennat sera le dernier mandat présidentiel plein avant l’échéance de l’agenda 2030 et devra permettre l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) et notamment l’ODD n°3 « Santé et bien-être ».Les défis en matière de santé mondiale pour les prochaines années sont nombreux et ils reposent sur plusieurs enjeux, notamment les conséquences de la crise du Covid-19, la lutte contre les inégalités d’accès aux médicaments et aux soins et la menace de nouvelles pandémies.À partir de ces défis, nous attendons donc des candidates et des candidats qu’ils s’engagent à renforcer la solidarité en matière de santé, à garantir un accès aux médicaments et aux soins pour toutes et tous, et à préparer des réponses justes aux prochaines pandémies, car nous savons que d’autres défis sanitaires internationaux sont devant nous.En ce qui concerne le renforcement de la solidarité en matière de santé, celui-ci peut passer par une participation juste à la réponse internationale à la crise du Covid-19, en respectant les engagements déjà pris par la France (par exemple dans le cadre de ACT-A), en assurant de nouvelles contributions politiques et financières permettant de contrer certains effets de la crise mais aussi une augmentation de l’APD en santé. Savez-vous que pour la première fois depuis 20 ans, les indicateurs de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme ont reculé et en 2020, les dépistages des maladies ont diminué de 22 % pour le VIH, et de 18 % pour la tuberculose par rapport à 2019 ? Cela nécessite donc d’augmenter la contribution française à la lutte contre ces maladies, notamment lors de la prochaine Conférence de reconstitution de ressources du Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.60 % des Français·e·s sont favorables à la levée temporaire des brevets sur les vaccins contre le Covid-19.Il est tout aussi essentiel de garantir l’accès aux médicaments et aux soins pour toutes et tous. La crise COVID a remis en lumière une réalité : certaines innovations en santé ne sont pas accessibles au plus grand nombre et beaucoup reste à faire pour réduire les inégalités en la matière. Plusieurs actions sont souhaitables comme la levée temporaire des brevets sur les vaccins, les tests et les traitements contre le Covid-19 – à laquelle 60 % des Français·e·s sont favorables -, ou encore le renforcement de la coopération internationale et le développeme [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/gha_4questionsa_presidentielles-2.png [url] => https://focus2030.org/4-questions-a-Elise-Rodriguez-Directrice-du-plaidoyer-Action-Sante-Mondiale-sur [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 [1] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [61] => Array ( [objectID] => 955 [title] => Inciter les candidat·e·s à l’élection présidentielle à #FairePlusPourLaSantéMondiale [title_question] => [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => Avec le soutien de Focus 2030, le Collectif Santé Mondiale entend inciter les candidat·e·s à la prise d’engagements en faveur de la santé mondiale. [chapo] => [text] => À quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle 2022 en France, les organisations du Collectif Santé Mondiale Action Santé Mondiale, AIDES, Equipop, Médecins du Monde, ONE France, Oxfam France, Le Planning familial, Sidaction, Solidarité Sida et Solthis lancent la campagne « Faire plus pour la santé mondiale » et interpellent les candidat·e·s sur leurs intentions en matière de lutte contre les défis sanitaires globaux.Focus 2030 a choisi de s’associer à leurs efforts et de soutenir la campagne.La campagne « Faire plus pour la santé mondiale »Lancée le 3 mars, la campagne « Faire plus pour la santé mondiale » vise à faire en sorte que la France réponde aux défis sanitaires et agisse face aux inégalités mondiales en matière de santé. En amont de l’élection présidentielle, les organisations membres de la campagne vont ainsi sensibiliser les candidat·e·s à la présidentielle aux enjeux de santé mondiale et les inciter à la prise d’engagements pour le quinquennat 2022-2027.Focus 2030 apporte son soutien technique et financier au Collectif Santé Mondiale pour la mise en œuvre d’une partie des activités.Les organisations, membres du Collectif Santé Mondiale, entendent contribuer conjointement à la sensibilisation de l’ensemble des candidat·e·s à la présidence de la République française, à travers : La diffusion du Programme pour la santé mondiale auprès des équipes de campagnes et l’organisation de rendez-vous de plaidoyer pour promouvoir leurs recommandations et les inciter à prendre position La publication de documents de plaidoyer interpellant les candidat·e·s afin de connaître leurs engagements en matière de santé mondiale La rédaction d’un Bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron sur les enjeux de santé mondiale Des documents d’analyse des programmes des différents candidat·e·s Des supports de communication destinés à informer et interpeller le grand public quant aux enjeux et positions défendus par les organisations membres de la campagne.Un site dédié réunit l’ensemble des actualités, messages de campagne, recommandations et outils développés par le Collectif Santé Mondiale.Les propositions du Collectif Santé MondialeLe Collectif Santé Mondiale formule une série de propositions à destination des candidat·e·s à l’élection présidentielle de 2022, qui s’appuient sur leur Programme pour la santé mondiale : Renforcer la solidarité en santé mondiale : Augmenter l’aide publique au développement de la France en santé pour atteindre 0,1 % du RNB. Taxer davantage le secteur financier au profit de celles et ceux qui en ont le plus besoin en faveur des biens publics mondiaux en particulier la santé. Augmenter la contribution française au Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose et les mécanismes de riposte contre le Covid-19. Adopter une approche féministe en santé mondiale afin d’adresser les vulnérabilités et besoins en santé spécifiques aux femmes et aux filles, notamment les droits et santé sexuels et reproductifs. Soutenir durablement le renforcement des systèmes de santé tout en protégeant un accès équitable aux soins. Appuyer les partenaires africains dans leur agenda pour la souveraineté sanitaire. Garantir l’accès aux médicaments et aux soins : Conditionner les investissements publics au secteur pharmaceutique afin de garantir qu’ils soient utilisés à bon escient et aboutissent à des innovations sanitaires abordables et adaptées aux besoins. Traduire en droit national la résolution 72.8 de l’OMS pour garantir la transparence du marché pharmaceutique. Promouvoir la levée temporaire des brevets sur les vaccins contre le Covid-19 et une évolution des règles en matière de propriété intellectuelle sur les produits de santé. Agir pour refonder un système international plus inclusif, efficace face aux risques sanitaires et protégeant l’accès équitable à la santé. 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[chapo] => [text] => En amont de l’élection présidentielle en France, Focus 2030 se mobilise pour créer les conditions d’un débat éclairé sur les enjeux de solidarité internationale, sur le financement du développement et la défense du multilatéralisme, et plus largement sur le rôle de la France dans le monde. Quels engagements la France devrait-elle prendre pour contribuer de façon significative à la lutte contre les inégalités mondiales, et plus largement à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) dans le monde ? En complément de son Bilan de la politique de développement international de la France durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, Focus 2030 a recueilli le point de vue des organisations expertes dans leurs domaines respectifs.Entretien avec Najat Vallaud-Belkacem, Directrice France de ONE.Focus 2030 : Quel bilan dressez-vous du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de solidarité internationale et de développement, et tout particulièrement sur les enjeux portés par votre organisation ?Najat Vallaud-Belkacem : Le quinquennat d’Emmanuel Macron a permis d’améliorer la politique de développement de la France sur de nombreux aspects. L’évènement le plus marquant des cinq dernières années aura été l’adoption de la nouvelle loi sur le développement solidaire et la lutte contre les inégalités mondiale en août 2021, loi qui pour la première fois dans l’histoire de notre pays entérine l’objectif d’atteindre le versement de 0,7% de notre RNB à l’aide publique au développement (APD) au plus tard en 2025. Mais ce n’est pas tout : cette loi prévoit également une APD plus féministe, qui ciblera davantage les pays les plus pauvres et qui sera également mieux évaluée et plus transparente, autant de demandes que portait notre ONG depuis de nombreuses années. Quand on regarde la quantité de financements disponibles pour la solidarité internationale, les résultats sont clairement là : l’engagement des 0,55% du RNB à l’APD en 2022 du Président est respecté, et nous avons un cap clair vers les 0,7%. Cependant, il y a encore des progrès à faire sur la qualité de ces financements : les secteurs sociaux de base sont encore largement sous-financés au sein de notre APD, et nous devons être encore plus ambitieux sur la part de notre aide qui finance les pays les plus pauvres.Emmanuel Macron a également été un véritable défenseur de la nécessité de soutenir les pays pauvres face à la crise du COVID-19 et de ses conséquences sanitaires, mais aussi économiques et sociales. Nous avons été le premier pays à partager nos doses de vaccins avec les pays pauvres, à en publier un calendrier précis et actualisé, à évoquer publiquement et œuvrer au sein du G20 pour un allègement de la dette des pays africains, à annoncer une redistribution de 20% de nos droits de tirage spéciaux en faveur des pays africains et nous avons été à l’origine de la création du mécanisme ACT-A, aux côtés des Européens et de l’OMS. Malheureusement, ce soutien politique ne s’est pas accompagné d’un soutien financier fort, et ce malgré les augmentations prévues de notre APD. Notre contribution financière à ACT-A ne représente à ce jour que la moitié de ce qui aurait dû être notre juste part, et le détail des financements alloués par l’AFD à la lutte contre le COVID-19 dans les pays pauvres reste très opaque, ce qui nous empêche d’en juger l’impact et la pertinence.Autre regret du quinquennat qu’il faut mentionner : l’absence de soutien réel de la France à la demande des pays africains de lever les brevets sur les vaccins et autres outils de lutte contre le COVID-19, et le manque d’ambition du gouvernement sur la taxe sur les transactions financières (TTF). Cette taxe est un financement innovant qui existe en France depuis 2012 et que nous aurions pu utiliser pour dégager des ressources financières additionnelles afin de soutenir les pays africains face à la pandémie, en augmentant ses recettes et en l’élargissant à d’autres pays européens. Rien de tout cela n’a été fait. Pire : l’élargissement de l’assiette de la taxe était prévu et a été annulé par le nouveau gouvernement en juillet 2017, privant la solidarité internationale de milliards de dollars additionnels. Nous n’avons pas su rééquilibrer les profits emmagasinés par le secteur financier depuis mars 2020 pour les rediriger vers le soutien aux plus pauvres du monde. La base juridique de la TTF a même « disparu » des textes de lois à la suite d’une erreur de rédaction, erreur dont nous attendons toujours aujourd’hui la correction. Focus 2030 : Quels grands défis la France devra-t-elle contribuer à résoudre lors des cinq prochaines années ? Qu’attendez-vous des candidat·e·s à l’élection présidentielle à ce sujet ?Najat Vallaud-Belkacem : Le prochain quinquennat sera crucial en matière de solidarité internationale, et la France a un véritable rôle de leadership à jouer sur la scène internationale afin d’impulser des décisions ambitieuses. Les dégâts de la pandémie sont nombreux et remettent déjà en question plusieurs décennies de progrès en matière de lutte contre les inégalités mondiales : pour la première fois depuis les années 1990, l’extrême pauvreté augmente dans le monde. Nous avons déjà perdu 3 années de progrès face au fléau de l’extrême pauvreté, il faut de toute urgence inverser la tendance.Nous avons déjà perdu 3 années de progrès face au fléau de l’extrême pauvreté, il faut de toute urgence inverser la tendance.Nous attendons des candidats à l’élection présidentielle des engagements clairs, qui répondent notamment à nos recommandations : D’ici 100 jours : mettre fin à la pandémie partout sur la planète ; Permettre la vaccination de 70% de la population mondiale avant septembre 2022 Soutenir les économies africaines face à la crise Augmenter les recettes de la taxe sur les transactions financières pour dégager des financements additionnels et nécessaires en temps de crise D’ici un an : soutenir la relance des pays africains et créer des opportunités pour toutes et tous ; Investir dans la création d’emplois verts en Afrique Continuer d’accroître la quantité et la qualité de notre aide publique au développement pour atteindre 0,7% de notre RNB Libérer l’Afrique du fardeau de la dette D’ici 5 ans : agir d’égal à égal en tant que véritable partenaire du continent africain. Lutter contre les flux financiers illicites Se préparer aux futures pandémies Inclure les pays africains dans la gouvernance mondiale Focus 2030 : Quelles actions menez-vous dans le cadre de cette élection présidentielle ?Najat Vallaud-Belkacem : L’ONG ONE France a lancé une grande campagne le 9 février dernier dont l’objectif est clair : mobiliser le plus grand nombre de citoyens sur l’ensemble du territoire français, en vue d’appeler les candidates et candidats à l’élection présidentielle à présenter publiquement les mesures qu’ils mettront en œuvre avant 2027 pour répondre aux grands défis actuels du continent africain.Nous avons opté pour une campagne volontairement décalée. Musique, mode, culture pop : les codes des années 90 reviennent en force dans les médias et sur les réseaux sociaux, notamment auprès des jeunes générations. Nous avons fait le parallèle avec la terrible statistique de la Banque mondiale, qui indique que depuis 2020 et pour la première fois depuis les années 1990, le nombre de personnes dans le monde vivant sous le seuil d’extrême pauvreté augmente. Ce cruel paradoxe nous a inspiré une campagne qui met en avant le retour des 90s « pour le meilleur et pour le pire », à travers des visuels des candidates et candidats relookés avec les codes vestimentaires de cette décennie. 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[chapo] => [text] => À l’approche du scrutin de l’élection présidentielle 2022, et alors que pour la première fois depuis 1990, l’extrême pauvreté dans le monde augmente, l’ONG ONE lance sa campagne « Inversons la tendance » et publie une série de recommandations à l’attention du ou de la futur·e Président·e et de son gouvernement pour « éviter de faire marche arrière et enfin mettre fin aux inégalités mondiales ». Le 22 mars, ONE, en partenariat avec le quotidien Libération, organise une journée spéciale pour interpeller les principaux candidats.Les recommandations de ONE pour l’élection présidentielle 2022Face à la recrudescence des inégalités mondiales apparue dans le sillage de la pandémie de Covid-19, ONE adresse une série de recommandations au ou à la futur·e président·e de la République afin de contribuer à mettre fin à la pandémie de Covid-19, de soutenir la relance des pays africains et de redéfinir les modalités du partenariat avec le continent africain.L’ensemble des recommandations figure sur le site de ONE.Les demandes développées par l’organisation sont : Des mesures qu’elle souhaite voir le ou la futur·e Président·e de la République mettre en œuvre lors des 100 premiers jours de son mandat, afin de mettre fin à la pandémie partout sur la planète : Permettre la vaccination de 70% de la population mondiale avant septembre 2022 Soutenir les économies africaines face à la crise Augmenter les recettes de la taxe sur les transactions financières pour dégager des financements additionnels et nécessaires en temps de crise Des mesures à entreprendre d’ici la fin de la première année de son mandat pour soutenir la relance des pays africains et créer des opportunités pour toutes et tous : Investir dans la création d’emplois verts en Afrique Continuer d’accroître la quantité et la qualité de notre aide publique au développement pour atteindre 0,7 % du RNB en 2025 Libérer l’Afrique du fardeau de la dette Des mesures devant être engagées avant la fin de son mandat pour redéfinir les relations avec le continent africain et agir d’égal à égal en tant que véritables partenaires : Empêcher le dépouillement du continent en luttant contre les flux financiers illicites Préparer les futures pandémies et investir dans les capacités de production d’outils médicaux en Afrique Garantir que les voix des pays africains soient entendues et prises en compte.La campagne « Inversons la tendance »Les analyses et recommandations de ONE sont portées par une campagne adressée au grand public, proposant aux citoyen·ne·s d’interpeller les candidat·e·s.ONE a également développé un comparateur destiné à suivre et analyser les propositions de chacun·e des neuf principaux candidat·e·s.Le dispositif s’accompagne en outre d’une pétition et d’un quiz sur les années 90 pour demander « aux candidat·e·s d’agir en s’engageant aux côtés de ONE pour laisser le pire des années 90 derrière nous ». L’avancée de la campagne #InversonsLaTendance est à suivre sur l’Instagram de ONE (@ONEFrance_ONG).Les candidats face à Libération et l’ONG ONE le 22 mars 2022Pour décrypter et réfléchir à la nouvelle donne internationale, ONE, en partenariat avec le journal Libération, lance une journée spéciale pour interpeller les principaux candidat·es à l’élection présidentielle. Les uns après les autres, ils et elles répondront aux questions de la rédaction de Libération et de ONE. 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[chapo] => [text] => En amont de l’élection présidentielle en France, Focus 2030 se mobilise pour créer les conditions d’un débat éclairé sur les enjeux de solidarité internationale, sur le financement du développement et la défense du multilatéralisme, et plus largement sur le rôle de la France dans le monde. Quels engagements la France devrait-elle prendre pour contribuer de façon significative à la lutte contre les inégalités mondiales, et plus largement à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) dans le monde ? En complément de son Bilan de la politique de développement international de la France durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, Focus 2030 a recueilli le point de vue des organisations expertes dans leurs domaines respectifs.Entretien avec Olivier Bruyeron, Président de Coordination SUD, la coordination nationale des ONG françaises de solidarité internationale.Focus 2030 : Quel bilan dressez-vous du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de solidarité internationale et de développement, et tout particulièrement sur les enjeux portés par Coordination SUD et ses membres ?Olivier Bruyeron : Coordination SUD observe sous trois points principaux les évolutions de la politique de solidarité internationale de la France sur les cinq dernières années : les cadres législatifs et juridiques de la politique de développement, la quantité et la qualité de l’aide publique au développement, et enfin, la place de la société civile comme partenaire de cette politique.Sur le plan législatif et juridique, le quinquennat est marqué par l’adoption de la Loi d’Orientation et de Programmation relative au Développement Solidaire et à la Lutte contre les Inégalités Mondiales (LOP DSLIM) votée début août 2021. Première loi de programmation sur cet enjeu, elle marque une réelle avancée de la France quant au volume et à la prévisibilité du financement de la solidarité internationale, la clarification de ses orientations politiques et stratégiques, et l’organisation de sa mise en œuvre, avec notamment, un rôle accru souhaité de la part de la société civile (tant au niveau politique et stratégique qu’à celui de la mise en œuvre). Mais elle aurait pu aller néanmoins plus loin sur certains points importants comme je l’aborderai en suivant.Toujours sur le même plan, la période écoulée est également marquée par l’adoption de la loi portant sur les principes républicains du 24 août 2021 et sur laquelle nous avons exprimé nos fortes critiques du fait notamment des nouvelles responsabilités qu’elle introduit pour les dirigeants d’association et de notions floues à l’usage risqué. A cela s’ajoute la diffusion de nouvelles procédures de gestion qui sont de nature à complexifier et entraver l’accomplissement de certaines missions des organisations de solidarité internationale et heurtent certains de leurs principes fondamentaux d’action. Ces deux éléments ternissent sensiblement le bilan.Au-delà de l’action législative, le quinquennat d’Emmanuel Macron a vu une augmentation substantielle de l’APD, conformément à ses promesses. Dès sa campagne en 2017, le candidat Macron a promis d’atteindre 0,55% de la richesse nationale allouée à la solidarité internationale à la fin du quinquennat. C’est chose faite, c’est indéniable. L’augmentation de la participation de la France dans les grands fonds multilatéraux ou d’autres a placé notre pays comme un des principaux soutiens au Fonds Mondial, au fonds vert pour le climat, etc. De plus, selon le nouveau cadre juridique, l’APD devrait, sous réserve d’une approbation au Parlement, continuer à augmenter jusqu’à 0,7% de la richesse nationale en 2025.Pour Coordination SUD, un gage de qualité de son aide repose sur un équilibre entre prêt et don dans la déclinaison de son APD.En revanche, la qualité de l’aide reste encore à rehausser, en particulier au regard de la crise sanitaire, économique, sociale, environnementale et politique. En effet, plusieurs cibles et priorités ne sont pas soutenues suffisamment au regard des modalités de financement actuels de la France.Pour Coordination SUD, un gage de qualité de son aide repose sur un équilibre entre prêt et don dans la déclinaison de son APD. Le choix des modalités et des instruments par lesquels l’aide est fournie par les bailleurs n’est pas neutre. Le recours au prêt peut accentuer la dette des pays. Or, la France fait partie des trois plus gros « prêteurs » derrière le Japon et la Corée du Sud, alors que des pays comme le Danemark ou l’Australie ont une APD exclusivement constituée de dons. Depuis 2018, la part de prêt a augmenté par rapport à celle du don, passant de 18% en 2018 à 21% en 2020. Aujourd’hui, l’APD française est constituée seulement de 71% de dons, contre une moyenne de 88% pour les pays du Comité d’aide au développement. Cette tendance est à interroger, au regard du sens que la France entend donner à son aide. Sur ce point, la LOP-DSLIM n’apporte aucun réel changement puisqu’atteindre 70% de l’APD sous forme de dons en moyenne sur la période 2022‑2025, objectif inscrit dans la loi, est déjà une réalité de l’aide française.Cette pratique est aussi problématique au regard de la destination géographique. La France s’est dotée d’une liste de 19 « pays prioritaires ». Pourtant, force est de constater que l’APD française va peu à ces pays, et encore moins à l’ensemble des pays les moins avancés. Pour 2021, seul un pays (le Sénégal) des 19 pays prioritaires apparait parmi les 15 premiers pays bénéficiant de l’APD ; 4 en prenant en compte les 18 premiers pays bénéficiaires de l’aide. Au-delà des intérêts diplomatiques et économiques, cela est particulièrement dû à la pratique du prêt. D’après la LOP-DSLIM, 25% de l’Aide Pays Programmable doit être à destination des 19 pays prioritaires de la France. Or 25% de l’APD dite programmable ne correspond qu’à environ à 15% de l’APD totale. La cible géographique ne peut, de fait, être atteinte.Il en va de même sur les cibles sectorielles et transversales. La France accuse un sévère retard sur les volumes de financement ayant pour objectifs l’égalité femmes-hommes. L’APD ayant le genre comme objectif principal a certes légèrement augmenté durant le quinquennat. Mais alors que l’Union européenne et le Comité d’aide au développement de l’OCDE préconisent 85% des volumes annuels de l’APD bilatérale ayant pour objectif principal ou significatif et 20 % pour objectif principal l’égalité entre les femmes et les hommes, la France fixe ces mêmes objectifs à hauteur respectivement de 75%/20% d’ici à 2025. Cela est d’autant plus regrettable à l’heure où le Ministère de l’Europe et des affaires Etrangères se dote d’une « diplomatie féministe »…Par ailleurs, aucune cible n’est donnée pour les secteurs financés. Depuis le Cicid de 2018, la France affirme comme prioritaires les secteurs de la santé, l’éducation, la nutrition, l’accès à l’eau, tous services sociaux de base à réel impact sur les conditions de vie des personnes les plus vulnérables, mais elle ne fixe aucun objectif financier, en termes d’affectation de son APD, à atteindre alors que ces mêmes secteurs ne dépassent pas 30% de l’APD totale de la France.Même si la société civile est reconnue dans la LOP-DSLIM, de fortes améliorations sont encore à mettre en place quant au dialogue avec la société civile.Dernier point, même si la société civile est reconnue dans la LOP-DSLIM, de fortes améliorations sont encore à mettre en place quant au dialogue avec la société civile. Le bilan du quinquennat est là aussi contrasté : place accordée et reconnue dans certaines instances, mais difficultés à penser réellement ensemble les évolutions souhaitables en termes de politiques ou de pratiques partenariales. Par ailleurs, et cela n’est pas anodin, les ONG françaises, bien qu’ayant bénéficié d’une croissance significative des moyens qui leur sont dédiés par l’Etat ces 5 dernières années, restent parmi les moins financées des pays de l’OCDE. A peine 6,5% de l’APD bilatérale transite par les OSC contre 15% en moyenne pour les pays de l’OCDE. De plus, la plupart de ces volumes financiers sont alloués à l’initiative de l’Etat et seulement une petite moitié vient financer le Droit d’initiative des ONG. 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[chapo] => [text] => A l’occasion des élections présidentielles et législatives de 2022 et afin de « placer les sujets de solidarité internationale au centre du débat », Coordination SUD, la plateforme nationale des ONG françaises de solidarité internationale, publie son Manifeste pour la Solidarité Internationale.Le plaidoyer de Coordination SUDÀ travers son manifeste, Coordination SUD porte le constat et la conviction des associations de défense des droits humains et de lutte contre la pauvreté, les associations féministes, d’environnement, d’éducation populaire et de diasporas, selon laquelle la solidarité internationale est la solution aux enjeux sanitaires, sociaux, économiques, environnementaux.L’organisation y formule deux demandes : Mettre en œuvre la loi sur le développement solidaire et aller au-delà Renforcer le partenariat et la co-construction de la politique de développement avec la société civileElle appelle ainsi la présidente ou le président élu·e à prendre 8 engagements : Initier une programmation budgétaire de l’aide publique au développement (APD) pour atteindre 0,7 % de la richesse nationale (RNB) dès 2025 Renforcer la part de dons pour la porter à hauteur de 85 % de l’APD Allouer 50 % de l’APD aux pays les moins avancés et aux services sociaux de base Allouer 85 % des volumes d’APD à des projets ayant pour objectif principal ou significatif l’égalité femmes-hommes et 20 % comme objectif principal Protéger et étendre l’espace humanitaire, Favoriser un allègement des procédures pesant sur les organisations de solidarité internationale Garantir que 2 milliards d’euros d’APD transitent par les OSC de solidarité internationale en 2027 Que 70 % de l’APD transitant par les OSC financent des projets à leur initiative.Coordination SUD est la plateforme nationale des ONG françaises d’action humanitaire, de développement et de solidarité internationale. Elle rassemble, aujourd’hui, six collectifs d’ONG (CLONG-Volontariat, CNAJEP, Coordination Humanitaire et Développement, CRID, FORIM, Groupe initiatives) et 180 organisations membres regroupant plus de 20 000 personnes salariées et des centaines de milliers de bénévoles. 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En complément de son Bilan de la politique de développement international de la France durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, Focus 2030 a recueilli le point de vue des organisations expertes dans leurs domaines respectifs.Entretien avec Cécile Duflot, Directrice générale de Oxfam France.Focus 2030 : Quel bilan dressez-vous du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de solidarité internationale et de développement, et tout particulièrement sur les enjeux portés par votre organisation ?Cécile Duflot : Le bilan d’Emmanuel Macron en matière de solidarité internationale est encourageant. Nous avons salué des avancées comme l’adoption d’une loi sur la lutte contre les inégalités mondiales qui consacre enfin l’objectif des 0,7% de la richesse nationale à l’aide publique au développement (APD) d’ici 2025. C’était une demande historique de la société civile pour financer la lutte contre la pauvreté et les inégalités dans les pays les plus pauvres mais surtout un engagement international vieux de 50 ans. Les financements de l’aide publique au développement ont donc augmenté ces cinq dernières années et le Président devrait bien tenir son engagement de 2017 d’allouer 0,55% du RNB à l’APD cette année. Au-delà des financements, nous saluons que la lutte contre les inégalités soit devenue le marqueur fort de la politique de développement de la France, notamment les inégalités entre les femmes et les hommes à travers la « diplomatie féministe de la France ». Des initiatives intéressantes ont été prises, comme le lancement d’un fonds de 120 millions pour les organisations féministes des suds.Si la France atteint les 0,7% elle doit le faire par des dons dans la santé, l’éducation, l’adaptation au changement climatique et l’égalité femmes-hommes dans les pays les plus pauvres. Si non elle manquera sa cible.Malgré ces avancées, il reste des ombres au tableau. Un trop grand décalage entre les discours et la réalité des actions. La France organise le Forum génération égalité mais ne prend pas d’engagements assez ambitieux, et elle reste 26ème sur 30 au classement des pays donateurs de l’aide vers les droits des femmes. C’est aussi le cas en matière de justice climatique. Des grands discours face à Donald Trump mais des financements demeurant très faibles et loin des besoins. De même aujourd’hui, une part majeure de l’augmentation de l’APD française n’est même pas considérée par la société civile comme de la vraie APD. Ainsi les frais domestiques liés à l’accueil des migrant·e·s, des étudiant·e·s étranger·e·s et des réfugié·e·s correspondent à près de 2 milliards d’euros, soit près de 18% des crédits budgétaires de l’APD française. En 2021, la France était le premier pays récipiendaire de sa propre APD.Enfin, l’aide française reste structurellement une aide sous forme de prêt vers les pays à revenu intermédiaire, choix qui n’est pas neutre puisque le recours au prêt peut accentuer la dette des pays en développement. Si la France atteint les 0,7% elle doit le faire par des dons dans la santé, l’éducation, l’adaptation au changement climatique et l’égalité femmes-hommes dans les pays les plus pauvres. Si non elle manquera sa cible. Focus 2030 : Quels grands défis la France devra-t-elle contribuer à résoudre lors des cinq prochaines années ? Qu’attendez-vous des candidat·e·s à l’élection présidentielle à ce sujet ?Cécile Duflot : Les défis sont nombreux et immenses. Le ou la prochain·e Président·e devra répondre à l’urgence climatique, qui est la menace majeure de notre siècle. Oxfam fait partie des organisations de l’Affaire du siècle qui a porté plainte contre l’État pour inaction climatique.Il ou elle devra répondre à la crise des inégalités, cette dernière année ayant été marquée par un enrichissement historique des milliardaires en plein regain de la pauvreté dans le monde à cause de la pandémie, ainsi qu’aux inégalités entre les femmes et les hommes, qui sont les inégalités les plus structurantes et universelles de nos sociétés.Ces dernières années nous avons également assisté à la dégradation de la situation au Sahel. La situation est un réel aveu d’échec de la politique française dans la région qui a privilégié une approche sécuritaire au lieu de s’attaquer aux causes profondes de la pauvreté et des inégalités.Il faudra également riposter à la nouvelle crise de la dette, qui s’annonce bien plus grave que celle que nous avons connue il y a 20 ans. Face à la faiblesse de l’aide publique au développement, nous avons laissé s’établir des créanciers privés tout puissants qui y ont vu des profits conséquents et faciles.Nous attendons des engagements forts et concrets sur tous ces sujets. Focus 2030 : Quelles actions menez-vous dans le cadre de cette élection présidentielle ?Cécile Duflot : Nous continuons à sensibiliser le grand public sur l’urgence climatique et la lutte contre les inégalités partout sur la planète. Nous avons pu observer ces cinq dernières années une mobilisation forte de la société sur ces sujets. Et nous le savons, cette pression citoyenne est un levier essentiel pour pousser les dirigeant-e-s à agir ! Dans différents collectifs, nous tentons également de sensibiliser les candidats à la présidentielle sur ces grands enjeux de demain et sur les leviers clés pour lutter contre la pauvreté et les inégalités. Focus 2030 : Considérez-vous que les débats qui entourent l’élection présidentielle prennent suffisamment en compte les enjeux internationaux jusqu’à présent ?Cécile Duflot : Nos sujets sont très peu abordés pendant cette campagne. Par exemple, sur le climat nous dénonçons depuis des mois l’absence du sujet dans le débat public. Alors que le dérèglement climatique est une source de préoccupation pour 94% des Français-e-s, ces questions décisives sont très peu abordées dans les médias traditionnels.Malgré un contexte difficile, ces sujets doivent exister et les candidat·e·s doivent prendre des engagements concrets.C’est pourquoi nous organisons le débat du siècle le 13 mars prochain, sur la plateforme en ligne Twitch, animé par Jean Massiet et Paloma Moritz. Mais nous dressons le même constat sur les inégalités et la solidarité internationale, malgré un contexte difficile ces sujets doivent exister et les candidat-e-s doivent prendre des engagements concrets. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/oxfam_4questionsa_presidentielles.jpg [url] => https://focus2030.org/4-questions-a-Cecile-Duflot-Directrice-generale-d-Oxfam-France-sur-l-action-de [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Interpellation des décideurs [1] => Inégalités [2] => Agenda 2030 [3] => Climat [4] => 0,7% [5] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( [0] => ONG ) [pays] => Array ( ) ) [67] => Array ( [objectID] => 960 [title] => Oxfam : Dresser le bilan de la « grande cause du quinquennat » : l’égalité femmes-hommes [title_question] => [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => En amont des élections présidentielles et du 8 mars, les organisations Oxfam France, Equipop et Care France publient un rapport pour dresser le bilan des actions menées par la France ces 5 dernières années en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. [chapo] => [text] => Érigée dès novembre 2017 en 'Grande cause du quinquennat' par le Président E. Macron, l’égalité femmes-hommes a fait l’objet d’une certain nombre d’initiatives de la part du gouvernement pour réduire les inégalités existantes tant au niveau national qu’international.En amont des élections présidentielles de 2022 en France, Oxfam s’est associée avec les ONG féministes Care France et Equipop, avec le soutien de la Fondation des Femmes, ONE France, le Planning Familial et de Focus 2030, afin de dresser le bilan des actions menées pour faire avancer les droits des femmes sous le quinquennat du Président E. Macron. Égalité femmes-hommes : « Grand cause, petit bilan »Appréciées d’'insuffisant' à 'encourageant', Oxfam note les actions mises en place par le gouvernement sur 5 thématiques phares : Le budget et les institutions, dont la représentation des femmes en politique La lutte contre les violences L’égalité professionnelle et la lutte contre les inégalités économiques Les droits sexuels et reproductifs La diplomatie féministeDécouvrez l’analyse d’Oxfam pour tout comprendre :Le verdict ?Malgré une ambition politique au niveau national et international pour mettre les droits des femmes à l’agenda et la mise en œuvre d’un certain nombre d’initiatives, Oxfam et ses partenaires estiment que les actions entreprises sous le quinquennat n’ont pas été à la hauteur des besoins et de l’ambition affichée. Celles-ci n’ont pas non permis de transformer dans les faits un système qui continue de perpétuer des inégalités entre les sexes, le rapport notant un décalage entre les discours et les actes.Bien que reconnaissant les avancées et efforts menés ces cinq dernières années, les organisations féministes appellent les candidates et candidats à l’élection présidentielle de 2022 à aller plus loin et s’engager à prendre des mesures concrètes pour réduire les inégalités qui persistent tant en France comme de part le monde.Sandra Lhote-Fernandes, Responsable plaidoyer santé et genre chez Oxfam France, explique en vidéo :Après 5 ans au pouvoir, que retenir du quinquennat d'@EmmanuelMacron en matière d'égalité femmes-hommes ?On fait le point avec @SandraLhoteFer, responsable plaidoyer Santé et Genre chez Oxfam France.Pour lire notre bilan, c'est par ici 👉 https://t.co/C55zMqhuPd pic.twitter.com/fda12aOsGy— Oxfam France (@oxfamfrance) March 3, 2022 Les 10 mesures du Plan d’Urgence pour l’égalitéCe Bilan, qui s’inscrit dans la campagne de la Fondation des Femmes #ÉcoutezNousBien, met avant les 10 mesures proposées par la campagne à mettre en place dans les 100 premiers jours du prochain quinquennat : Investir au minimum 1 milliard d’euros par an pour mettre fin aux violences conjugales Créer une coordination nationale de la lutte contre les violences faites aux femmes Mettre en place des tribunaux et des brigades spécialisés Constitutionnaliser le droit à l’IVG Garantir l’éducation de chaque enfant à l’égalité, à la sexualité et à la vie affective, et lutter contre l’industrie pornographique Garantir l’accès pour chaque citoyenne à des services de santé de qualité Lancer un Grenelle de l’égalité salariale Adopter une loi pour l’émancipation économique des femmes Allonger le congé paternité obligatoire Adopter une réelle diplomatie féministeLes citoyen·nes sont invité·es à signer la pétition de la campagne #ÉcoutezNousBien, campagne regroupant une cinquantaine d’organisations féministes en France, pour appeler les candidats et candidates à la présidentielle à s’engager !La couverture médias du Bilan : « Inégalités femmes-hommes : « Bilan insuffisant » pour le quinquennat Macron, selon plusieurs ONG » (édition abonnés) - Libération « Égalité femmes-hommes : Oxfam dénonce un quinquennat 'insuffisant' » - BFM TV « On fait le bilan sur l’égalité femmes-hommes, « grande cause du quinquennat » Macron (mdr) » - Madmoizelle « Égalité femmes-hommes : « Le système reste profondément sexiste » selon Oxfam » - ELLE « Oxfam critique un quinquennat « insuffisant » sur l’égalité femmes-hommes »- Le Figaro « 'Grande cause, petit bilan' : Oxfam épingle le quinquennat Macron sur l’égalité femmes-hommes » - Neon Mag « Égalité femmes-hommes : des ONG dénoncent un 'bilan insuffisant' de la part du quinquennat » - La Dépèche [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/tw-bilan-macron-2726e.jpg [url] => https://focus2030.org/Oxfam-Dresser-le-bilan-de-la-grande-cause-du-quinquennat-l-egalite-femmes [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Interpellation des décideurs [1] => Présidentielle [2] => Diplomatie Féministe ) [organisme] => Array ( [0] => ONG ) [pays] => Array ( ) ) [68] => Array ( [objectID] => 954 [title] => 4 questions à Morgane Créach, Directrice du Réseau Action Climat, sur l’action de la France dans la lutte mondiale contre les changements climatiques ces cinq dernières années et ses attentes pour le prochain quinquennat [title_question] => [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => En amont de l’élection présidentielle en France, Focus 2030 donne la parole aux organisations de la société civile sur leur bilan du quinquennat et leurs attentes pour le prochain. 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En complément de son Bilan de la politique de développement international de la France durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, Focus 2030 a recueilli le point de vue des organisations expertes dans leurs domaines respectifs.Entretien avec Morgane Créach, Directrice du Réseau Action Climat.Focus 2030 : Quel bilan dressez-vous du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de lutte contre les changements climatiques à l’international, et tout particulièrement sur les enjeux portés par le Réseau Action Climat et ses membres ?Morgane Créach : Alors que la France était l’architecte de l’Accord de Paris signé en 2015, les années suivantes ont vu un certain recul du leadership français sur le climat à l’international. Le quinquennat d’Emmanuel Macron a en effet été marqué par une multiplication d’initiatives ponctuelles sur le climat (comme l’organisation des One Planet Summits) à forte visée de communication, au détriment de la mise en œuvre et du suivi des engagements internationaux.Le financement fourni par la France ne permet pas de répondre au mieux aux besoins des pays du Sud.Ainsi, si la France a consacré en moyenne 5 milliards d’euros par an à la lutte contre le changement climatique pour les pays en développement, la promesse collective des pays développés, dont la France fait partie, de donner 100 milliards de dollars par an aux pays du Sud n’a pas été atteinte en 2020, date butoir initiale. Le financement fourni par la France, majoritairement sous forme de prêts (et non de dons) et majoritairement pour les besoins d’atténuation des émissions (et non d’adaptation au changement climatique) ne permet pas non plus de répondre au mieux aux besoins des pays du Sud.Sur la question du financement public des projets pétroliers et gaziers à l’étranger, la France a fixé à 2035 la date de fin du financement des projets gaziers et à 2025 la fin des projets pétroliers, quand bien même l’Agence Internationale de l’Énergie affirme que tout nouvel investissement dans les projets d’énergie fossile doit prendre fin immédiatement pour limiter le réchauffement de la planète à +1,5°C. Enfin, si des progrès ont été réalisés pour lier la crise climatique et celle de la biodiversité, les avancées restent trop timides face à l’urgence. Focus 2030 : Quels grands défis la France devra-t-elle contribuer à résoudre lors des cinq prochaines années ? Qu’attendez-vous des candidat·e·s à l’élection présidentielle à ce sujet ?Morgane Créach : Nous sommes déjà en train de vivre les impacts du changement climatique, qui touchent toutes les parties du monde, bien que certaines régions soient davantage impactées que d’autres, tout en possédant moins de ressources pour y faire face.La France, historiquement responsable des émissions et pays riche, doit prendre ses responsabilités et jouer un plus grand rôle sur la scène internationale pour répondre aux besoins des communautés impactées par les changements climatiques. Dans ce sens, elle doit absolument augmenter sa finance climat à destination des pays les plus pauvres, ainsi que la part de financement qui est consacrée aux projets d’adaptation. En effet, la réduction seule des émissions n’est pas le seul enjeu pour les pays du Sud, qui doivent tout autant s’adapter aux changements climatiques. La France doit également débloquer un financement additionnel pour les pertes et dommages, les conséquences irréversibles du changement climatique, qui touchent déjà certains pays.Les candidats à l’élection présidentielle doivent proposer une politique climatique internationale à la hauteur des enjeux en replaçant la notion d’équité et de justice climatique au centre des débats sur la manière de lutter contre les changements climatiques au niveau mondial, dans le respect des droits humains. La France doit également poursuivre ses efforts diplomatiques envers les pays du G7 et du G20 pour l’adoption de plans de réduction d’émissions plus ambitieux, alignés sur une trajectoire de +1,5°C. Focus 2030 : Quelles actions menez-vous dans le cadre de cette élection présidentielle ?Morgane Créach : Le Réseau Action Climat et ses membres mènent plusieurs actions dans le cadre de l’élection présidentielle. Nous avons tout d’abord publié en janvier un bilan du quinquennat Macron sur le climat, qui couvre les différents secteurs sur lesquels nous travaillons (énergie, alimentation, transport, industrie, etc…).Nous avons ensuite élaboré des propositions, 7 axes pour le climat, pour les candidats à la présidentielle. Nous allons également publier un décryptage des programmes des différents candidats sur le climat en lien avec les propositions que nous portons.Enfin, nous sollicitons les équipes de campagne des candidats pour des réunions de plaidoyer afin de leur exposer nos propositions en amont de l’élection. Focus 2030 : Considérez-vous que les débats qui entourent l’élection présidentielle prennent suffisamment en compte les enjeux internationaux jusqu’à présent ?Morgane Créach : Les enjeux climatiques sont parmi les grands absents des débats autour de l’élection présidentielle. Dans un tel contexte, les enjeux climatiques internationaux sont encore plus négligés. Il s’agit pourtant des grands enjeux du futur, car la réponse à la crise climatique ne passera qu’à travers la coopération internationale.La réponse à la crise climatique ne passera qu’à travers la coopération internationale.Les enjeux climatiques sont indéniablement et de plus en plus liés aux enjeux géopolitiques, comme le prouve la place de la dépendance énergétique de l’Europe au gaz dans la crise actuelle avec l’Ukraine. Malheureusement, peu de candidats à l’élection présidentielle mentionnent la diplomatie climatique internationale dans leur programme et la majorité d’entre eux continue de voir les relations internationales au prisme d’une grille de lecture du monde dépassée. Or, il est capital que la France développe une politique internationale beaucoup plus ambitieuse afin d’apporter une réponse adéquate aux enjeux climatiques internationaux. 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[chapo] => [text] => À l’approche des élections présidentielles et législatives de 2022, le Réseau Action Climat et ses organisations membres proposent un ensemble de mesures ambitieuses pour répondre aux enjeux climatiques, organisées en 7 axes.Le plan d’action du Réseau Action ClimatFace à l’urgence climatique, le Réseau Action Climat publie une série de mesures destinées à permettre à la France de « combler [son retard] dans la baisse de ses émissions de gaz à effet de serre » et de « faire sa juste part pour éviter un emballement climatique aux conséquences dramatiques, tout en apportant d’autres bénéfices ».L’ensemble du plan d’action est à retrouver sur le site du Réseau Action Climat, ses 7 principaux axes étant : Donner accès à tous à une mobilité moins polluante Engager la relocalisation et la décarbonation de l’industrie Transformer l’agriculture pour une alimentation de qualité pour tous et un revenu décent pour les agriculteurs Accélérer la rénovation performante des logements S’orienter vers le 100 % énergies renouvelables Adopter une politique climatique internationale à la hauteur des enjeux Verdir le budget de l’ÉtatLe Réseau Action Climat fait le bilan du quinquennat d’Emmanuel MacronLe Réseau Action Climat a dressé le bilan des objectifs, des actions et des résultats d’Emmanuel Macron et de sa majorité présidentielle dans 8 domaines : les transports, l’industrie, l’alimentation et l’agriculture, le bâtiment, l’énergie, l’Europe, l’international et les finances publiques.À l’international, le Réseau Action Climat relève « des mesures bien en dessous des besoins ».Le Réseau Action Climat, fédération de 35 associations nationales et locales, lutte contre les causes des changements climatiques, de l’échelle internationale à l’échelle locale. Il est le représentant français du Climate Action Network International, réseau mondial de plus de 1300 ONG. Il couvre l’ensemble des secteurs responsables du dérèglement climatique : les transports, la production d’énergie, l’agriculture et l’alimentation, l’habitat et l’industrie, et travaille à l’élaboration de mesures alternatives et ambitieuses pour lutter contre les changements climatiques et ses impacts. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/rac.jpg [url] => https://focus2030.org/Reseau-Action-Climat-Elections-2022-7-axes-pour-le-climat [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Interpellation des décideurs [1] => Environnement [2] => Agenda 2030 [3] => Climat [4] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [70] => Array ( [objectID] => 948 [title] => 4 questions à Alice Apostoly et Déborah Rouach, co-fondatrices et présidentes de l’Institut du Genre en Géopolitique, sur l’action de la France en faveur de l’égalité femmes-hommes dans le monde ces cinq dernières années et leurs attentes pour le prochain quinquennat [title_question] => [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => En amont de l’élection présidentielle en France, Focus 2030 donne la parole aux organisations de la société civile sur leur bilan du quinquennat et leurs attentes pour le prochain. [chapo] => [text] => En amont de l’élection présidentielle en France, Focus 2030 se mobilise pour créer les conditions d’un débat éclairé sur les enjeux de solidarité internationale, sur le financement du développement et la défense du multilatéralisme, et plus largement sur le rôle de la France dans le monde. Quels engagements la France devrait-elle prendre pour contribuer de façon significative à la lutte contre les inégalités mondiales, et plus largement à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) dans le monde ? En complément de son Bilan de la politique de développement international de la France durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, Focus 2030 a recueilli le point de vue des organisations expertes dans leurs domaines respectifs.Entretien avec Alice Apostoly et Déborah Rouach, co-fondatrices et présidentes de l’Institut du Genre en Géopolitique.Focus 2030 : Quel bilan dressez-vous du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de lutte contre les inégalités femmes-hommes dans le monde, et tout particulièrement sur les enjeux portés par votre organisation ?Alice Apostoly et Déborah Rouach : Le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de lutte contre les inégalités femmes-hommes dans le monde est nuancé. Le président a engagé le pays dans une diplomatie féministe qui se caractérise par son plaidoyer dans les enceintes internationales et le financement d’actions en faveur de l’égalité femmes-hommes, la visibilisation de l’action pour l’égalité de genre, le soutien à la société civile et enfin une exemplarité dans la défense des droits des femmes et la réalisation de l’égalité de genre.Toutefois, on relève peu de statistiques sexuées et d’études d’impacts, ce qui révèle un travail peu axé sur les répercussions spécifiques aux femmes. De plus, la France poursuit ses accords commerciaux et ses ventes d’armes à des pays qui violent les droits humains et plus particulièrement qui commettent des crimes contre les femmes.On relève peu de statistiques sexuées et d’études d’impacts, ce qui révèle un travail peu axé sur les répercussions spécifiques aux femmes.Sous le mandat de Emmanuel Macron, la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales conditionnant à 20 % les engagements de l’APD bilatérale avec pour objectif principal de promouvoir l’égalité femmes-hommes a été adoptée. En revanche, un manque de transparence et de redevabilité ne permet pas de s’assurer pleinement de la part des projets ayant comme objectif significatif ou principal l’égalité de genre. En outre, l’approche féministe tarde à devenir une composante structurante de l’APD.Un certain nombre de sujets en lien avec les droits des femmes sur la scène internationale tels que les droits et la santé sexuels et reproductifs (DSSR), l’égalité salariale ou la lutte contre les violences faites aux femmes ont été visibilisés par la France au sein de l’Union européenne et du Conseil de sécurité des Nations unies. La co-présidence du Forum Génération Égalité incarne un moment fort de cet engagement de la France dans un contexte multilatéral pour contrer l’alliance conservatrice qui bloque habituellement toute décision au sein de l’ONU. Les réactions de la France au sein de l’Union européenne suite aux attaques contre les personnes LGBTI+ qui ciblent aussi, rappelons-le, les femmes transgenres, bies et lesbiennes ou contre le droit à l’avortement en Pologne font écho à cette volonté politique de tenir cet engagement, bien que cette posture varie dans le cadre de nombreuses relations diplomatiques bilatérales. Focus 2030 : Quels grands défis la France devra-t-elle contribuer à résoudre lors des cinq prochaines années ? Qu’attendez-vous des candidat·e·s à l’élection présidentielle à ce sujet ?Alice Apostoly et Déborah Rouach : Pour le prochain mandat présidentiel, la France devra s’ériger comme une puissance mobilisatrice et engagée face à la coalition de pays et d’organisations conservatrices qui gagnent du terrain et limitent les droits des femmes et des personnes LGBTI+. La France devra adapter son aide publique au développement aux pays les plus vulnérables pour contrer les conséquences dévastatrices de la pandémie de Covid-19 pour les femmes et les filles : explosion des violences basées sur le genre, des mariages et grossesses forcés, recul de l’éducation des filles et donc de l’autonomisation des femmes, perte des DSSR.Il est indispensable que la défense des droits des femmes demeure une priorité de notre diplomatie sur la scène internationale dans un contexte de multiplication et d’intensification des crises climatiques, économiques, sécuritaires et sanitaires.La mise en œuvre de la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales en est un point de départ, pour replacer les personnes vulnérables au centre de l’action de la France et répondre aux objectifs de développement durable, dont le prochain mandat sera la dernière ligne droite.La France devra prendre en compte le concept toujours plus revendiqué de l’intersectionnalité. Alors que les pratiques du développement prennent en compte les discriminations multiples, relevant de l’âge, du handicap et du genre par exemple, il semble crucial d’adopter un discours politique qui reconnaît sans équivoque le poids des discriminations multiples et interdépendantes.Il est indispensable que la défense des droits des femmes demeure une priorité de notre diplomatie sur la scène internationale dans un contexte de multiplication et d’intensification des crises climatiques, économiques, sécuritaires et sanitaires. Nos attentes se résument à la concrétisation d’actions transformatrices à la hauteur du statut de notre pays, fer de lance de la défense des droits humains dans le monde. Focus 2030 : Quelles actions menez-vous dans le cadre de cette élection présidentielle ?Alice Apostoly et Déborah Rouach : L’Institut du Genre en Géopolitique entend imposer le sujet des enjeux féministes, inclusifs, et internationaux au sein des débats présidentiels, et ce en portant un plaidoyer engagé. Nous sommes impliqués dans les activités de plaidoyer menées par le Collectif Générations Féministes, qui réunit plus d’une cinquantaine d’associations françaises aux identités variées. De notre côté, nous proposons des productions de recherche pour sensibiliser notre public sur des thématiques liées au genre et aux relations internationales à savoir la diplomatie féministe, les DSSR, les inégalités salariales, le rôle des femmes pour maintenir le fonctionnement de nos sociétés, des sujets qui doivent faire l’objet d’une attention particulière par les candidat·e·s à l’élection présidentielle.Un épisode de podcast a été consacré à la présentation de 5 recommandations adressées à la France s’agissant des axes d’amélioration en matière de conditions de vie et de droits des femmes et des minorités de genre en France ainsi qu’à l’international. Nous prônons une meilleure prise en compte des enjeux de genre et incitons à une réelle action politique sans équivoque pour l’égalité femmes-hommes. Dans le même élan, nous prévoyons également de diffuser une tribune, à l’occasion du 8 mars, appelant les candidat⸱e⸱s à la présidentielle à prendre position sur ces sujets cruciaux en rappelant l’importance de défendre les droits de toutes les femmes. D’autres projets ponctuels sont en cours de préparation pour ces prochains mois, comme l’organisation de webinaires sur des enjeux internationaux et leur pérennité après les élections - notamment le travail en cours de la Présidence française de l’Union européenne. Focus 2030 : Considérez-vous que les débats qui entourent l’élection présidentielle prennent suffisamment en compte les enjeux internationaux jusqu’à présent [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/igg_4questionsa_presidentielles.jpg [url] => https://focus2030.org/4-questions-a-Alice-Apostoly-et-Deborah-Rouach-co-fondatrices-et-presidentes-de [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [71] => Array ( [objectID] => 959 [title] => 4 questions à Aurélie Gal-Régniez, Directrice exécutive d’Equipop, sur l’action de la France en faveur de l’égalité femmes-hommes ces cinq dernières années et ses attentes pour le prochain quinquennat [title_question] => [date] => 10/03/2022 [timestamp] => 1646866800 [descriptif] => En amont de l’élection présidentielle en France, Focus 2030 donne la parole aux organisations de la société civile sur leur bilan du quinquennat et leurs attentes pour le prochain. [chapo] => [text] => En amont de l’élection présidentielle en France, Focus 2030 se mobilise pour créer les conditions d’un débat éclairé sur les enjeux de solidarité internationale, sur le financement du développement et la défense du multilatéralisme, et plus largement sur le rôle de la France dans le monde. Quels engagements la France devrait-elle prendre pour contribuer de façon significative à la lutte contre les inégalités mondiales, et plus largement à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) dans le monde ? En complément de son Bilan de la politique de développement international de la France durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, Focus 2030 a recueilli le point de vue des organisations expertes dans leurs domaines respectifs.Entretien avec Aurélie Gal-Régniez, Directrice exécutive d’Equipop.Focus 2030 : Quel bilan dressez-vous du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière d’égalité femmes-hommes dans le monde ?Aurélie Gal-Régniez : L’engagement de ce gouvernement en faveur d’une diplomatie féministe ainsi que son début de traduction opérationnelle sont indéniablement à saluer mais la route à parcourir est encore longue pour, comme l’a souligné le Haut Conseil à l’Égalité dans son rapport de fin 2020, « passer d’un slogan mobilisateur à une véritable dynamique de changement ».Il ne faut pas sous-estimer l’ampleur du chantier à mener. Le féminisme est un projet de transformation radicale afin de mettre fin au sexisme et aux inégalités qui structurent nos sociétés. Mener une diplomatie féministe est exigeant, mener une politique étrangère féministe plus encore. L’approche concernant de multiples domaines - solidarité internationale, commerce, défense, diplomatie - constitue un puissant levier pour construire un monde juste et durable. Cela suppose d’élaborer un diagnostic lucide et partagé sur les causes des inégalités, de se doter d’un agenda précis et de moyens suffisants, de travailler à un changement de méthodes et de culture institutionnelle.Le début du quinquennat a coïncidé, dans le sillage de #Metoo, à une période de mobilisations inédites pour les droits des femmes à travers le monde. La France a su entendre cette demande citoyenne et s’est positionnée officiellement comme porteuse d’une « diplomatie féministe », aux côtés de pays comme la Suède, le Canada, le Luxembourg, le Mexique ou encore plus récemment l’Allemagne ou l’Espagne. Ce positionnement a été réaffirmé avec constance tout au long de ce quinquennat dans plusieurs espaces diplomatiques, en particulier multilatéraux.Les prises de parole fortes de la France sur la scène internationale se sont aussi accompagnées d’engagements financiers, même si ceux-ci restent très insuffisants comparativement aux autres pays engagés dans la même démarche. Parmi les financements les plus significatifs, on peut citer le soutien de 120 millions d’euros aux associations féministes, mis en œuvre via l’Agence Française de Développement et le réseau des ambassades. Par ailleurs, la France a adopté une loi « développement solidaire » qui consacre la diplomatie féministe dans son article premier et qui fixe qu’en 2025, 75 % de son aide au développement intègrera l’égalité femmes-hommes parmi ses objectifs, et que 20% de son aide en fera son objectif principal.La diplomatie féministe est portée par un petit noyau de personnes convaincues, reste à ce qu’elle se diffuse dans l’ensemble des institutions grâce à un étayage stratégique robuste.Tout ceci n’est pas rien, particulièrement dans un contexte international où les acquis en matière de droits des femmes sont régulièrement remis en cause, et où la France part de loin, étant classée parmi les moins bons élèves des pays donateurs en matière d’aide genrée. Mais ceci reste encore largement des intentions dont il s’agira d’évaluer la mise en œuvre réelle.On peut déjà identifier de nombreux obstacles et résistances. En effet, si la France a affirmé haut et fort son ambition de mener une diplomatie féministe, contrairement à un pays comme la Suède, elle ne s’est pas dotée d’une doctrine et d’un socle de principes directeurs. La diplomatie féministe est ainsi portée par un petit noyau de personnes convaincues, reste à ce qu’elle se diffuse dans l’ensemble des institutions grâce à un étayage stratégique robuste.Au sein des institutions publiques, il manque aussi cruellement de professionnel·le·s dédié·e·s à ces enjeux. Il faut étoffer les équipes, renforcer l’effort de formation à tous les niveaux et poursuivre l’augmentation du nombre de femmes occupant des postes de haute direction au sein du gouvernement. Ce dernier point constitue un indicateur commun de la mesure dans laquelle une institution cherche à remettre en question la culture patriarcale. Or, notons qu’aujourd’hui, le quai d’Orsay est dirigé par quatre hommes et que les femmes ambassadrices restent très minoritaires.Un autre enjeu majeur, peut-être le plus déterminant, est la capacité de la France à bâtir des partenariats solides avec les associations féministes et les mouvements de femmes transnationaux. A travers son fonds de soutien aux associations féministes, ce sont de tels partenariats qui pourraient se développer. Cela suppose encore de faire évoluer les modalités de financements et d’inscrire cette volonté dans la durée.Enfin, ce bilan ne peut pas esquiver une nécessaire mise en cohérence de ces orientations internationales et des efforts au national. La crédibilité de la diplomatie féministe de la France dépend aussi des investissements financiers, de l’exemplarité institutionnelle et des avancées législatives qu’elle porte sur son propre territoire. Le bilan à ce niveau est loin de répondre aux attentes. Focus 2030 : Et plus spécifiquement en matière de Droits et Santé Sexuels et Reproductifs (DSSR), que retenez-vous du quinquennat qui s’achève ?Aurélie Gal-Régniez : Depuis le discours de Ouagadougou d’Emmanuel Macron en 2017, qui se concentrait sur une approche démographique et avait une absence totale de perspective féministe, la France a considérablement amélioré son positionnement. L’approche « par les droits » s’est progressivement imposée et la France est, dans les enceintes internationales, une vraie défenseure des DSSR. Le droit à l’avortement a notamment été proclamé haut et fort à de nombreuses reprises, y compris dans des contextes assez difficiles, et par le Président de la République lui-même – ce qui, au passage, entrait là aussi parfois en dissonance avec ses paroles sur le plan national, lorsqu’il s’exprimait sur l’allongement des délais de recours à l’IVG.Cette année paraîtra la deuxième stratégie de la France en matière de DSSR. Elle devra être assortie d’un budget clair et en augmentation. Ce sera l’épreuve de vérité pour déterminer si un palier a réellement été franchi.Quant aux financements pour les DSSR, qui étaient très réduits au début du quinquennat, ils ont indéniablement augmenté, notamment en ce qui concerne l’UNFPA, principale agence onusienne investie sur ces enjeux, et certains financements fléchés par l’AFD. Mais en 2022, les montants totaux ne répondent pas suffisament aux besoins en la matière ; ils ne sont pas encore en cohérence avec la force du discours diplomatique. Cette année paraîtra la deuxième stratégie de la France en matière de DSSR. Elle devra être assortie d’un budget clair et en augmentation. Ce sera l’épreuve de vérité pour déterminer si un palier a réellement été franchi. Focus 2030 : Quels grands défis la France devra-t-elle contribuer à résoudre lors des cinq prochaines années ? Qu’attendez-vous des candidat·e·s à l’élection présidentielle à ce sujet ?Aurélie Gal-Régniez : Nous traversons une période où les crises environnementales, sanitaires, politiques, économiques, sociales se multiplient. Ces crises sont imbriquées et ont une dimension mondiale. Elles exacerbent et révèlent les inégalités tout comme nos « passions tristes », angoisse et repli identitaire notamment. Cette époque commande donc de repenser l’organisation de nos sociétés. Le défi est immense.Il semble indispensable que les [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/equipop_4questionsa_presidentielles.png [url] => https://focus2030.org/4-questions-a-Aurelie-Gal-Regniez-Directrice-executive-d-Equipop-sur-l-action [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Santé reproductive [1] => Agenda 2030 [2] => Présidentielle ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [72] => Array ( [objectID] => 907 [title] => Les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur les 17 Objectifs de développement durable [title_question] => [date] => 24/02/2022 [timestamp] => 1645657200 [descriptif] => Quelles sont les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur les Objectifs de développement durable ? Découvrez 17 faits et chiffres illustrant l’impact de la crise sanitaire sur l’atteinte de l’Agenda 2030. [chapo] => [text] => Alors que 2023 marque la 8ème année de l’adoption de l’Agenda 2030 et des 17 Objectifs de développement durable, quelles sont les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur leur réalisation ? Réponse en 17 faits et chiffres. En 2015, l’ensemble des États membres des Nations unies se sont accordés sur l’Agenda 2030, un programme de développement durable pour la planète, les populations, la prospérité, la paix et les partenariats. Au cœur de l’Agenda 2030, les 17 Objectifs de développement durable (ODD) concrétisent les résultats à atteindre dans le monde entier d’ici 2030 : élimination de la pauvreté et des inégalités, prospérité économique, préservation de la planète, ou encore promotion de la paix.Entre 2015 et 2020, la communauté internationale a adopté un certain nombre de mesures concourant tant bien que mal à progresser vers la réalisation des 17 ODD et à lutter contre autant d’injustices. Par exemple, entre 2015 et début 2020, le nombre de personnes vivant sous le seuil de l’extrême pauvreté avait reculé de 96 millions, celui d’enfants non scolarisés de 5 millions, et près de 400 millions de personnes supplémentaires ont eu accès à l’électricité.Mais, en 2020, la pandémie de Covid-19 a ralenti, et le plus souvent inversé, les progrès durement acquis vers l’atteinte des 17 ODD. Sa conséquence la plus glaçante concerne sans doute la santé mondiale (ODD 3), puisqu’en septembre 2023, elle a causé le décès d’au moins 7 millions de personnes, même si le nombre réel de victimes avoisine plus probablement les 15 millions sur la même période. Mais la pandémie a également eu des conséquences en cascade sur l’ensemble des ODD.Le ralentissement de l’économie mondiale a ainsi entraîné la perte de 255 millions d’emplois, et a durement affecté les 1,6 milliards de personnes travaillant dans l’économie informelle (ODD 8), sans couverture sociale (ODD 1) ni sanitaire (ODD 3). La hausse de la pauvreté mondiale qui s’en est ensuivie (ODD 1) est sans précédent. Elle a causé une hausse de la faim (ODD 2), du travail des enfants (ODD 16), ou encore des inégalités entre les femmes et les hommes (ODD 5).Et si la diminution de l’activité humaine a constitué un répit pour les espèces végétales et animales menacées (ODD 14 et 15) et pour les changements climatiques (ODD 13), elle aura été trop brève pour avoir des conséquences positives sur les écosystèmes.Telles sont les conclusions de notre synthèse, une compilation de 17 études émanant d’agences des Nations unies, d’autres organisations internationales, d’organisations non gouvernementales et de centres de recherche.Les chiffres ci-dessous rappellent aussi à quel point les Objectifs de développement durable apportent une réponse pertinente aux grands défis contemporains, sous réserve d’une action concertée entre des acteurs de nature diverse.C’est l’atteinte de chacun des 17 ODD qui a été compromise. Ces 17 faits et chiffres à partager librement nous le rappellent avec force. Visualiser les infographies en plein écran Télécharger et partager les infographies [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/consequencepandemie_odd1-2.png [url] => https://focus2030.org/Les-consequences-de-la-pandemie-de-Covid-19-sur-les-17-Objectifs-de [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Faim/nutrition [1] => Environnement [2] => Droits humains [3] => Inégalités [4] => Agenda 2030 [5] => Agriculture [6] => Migrations ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [73] => Array ( [objectID] => 939 [title] => La solidarité vaccinale : un ressort du vote à la présidentielle ? [title_question] => [date] => 28/01/2022 [timestamp] => 1643324400 [descriptif] => Les candidat·e·s devraient s’ engager en faveur de l’accès aux vaccins des pays pauvres [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes et renforcer l’impact de leurs actions de communication, de mobilisation citoyenne, de recherche et de plaidoyer.Quelques mois avant l’élection présidentielle qui se tiendra les 10 et 24 avril 2022, nous avons souhaité prendre connaissance des attentes des Français·es en matière de solidarité vaccinale en temps qu’argument susceptible de guider leurs intentions de vote.Ce sondage Focus 2030-DEL a été réalisé par l’institut YouGov du 24 septembre au 22 octobre 2021 auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte de 6.106 personnes. Marge d’erreur +/- 2%. Méthodologie détaillé à consultée ici]. Décryptage.L’engagement des candidat·e·s en faveur de l’accès aux vaccins des pays pauvres, un ressort du vote aux élections présidentielles de 2022 ?Une majorité relative de Français·es considère que les candidat·e·s devraient s’ engager en faveur de l’accès aux vaccins des pays pauvres. Pour 41 % des Français·es, l’engagement d’un·e candidat·e en faveur de la solidarité vaccinale avec les pays les plus pauvres constituerait un argument pour décider de leur vote à l’élection présidentielle. Seuls 17 % des répondant·e·s ne considèrent pas dans cet argument comme pouvant compter dans leur intention de vote à noter toutefois que 15 % ne se prononcent pas sur cette question.On retiendra que parmi les personnes favorables à un engagement des candidat·e·s en faveur d’une plus grande solidarité vaccinale, les réponses divergent selon l’orientation politique des répondant·e·s. Ainsi cet intérêt est plus marqué chez les sympathisant·e·s 'du centre' (+15 points de pourcentage), les sympathisant·e·s 'de gauche' (+14 points), en contraste avec les réponses obtenues chez les sympathisant·e·s 'de droite' (-4 points). Paralèllement, on observe que les Français·es âgés de plus de 55 ans, sont particulièrement sensibles au partage des vaccins à l’échelle du monde. Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. 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[chapo] => [text] => Le 11 janvier 2022, après des mois d’intenses délibérations entre les administrations, les universitaires et les organisations de la société civile, le gouvernement espagnol social-démocrate du Premier ministre Pedro Sánchez a présenté un projet de loi sur la coopération pour le développement durable et la solidarité internationale qui, après son approbation par le Parlement d’ici juin 2022, remplacera la loi actuelle datant de 1998.Selon les termes du ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la coopération, José Manuel Albares, cette loi fera de l’Espagne une référence internationale pour un nouveau modèle de coopération, et sera alignée sur l’Agenda 2030 et aux les autres instruments internationaux.En effet, le projet de loi présenté par le gouvernement espagnol mentionne explicitement l’objectif de porter l’aide publique au développement (APD) de l’Espagne à 0,7 % du revenu national brut (RNB) du pays d’ici 2030. Étant donné que l’APD nette du pays devrait atteindre 4,4 milliards d’euros selon le budget général de l’État pour 2023, soit 0,34 % du RNB, atteindre l’objectif de 0,7 % au cours des huit années à venir se traduirait par une augmentation conséquente et sans précédent (6,2 milliards d’euros) de l’APD de l’Espagne entre 2022 et 2030, qui, à RNB constant, atteindrait environ 10,2 milliards d’euros. Pour la première fois dans l’histoire de l’Espagne, l’objectif de 0,7 % figurera dans un texte de loi, consacrant ainsi son caractère obligatoire, indépendamment de l’orientation politique du gouvernement. Cette mesure revêt un caractère symbolique important, traduisant l’engagement de l’Espagne en faveur du multilatéralisme et de la coopération au développement, et son désir d’assumer un rôle moteur dans la résolution des défis mondiaux. Elle a été interprétée comme une victoire pour les organisations de la société civile, qui plaidaient pour l’objectif de 0,7 % depuis au moins trois décennies.Toutefois, la communauté du développement devra veiller à la mise en œuvre effective de cet engagement. Comme l’ont souligné à plusieurs reprises la plateforme espagnole d’ONG de développement 'La Coordinadora' et d’autres groupes, l’APD de l’Espagne reste à des niveaux très bas par rapport aux autres donateurs et, malgré la volonté affichée du Premier ministre Sánchez, les niveaux actuels d’APD demeurent bien en deçà de l’engagement du gouvernement de porter le financement du développement à 0,5 % du RNB d’ici 2023. De plus, l’absence d’une trajectoire financière détaillée vers l’objectif du 0,7 % en 2030 laisse craindre un engagement plus symbolique qu’inaliénable.Au-delà de cette nouveauté, la nouvelle loi sur le développement vise également à moderniser et à harmoniser le système de coopération pour le développement de l’Espagne. Afin d’améliorer l’efficacité de l’aide, le projet de loi prévoit une importante réforme administrative de l’agence espagnole de mise en œuvre, l’AECID, la création d’une nouvelle unité d’évaluation au sein du ministère des Affaires étrangères, et le remplacement du Fonds de promotion du développement (FONPRODE) par un nouveau Fonds pour le développement durable comportant de nouveaux instruments et des procédures plus simples et rationalisées.Pour la première fois, le projet de loi fait de la région du Sahel l’une des priorités géographiques de la politique de développement de l’Espagne. Il renforce également les principes de la transition écologique et de l’égalité des sexes, et désigne les biens publics mondiaux tels que la santé publique comme des interventions prioritaires.Ainsi, avec l’approbation de ce projet de loi, le gouvernement espagnol prétend, entre autres objectifs, « surmonter les déficiences et les faiblesses institutionnelles existantes du système de coopération espagnol, en mettant en place une structure plus solide ainsi qu’en améliorant la coordination et les interactions stratégiques au sein des différents organes directeurs ». [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/copy-fr-aod-espana-2030.jpg [url] => https://focus2030.org/L-Espagne-consacrera-0-7-de-sa-richesse-au-developpement-international-en-2030 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Multilatéralisme [1] => Agenda 2030 [2] => 0,7% ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [75] => Array ( [objectID] => 936 [title] => Tout comprendre sur les Objectifs de développement durable - les ressources disponibles pour la jeunesse [title_question] => [date] => 11/01/2022 [timestamp] => 1641855600 [descriptif] => Retrouvez dans cet article une série d’outils pédagogiques à destination des jeunes pour tout comprendre sur les Objectifs de développement durable des Nations unies. [chapo] => [text] => Retrouvez dans cet article une série d’outils pédagogiques à destination des jeunes pour tout comprendre sur les Objectifs de développement durable des Nations unies.Les Objectifs de développement durable (ODD) sont dix-sept objectifs établis par les États membres des Nations unies en 2015 qui composent 'l’Agenda 2030'.Ils couvrent l’intégralité des enjeux de développement tels que la pauvreté, l’égalité des genres, la prospérité économique, la paix ou encore le climat, la biodiversité, l’énergie, l’eau, l’agriculture, l’éducation, ce dans tous les pays.Cet article regroupe quelques-unes des ressources mises à disposition des jeunes sensibles aux grands défis planétaires qui souhaiteraient mieux saisir les enjeux que couvrent les ODD. 1) TILT : la plateforme ODD à destination des plus jeunes Tilt, ce sont des vidéos, des articles, des BD, des podcasts, des histoires pour se faire une idée plus claire des grands défis qui traversent la planète.A découvrir ici : www.tilt.fr 2) Vidéos explicatives : Mieux comprendre les ODD en 5 vidéos : Alexis Télémaque, membre de l’association KuriOz, vulgarise les enjeux liés aux ODD dans une série ludique et pédagogique. – C’est quoi les ODD ? - Épisode 1 : Les Objectifs de Développement Durable – C’est quoi les ODD ? - Épisode 2 : Peuple – C’est quoi les ODD ? - Épisode 3 : Planète – C’est quoi les ODD ? - Épisode 4 : Prospérité – C’est quoi les ODD ? - Épisode 5 : Paix & Partenariat Florence Porcel, chroniqueuse et membre du mouvement #OnEstPrêt !, explique en vidéo ce que sont les ODD. – C’est quoi les ODD ? 3) Podcasts – L’Agence française de développement a souhaité capitalisé sur les histoires qui étaient racontées durant l’exposition Nés quelque part qui s’était tenue en 2019 à la Cité de l’économie et les a transformé en podcast : Réinventer le monde. Il propose à l’écoute quatre récits, qui ont pour cadre Medellín, Lagos, les rizières cambodgiennes ou les îles Vanuatu pour mieux saisir les crises climatiques, agroécologie et les politiques urbaines.– A travers son podcast hebdomadaire ONE World, ONE donne de la visibilité aux acteurs de la solidarité internationale et tend à informer, sensibiliser et faire le point sur les avancées et les reculs en matière de lutte contre l’extrême pauvreté. 3) Catalogues et dépliants explicatifs – L’Action Box, le dépliant de la Fondation Elyx pour comprendre les Objectifs de développement durable en quelques lignes.– Ce catalogue destiné aux éducateurs, professeurs et parents proposé par l’association KuriOz permet d’expliquer aux jeunes ce que sont les ODD.– Cartooning for peace propose sept kits à destination des professionnels de l’éducation pour sensibiliser le jeune public aux 'grands problèmes de société' par l’image et le sourire.– L’Agence française de développement a produit un kit pédagogique permettant d’aider les enseignant·e·s à mener des simulations de négociation internationale : Simulation de négociation en faveur de la biodiversité. Il contient un livret enseignant avec des propositions d’activités par niveau, et des annexes pour mener à bien ces activités (fiches ressources, fiches pays, etc.). 4) Jeux de sociétés autour des ODD – Le grand jeu des ODD est un jeu de l’oie pour apprendre tout en s’amusant, proposé par l’organisation Comprendre pour agir.– L’UNRIC propose un 'Jeu de plateau pour comprendre les ODD' à télécharger gratuitement ici.– Panique à la transiSchool est un jeu éducatif, porté par 10 organisations, mis à la disposition des enseignant.e.s et des animateur·trice·s pour sensibiliser les jeunes entre 11 et 15 ans aux enjeux de la transition juste, développer leur esprit critique et leur faire découvrir les alternatives au système économique dominant. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton936.gif [url] => https://focus2030.org/Tout-comprendre-sur-les-Objectifs-de-developpement-durable-les-ressources [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [76] => Array ( [objectID] => 927 [title] => L’agenda de la santé mondiale en 2022 [title_question] => [date] => 01/01/2022 [timestamp] => 1640991600 [descriptif] => Retrouvez les principaux sommets et évènements à venir en lien avec les enjeux de santé mondiale. [chapo] => [text] => Retrouvez dans cette timeline tous les grands temps forts internationaux en lien avec l’atteinte de l’Objectif de développement durable n°3 - Bonne santé et bien être. Pour visualiser l’agenda en plein écran ou le télécharger, passez votre souris en haut à droite de l’image pour que le bouton de partage s’affiche. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/fr_timeline_global_health_2022.jpg [url] => https://focus2030.org/L-agenda-de-la-sante-mondiale-en-2022 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Multilatéralisme [1] => Agenda 2030 [2] => Covid-19 ) [organisme] => Array ( [0] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [77] => Array ( [objectID] => 938 [title] => Priorités et attentes des Français·es à l’occasion de la présidence française de l’Union européenne [title_question] => [date] => 16/12/2021 [timestamp] => 1639609200 [descriptif] => Contre toute attente, les Français·es attendent de la présidence française de l’UE un sursaut de solidarité internationale [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes et renforcer l’impact de leurs actions de communication, de mobilisation citoyenne, de recherche et de plaidoyer.À la veille de la présidence française du Conseil de l’Union européenne qui se tiendra au 1er semestre 2022, nous avons souhaité prendre connaissance de ce que les Français·es attendaient du rôle de la France pour encourager et fédérer l’engagement 27 États en faveur de la solidarité internationale.Ce sondage Focus 2030-DEL a été réalisé par l’institut YouGov du 24 septembre au 22 octobre 2021 auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte de 6.106 personnes. Marge d’erreur +/- 2%. Méthodologie détaillé à consultée ici]. Décryptage.Une présidence française du Conseil de l’Union européenne tournée vers la solidarité internationale ?À l’occasion de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, les Français·es se ne seraient pas opposés à l’idée que l’Europe témoigne de plus de solidarité avec les pays les plus pauvres.Ainsi 41% des Français·es considèrent comme important ou très important que la présidence française du Conseil de l’Union européenne oriente l’Europe vers plus de solidarité internationale.On relèvera que l’orientation politique des répondant·e·s est particulièrement prédictive de la réponse apportée à cette question. Ainsi, 62% des personnes se déclarant 'de gauche' estiment cette orientation comme importante contre 54% pour les personnes s’auto-déclarant 'du centre' et 33% pour celles se classant 'à droite'. 73% des Français·es en faveur d’un leadership de la France en faveur du climat à l’occasion de sa présidence de l’UE73 % des Français·es intérrogée·es se déclarent d’accord ou tout à fait d’accord à l’idée qu’à l’occasion de la présidence française du Conseil de l’UE, la France mobilise ses partenaires européens afin de réduire les gaz à effet de serre et lutter contre le changement climatique. Cette opinion est massivement partagée par l’ensemble de la population et tout particulièrement par les femmes, les sympathisant·e·s de gauche et du centre ainsi que les Français·es âgés de plus de 45 ans. L’égalité femmes-hommes est attendue comme un sujet essentiel dont la France doit se saisir à l’occasion de sa présidence du Conseil de l’UE71 % des Français·es estiment que la France doit mobiliser ses partenaires européens pour lutter en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette attente est donc très partagée par la très grande majorité des Français·es, malgré quelques variations d’opinion en fonction de paramètres socio-démographiques. Selon toute vraisemblance, il n’y a pas de risque politique à ce que la France mette l’égalité de genre à l’agenda de sa présidence de l’Europe en 2022. 63% des Français souhaitent que la présidence française de l’Europe soit l’occasion d’organiser une solidarité vaccinale à l’échelle européenneCette opinion majoritaire en faveur d’une implication de la présidence française de l’Europe en matière de solidarité vaccinale est particulièrement soutenue par les sympathisants de gauche et du centre, tandis que les hommes, les français non diplômés, les sympathisants de droite et les français de 18 à 44 ans sont un peu moins nombreux à identifier cette priorité.Ce qu’il faut également retenir, c’est que la solidarité vaccinale dans ce contexte européen, ne suscite pratiquement aucune opposition. Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/france-presidence-union-europeenne-fixer-priorites-solidarite-pays-pauvres_panel_octobre-2021.jpg [url] => https://focus2030.org/Priorites-et-attentes-des-Francais-es-a-l-occasion-de-la-presidence-francaise [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Europe [1] => Multilatéralisme [2] => Pauvreté [3] => Vaccins [4] => Valeurs ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [78] => Array ( [objectID] => 937 [title] => Les Français·es et la solidarité internationale, ce que nous apprend le projet de recherche-action Development Engagment Lab (DEL) [title_question] => [date] => 14/12/2021 [timestamp] => 1639436400 [descriptif] => [chapo] => [text] => Soutien à l’aide publique au développement, implication personnelle dans la lutte contre la pauvreté, rôle que la France devrait jouer dans la réponse mondiale à la pandémie, préoccupations environnementales, soutien à la politique étrangère féministe de la France : cet article permet de visualiser dix enseignements-clés du projet Development Engagement Lab. En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni.Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées et représentatives des opinions françaises les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes et renforcer l’impact de leurs actions de communication, de mobilisation citoyenne, de recherche et de plaidoyer. Le projet DEL (2018-2023) a succédé au projet Aid Attitudes Tracker (2013-2018), ce qui permet de mesurer, à partir de dix questions spécifiques, l’évolution des opinions sur plusieurs années. 1 - L’évolution du soutien des Français·es à l’aide publique au développement (APD)Depuis 2013, soit le début du projet de recherche DEL (initialement AAT de 2013 à 2018), le pourcentage des Français·es en faveur d’une augmentation de l’aide publique consacrée par la France aux pays en développement est passé de 18 % en décembre 2013 à 24 % en janvier 2022, avec un pic à 37 % en février 2020.Selon les mêmes proportions, le pourcentage de Français·es en faveur d’une diminution de l’APD a baissé de 43 % en décembre 2013 à 27 % en janvier 2022.Bien que l’on observe un fléchissement de cette tendance depuis juin 2020, le pourcentage de Français·es en faveur d’une augmentation de l’APD et celui de ceux et celles favorables au maintien d’un même niveau d’APD démontrent qu’une majorité de Français (55 %) ne souhaitent pas la diminution du montant de l’APD. En comparant les pourcentages de citoyen·ne·s Français, Allemands, Britanniques et Américains en faveur d’une augmentation de l’APD, soit les données mesurées dans les quatre pays du projet DEL, c’est en France que l’on trouve le plus fort soutien (+6 points par rapport aux trois autres pays). 2 - Ce que les Français·es sont prêt·es à faire pour lutter contre la pauvretéDe nombreux Français·es se mobilisent pour lutter contre la pauvreté dans le monde. Sur les douze derniers mois, 35 % déclarent avoir fait un don, 34 % ont signé une pétition, 21 % ont fait du bénévolat. On remarque que 36 % déclarent avoir boycotté des produits, c’est à dire avoir orienté leurs pratiques de consommation au regard de cette cause. 3 - Ce qui déclenche la générosité des Français·es en matière de solidarité internationaleParmi les Français·es qui déclarent faire des dons à des associations caritatives ou des ONG œuvrant dans le domaine du développement international :38 % (en pourcentages cumulés sur trois réponses possibles) sont motivés par le fait de 'croire en la cause représentée par l’ONG et au travail qu’elle effectue'.20 % déclarent donner au regard de la réputation de l’ONG.– Dans ces deux cas, il s’agit d’un plébiscite du sentiment de confiance en tant que susceptible de déclencher l’acte de don.Par ailleurs, pour 25 % des Français, le don repose sur la capacité à être généreux, en d’autres mots, c’est en ayant assez pour soi que l’on peut plus aisément porter intérêt aux autres. 4 - Les Français·es soutiennent une solidarité entre tous les pays en matière sanitaire dans le contexte de la pandémie de Covid-1951 % des Français·es estiment que, dans le contexte d’une pénurie de vaccins, la priorité devrait être de protéger équitablement toutes les populations vulnérables et tous les personnels de santé de tous les pays en même temps (« développés » ou « en développement »).Cette opinion fait consensus tout en étant surreprésentée chez les sympathisant·e·s de gauche (+ 14 points) et sous-représentée chez les sympathisant·e·s de droite (-7 points). 78 % des Français·es estiment que les laboratoires pharmaceutiques devraient baisser le prix des vaccins pour permettre aux populations des pays en développement d’en bénéficier.69 % des Français·es sont favorables à la transparence des prix des vaccins anti-Covid-19.60 % des Français·es sont en faveur de la levée des brevets afin de permettre aux pays en développement d’être autonomes pour fabriquer les vaccins. 5 - Connaissances et méconnaissance des Objectifs de développement durable (ODD) et de l’Accord de ParisDes sujets abondamment mentionnés dans les médias généralistes demeurent parallèlement très peu connus des Français·es. Ainsi, on observe que les Objectifs de développement durable, en tant qu’agenda international, ne sont connus que par 9 % des Français·es, un pourcentage qui n’évolue pratiquement pas depuis 2018. Ce qui n’empêche pas les Français·es d’être attentifs, voire sensibles à certaines thématiques développées par les ODD, notamment les enjeux environnementaux, l’égalité entre les sexes, la lutte contre les inégalités et la pauvreté, etc. Pour autant, l’opposition à certains des objectifs majeurs des ODD sans que l’agenda international ne soit mentionné, est relativement faible (entre 10 % et 14 %). En moyenne, 69 % des Français·es sont donc d’accord pour que la France ne diminue pas ses efforts dans la lutte contre la pauvreté, les inégalités, la faim, l’accès inégal à la santé et à l’éducation, et l’impact du changement climatique. 29 % des Français·es interrogés déclarent connaitre l’Accord de Paris, 39 % en ont entendu parler sans vraiment savoir ce que c’est. Les hommes sont deux fois plus nombreux (40 %) que les femmes (19 %) à déclarer savoir ce que c’est [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton937.gif [url] => https://focus2030.org/Les-Francais-es-et-la-solidarite-internationale-ce-que-nous-apprend-le-projet [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => 0,7% [1] => Agenda 2030 [2] => Bénévolat [3] => Boycott [4] => Climat [5] => Covid-19 [6] => Dons [7] => Environnement [8] => Média [9] => Migrations [10] => Paix [11] => Pauvreté [12] => Vaccins ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [79] => Array ( [objectID] => 841 [title] => Financement de la lutte contre la pandémie de Covid-19 dans le monde : qui joue le jeu ? [title_question] => [date] => 10/12/2021 [timestamp] => 1639090800 [descriptif] => Quels pays financent à la hauteur de leurs moyens la réponse sanitaire à la crise sanitaire consécutive à la pandémie de Covid-19 ? La France est-elle exemplaire en la matière ? [chapo] => [text] => L’initiative pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la pandémie de Covid-19 (Accélérateur ACT ou ACT-A, son acronyme en anglais), est une collaboration internationale initiée en avril 2020 pour répondre de façon coordonnée à la pandémie de Covid-19. La stratégie et le budget de ACT-A sont périodiquement mis à jour pour refléter l’évolution de la pandémie. En octobre 2021, ACT-A s’est dotée d’une nouvelle stratégie pour 2021-2022, visant à remédier aux inégalités mondiales croissantes dans la lutte contre la pandémie.Afin de garantir un accès mondial équitable aux vaccins, traitements, tests et équipements de protection, ACT-A a besoin de 23,4 milliards de dollars d’ici septembre 2022. Sur cette somme, 16,8 milliards sont attendus en subventions publiques : tous les pays sont appelés à contribuer en fonction de leurs moyens financiers. Depuis le 3 octobre 2022, 10,9 milliards restent à mobiliser. Qui prend sa part dans ACT-A, l’initiative de l’OMS visant à garantir un accès équitable aux vaccins, traitements et tests ? Décryptage 10,9 milliards de dollars publics manquent à l’appel en 2022Pour atteindre ses objectifs, le dispositif ACT-A nécessite d’être financé à hauteur de 23,4 milliards de dollars pour la période octobre 2021-septembre 2022. Sur cette somme, 16,8 milliards sont attendus de la part des pays.Les engagements financiers des acteurs publics, privés et multilatéraux en faveur d’ACT-A sont mis à jour toutes les deux semaines et consultables sur le ACT-A funding tracker de l’Organisation mondiale de la santé.Selon les dernières informations, publiées le 3 octobre 2022, le déficit de financement public d’ACT-A pour 2022 s’élève à 10,9 milliards de dollars.La communauté internationale soutient, au-delà de ACT-A, de nombreuses initiatives visant à réduire l’impact économique et social de la pandémie. Retrouvez dans cet article un recensement des bases de données sur le sujet. Les pays les plus riches ne contribuent pas à la hauteur de leurs moyens Le Groupe de travail financier du Conseil de facilitation de ACT-A est chargé de garantir le financement intégral de l’initiative. Dans le cadre de ses travaux, il a calculé la « fair share », ou la contribution à l’effort de financement mondial qui serait équitable compte-tenu du niveau de richesse de chaque pays.Cette juste répartition de l’effort financier est déterminée à partir du niveau de richesse du pays (PIB) et du degré d’ouverture de son économie. La fair share est ensuite ajustée proportionnellement au PIB par tête du pays, afin que les pays les plus riches contribuent proportionnellement au financement de ACT-A. Enfin, pour diminuer collectivement le risque que certains pays ne contribuent pas suffisamment, la fair share de chacun des pays est augmentée de 20 %.Les tableaux ci-dessous présentent la contribution attendue de chacun des membres du G7 et du G20, compte tenu de sa richesse et de son ouverture économique, et la compare avec sa contribution effective, pour les périodes 2020-2021 et 2021-2022. Engagements de la France La France a joué un rôle de premier rang dans la création et le portage politique de ACT-A. En avril 2021, elle a en outre été le premier pays à partager des doses de vaccins dans le cadre du mécanisme COVAX de ACT-A, et s’est engagée à porter sa contribution en nature à 120 millions de doses d’ici mi-2022.Sur le plan financier, la France s’est engagée (en termes d’allocation de budget à l’une des organisations qui coordonnent ACT-A) à hauteur de 460 millions d’euros, soit 26 % de sa « fair share » pour 2020-2022. 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[chapo] => [text] => En amont de la présidence française de l’Europe, de l’élection présidentielle à venir, et dans le contexte d’une interminable pandémie de Covid-19, Focus 2030 est heureux de vous convier au dévoilement des derniers résultats de sondages menés dans le cadre du programme DEL en collaboration avec UCL et Birmingham University.Comme en témoignent les premiers résultats disponibles ci-dessous, nous vous inviterons à découvrir les perceptions et attitudes des Français·es en matière de solidarité internationale et de développement durable. L’Agenda de cette rencontre : 11h00 : Accueil et tour de table 11h05 : Évolution des opinions des Français·es en matière de développement depuis 2018 - (dons/générosité individuelle, ODD, identification des enjeux mondiaux prioritaires, niveaux d’engagement et de préoccupation des Français·es à propos de l’extrême pauvreté, etc.) 11h15 : Quel soutien à l’aide publique au développement ? - (montant, efficacité, attentes citoyennes + comparaison avec le Royaume-Uni, l’Allemagne et les États-Unis) 11h35 : Présentation des résultats des questions de sondage posées par les partenaires de Focus 2030 : présidence française de l’Europe, solidarité vaccinale, solidarité avec les réfugié·e·s d’Afghanistan, etc. 12:00 : Conclusion Quelques uns des grands résultats de cette vague de sondage A deux semaines du début de la Présidence française de l’Union européenne, les Français·es se prononcent massivement pour que la France mobilise ses partenaires européens sur la lutte contre le changement climatique (73%) et sur l’égalité entre les femmes et les hommes (71%). Seul·e·s 6% des Françai·es s’opposent à cette idée. Ce sont donc deux thèmes particulièrement fédérateurs des attentes et des opinions. En d’autres mots, ces deux causes rassemblent de façon similaire les plus jeunes et les plus âgés, les Français·es quels que soient leur niveau d’étude, les hommes presqu’autant que les femmes. On remarque donc qu’à la veille de l’élection présidentielle, les défis environnementaux autant que l’égalité des sexes génèrent un écho comparable tant chez les sympathisant·e·s de gauche et de droite. 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[image] => https://focus2030.org/IMG/logo/timeline-2022-solidarite-internationale.png [url] => https://focus2030.org/L-Agenda-2022-du-developpement-en-France-et-a-l-international [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Partage d’informations [1] => Agenda 2030 [2] => Environnement [3] => Europe ) [organisme] => Array ( [0] => Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme [1] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [82] => Array ( [objectID] => 847 [title] => Appeler le G20 à prendre des engagements ambitieux pour la santé mondiale, l’égalité femmes-hommes et l’environnement [title_question] => [date] => 09/11/2021 [timestamp] => 1636412400 [descriptif] => Alors que le prochain sommet du G20 se tiendra à Rome, les 30 et 31 octobre 2021, Focus 2030 a choisi de s’engager aux côtés d’AIDOS et du GCAP, pour soutenir la société civile, en vue de susciter des engagements politiques ambitieux en faveur de la santé mondiale et de la réalisation des Objectifs de développement durable. [chapo] => [text] => L’Associazione Italiana Donne per lo Sviluppo (AIDOS) est une association italienne de développement et de défense des droits des femmes, créée en 1981.Depuis sa naissance, AIDOS a travaillé au sein de pays en développement, en Italie, ainsi qu’au niveau international, afin de faire progresser et défendre les droits, la dignité et le libre arbitre des femmes et des filles.AIDOS est membre du GCAP Italia (Global Call to Action Against Poverty), réseau informel d’organisations et acteur historique de la contribution de la société civile aux G20 et G7.Alors que le prochain sommet du G20 se tiendra à Rome, les 30 et 31 octobre 2021, Focus 2030 a choisi de s’engager aux côtés d’AIDOS et du GCAP, pour soutenir la société civile, en vue de susciter des engagements politiques ambitieux en faveur de la santé mondiale et de la réalisation des Objectifs de développement durable.Interlocuteur reconnu des autorités italiennes et internationales, le GCAP coordonnera les travaux du Civil 20 (C20) et portera les recommandations de la société civile auprès des décideurs politiques.Subvention Focus 2030Nom du projet : Appeler le G20 à prendre des engagements ambitieux pour la santé mondiale, l’égalité femmes-hommes et l’environnementPériode : 1 mars – 31 décembre 2021Objectif principal : Renforcer les capacités et soutenir les activités du Civil 20 (C20), visant à obtenir des engagements forts des États, principalement en matière de santé mondiale et d’égalité femmes-hommes.ContexteLa crise globale née dans le sillage de la pandémie mondiale de coronavirus continue de creuser chaque jour les inégalités et la vulnérabilité des populations de l’ensemble de la planète. Son ampleur et sa complexité imposent la mise en place d’une réponse coordonnée et solidaire, au sein de laquelle les États les plus puissants, membres du G20, doivent pleinement jouer leur rôle.Aussi, dans ce contexte, le soutien et le renforcement des moyens du « dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 » (Accélérateur ACT ou ACT-A), initiative pilotée par l’Organisation mondiale de la Santé lancée au printemps 2020, apparaissent indispensables.Néanmoins - alors que les dernières contributions au budget de l’ACT-A de mars 2021 sont venues porter le total des engagements à 11 milliards de dollars - 22,1 milliards de dollars demeurent nécessaires en 2021, afin de « financer ses activités essentielles en vue de fournir plus de deux milliards de doses de vaccins, 900 millions de tests et jusqu’à 100 millions de nouveaux traitements », selon l’Organisation mondiale de la santé (en savoir plus sur le financement d’ACT-A, qui joue le jeu ?)Participant officiel au G20 et interlocuteur privilégié de ses membres, le C20, soutenu et guidé par AIDOS, s’efforcera de les informer et de leur faire pleinement prendre conscience de l’importance de leur engagement. Il entend ainsi participer à l’adoption de positions ambitieuses et favorables, tant à une réponse efficace aux défis de la santé mondiale, qu’à la réalisation des Objectifs de développement durable, au premier rang desquels l’égalité femmes-hommes.ObjectifsLa conduite du présent projet et les efforts concertés d’AIDOS et de l’ensemble des organisations membres du C20 doivent œuvrer à l’émergence d’engagements forts de la part des États du G20, en faveur de la santé mondiale et plus particulièrement pour la réponse sanitaire à la crise de COVID-19, tout en adoptant une approche intégrant les enjeux de genre.Ces derniers doivent s’incarner dans l’adoption de contributions financières et d’actions concrètes en faveur : d’ACT-A, d’une meilleure préparation pour la gestion des pandémies, de l’approche “Un monde, une santé”/'One health” de l’OMS et de l’égalité femmes-hommes.Ce projet doit en outre renforcer le soutien du G20 à la réalisation de l’Agenda 2030 et la prise en compte des Objectifs de développement durable dans les plans de relance, aux engagements de l’accord de Paris sur le climat, ainsi qu’aux processus onusiens qui y sont liés afin de construire, au-delà de la pandémie, un futur durable et équitable.Principales activitésAu titre de ce projet, dans le cadre de la subvention allouée par Focus 2030, AIDOS et les membres du C20 mèneront : des activités de coordination de l’action de l’ensemble des membres de la société civile : réunions et groupes de travail. un travail de dialogue, d’échanges et d’information auprès de représentants ministériels, ainsi que des membres des différents groupes de travail du G20, à travers des réunions et la publication de déclarations officielles. des actions médiatiques afin de présenter au public le contenu de leurs travaux et leurs positions.RésultatsCi-dessous, nous vous présentons les résultats de l’ensemble des activités menées par AIDOS et les membres du C20, dont celles co-financées par Focus 2030.> Dialogue, consultations et préconisations La période de mars à juillet 2021 a été marquée par l’organisation et la participation du C20 à nombre de réunions de travail et de consultations, tant internes qu’auprès de représentants des instances du G20.Les trois jours du « Face to Face meeting » du C20, organisés du 14 au 16 juin 2021, ont représenté l’un des points d’orgue de ce processus de formulation et de partage de recommandations. La session plénière, organisée le premier jour, a réuni 172 représentants d’organisations membres des différents groupes de travail du C20. Les 15 et 16 juin, des sessions de dialogue officiel ont été organisées avec des représentants du G20 chargés des questions de : Lutte contre la corruption, Travail (axée sur les enjeux d’éducation, de genre et numériques), Climat, biodiversité et transition écologique.En matière de santé mondiale, nos partenaires ont été en mesure de partager des préconisations en amont des 3 réunions du groupe de travail santé du G20 organisées au cours du premier semestre 2021 (janvier, mars, juin).Le C20 a également co-présidé la session de consultation de la société civile organisée en amont du Global Health Summit du 21 mai 2021 : Voir la déclaration publiée par le C20 à l’occasion de cette consultation intitulée « préparation et réponse durables en matière de sécurité sanitaire », Lire le communiqué du groupe de travail genre du C20 publié le 11 mai 2021.Les 19 février 2021 et 4 juin 2021, le C20, le Labour 20 et le Women 20 avaient également publié des déclarations conjointes en faveur de la levée de « l’accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton847.png [url] => https://focus2030.org/Appeler-le-G20-a-prendre-des-engagements-ambitieux-pour-la-sante-mondiale-l [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Environnement ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [83] => Array ( [objectID] => 925 [title] => Bilan des engagements du G20 2021 : santé, climat, financement du développement [title_question] => [date] => 02/11/2021 [timestamp] => 1635807600 [descriptif] => Le G20 2021 organisé sous présidence italienne s’est conclu le 31 octobre 2021. Décryptage des engagements pris à cette occasion. [chapo] => [text] => Organisé les 30 et 31 octobre, le sommet des chef·fe·s d’État et de gouvernement du G20 est venu clore l’édition 2021 du forum placé sous présidence italienne. Si la nécessité de coopération et le bilan du multilatéralisme ont été soulignés et valorisés au cours des débats – en particulier par le Premier ministre italien, Mario Draghi, – les conclusions du communiqué final du sommet démontrent la difficulté d’obtenir un consensus dans cette arène lorsqu’il s’agit de répondre à des défis pourtant universels. Décryptage. - Une taxation internationale d’au moins 15% pour les entreprises multinationales L’un des principaux résultats du sommet de Rome concerne sans nul doute l’accord visant à instaurer une taxation minimale de 15 % des entreprises multinationales à l’horizon 2023.En matière climatique, les engagements des dirigeants des 20 principales économies mondiales sont en revanche restés plus mesurés en dépit de l’ouverture de la COP26 le jour où se concluait le G20. Une réaffirmation de l’objectif de limitation du réchauffement climatique à +1,5°C Le G20 a réaffirmé l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris visant à maintenir l’augmentation moyenne des températures à +1,5°C en 2100 par rapport à l’ère préindustrielle.Si l’ensemble des Etats membres ont souscrit à atteindre la neutralité carbone d’ici « au milieu du siècle », leurs déclarations demeurent également floues, quant aux mesures à adopter.Parmi les annonces financières formulées à cette occasion en la matière, le Premier ministre italien a déclaré que l’Italie allait tripler sa contribution à la lutte contre le changement climatique, à hauteur de 1,4 milliard de dollars par an, ce, au cours des cinq prochaines années. - Droits de tirage spéciaux : une réallocation de 100 milliards de dollars aux pays en développement pour répondre à la crise sanitaire Les pays du G20 se sont engagés à reverser 100 milliards de dollars (environ 86,5 milliards d’euros), sur le montant global de 650 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) émis par le Fonds monétaire international pour faire face à la crise consécutive à la pandémie de Covid-19.Après la France, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne et le Canada ont saisi l’occasion du G20 pour annoncer qu’ils allaient redistribuer 20 % de leur allocation de DTS (soit 45 milliards de dollars) aux pays les plus vulnérables. Le Japon a quant à lui promis de réaffecter 4 milliards de dollars de ses DTS aux pays à revenu faible et intermédiaire.D’autres États membres du G20 pourraient annoncer des contributions supplémentaires. L’ensemble de ces annonces restent pour l’heure soumises à l’approbation des parlements nationaux. - Un objectif de vacciner 70% de la population mondiale d’ici mi-2022 Les membres du G20 ont déclaré souscrire à l’objectif de 70% de couverture vaccinale fixé par l’Organisation mondiale de la santé et affirmé leur soutien à la prolongation du mandat d’ACT-A jusqu’en 2022, ainsi qu’à plus de collaboration avec les initiatives de santé mondiales et régionales (l’African Vaccine Acquisition Trust, le Revolving Fund of the Pan American Health Organization, le mécanisme de réponse à la Covid-19 du Fonds mondial).Les dirigeants du G20 ont également salué le travail entrepris par le groupe de travail sur la fabrication de vaccins du COVAX ACT-A Facilitation Council.Des annonces financières ont également été formulées par plusieurs États, en matière de lutte contre la pandémie de Covid-19 :L’Espagne a annoncé un partage de 20 millions de doses de vaccin supplémentaires pour le premier trimestre 2022 en plus des 30 millions promises pour cette année.Le Canada s’est engagé à partager 10 millions de doses de vaccins à travers l’initiative COVAX, d’ici à fin 2021. Le Canada a également annoncé un soutien financier pouvant s’élever jusqu’à 15 millions de dollars aux partenaires de la COVAX Manufacturing Task Force, afin de renforcer les capacités de développement et de production de vaccins et de technologies à ARNm en Afrique, via le soutien à la création du centre de transfert de technologie en Afrique du Sud. - Création d’un groupe de travail sur la préparation et la réponse aux pandémies Au cours de la réunion ministérielle conjointe réunissant conjoitement les ministres de la santé et des finances du 29 octobre 2021, des discussions ont eu lieu en vue la préparation et de la réponse aux prochaines pandémies. La présidence italienne du G20 y a défendu la création d’un conseil permanent composé des ministres de la santé et des finances des États du G20.Malgré le soutien de plusieurs membres, en tête desquels les Etats-Unis, auteurs d’une lettre ouverte cosignée par leur ministre des finances et son homologue indonésienne, la proposition s’est heurtée à l’opposition de plusieurs pays émergents, partisans de laisser à l’OMS le soin de gérer ces enjeux.Le compromis final a abouti à l’annonce de la création d’un groupe de travail technique dédié, au sein du G20. Une conférence sur l’autonomisation des femmes à venir Dernier point d’engagement notable, le G20 a proposé la tenue future d’une conférence sur l’autonomisation des femmes dans les années à venir et s’est engagé à mettre en œuvre une feuille de route visant à atteindre et à dépasser l’objectif de Brisbane (réduire l’écart de participation au marché du travail entre les femmes et les hommes de 25% d’ici à 2025). Un manque de clarté et d’ambition pour la société civile Dénonçant un rétrécissement de l’espace dédié à la société civile par un nombre croissants de gouvernements, le Civil 20 – groupe d’engagement mobilisant 550 organisations de la société civile – et de nombreuses ONG ont regretté le manque d’ambition et de clarté de certains engagements du G20.Les organisations de la société civile ont tout particulièrement souligné le manque d’avancée en matière d’égalité vaccinale, le G20 se concluant sur l’absence d’accord en faveur de la levée des droits de propriété intellectuelle à l’OMC pour faciliter la production et la commercialisation des vaccins, produits de diagnostic et traitements.Sur le climat, le C20 a ainsi appelé le G20 a des mesures et des actions concrètes telles que l’élimination de toutes subventions publiques aux énergies fossiles.L’annonce de la future conférence sur l’autonomisation des femmes a été jugée comme insuffisante par la société civile. Parmi ses recommandations, le C20 demandait ainsi la création d’un groupe de travail officiel et d’une réunion ministérielle dédié au genre et à l’autonomisation des femmes dans le cadre des futurs G20.L’organisation Action Santé Mondiale a publié un communiqué de presse en réaction aux déclarations finales du G20 regrettant le manque d’avancée en matière de financement de la réponse à la crise sanitaire en cours et le manque de vision du G20 pour préparer les prochaines pandémies à venir, à découvrir ici : Faire de la santé un bien public mondial : une mission impossible pour le G20Action contre la Faim et les membres de la Coalition Mondiale pour les Socles de Protection Sociale ont également regretté que le G20 ne fut pas l’occasion d’avancées concrètes en faveur de l’instauration d’un Fonds Mondial pour la Protection Sociale. Cette mesure, rendue d’autant plus nécessaire depuis la pandémie, est réclamée depuis près de 10 ans par les organisations de la société civile. Elle vise à promouvoir des mesures de protection sociale universelles dans les pays à faible revenu, en particulier durant les 1,000 premiers jours de vie de l’enfant et soutenir le pouvoir économique des femmes. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton925.png [url] => https://focus2030.org/Bilan-des-engagements-du-G20-2021-sante-climat-financement-du-developpement [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => ACT-A [1] => Climat [2] => COVAX [3] => Covid-19 [4] => Devoir de vigilance [5] => Multinationales [6] => Vaccins ) [organisme] => Array ( [0] => G20 ) [pays] => Array ( [0] => Italie ) ) [84] => Array ( [objectID] => 922 [title] => Les Français·es et le climat en amont de la COP26 [title_question] => [date] => 27/10/2021 [timestamp] => 1635285600 [descriptif] => Les préoccupations des Français·es en matière de changement climatique en amont de la COP26 selon notre sondage d’opinion. [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes et renforcer l’impact de leurs actions de communication, de mobilisation citoyenne, de recherche et de plaidoyer. C’est dans ce cadre qu’en mai et en août 2021, les équipes du projet DEL ont réalisé un sondage destiné à interroger les Français·es sur les enjeux climatiques en amont de la COP26.La 26e Conférence des parties (COP26) est attendue comme la plus importante depuis la COP21 en France, celle qui avait vu naître l’Accord de Paris par lequel les pays s’étaient engagés à contenir l’augmentation de la température globale sous les 2°C, de préférence à 1,5°C. La COP26 en question La COP26 à Glasgow prévue du 31 octobre au 12 novembre 2021 devrait réunir plus de 190 dirigeants gouvernementaux, des milliers de représentants de collectivités territoriales, d’ ONG et d’acteurs économiques (entreprises et investisseurs).Les négociations attendues au cours de cette 26ème Conférence des parties s’articuleront autour de quatre objectifs :1) Limiter le réchauffement climatique en augmentant les engagements des États en faveur de la réduction des gaz à effet de serre à horizon 2050.2) Mettre en place des mécanismes d’adaptation aux conséquences des changements climatiques notamment à destination des populations les plus vulnérables.3) Mobiliser des financements pour le climat afin de réaliser l’engagement des pays développés à soutenir les pays en développement à hauteur de 100 milliards de dollars par an entre 2020 et 2025.4) Établir une coopération entre les États et les acteurs non-étatiques autour de multiples initiatives par grands secteurs d’activités.Décryptage des opinions des Français·es en amont de la COP26 Le pessimisme des Français·es quant aux avancées en matière de lutte contre le changement climatique Interrogés entre le 30 avril et le 5 mai 2021, seuls 18% des Français se montrent optimistes sur la capacité qu’auront les chefs d’État réunis à l’occasion de la COP26 de prendre des décisions permettant de limiter le changement climatique.Interrogés sur l’aspect plus technique de la limitation de l’augmentation de la température globale à 1,5°, les Français se montrent encore moins optimistes. Ainsi, seuls 13% d’entre eux pensent que cet objectif de l’Accord de Paris sera effectivement atteint d’ici la fin du siècle. Attentes (ou exigences) des Français·es en matière climatique 73% des Français estiment que la France devrait faire plus (un peu ou beaucoup) d’efforts pour lutter contre le réchauffement climatique. En particulier, cette opinion est partagée par 77% des femmes, soit un écart de 8 points par rapports aux hommes.De la même manière, 79% des Français de 18 à 44 ans partagent cette opinion, soit un écart de 9 points par rapport à leurs aînés de 45+ ans.Enfin, cette opinion est particulièrement partagée par 84% des sympathisants de gauche, soit un écart de 21 points par rapport aux sympathisants de droite. Les Français se réclamant du centre se situent dans la moyenne des réponses (73%).A la lumière des réponses liées au vote du second tour de l’élection présidentielle de 2017, on remarque que les opinions (73%) des Français qui ont voté pour Emmanuel Macron rejoignent les opinions (71%) de ceux qui ont voté Marine Le Pen. Cette préoccupation est donc plutôt transversale quelles que soient les colorations politiques. Les priorités attendues par les Français·es à l’occasion de la COP26 La réduction des gaz à effet de serre est classée comme la première des priorités par 37% des Français. Vient ensuite la nécessité d’organiser une collaboration entre le monde politique, le monde de l’entreprise et les associations représentant la société civile. La lutte contre le changement climatique est donc perçue comme un combat nécessairement commun. Le volet financement de la lutte contre le changement climatique est l’option la moins souvent sélectionnée, peut-être perçue comme étant trop à distance des enjeux de terrain qui nécessitent d’être nommés pour être maitrisés. C’est aussi l’aspect de la COP26 qui recueille le plus fort pourcentage de 'je ne sais pas'. Le changement climatique : une affaire de pays riches ou de pays en développement ? Pour 56% des Français, il parait évident que les pays riches ou développés sont tenus de soutenir financièrement la lutte contre le changement climatique. Cette réponse est particulièrement identifiée chez les Français de plus de 55 ans (+6 points de pourcentage), les Français au moins titulaires d’un Bac (+7 points), et les sympathisants de gauche (+13 points).Pour 53% des Français, il semble clair que les pays riches ou développés sont principalement responsables du changement climatique par rapport aux pays pauvres ou en développement. Cette opinion est particulièrement partagée par 60% des Français au moins titulaires d’un Bac (+7 points), les sympathisants de gauche (+10 points), et 59% des Français de plus de 55 ans (+6 points). En revanche, les Français de 18 à 44 ans sont moins nombreux à adhérer à cette répartition des responsabilités en matière de changement climatique (-6 points).Si 53% des Français pensent que tous les pays du monde sont touchés de la même manière par le changement climatique, 32% reconnaissent que les conséquences vont être plus difficiles pour les pays en développement et seuls 7% estiment que les pays riches vont être davantage touchés. Autrement dit, les Français sont nombreux à reconnaitre une inégalité dans la manière dont les pays vont être affectés par le changement climatique. Ce pourcentage est particulièrement élevé chez 43% des sympathisants de gauche par rapport aux sympathisants de droite, soit un écart de 17 points. Qui est le plus susceptible de lutter contre le changement climatique ? Les réponses à cette question sont très partagées. Les gouvernements sont attendus dans des proportions (43%) quasiment identiques aux citoyens (42%) ou aux entreprises (39%) quand il s’agit de 'contribuer' à lutter contre le changement climatique. Il est donc avant tout question de politiques nationales, d’entente entre les pays et de modifications des comportements individuels.Les entités internationales de type ONU ou inter-régionales telles que l’Union européenne sont moins regardées comme susceptibles de faire la différence. De même, les entités de recherche scientifique (18%) ou les ONG œuvrant sur cette question (14%) ne sont que modestement attendues pour cont [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton922.gif [url] => https://focus2030.org/Les-Francais-es-et-le-climat-en-amont-de-la-COP26 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Environnement [1] => Climat ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [85] => Array ( [objectID] => 914 [title] => Baromètre de la solidarité internationale - les Français·es et la réponse à la crise sanitaire dans le monde, une demande de solidarité internationale [title_question] => [date] => 27/10/2021 [timestamp] => 1635285600 [descriptif] => Ce baromètre de la solidarité internationale propose une mesure des opinions des Français·es dans le contexte de la pandémie de Covid-19, notamment à propos d’un partage équitable des vaccins à l’échelle du monde. [chapo] => [text] => Focus 2030 publie son 8ème Baromètre de la solidarité internationale intitulé « 'Les Français·e·s et la réponse à la crise sanitaire dans le monde : une demande de solidarité internationale' à télécharger ici. Ce rapport de 36 pages présente les résultats d’un sondage exclusif dont les questions ont été formulées ou proposées par les acteurs de la solidarité internationale, partenaires de Focus 2030. Cliquer sur l’image pour découvrir le Baromètre n°8. La découverte et le déploiement à grande vitesse de vaccins anti-Covid-19 ont suscité de nombreux espoirs pour mettre fin à la pandémie. Pour autant, l’inégal accès aux vaccins selon le niveau de richesse des pays est venu rappeler avec force la persistance de la fracture Nord-Sud.Pour mesurer la perception des Français·es en matière de solidarité internationale dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui sévit à l’échelle du monde depuis bientôt deux années, 2066 adultes représentatifs de la population française ont été interrogés entre le 30 avril et le 5 mai 2021, dans le cadre du projet de recherche-action mené par le Development Engagement Lab (DEL) auquel prennent part les Universités UCL (Londres), Birmingham University et Focus 2030. Les grands enseignements du Baromètre de la solidarité internationale n°8 51 % des Français·es estiment que la priorité devrait être de protéger équitablement les populations vulnérables et les personnels de santé de tous les pays en même temps. 71 % des Français·es estiment probable qu’une pandémie similaire risque fort d’avoir lieu d’ici à 2030 . Pour accélérer la mise à disposition de vaccins dans tous les pays du monde : 78% des Français·es estiment que les laboratoires pharmaceutiques devraient réduire les prix des vaccins, 69% des Français·es déclarent que les prix des vaccins devraient être rendus publics, 60% des Français·es estiment que les droits de propriété intellectuelle sur les outils de lutte contre la pandémie devraient être temporairement suspendus. 45 % des Français·es considèrent que la France devrait consacrer une part plus importante de son aide publique au développement à la lutte contre la pandémie. Mieux comprendre ce à quoi « les autres » font face En période de pandémie, la conscience d’un front commun partagé par tous les individus de la planète faisant face au même ennemi viral favorise, probablement plus que jamais auparavant, une forme de compréhension de ce à quoi les autres font face, y compris dans des géographies éloignées. 25 % des Français se déclarent aujourd’hui plus solidaires avec les personnes vivant dans d’autres pays que la France.Autrement dit, dans une certaine mesure, l’aspect mondialisé de la pandémie aurait permis à un quart des personnes interrogées de prendre conscience d’une communauté de destin au-delà des frontières nationales. Faire en sorte que tous les pays puissent avoir accès aux vaccins et aux traitements contre la pandémie de Covid-19 51 % des Français·es estiment que, dans le contexte d’une pénurie de vaccins, la priorité devrait être de protéger équitablement toutes les populations vulnérables et tous les personnels de santé de tous les pays en même temps. En majorité, les Français·es estiment que les règles de priorité qui ont prévalu en France devraient, en réalité, être appliquées à l’échelle du monde. Avec en corolaire à cette conception, l’acceptation du risque qu’à vouloir protéger d’abord les personnes vulnérables (et le personnel de santé) de tous les pays, on retarde, de fait, la vaccination des biens portants en France. Lutter contre la pandémie de Covid : une priorité attendue de l’aide publique au développement Interrogés quelques mois plus tard, entre le 5 et le 10 août 2021, soit pendant une relative trêve estivale de la pandémie, 45 % des Français·es estiment que le gouvernement devrait consacrer une part plus importante de son aide publique au développement pour lutter spécifiquement contre la pandémie dans le monde.Compte-tenu de la méconnaissance de l’aide publique au développement de la France, ces réponses indiquent simplement que la pandémie apparait comme un enjeu suffisamment urgent pour qu’il soit considéré comme devant être prioritaire. Pour la majorité des Français·es, les plans de relance doivent respecter des objectifs de développement durable 59 % d’entre de nos concitoyen·ne·s déclarent que les plans de relance à l’échelle du monde doivent être « conditionnés au respect de normes environnementales et sociales ». En 2021, il semble clair pour les Français·es que les défis écologiques, sociaux et sanitaires, se cumulent et sont interdépendants. Quelles que soient les caractéristiques socio-démographiques ou les opinions politiques exprimées, une majorité de Français·es est acquise à cette conditionnalité. 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[chapo] => [text] => Lancé en avril 2020 pour répondre à la pandémie de Covid-19, l’Accélérateur ACT (ACT-A) est une collaboration mondiale visant à mettre au point, produire à grande échelle et répartir équitablement dans le monde 900 millions de tests, 100 millions de produits de traitement, 2 milliards de doses de vaccin, et à soutenir les systèmes de santé des pays.Un an et demi après son lancement, ACT-A a fait l’objet d’une évaluation stratégique. Cette évaluation confirme que ACT-A a joué un rôle important pour accélérer le développement et la distribution équitable des outils de lutte contre la pandémie de Covid-19, mais elle identifie des points d’amélioration qui pourraient rendre cette collaboration mondiale plus efficace à court terme.Recommandations de l’évaluation stratégique de ACT-AÉtendre le mandat de ACT-A jusqu’en 2022 : ce partenariat aura encore un rôle à jouer tant qu’il y aura un besoin urgent de soutien coordonné pour favoriser l’accès équitable (y compris la recherche et le développement (R&D), l’introduction et la mise à l’échelle) des outils de lutte contre la pandémie de Covid-19 dans les pays à revenu faible et intermédiaire.Mettre davantage l’accent sur le travail en aval : ACT-A devrait continuer ses efforts de R&D et de réglementation en amont, tout en s’assurant que les produits soient répartis équitablement et que les pays soient prêts à les recevoir et les distribuer parmi leur population (préparation, génération de la demande, soutien des systèmes de santé).Axer le mandat du pilier « Connecteur de systèmes de santé » sur les lacunes nationales dans la préparation : renforcer les éléments des systèmes de santé qui soutiennent directement le déploiement des outils de lutte contre la pandémie qui ne sont pas couverts par les autres piliers de ACT-A (notamment la non-interruption des systèmes de santé essentiels, la disponibilité d’équipements de protection individuels, une gestion appropriée des déchets, et le recrutement et la formation des ressources humaines), tout en gardant à l’esprit la durabilité à long terme et l’intégration aux services de routine.Lier davantage le travail de ACT-A aux plans nationaux de réponse à la pandémie : alors que les pays adaptent continuellement leurs stratégies nationales aux derniers outils disponibles, aux conditions d’approvisionnement et aux changements de réglementation, ACT-A pourrait être plus étroitement impliqué dans le renseignement de ces choix et, inversement, utiliser ces informations pour affiner ses propres efforts d’approvisionnement et de distribution.Encourager, en complément des subventions, l’utilisation de financements concessionnels et d’autres ressources : en septembre 2021, seule la moitié des besoins de financement de ACT-A avaient été couverts par les donateurs publics et privés. Une plus grande intégration des banques multilatérales de développement et des autres institutions financières au sein de ACT-A permettrait de renforcer la complémentarité entre les subventions et les prêts.Accroître la participation des pays à revenu faible et intermédiaire, des organisations de la société civile et des représentants communautaires : une meilleure représentation des pays de tous niveaux de revenu dans le Conseil de facilitation et les quatre piliers de ACT-A, et la consultation des représentants de la société civile et des communautés à toutes les étapes, permettraient la prise de décisions plus représentatives, et donc plus pertinentes.Réaffirmer le mandat du Conseil de facilitation de ACT-A et mettre en place un dialogue régulier avec le Groupe de coordination des hauts responsables : en vertu de ses termes de référence, le mandat du Conseil de facilitation est de plaider en faveur d’approches collectives pour trouver des solutions pour l’intérêt général et pour mobiliser des ressources supplémentaires si nécessaire. Cependant, le Conseil n’a pas toujours réussi à mobiliser un soutien politique suffisant, et cet objectif nécessite une attention renouvelée.Consolider ACT-A autour d’une représentation commune et unifiée du partenariat : les agences co-organisatrices de ACT-A devraient s’aligner sur la « marque » ACT-A pour émettre des messages de plaidoyer commun, ainsi que pour permettre aux acteurs externes de mieux le comprendre.Aider les pays à mieux comprendre l’étendue du soutien apporté par ACT-A : sensibiliser les pays à la gamme complète de produits, de services et d’options de financement disponibles auprès des partenaires d’ACT-A permettra de stimuler la participation des pays et de garantir une connexion permanente avec les plans de réponse nationaux.Lancer un « cadre de partage des données » : améliorer la qualité et la disponibilité des rapports opérationnels et financiers aidera les donateurs et autres parties prenantes à avoir une vision claire et précise des performances de ACT-A, et ainsi prendre des décisions informées et opportunes.Continuer à mener le mouvement mondial pour une réponse équitable, en coordination avec les autres initiatives mondiales (banques multilatérales de développement) et régionales (African Vaccine Acquisition Trust, Asia Pacific Vaccine Access Facility, etc.). 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[chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer.Interrogés entre le 5 et le 10 août 2021, soit plus 18 mois après le début d’une crise sanitaire mondiale, les répondants ont été invités à évaluer leurs ressentis personnels par rapport à trois définitions de citoyenneté : française, européenne et mondiale.Sans grande surprise, 64% des Français se voient 'avant tout' comme des citoyens français. De façon plus surprenante, davantage de répondants se voient avant tout comme des citoyens du monde (17%) que comme citoyens européens (12%). En revanche la citoyenneté européenne apparait comme la deuxième définition qui 'se rapproche le plus' de la façon dont les Français se voient pour 60% des répondants.En novembre 2017, à partir d’une question posée différemment, la répartition des réponses entre ces trois définitions possibles de la citoyenneté était quelque peu différente. Dans les deux cas, ce que tentent d’interroger les résultats de ces deux questions de sondage à quatre années d’intervalle, c’est l’impact des événements mondiaux qui font se sentir davantage d’ici (Français), d’Europe ou du monde.Ainsi, en novembre 2017, 92% des Français interrogés se réclamaient de la citoyenneté française et 57% d’entre eux se considéraient également 'citoyens du monde'.Le critère géographique, national ou culturel de la citoyenneté française n’empêche pas la majorité des français de ressentir une appartenance au monde, au même titre que les autres être humains.64% des personnes ayant précisé dans ce sondage être Françaises, s’estiment également citoyennes européennes. L’Union européenne est donc majoritairement considérée comme une entité qui dépasse largement les enjeux économiques. En nourrissant un sentiment de citoyenneté, l’Europe apparait majoritairement comme une réalité politique admise par les Français·es.Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab et précédemment dans le cadre du projet 'Aid Attitudes Tracker'. Information et méthodologie disponible ici. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/citizen-reflechissant-propre-identite-facon-dont-vous-voyez-citoyen-francais-europeen-du-monde_sandox_aout-2021-2.gif [url] => https://focus2030.org/Les-Francais-es-citoyen-nes-de-France-d-Europe-ou-monde [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Europe [1] => Mondialisation ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [88] => Array ( [objectID] => 921 [title] => Les Français·es veulent plus d’efforts du gouvernement pour lutter contre le changement climatique [title_question] => [date] => 22/10/2021 [timestamp] => 1634853600 [descriptif] => Le changement climatique génère de très fortes attentes à l’égard du gouvernement, partagées par tous les Français·es. 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C’est dans ce cadre qu’en août 2021, les équipes du projet DEL ont réalisé un sondage destiné à interroger les Français·es sur les enjeux environnementaux.Interrogé·e·s entre le 5 et le 10 août 2021, 73 % des Français·es estiment que le gouvernement devrait faire davantage d’efforts pour lutter contre le changement climatique.Cette opinion massive est particulièrement partagée par 80 % des jeunes de 18 à 24 ans (+7 points de pourcentage par rapport à la moyenne des Français·es), par 77 % des femmes (écart de 8 points par rapport aux hommes), et par 84 % des sympathisant·es de gauche (écart de 19 points par rapport aux sympathisant·es de droite).Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. 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Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer. C’est dans ce cadre qu’en août 2021, les équipes du projet DEL ont réalisé un sondage destiné à interroger les Français·es sur les enjeux environnementaux.Interrogés entre le 5 et le 10 août 2021, 54% des Français·es perçoivent le changement climatique comme devant être la priorité parmi tous les autres enjeux environnementaux auxquels le gouvernement devrait s’attaquer.La biodiversité représente ensuite le second enjeu le plus important aux yeux des Français, tandis qu’à un troisième niveau de préoccupation, les pollutions diverses affectant l’eau, l’air, et la terre, sont perçues de façon équivalente.Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à identifier le changement climatique comme devant être une priorité du gouvernement français en matière d’environnement (écart de 8 points).Les Français ne disposant pas du Bac sont moins nombreux que ceux déclarant avoir au moins le Bac (écart de 6 points de pourcentage) à estimer que la protection de la biodiversité devrait être l’enjeu prioritaire du gouvernement en matière environnementale, en revanche ils sont plus nombreux (+8 points de pourcentage) à s’inquiéter de la pollution de la terre.Lutter contre le changement climatique ou protéger la biodiversité sont deux aspects particulièrement considérés comme devant être des priorités du gouvernement, respectivement par 61% et par 46% des sympathisants de gauche, soit un écart respectivement de 12 et de 9 points avec les sympathisants de droite qui sont, en revanche, plutôt plus nombreux à identifier les différentes formes de pollution (eau, terre, air) comme des priorités.Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton920.gif [url] => https://focus2030.org/Les-Francais-es-et-les-grands-defis-environnementaux [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Climat [1] => Environnement [2] => Priorités ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [90] => Array ( [objectID] => 919 [title] => Les ONG de solidarité internationale vues par les Français·es [title_question] => [date] => 22/10/2021 [timestamp] => 1634853600 [descriptif] => [chapo] => 55% des Français ont une image positive des ONG œuvrant pour le développement [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer. C’est dans ce cadre qu’en août 2021, les équipes du projet DEL ont réalisé un sondage d’opinion, dont est extraite l’analyse qui suit.Interrogés entre le 5 et le 10 août 2021 dans le cadre de notre sondage, 55% des Français déclarent avoir une image (très ou plutôt) favorable à l’égard des ONG et des organisations de solidarité internationale qui interviennent dans les pays en développement.28% des personnes interrogées ne se prononcent pas de façon précise, dès lors qu’ils ont une opinion ni favorable ni défavorable, en revanche, seuls 11% des Français ont une image défavorable à l’égard des ONG de développement.Par rapport à la moyenne des Français, les jeunes de 18 à 24 ans sont les plus nombreux à avoir une image favorable à l’égard des ONG de solidarité internationale (écart de +7 points de pourcentage). 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C’est dans ce cadre qu’en août 2021, les équipes du projet DEL ont réalisé un sondage d’opinion sur les enjeux de diffusion et d’accès aux vaccins anti-Covid-19, dont est extraite l’analyse qui suit.Interrogés entre le 5 et le 10 août 2021, soit plus 18 mois après le début de la pandémie de Covid-19 et à l’heure où la France est entrée dans une phase de vaccination de masse, parmi les 2 001 personnes interrogées, 51 % des Français estiment que, dans le contexte d’une pénurie de vaccins, la priorité devrait être de protéger équitablement toutes les populations vulnérables et tous les personnels de santé de tous les pays en même temps.À l’heure où ces questions ont été posées, les campagnes de vaccination étaient certes bien lancées en France et dans les pays les plus riches, pouvant susciter de l’optimisme quant à une sortie de crise, mais dans les pays à revenus faible et intermédiaire, moins de 2 % de la population avait été vaccinée.En majorité, les Français estiment que les règles de priorité qui ont prévalu en France devraient, en réalité, être appliquées à l’échelle du monde. Avec en corolaire à cette conception, l’acceptation du risque qu’à vouloir protéger d’abord les personnes vulnérables (et le personnel de santé) de tous les pays, on retarde, de fait, la vaccination des biens portants en France.Cette opinion est majoritaire chez les Français, tout en étant surreprésentée chez les sympathisants de gauche (+ 14 points) et sous-représentée chez les sympathisants de droite (-7 points).Selon les réponses obtenues à cette question, les Français soulignent leur refus de toute idée de privilège en matière d’accès à la vaccination contre la pandémie de Covid-19 : Ni privilège économique lié à la capacité de certains pays d’acheter les vaccins (8 %) Ni privilège scientifique de certains pays lié au fait d’avoir découvert les vaccins (2 %)De façon attendue, ce refus des privilèges en matière vaccinale est d’autant plus défendu par ceux qui déclarent se sentir plus solidaires à l’égard des populations vivant dans d’autres pays depuis la pandémie (+ 17 points). En revanche, l’impression de comprendre « ce que c’est de vivre dans un pays en développement » ou le fait d’avoir déjà voyagé dans un pays africain ne modifie pas particulièrement la distribution des réponses. Autrement dit, indépendamment de ce que les répondants savent ou pensent savoir, il y a dans ces réponses l’affirmation relativement partagée d’une adhésion à un principe d’égalité.Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. 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C’est dans ce cadre qu’en août 2021, les équipes du projet DEL ont réalisé un sondage d’opinion sur les enjeux de diffusion et d’accès aux vaccins anti-Covid-19, dont est extraite l’analyse qui suit.Interrogés entre le 30 avril et le 5 mai 2021 dans le cadre de notre sondage, soit plus d’un an après le début de la pandémie de Covid-19 et à l’heure où la France est entrée dans une phase de vaccination de masse, 25% des Français·es déclarent se sentir plus solidaires des populations vivant dans « d’autres pays » depuis la crise sanitaire.Cette question n’interroge pas spécifiquement la solidarité à l’égard des populations vivant dans les pays en développement, mais bien le sentiment à l’égard de tous ceux vivant dans les autres pays que la France.D’un peu plus près, on remarque cependant qu’une majorité (49 %) estime ne pas avoir changé de point de vue, tandis que 10 % déclarent se sentir moins solidaires. Autrement dit, dans une certaine mesure, l’aspect mondialisé de la pandémie a permis à un quart des personnes interrogées de prendre conscience d’une communauté de destin au-delà des frontières nationales.Les jeunes de 18 à 24 ans sont les moins susceptibles de se déclarer plus solidaires avec les populations d’autres pays (-9 points de pourcentage que la moyenne des Français·e·s). En revanche, les sympathisants de gauche (+10 points) et du centre (+7 points) sont plus nombreux à faire part d’un plus grand sentiment de solidarité, soit respectivement un écart de 16 points à gauche et de 12 points au centre en comparaison avec les sympathisants de droite.À noter qu’un nombre important de personnes interrogées (17 %) n’a pas su répondre à cette question qui pourtant, n’appelle pas une connaissance particulière des enjeux mais fait plutôt référence à un sentiment personnel.Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. 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La France a également invité les grandes puissances à en faire de même, afin de réorienter collectivement l’équivalent de 100 milliards de dollars en DTS.– Rappel de son annonce du Forum Génération Égalité de participation à hauteur de 333 millions d’euros au Partenariat Mondial pour l’Éducation. Assemblée Générale des Nations unies, 27 septembre 2021.– Rappel de l’objectif européen de neutralité climatique en 2050 et engagement de contribution à hauteur de six milliards d’euros par an pour sa réalisation - dont un tiers pour l’adaptation climatique. Espagne : Assemblée Générale des Nations unies, 27 septembre 2021.– Partage de 7,5 millions de doses de vaccins supplémentaires avec des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.– Allocation de 2 millions d’euros additionnels à Unitaid, dans le cadre de l’Accélérateur ACT, pour financer la répartition équitable des traitements.– Contribution 30 millions d’euros au Fonds d’adaptation au changement climatique en 2022. Italie : Assemblée Générale des Nations unies, 27 septembre 2021.– Triplement du nombre de dons vaccins, soit 45 millions de doses, à destination des pays en développement d’ici fin 2021.– Annonce de prochains engagements en faveur du climat, lors de la COP26, qui se tiendra du 1 au 12 novembre prochains à Glasgow. États-Unis : Sommet mondial sur la pandémie de Covid-19, 22 septembre 2021.– Invitation de la communauté internationale à souscrire à l’objectif de vacciner 70 % de la population mondiale d’ici septembre 2022. L’Union européenne s’y est engagée, promettant d’exporter 1 doses sur 2 produites sur son territoire.– Partage de 500 millions de doses de vaccins supplémentaires à partir de janvier 2022, portant leur contribution à un total de 1,1 milliard de doses.– Doublement de la contribution financière des Etats-Unis aux questions climatiques, à hauteur de 11,4 milliards de dollars annuels d’ici 2024.– Allocation de 10 milliards de dollars pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Chine : Assemblée Générale des Nations unies, 27 septembre 2021.– Partage de 2 milliards de doses de vaccins avec le reste du monde d’ici la fin de l’année : « en plus du don de 100 millions de dollars fait à la facilité COVAX, (la Chine) fournira 100 millions de doses supplémentaires à d’autres pays en développement en 2021 ».– Réduction des émissions d’ici 2030 et atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050.– Engagement de ne plus financer de centrales à charbon à l’étranger et à soutenir le développement des énergies vertes au sein de pays à revenu faible ou limité.Au-delà de ces 5 pays, d’autres États ont également formulé des promesses de dons de doses aux pays les plus fragiles, d’ici à la fin de l’année : 100 millions de doses pour l’Allemagne, 60 millions pour le Japon.L’ensemble de ces annonces a été formulé dans un contexte d’importante mise à mal des 17 objectifs de développement durable, comme en témoignent le rapport 2021 des Nations unies sur les Objectifs de développement durable publié au cours de l’été, ainsi que le rapport Goalkeepers 2021 de la Fondation Bill & Melinda Gates.Loin de se borner à mettre en exergue les effets dévastateurs de la pandémie mondiale de Covid-19 sur chacun des Objectifs de développement durable, ces rapports rappellent le caractère décisif que revêtiront les mois à venir et l’impérieuse nécessité d’inverser la tendance.– Retrouvez également notre synthèse des principales conséquences de la pandémie sur la réalisation des Objectifs de développement durable en faits et chiffres.En dépit de la prise en considération de l’Agenda 2030 par certains gouvernements sur la scène internationale, force est de constater que les Objectifs de développement durable continuent de souffrir d’un large déficit d’appropriation de la part des citoyens, consécutive à leur faible prise en compte par les relais d’opinion et décideurs dans le débat public.En France, les résultats des enquêtes menées dans le cadre de notre projet Development Engagement Lab (DEL) démontrent ainsi que seuls 11% des Français·es déclarent savoir ce que sont les « objectifs de développement durable des Nations unies ». Ces chiffres peuvent également être rapprochés du faible portage politique dont ils bénéficient, comme l’illustre le site de l’Élysée qui ne fait mention des Objectifs de développement que 46 fois, au 1er octobre 2021. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton910.gif [url] => https://focus2030.org/Assemblee-generale-des-Nations-unies-les-engagements-de-la-communaute [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Droits humains [1] => Environnement [2] => Inégalités [3] => Agenda 2030 [4] => Climat [5] => Vaccins [6] => Afrique [7] => Pauvreté [8] => ACT-A [9] => COVAX [10] => Covid-19 ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [94] => Array ( [objectID] => 909 [title] => Rapport Goalkeepers 2021 Innovation et inégalité [title_question] => [date] => 25/09/2021 [timestamp] => 1632520800 [descriptif] => La Fondation Bill et Melinda Gates publie son rapport annuel 'Goalkeepers' en amont de l’Assemblée générale des Nations unies et fait le point sur l’avancée des 17 ODD. [chapo] => [text] => L’édition 2021 du rapport Goalkeepers, co-écrit par Bill Gates et Melinda French Gates, co-présidents de la Fondation Bill & Melinda Gates, qui a pour thème « Innovation et inégalité », est paru ce 14 septembre. Cette année, le rapport dresse un bilan des conséquences de la pandémie de Covid-19 sur les Objectifs de développement durable et aborde quelques-unes des grandes initiatives pouvant contribuer à traverser la crise mondiale en cours et à venir : investir dans les infrastructures et les systèmes de santé, les communautés, les femmes et les filles, etc.L’an dernier, nous avons craint le pire pour les Objectifs de développement durable. Mais même face aux ravages que la pandémie de COVID-19 a causés, nous avons constaté que l’espoir peut toujours naître de graines plantées des années auparavant (...) La COVID-19 n’a fait que confirmer le fait que la réalisation de ces objectifs est possible, mais n’est en aucun cas garantie. Nos actions comptent et au cours de l’année écoulée, nous avons constaté ce qui est possible lorsque des personnes du monde entier innovent, s’adaptent et construisent des systèmes résilients sur le long terme.De nouvelles données montrent que le monde s’est mobilisé pour empêcher les pires scénarios de se produire et soulignent que des investissements à long terme sont requis afin d’assurer une reprise équitable et des progrès continus vers les Objectifs de développement durable.Le rapport souligne que la pandémie de COVID-19 a fait basculer 31 millions de personnes de plus dans une situation d’extrême pauvreté en 2020 par rapport à 2019, et 700 millions de personnes, principalement issues des pays à revenu faible et intermédiaire, devraient demeurer dans une situation d’extrême pauvreté d’ici 2030. Par ailleurs, alors que 90 % des économies avancées retrouveront leur niveau de revenu par habitant pré-pandémique d’ici l’année prochaine, seulement un tiers des économies à faible et moyen revenu devraient connaître un tel rétablissement. Le monde s’est mobilisé pour éviter certains des scénarios les plus catastrophiques. Dans le Goalkeepers Report de 2020, l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) avait prédit une baisse de 14 points de pourcentage de la couverture vaccinale mondiale, ce qui aurait éliminé 25 ans de progrès en 25 semaines. Une nouvelle analyse de l’IHME démontre que la réduction de la couverture vaccinale, bien qu’elle reste inacceptable, n’a atteint que la moitié du déclin prévu.Entre le début de la pandémie et le rétablissement des services de santé au second semestre 2020, plus de 30 millions d’enfants dans le monde n’ont pas été vaccinés, soit 10 millions de plus en raison de la pandémie. Dans le rapport, les co-présidents rendent hommage à une « innovation spectaculaire » qui n’aurait pas été possible sans les efforts de collaboration et d’engagement et les investissements mondiaux réalisés au fil des décennies. Bien qu’il soit louable d’éviter les pires scénarios, les auteurs du rapport ont fait remarquer que cela n’est pas suffisant. Les coprésidents appellent à des investissements à long terme dans la santé et les économies, comme ceux qui ont mené au développement rapide du vaccin contre la COVID-19, afin de s’assurer que les pays se rétablissent de la pandémie de manière véritablement équitable, et pour remettre le monde sur la bonne voie pour atteindre les Objectifs de développement durable.L’année écoulée a renforcé notre conviction que les progrès sont possibles (..) en nous appuyant sur ce que nous avons vu de mieux au cours des 18 derniers mois, nous pourrons enfin mettre la pandémie derrière nous et accélérer encore une fois les progrès dans la résolution de problèmes fondamentaux comme la santé, la faim et le changement climatique.Le rapport met en avant l’impact économique disproportionné que la pandémie a eu sur les femmes à l’échelle mondiale. Dans les pays à revenu élevé tout comme dans les pays à faible revenu, les femmes ont ressenti plus durement l’impact de la récession mondiale déclenchée par la pandémie. Cette année, à l’échelle mondiale, le nombre d’emplois occupés par des femmes est toujours inférieur de 13 millions par rapport à son niveau de 2019, alors que dans le même temps, le taux d’emploi des hommes devrait retrouver son niveau d’avant-pandémie.Aux quatre coins du monde, les femmes font face à des obstacles structurels qui les rendent plus vulnérables aux répercussions de la pandémie, a déclaré Melinda French Gates. En commençant dès maintenant à investir dans les femmes et à corriger ces inégalités, les gouvernements peuvent stimuler une reprise plus équitable tout en rendant leurs économies plus résilientes face aux crises futures. Il s’agit non seulement de la bonne chose à faire, mais aussi d’une politique intelligente qui profitera à tous.En outre, le rapport montre comment le « miracle » des vaccins contre le COVID-19 est le fruit de décennies d’investissements, de politiques et de partenariats qui ont développé l’infrastructure, le bassin de talents et les écosystèmes requis pour déployer les vaccins rapidement. Toutefois, les systèmes qui ont permis la mise au point et le déploiement sans précédent de vaccins contre la COVID-19 existant principalement dans les pays riches, le monde n’en a pas profité de façon égale.« L’accès inéquitable aux vaccins contre la COVID-19 est une tragédie de santé publique, a déclaré Bill Gates. Il existe un risque réel de voir les pays et les collectivités riches traiter la COVID-19 comme une autre maladie de la pauvreté à l’avenir. Nous ne pourrons pas mettre la pandémie derrière nous tant que les gens n’ont pas tous accès aux vaccins, où qu’ils vivent. »À ce jour, plus de 80 % de tous les vaccins contre la COVID-19 ont été administrés dans des pays à revenu élevé ou intermédiaire supérieur. Par ailleurs, certains de ces pays ont reçu deux ou trois fois le nombre de vaccins dont ils ont besoin afin de garder une réserve de doses de rappel. Moins de 1 % des vaccins ont été administrés dans des pays à faible revenu. De plus, l’accès aux vaccins contre la COVID-19 est fortement corrélé avec les pays qui disposent de capacités de R&D et de fabrication de vaccins. L’Afrique, par exemple, abrite 17 % de la population mondiale, mais possède moins de 1 % des capacités mondiales de fabrication de vaccins.Le rapport appelle enfin le monde entier à investir dans la R&D, les infrastructures et l’innovation dans des endroits à plus grande proximité des populations qui pourraient en bénéficier.Nous devons investir dans des partenaires locaux afin de renforcer la capacité des chercheurs et des fabricants des pays à faible revenu à créer les vaccins et les médicaments dont les habitants ont besoin, a déclaré Mark Suzman, PDG de la Fondation Gates. La seule façon de surmonter les plus grands défis liés à la santé est de miser sur l’innovation et le talent des gens du monde entier.Explorer toutes les données du rapport :Sur le site de la Fondation Bill et Melinda Gates, vous pouvez explorer les données du rapport Goalkeepers grâce à des infographies interactives. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton909.png [url] => https://focus2030.org/Rapport-Goalkeepers-2021-Innovation-et-inegalite [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Inégalités ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [95] => Array ( [objectID] => 908 [title] => Quel est l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les Objectifs de développement durable selon le rapport des Nations unies ? [title_question] => [date] => 20/09/2021 [timestamp] => 1632088800 [descriptif] => Malmenés par la pandémie de Covid-19, mais plus que jamais nécessaires, les Objectifs de développement durable doivent demeurer notre boussole commune rappelle le rapport 2021 des Nations unies. [chapo] => [text] => Publié en juillet dernier, le Rapport sur les Objectifs de développement durable 2021 des Nations unies met en exergue les effets dévastateurs de la pandémie mondiale de Covid-19 sur les populations et la planète en dressant un état des lieux sur chacun des Objectifs de développement durable.Il consacre également le caractère décisif que revêtiront les mois à venir, afin d’inverser la tendance et de « procéder aux transformations qui s’imposent pour tenir la promesse de réalisation des objectifs de développement durable (ODD) d’ici à 2030 ».Des années de progrès anéantiesS’ouvrant sur le constat selon lequel la pleine réalisation du programme de développement durable au cours des six dernières années aurait permis une meilleure préparation à la crise actuelle née de la pandémie mondiale de Covid-19, l’avant-propos du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, António Guterres, dresse le principal bilan de cette évaluation de la réalisation des ODD au cours de l’année écoulée : la crise sanitaire est venue ralentir, voire réduire à néant ou inverser, des décennies de progrès.Lutte contre l’extrême pauvreté, contre la faim, accès à la santé, éducation, égalité entre les sexes, lutte contre les changements climatiques, la pollution ou défense de la biodiversité, pas un des ODD n’a été épargné.Des inégalités exacerbéesLa pandémie a également mis en évidence et intensifié les inégalités au sein des pays et d’un pays à l’autre. Le rapport démontre que les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables sont davantage exposées au risque d’être infectées par les virus.Il rappelle de plus que les conséquences économiques et sociales de la crise ont particulièrement affecté les femmes et les filles : « les femmes ont été confrontées à une hausse de la violence conjugale, le mariage d’enfants devrait augmenter après des années de baisse, et le travail domestique non rémunéré et sous-payé repose de plus en plus et de façon disproportionnée sur les femmes et les filles, avec des répercussions sur leurs possibilités d’éducation et de revenu et leur santé ».L’étude met en outre en lumière les fortes inégalités existant dans la distribution des vaccins : « au 17 juin 2021, pour 100 personnes, environ 68 vaccins étaient administrés en Europe et Amérique du Nord, contre moins de 2 en Afrique subsaharienne ».La coopération et les ODD : des valeurs et une feuille de route indispensablesAu-delà de leur ampleur, le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales Liu Zhenmin met en avant l’interdépendance des vulnérabilités mises en évidence par la pandémie et appelle à la mise en œuvre de « transformations structurelles (et de) solutions communes guidées par les ODD ». Pour ce dernier, « reconstruire en mieux exige un multilatéralisme efficace et la pleine participation de toutes les sociétés. Cette crise mondiale exige une réponse mondiale unie ».Le rapport met enfin en avant l’importance que revêtiront les données dans la conduite des efforts de rétablissement. La pandémie a démontré l’importance cruciale de données de qualité, pour permettre la prise de décisions et l’élaboration de politiques et éclairées. Le rapport appel ainsi à ce que des investissement nationaux et internationaux soient réalisés, afin de permettre « d’aller au-devant de la crise et d’engager des réponses plus rapides, d’anticiper les besoins futurs et de concevoir les mesures urgentes qui s’imposent pour réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ».Quelques chiffres clés illustrant l’ampleur des effets de la pandémie : Le taux mondial d’extrême pauvreté a augmenté pour la première fois en plus de 20 ans : entre 119 et 124 millions de personnes ont basculé dans l’extrême pauvreté en 2020, soit entre 731 et 751 millions de personnes qui vivent avec moins de 1,9 dollars par jour Environ 90 % des pays signalent toujours une ou plusieurs perturbations des services de santé essentiels Au cours de la prochaine décennie, jusqu’à 10 millions de filles de plus pourraient subir un mariage précoce en raison de la pandémie, rejoignant les 100 millions de filles mariées dans ces conditions La pandémie a entrainé la perte de l’équivalent de 255 millions d’emplois à temps plein (soit 4 fois plus que pendant la crise financière mondiale 2007-2009) Le nombre d’enfants victimes de travail forcé est passé à 160 millions en 2020, soit la première hausse en deux décenniesLes principaux chiffres clés du rapport sont à retrouver sous forme d’infographies déclinées pour chacun des 17 ODD.Une vidéo en anglais résumant le contenu du rapport est également disponible. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton908.png [url] => https://focus2030.org/Les-Objectifs-de-developpement-durable-en-2021-Les-conclusions-du-rapport-l-ONU [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 ) [organisme] => Array ( [0] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [96] => Array ( [objectID] => 906 [title] => Base de données : quel est l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les inégalités de genre ? [title_question] => [date] => 08/09/2021 [timestamp] => 1631052000 [descriptif] => Recensement des faits et chiffres mondiaux illustrant inégal de la pandémie de Covid-19 entre les femmes et les hommes. [chapo] => [text] => Si sur le plan médical, les hommes semblent globalement plus touchés que les femmes par la pandémie de Covid-19, ces dernières sont plus affectées par ses conséquences à de nombreux égards. Le Forum économique mondial estimait ainsi en mars 2021 que la pandémie avait d’ores et déjà retardé l’atteinte de l’égalité femmes-hommes de plus d’une génération.Retrouvez ci-dessous un recensement des sources de données illustrant ce constat à l’échelle de la planète. Les données présentées dans cet article ont été mises à jour le 8 septembre 2021. Pour des informations plus récentes, veuillez consulter directement la source originale.Retrouvez plus de faits et chiffres dans nos articles recensant les bases de données sur : les inégalités de genre dans le monde les enjeux de solidarité internationale dans la réponse sanitaire à la pandémie de Covid-19 Suivre l’évolution de la pandémie Le Sex, Gender and COVID-19 Project est un partenariat entre Global Health 50/50, le Centre africain de recherche sur la population et la santé (APHRC) et le Centre international de recherches sur les femmes (ICRW). Il comprend le COVID-19 Sex-Disaggregated Data Tracker, qui agrège les données désagrégées par sexe existantes sur les cas confirmés, les hospitalisations, les admissions en soins intensifs, les décès ou encore les vaccinations. À noter qu’au 24 août, sur 197 pays, seuls 92 rapportaient le nombre de cas et de décès désagrégés par sexe. Il est complété par le Sex, Gender and COVID-19 Health Policy Portal, une analyse de l’intégration du sexe et du genre dans les réponses sanitaires nationales à la pandémie.Le Global Dashboard for Vaccine Equity, du PNUD, de l’OMS et de l’Université d’Oxford, permet également de visualiser les pays communicant des données sur la pandémie désagrégées par sexe. Source : Sex, Gender and COVID-19 Health Policy Portal. Saisir les conséquences genrées de la pandémie sur d’autres enjeux de santé L’UNFPA évalue que durant la première année, la pandémie a perturbé l’accès de 12 millions de femmes à leurs méthodes de contraception, entraînant 1,4 million de grossesses non désirées.En avril 2020, l’UNFPA estimait que six mois de confinement pourraient entraîner 31 millions de cas supplémentaires de violence domestique contre des femmes, qui concernait déjà chaque année une femme sur sept dans le monde (243 millions). S’il ne s’agit que d’approximations et que des données fiables ne sont pas encore disponibles au niveau mondial, des preuves de la « pandémie de l’ombre » existent déjà. Une enquête de ONU Femmes dans 49 pays a par exemple révélé que dans 80 % des pays, les appels aux services d’assistance téléphonique ont augmenté. Ils ont jusqu’à quintuplé dans certains pays.En mars 2021, l’UNICEF estimait que 10 millions de filles supplémentaires pourraient être mariées d’ici à 2030 du fait des conséquences directes et indirectes de la pandémie (décès parentaux, fermetures d’écoles, perturbation des services, hausse de la pauvreté, etc.).Les inégalités entre femmes et hommes en matière d’insécurité alimentaire se sont creusées en 2020 selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) : pour 10 hommes en situation d’insécurité alimentaire en 2020, on comptait 11 femmes dans la même situation (contre 10,6 en 2019). Source : UNICEF. Mesurer les retombées économiques genrées de la pandémie Le COVID-19 and gender monitor d’ONU Femmes est un tableau de bord présentant les données disponibles renseignant l’impact de la pandémie sur l’atteinte des Objectifs de développement durable liés à l’égalité des genres. En 2021, 47 millions de filles et de femmes supplémentaires pourraient vivre sous le seuil de pauvreté.À travers le monde, les femmes ont subi dans une plus grande mesure les conséquences économiques de la crise. Comme le rapporte l’Organisation internationale du Travail (OIT), à l’échelle mondiale, elles sont surreprésentées dans les emplois informels sans protection sociale, et les secteurs les plus touchés par le ralentissement de l’économie mondiale : avant la pandémie, plus de femmes que d’hommes occupaient un emploi informel dans 90 % des pays d’Afrique subsaharienne, 89 % des pays d’Asie du Sud, et 75 % des pays d’Amérique latine 40 % des employées travaillent dans des secteurs durement affectés par la crise, contre 36,6 % des employés entre 2019 et 2020, la pandémie a détruit 4,2 % des emplois féminins mondiaux, contre 3 % des emplois masculins. En 2021, le nombre de femmes occupant un emploi restera inférieur de 13 millions à son niveau de 2019, tandis que le niveau d’emploi des hommes aura rattrapé celui de 2019.Une enquête de la Banque mondiale auprès de 45 000 entreprises de 49 pays révè [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton906.jpg [url] => https://focus2030.org/Base-de-donnees-quel-est-l-impact-de-la-pandemie-de-Covid-19-sur-les-inegalites [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Partage d’informations [1] => Santé reproductive [2] => Planning familial [3] => Inégalités [4] => Agenda 2030 [5] => Covid-19 ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [97] => Array ( [objectID] => 893 [title] => Unitaid : accélérer les innovations en santé mondiale [title_question] => [date] => 06/09/2021 [timestamp] => 1630879200 [descriptif] => Présentation de Unitaid, un partenariat mondial pour accélérer l’accès des populations des pays les plus pauvres aux traitements contre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose. [chapo] => [text] => Créée en 2006, Unitaid est une agence de santé mondiale hébergée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).Unitaid a pour mission de contribuer à faciliter l’accès des populations des pays en développement aux traitements contre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose à grande échelle, en diminuant le prix des médicaments et des outils de diagnostic de qualité, et de rendre ceux-ci disponibles le plus rapidement possible.Basée à Genève, Unitaid collabore avec les pays, l’industrie, et plusieurs partenaires œuvrant dans le domaine de la santé mondiale, dont l’OMS et la société civile, dans le but d’identifier des solutions innovantes en matière de santé et de réduire les délais entre leur développement et leur déploiement à grande échelle.Unitaid a par exemple soutenu des initiatives ayant permis le développement de traitements contre la tuberculose adaptés aux enfants, l’élimination d’obstacles liés à la propriété intellectuelle sur certains médicaments, ou encore la diminution du prix des antirétroviraux pour les adultes vivant avec le VIH. FonctionnementUnitaid recherche et identifie des solutions de santé novatrices dans la lutte contre le VIH/sida et ses co-infections, la tuberculose et le paludisme, ainsi que dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus, l’hépatite C, et la gestion de la fièvre chez les enfants.Au moyen d’appels à propositions, Unitaid identifie les partenaires les mieux qualifiés pour mettre en œuvre des projets innovants prometteurs. Ces partenaires reçoivent des subventions limitées dans le temps de la part d’Unitaid afin d’accélérer l’accès équitable des pays en développement aux médicaments, technologies et systèmes les plus efficaces, et d’en réduire leurs coûts.Depuis sa création en 2006, Unitaid a reçu près de 3 milliards de $US de contributions de la part de ses donateurs, dont les principaux sont la France, le Royaume-Uni, la Norvège, la Fondation Bill & Melinda Gates, le Brésil, l’Espagne, la Corée, le Chili et le Japon.La contribution française à Unitaid s’élève à 85 millions d’euros par an et provient de mécanismes de financement innovant du développement : une partie du produit de la taxe de solidarité sur les billets d’avion, mise en place en France en 2006, et des ressources collectées via la taxe sur les transactions financières, adoptée en 2012. Source : Unitaid : Accélérateur d’innovations en santé mondiale. Impact sur les enjeux de santé mondialeUnitaid a contribué à l’introduction de plus de 150 produits de santé innovants pour le diagnostic et le traitement de certaines maladies, y compris des technologies permettant de mieux diagnostiquer la tuberculose, des médicaments spécialisés pour traiter ou prévenir le paludisme chez les enfants et les femmes enceintes, ou encore de nouvelles moustiquaires et de nouveaux pulvérisateurs destinés à lutter contre les moustiques résistants aux insecticides. Ces innovations bénéficient chaque année à plus de 100 millions de personnes.En outre, en 2010, Unitaid a créé le Medicines Patent Pool (MPP, Communauté de brevets des médicaments), organisation qui collabore avec la société civile, les gouvernements, des organisations internationales, l’industrie, des groupes de patients et d’autres acteurs afin de lever les obstacles posés par l’existence de brevets sur l’accès universel aux médicaments essentiels. Le MPP est par exemple à l’origine de l’accès à l’ensemble des antirétroviraux actuellement utilisés pour lutter contre le VIH en Afrique.En 2013, Unitaid, en collaboration avec l’OMS et le Partenariat Halte à la tuberculose, a lancé Xpert, une technologie révolutionnaire pour le diagnostic de la tuberculose, incluant ses souches résistantes. Cette avancée a permis de dépister la tuberculose chez 245 000 patients dans 21 pays en Afrique, en Europe de l’Est et en Asie, et a été rendue possible grâce à une réduction de 40 % du prix des cartouches nécessaires à ce test. ActualitésEn juin 2022, le Conseil d’administration d’Unitaid a adopté une nouvelle stratégie pour la période 2023-2027. Celle-ci est guidée par trois objectifs stratégiques : l’introduction d’au moins 30 produits de santé innovants d’ici 2030, l’accent sur la création de conditions systémiques pour un accès durable et équitable aux produits de santé clés, et la promotion de partenariats inclusifs et axés sur la demande pour l’innovation. En outre, cette stratégie prévoit également de rendre l’offre de soins plus écologique et durable.En novembre 2023, à l’occasion de la COP28, Unitaid a annoncé le lancement d’une nouvelle stratégie climat et santé visant notamment à introduire de nouveaux produits « climate-smart », c’est-à-dire à la fois résilients et respectueux de l’environnement, en utilisant des données climatiques locales et en sensibilisant les communautés pour répondre à leurs besoins spécifiques. Unitaid s’engage également à réduire de 50 % les émissions de gaz à effet de serre de son secrétariat d’ici à 2030, conformément à l’Accord de Paris.Afin d’intensifier ses investissements et d’atteindre les objectifs définis dans la nouvelle stratégie, Unitaid cherche à obtenir 1,5 milliard de dollars pour les cinq prochaines années. Cette somme permettrait à plus de 100 millions de personnes de bénéficier chaque année de médicaments et d’outils vitaux, d’atteindre trois ans plus tôt les objectifs mondiaux de réduction du nombre de décès liés au VIH, à la tuberculose et au paludisme, et d’économiser 7 milliards de dollars d’ici à 2030. Réponse à la pandémie de Covid-19Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, Unitaid est l’une des organisations coordonnant l’Accélérateur ACT (ACT-A), le dispositif mondial pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre le Covid-19 partout dans le monde. Aux côtés de Wellcome et de l’OMS, Unitaid co-dirige le pilier traitements de l’ACT-A visant à organiser les efforts mondiaux pour garantir un accès équitable aux traitements contre la Covid-19.Le pilier traitements de l’ACT-A vise à identifier les traitements les plus prometteurs, à les produire, et en distribuer 245 millions aux populations des pays à revenu faible et intermédiaire. Il reste cependant largement sous-financé.Par ailleurs, le Medicines Patent Pool a temporairement élargi son mandat pour y inclure toute technologie de santé susceptible de contribuer à la riposte mondiale contre la pandémie de Covid-19 pour laquelle l’octroi de licences pourrait faciliter l’innovation et l’accès. Avec le soutien d’Unitaid, cela permet au MPP d’offrir son expertise en matière de propriété intellectuelle et de licences à l’OMS afin de supporter au mieux l’effort mondial. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton893.jpg [url] => https://focus2030.org/Unitaid-accelerer-les-innovations-en-sante-mondiale [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => ACT-A [1] => Agenda 2030 [2] => Covid-19 [3] => COVAX [4] => Tuberculose [5] => SIDA [6] => Paludisme [7] => Santé reproductive ) [organisme] => Array ( [0] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [98] => Array ( [objectID] => 903 [title] => La CEPI : développer des vaccins contre les maladies infectieuses émergentes [title_question] => [date] => 06/09/2021 [timestamp] => 1630879200 [descriptif] => Présentation de la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), une coalition mondiale pour accélérer le développement et la distribution équitable de vaccins contre les maladies infectieuses émergentes. [chapo] => [text] => La Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI, Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) a été créée en 2017, à l’occasion du forum mondial de Davos, afin de financer le développement de vaccins contre les maladies infectieuses émergentes et à en garantir un accès équitable à l’ensemble des populations affectées.Elle est l’héritière d’un terrible constat : alors que l’épidémie ouest-africaine du virus Ebola faisait rage, en 2014, les laboratoires hébergeaient plusieurs vaccins restés au stade expérimental, faute de marché (entre 2014 et 2015, cette épidémie a fait plus de 11000 victimes et a représenté une charge économique d’environ 53 milliards de $US). La CEPI est ainsi née d’un consensus selon lequel contrer l’émergence d’épidémies futures avant qu’elles ne prennent de proportions trop importantes, nécessite une action coordonnée au niveau international et intergouvernemental.Fondée par les gouvernements de la Norvège, de l’Inde, les fondations Bill & Melinda Gates et Wellcome, ainsi que le Forum économique mondial, la CEPI s’est appuyée sur les conclusions du « R&D Blueprint for Action to Prevent Epidemics » publié par l’Organisation Mondiale de la Santé en 2016, pour déterminer la liste des virus sur lesquels concentrer ses efforts.A sa création, la CEPI était dotée de 460 millions de $US. Outre ses fondateurs, elle a, à ce jour, reçu le financement de 28 États - mais pas de la France - ainsi que de l’Union européenne et l’USAID. Elle a également obtenu du soutien du secteur privé et du grand public à travers l’UN Foundation COVID-19 Solidarity Response Fund.FonctionnementOutre celui du Covid-19, la CEPI se concentre à l’heure actuelle sur les virus responsables de la fièvre de Lassa, du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), d’Ebola, du Nipah, de la fièvre de la vallée du Rift, ainsi que du Chikungunya. Elle investit également dans des technologies à même de développer des vaccins de façon rapide contre de potentiels pathogènes inconnus (Maladie X).Afin de mener sa mission d’accélération du développement de vaccins contre les maladies infectieuses émergentes et de leur distribution équitable, la CEPI s’attache à : Investir dans la recherche de vaccins contre les menaces connues et constituer des stocks de vaccins expérimentaux, avant le début de possibles épidémies, Financer des technologies innovantes capables d’accélérer le développement et la fabrication de vaccins contre des agents pathogènes auparavant inconnus (afin, par exemple, d’être à même de livrer un produit pour essais cliniques sous 16 semaines après l’identification d’un antigène), Soutenir et coordonner des activités visant à améliorer la réponse collective aux épidémies, à renforcer les capacités dans les pays à risque, ainsi qu’à faire progresser la science réglementaire qui régit le développement des produits de lutte contre les épidémies. Source : CEPI, L’urgence d’aujourd’hui : inverser la tendance contre les maladies infectieuses épidémiques et pandémiques.La CEPI dispose d’un comité consultatif scientifique, composé de 33 spécialistes d’un large éventail de disciplines scientifiques, qui apportent des informations et des recommandations scientifiques pour guider le travail de la CEPI.La CEPI octroie des fonds par le biais d’appels à propositions publiés sur son site web. Chaque appel à propositions a des critères d’éligibilité distincts basés sur les objectifs du projet, mais aucune candidature ne peut prétendre à un financement sans accepter d’adhérer à la politique d’accès équitable de la CEPI. Les candidatures sont évaluées selon des critères scientifiques et soumises à un examen par des pairs indépendants.Impact sur les enjeux de santé mondialeDepuis sa création en 2017, la CEPI a publié de nombreux appels à propositions pour le financement de recherches sur ses priorités. Elle a ainsi tissé des partenariats avec plus de 30 institutions de recherche et organismes de développement ou de production de vaccins.Cette période a été marquée par la survenue de plusieurs avancées scientifiques importantes en matière vaccinale, notamment contre le Chikungunya (premiers essais cliniques de phase 3, dernière étape avant l’homologation d’un vaccin) ainsi que les virus du Nipah et de la fièvre de Lassa (premiers essais de phase 1).ActualitésEn mars 2021, CEPI a lancé un plan d’action de cinq ans de 3,5 milliards de $US destiné à réduire, voire éliminer les risques de pandémies et d’épidémies futures, et prévenir ainsi des millions de décès et des milliards de dollars de dommages économiques.Parmi ses principaux objectifs figurent : Réduire à 100 jours le délai de mise au point d’un vaccin (soit un tiers de la période qu’a nécessité le développement du vaccin contre la Covid-19), Éliminer la menace que représentent les coronavirus, Mettre au point une bibliothèque de candidats vaccins pour accélérer le développement de futurs vaccins, Protéger et autonomiser les pays à faible revenu.Plus de détails sont à retrouver dans la Stratégie 2022-2026 de la CEPI (en anglais). En amont de la conférence de reconstitution, qui se tiendra les 7 et 8 mars 2022 au Royaume-Uni, la CEPI a lancé la campagne #100DaysMission.Selon une analyse de la CDC Afrique, du Pandemic Action Network et de Volta Capital, financer intégralement cette stratégie serait la première étape en vue d’une meilleure préparation mondiale aux futures pandémies.Réponse à la crise sanitaire de Covid-19La CEPI joue un rôle de premier plan dans la réponse mondiale à la crise de Covid-19. Elle est co-organisatrice – avec Gavi, l’Alliance du vaccin et l’Organisation mondiale de la Santé – de l’axe « vaccins » de l’Accélérateur ACT, également appelé COVAX. Alors qu’il visait initialement à rendre équitablement accessibles 2 milliards de doses de vaccin aux populations de 190 pays d’ici fin 2021, COVAX ne pourra finalement en répartir que 1,4 milliard selon les projections de septembre, en raison du déficit de doses disponibles.Au sein de COVAX, la CEPI coordonne et contribue au financement des efforts de recherche et de développement de vaccins. COVAX a ainsi soutenu 14 vaccins candidats, dont l’un de l’Institut Pasteur en France. Trois des vaccins candidats soutenus par CEPI ont été autorisés par l’OMS pour une utilisation d’urgence (Moderna, Oxford AstraZeneca et Novavax). En retour, les développeurs financés par la CEPI doivent, comme condition de leurs accords de subvention, fournir une partie des vaccins à un prix abordable aux pays à revenu faible et intermédiaire, via COVAX. COVAX a ainsi pu conclure des accords pour [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton903.png [url] => https://focus2030.org/La-CEPI-developper-des-vaccins-contre-les-maladies-infectieuses-emergentes [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Multilatéralisme [1] => Inégalités [2] => Vaccins [3] => COVAX [4] => ACT-A [5] => Covid-19 ) [organisme] => Array ( [0] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [99] => Array ( [objectID] => 869 [title] => Covid-19 et solidarité internationale : où suivre les enjeux en temps réel ? [title_question] => [date] => 01/09/2021 [timestamp] => 1630447200 [descriptif] => Recensement des bases de données sur les enjeux de solidarité internationale dans la réponse sanitaire à la pandémie de Covid-19 [chapo] => [text] => « Dans ce monde interconnecté, personne n’est à l’abri tant que le monde entier ne l’est pas. » Cette phrase de António Guterres, le Secrétaire général des Nations unies, résume l’importance d’une réponse à la pandémie de Covid-19 solidaire et coordonnée à l’échelle de la planète.Pourtant, plus d’un an après le début de la pandémie, la situation et les réponses apportées diffèrent grandement en fonction des pays. Retrouvez ci-dessous un recensement des sources de données sur le déploiement des outils de lutte contre la Covid-19 au niveau mondial. Les données présentées dans cet article ont été mises à jour le 1er septembre 2021. Pour des informations plus récentes, veuillez consulter directement la source originale. Suivre l’évolution de la pandémie de Covid-19Le Tableau de bord sur la Covid-19 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recense le nombre de nouveaux cas de Covid-19, le total des cas confirmés, ainsi que le nombre de victimes. La Banque mondiale permet d’analyser la relation entre ces statistiques et des critères socio-économiques tels que l’âge, la couverture sociale, ou encore l’accès à des dispositifs pour se laver les mains.Le Fonds des Nations unies pour la population reprend ces données pour les détailler au niveau infranational, aux côtés d’autres indicateurs sur la préparation des systèmes de santé tels que le nombre de médecins pour 10 000 habitants, dans le Covid-19 Population Vulnerability Dashboard.Le Humanitarian Data Exchange assure le suivi de ces statistiques dans les contextes d’urgences humanitaires.La base de données Our World in Data du Global Change Data Lab, mise à jour quotidiennement à partir de sources gouvernementales, permet de suivre, par pays et par continents : les tests administrés, le nombre de cas positifs, d’hospitalisations et de décès confirmés, ainsi que les mesures politiques prises aux niveaux nationaux pour endiguer la pandémie. Considérant que le nombre officiel de décès entraînés par la pandémie est probablement sous-estimé, The Economist a estimé le nombre réel de décès, qui pourrait être 3,3 fois plus élevé que le décompte officiel de 4,7 millions de victime. Pour l’Institut de métrologie sanitaire et d’évaluation de l’Université de Washington, la pandémie avait fait près de 12 millions de victimes fin octobre 2021.Le SARS-COV-2 Test Tracker, de l’organisation FIND, rapporte le nombre de tests quotidiens effectués dans chaque pays.Le Covid-19 Oxygen Needs Tracker, de l’organisation PATH, effectue le décompte des besoins totaux en oxygène médical induits par la pandémie de Covid-19 dans les pays à revenu faible et intermédiaire.Le Covid-19 Government Response Tracker, de l’Université d’Oxford, présente le suivi de 20 types de mesures communes (fermetures d’écoles, restrictions de voyages, confinements…) dans 180 pays. Le Health System Response Monitor permet de directement comparer les mesures entre les pays, tandis que la Commission des Nations unies pour l’Asie et le Pacifique effectue ce suivi dans les pays de cette région.Le Covid-19 Household Monitoring Dashboard, de la Banque mondiale, rassemble 100 indicateurs mesurant l’impact de la pandémie sur les ménages et les individus de 64 pays en termes d’éducation, de revenus ou encore d’accès aux soins. Suivre la campagne de vaccination à travers le mondeLa base de données Our World in Data présente, en temps réel, la proportion de la population vaccinée, par pays, régions et niveaux de revenus.Le tableau de bord Africa Covid-19 Vaccination Daily Update de l’OMS détaille ces informations, et au-delà, pour le continent africain. Ainsi, il manquerait aux pays africains plus de 1,1 milliard de dollars US pour mener à bien leurs campagnes de vaccination.Gavi informe sur le nombre de vaccins déployés grâce à l’initiative COVAX et le nombre de pays en ayant bénéficié jusqu’ici, le nombre de doses partagées désagrégé par pays émetteur, et les prévisions de COVAX pour 2021.Wellcome a introduit un outil en ligne faisant le suivi des partages de doses de vaccins dans le cadre de COVAX par les pays du G7. Ceux-ci ont jusqu’ici promis 402 millions de doses, contre les 1 milliard attendues.Le Covid-19 Vaccine Market Dashboard, de l’UNICEF, rassemble des informations sur le marché des vaccins, y compris les doses administrées à travers COVAX et le prix d’achat des vaccins. Selon les informations disponibles, une dose de vaccin serait facturée entre 2 et 37 dollars US selon les acheteurs et les laboratoires.Une étude menée par Care en 2021 analysait les inégalités de vaccination entre hommes et femmes dans 16 pays : au Soudan du Sud, les femmes représentaient 70 % des personnes testées positives au COVID, mais seulement 26 % des personnes vaccinées. En Irak, 64% des hommes et 52% des femmes savent où ils peuvent se faire vacciner. 50% des hommes et seulement 30% des femmes savent comment s’inscrire pour recevoir un vaccin.Le PNUD, l’OMS et l’Université d’Oxford ont lancé le Global Dashboard for Vaccine Equity, tableau de bord combinant les informations sur la vaccination Covid-19 avec les données socio-économiques les plus récentes pour illustrer pourquoi l’accélération de l’équité vaccinale est non seulement essentielle pour sauver des vies, mais aussi pour permettre une reprise plus rapide et plus équitable. Si les pays à faible revenu avaient eu les mêmes taux de vaccination que ceux à haut revenu en février 2021 (de 9 %), leur prévision de croissance aurait été révisée à la hausse d’un point de pourcentage, ce qui aurait aug [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton869.png [url] => https://focus2030.org/Covid-19-et-solidarite-internationale-ou-suivre-les-enjeux-en-temps-reel [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => ACT-A [1] => Covid-19 [2] => Vaccins [3] => COVAX ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [100] => Array ( [objectID] => 894 [title] => Les droits de tirage spéciaux du FMI : une solution pour endiguer la pandémie de Covid-19 ? [title_question] => [date] => 23/08/2021 [timestamp] => 1629669600 [descriptif] => Que sont les DTS, quel rôle pourraient-ils jouer dans la réponse mondiale à la pandémie, et sous quelles conditions ? [chapo] => [text] => Les droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international (FMI) ont fait l’objet d’une attention particulière de la part de la communauté internationale dès le 15 avril 2020 car ils pourraient aider les pays à faible revenu à financer leur réponse sanitaire et économique à la pandémie de Covid-19.Que sont les DTS, quel rôle pourraient-ils jouer dans la réponse mondiale à la pandémie, et sous quelles conditions ? Décryptage.Que sont les droits de tirage spéciaux ?Les DTS sont des avoirs de réserve internationaux créés en 1969 par le FMI afin de compléter les réserves de change de ses pays membres. Il ne s’agit pas d’une monnaie, mais plutôt d’une ligne budgétaire dans la balance des paiements des pays membres du FMI (190 actuellement), qu’ils peuvent échanger contre des devises : En vertu de ses statuts, le FMI peut, sous certaines conditions et avec l’accord de 85 % des voix du conseil des gouverneurs, effectuer une allocation générale de DTS. Lorsqu’une allocation est approuvée, les DTS sont distribués aux pays membres en proportion de leur quote-part au FMI (qui dépend de leur position relative dans l’économie mondiale). La France recevrait par exemple 4 % d’une nouvelle allocation de DTS, quand les États-Unis en recevraient 14 % et le Bangladesh, huitième pays le plus peuplé de la planète, 0,2 %. Les pays détenteurs de DTS peuvent ensuite en disposer librement, sans créer de dette supplémentaire : les utiliser pour rembourser leurs obligations auprès du FMI, les détenir en garantie, ou les échanger entre pays en contrepartie de devises (à un taux d’intérêt plus faible que sur les marchés classiques) pour ajuster leurs réserves de change ou effectuer des paiements.Avant 2021, cette procédure a été utilisée trois fois (1970-1972, 1979-1981 et 2009). Au total, ces allocations ont représenté l’équivalent de 318 milliards de dollars US, dont 251 milliards en réponse à la crise financière de 2009.La valeur des DTS est calculée en fonction des taux de change d’un panier de monnaies, actuellement le dollar US (dont le cours détermine 42 % de la valeur des DTS), l’euro (31 %), le yuan chinois (11 %), le yen japonais (8 %) et la livre sterling (8 %). Ce panier est revu tous les cinq ans afin de refléter l’importance relative de ces monnaies dans les échanges internationaux. Chaque monnaie, qu’elle fasse ou non partie du panier, a un taux de change correspondant en DTS, révisé quotidiennement.Quel rôle les DTS peuvent-ils jouer contre la pandémie de Covid-19 ? Le FMI estime qu’à l’échelle mondiale, les gouvernements ont investi 16 000 milliards de dollars pour faire face aux conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie la première année. Sur ce total, 82 % ont été dépensés par 11 des pays du G20 (à hauteur de 12 % de leur PIB en moyenne), contre 0,25 % par les 59 pays à faible revenu (3 % de leur PIB).Les pays à faible revenu n’ont pas les réserves de change suffisantes pour financer les mesures nécessaires pour répondre à la pandémie de Covid-19. Le FMI estime ainsi qu’il leur manque 200 milliards de dollars US pour financer leur riposte sanitaire et économique, et 250 milliards supplémentaires pour rattraper le temps perdu en matière de croissance économique.Les DTS pourraient ainsi contribuer au financement de l’importation de tests, diagnostics et vaccins, ou encore à consolider les réserves de change des pays pour renforcer la confiance des investisseurs.Exemple d’une utilisation de DTSImaginons que le Paraguay, dont la quote-part au FMI s’élève à 0,04 %, n’ait pas les réserves de dollars US suffisantes pour importer des vaccins Covid-19 fabriqués à l’étranger. Dans le cadre d’une émission générale de 100 DTS, le Paraguay recevrait 4 DTS et les États-Unis, dont la quote-part s’élève à 17,4 %, 1 740 DTS. Ces montants sont inscrits dans leurs balances des paiements respectives et répartis également entre avoirs en DTS et allocations en DTS. Afin d’augmenter ses réserves de dollars US, le Paraguay peut vendre ses DTS aux États-Unis, sur la base d’un accord d’échange volontaire. Ses avoirs en DTS diminuent, tandis que ses allocations de DTS augmentent (ainsi que ses réserves de dollars). Le Paraguay paie alors un intérêt au FMI sur la différence entre ses avoirs et ses allocations de DTS. À l’inverse, les États-Unis reçoivent un intérêt sur leur surplus d’avoirs en DTS. Depuis janvier 2021, le taux d’intérêt sur les DTS s’élève à 0,05 %. Le Paraguay peut ensuite librement utiliser ses nouvelles réserves de dollars US.Le 23 août 2021, le FMI a procédé à une nouvelle allocation générale de DTS, pour l’équivalent de 650 milliards de dollars. Ce montant est en-dessous du seuil nécessitant l’accord du Congrès américain (car les États-Unis ont reçu un montant inférieur à leur quote-part actuelle au FMI), permettant d’accélérer sa mise en œuvre.Bien qu’il s’agisse de l’allocation la plus élevée de l’histoire, des centaines d’organisations ont appelé à une émission de DTS à hauteur de 3 000 milliards de dollars US.En effet, le FMI distribuant les DTS parmi ses 190 pays membres au prorata de leur position relative dans l’économie mondiale, les 59 pays les plus pauvres de la planète n’ont collectivement reçu que 4 % de cette allocation (autour de 26 milliards de dollars US), quand ceux du G20 en ont reçu 68 % (442 milliards).En comparaison, les 27 États membres de l’UE se sont accordés sur un plan de relance à hauteur de 750 milliards d’euros (environ 900 milliards de dollars US), et les États-Unis, 1 900 milliards de dollars.Sous quelles conditions une émission de DTS peut-elle soutenir la réponse globale à la pandémie ? Afin d’amplifier l’impact de cette nouvelle émission en faveur d’une réponse globale à la pandémie, des propositions de partage volontaire de DTS par les économies les plus riches vers celles en ayant le plus besoin sont actuellement en discussion. Complexe à mettre en place, car dépendant de nombreuses législations, aucun mécanisme susceptible d’encadrer ce processus n’existe actuellement.Le 31 mai dernier, 32 dirigeant•e•s d’Afrique et d’Europe ont ainsi co-signé une tribune appelant la communauté internationale à transférer l’équivalent de 100 milliards de dollars US de DTS en faveur de l’Afrique. « La France y est prête », avait déjà affirmé le Président français lors du Sommet sur le financement des économies africaines le 18 mai. Les pays du G7 ont affirmé, dans le communiqué 2021 du Sommet, « examiner attentivement les options ». Le G20 a également exprimé son soutien pour un tel m [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton894.png [url] => https://focus2030.org/Les-droits-de-tirage-speciaux-du-FMI-une-solution-pour-endiguer-la-pandemie-de [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Covid-19 [1] => Multilatéralisme ) [organisme] => Array ( [0] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [101] => Array ( [objectID] => 900 [title] => Nous avons le pouvoir, citoyen·ne·s : une campagne de mobilisation citoyenne pour un plan de relance féministe [title_question] => [date] => 10/08/2021 [timestamp] => 1628546400 [descriptif] => Oxfam lance une campagne d’engagement citoyen pour lutter contre les inégalités femmes-hommes agravées par la pandémie du Covid-19 et appelle à un plan de relance féministe. [chapo] => [text] => Oxfam France est membre de la confédération Oxfam, une organisation internationale humanitaire et de développement qui mobilise le pouvoir citoyen contre la pauvreté. Elle agit dans plus de 30 crises et 90 pays afin de trouver des solutions durables pour mettre fin aux injustices qui engendrent la pauvreté. En France, Oxfam mène depuis 30 ans des campagnes de mobilisation citoyenne et de pression sur les décideurs politiques. Elle contribue également aux actions humanitaires d’urgence et aux projets de développement du réseau, en collaboration avec des partenaires et des alliés dans le monde entier.Dans le cadre du Forum Génération Égalité, Focus 2030 soutien Oxfam dans le cadre de sa campagne de mobilisation citoyenne, afin de sensibiliser l’opinion publique, notamment en France, aux inégalités femmes- hommes dans le monde, et à la mobiliser afin que les dirigeants réunis lors du Forum Génération Égalité prennent des engagements ambitieux.Subvention Focus 2030Nom du projet : Campagne de Sensibilisation et Mobilisation sur l’égalité femmes-hommesPériode : janvier 2021 - décembre 2021Objectif principal : Sensibiliser l’opinion publique, notamment en France, aux inégalités femmes- hommes dans le monde, et à la mobiliser afin que les dirigeants réunis lors du Forum Génération Égalité prennent des engagements ambitieux.ContexteDepuis la Conférence de Pékin de 1995, et l’adoption historique de la Déclaration de Pékin et son Programme d’Action par la communauté internationale, l’égalité femmes-hommes a progressé partout dans le monde.Néanmoins, la pandémie de COVID-19 est venu creuser les inégalités encores existantes et faire reculer les progrès obtenus, faisant reculer l’atteinte de l’égalité femmes-hommes dans le monde de 36 ans selon l’étude annuelle du Forum Économique Mondial de Davos.Face à cette pandémie mondiale, les gouvernements préparent la relance économique de leurs pays. En 2021, ces plans de relance ne peuvent se permettre d’oublier la moitié de l’humanité, les femmes.Selon une étude de la Fondation des Femmes, sur les 35 milliards du plan de relance de la France, 7 milliards seulement sont dédiés à des emplois considérés comme féminins.C’est dans ce contexte, et en amont du Forum Génération Égalité, qu’Oxfam a souhaité investir le débat public et médiatique à travers cette campagne-évènement pour sensibiliser aux enjeux du Forum et inviter les dirigeant.e.s du monde entier à soutenir un vrai plan de relance féministe.Focus sur la campagne 'Nous avons le pouvoir, citoyen·ne·s !'La campagne d’Oxfam cherche a susciter l’action citoyenne en proposant des solutions concrètes pour lutter contre les inégalités entre les sexes aggravées par la pandémie de Covid-19.Les visages de la campagne :Avec cette campagne, Oxfam France a décidé de porter la voix de femmes qui font bouger les lignes et incarnent les combats pour les droits des femmes. Des femmes d’âges et d’horizons différents, dont la vie, les métiers et les convictions les ont portées à défendre des mesures concrètes pour réduire les inégalités Les mesures clefs du plan de relance féministe proposés par Oxfam pour corriger l’aggravation des inégalités femmes-hommes :La France doit à travers sa politique nationale et internationale : 1.Promouvoir des politiques publiques qui déchargent les femmes du travail domestique 2.Corriger les inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde du travail 3.Appliquer la budgétisation féministe aux plans de relance 4.Adopter une solidarité internationale féministeRetrouvez le détails des mesures sur le site d’Oxfam France, et signez la pétition pour demander un plan de relance féministe !Le bilan du Forum #GénérationEgalité est plus que mitigé et la France, qui le co-présidait, est très loin de s'être montrée à la hauteur de l'urgence d'une récession au féminin.Continuons notre mobilisation pour un plan de #RelanceFéministe ! ✊ https://t.co/554DCS3XgP pic.twitter.com/CFZmYsAc81— Oxfam France (@oxfamfrance) July 8, 2021 Principales actions Participation aux travaux et réflexions au sein du Collectif Générations Féministes, et soutien au Tour du Monde Féministe de 24, point culminant de la campagne StopTalkingStartFunding. Production d’une BD jeune public 'Solidarité féministe' en partenariat avec le Collectif BD engagé the Ink Link, pour sensibiliser les jeunes aux enjeux d’aide publique au développement. Une conférence de presse conjointe avec le Collectif Générations Féministe et la Fondation des Femmes la veille de l’ouverture du Forum Génération Égalité Le Huffington Post, Novethic et les Nouvelles News en ont parlé ! La tenue d’un webinaire lors du Forum Génération Égalité hébergé par la France, du 29 juin au 2 juillet, sur la relance economique féministe et la transformation du système de soins. Communication autour du Forum Génération Égalité afin de sensibiliser l’opinion publique. Retrouvez notamment l’interview de Sandra Llhote Fernandes, Responsable du plaidoyer santé et égalité femmes-hommes chez Oxfam France, pour Public Sénat.🗣 #GenerationEgalite : « La France s’engage dans sa diplomatie à faire [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton900.jpg [url] => https://focus2030.org/Nous-avons-le-pouvoir-citoyen-ne-s-une-campagne-de-mobilisation-citoyenne-pour [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [102] => Array ( [objectID] => 899 [title] => EssentiELLES : une newsletter pour comprendre les enjeux des droits et santé sexuels et reproductifs [title_question] => [date] => 10/08/2021 [timestamp] => 1628546400 [descriptif] => Focus 2030 soutient Action Santé Mondiale dans le cadre du Forum Génération Égalité pour mettre à l’agenda les enjeux de DSSR. [chapo] => [text] => Action Santé Mondiale est une association de plaidoyer œuvrant en France et auprès des institutions européennes pour renforcer le soutien politique et financier pour la santé dans les pays en développement et la lutte contre les maladies liées à la pauvreté.Dans le cadre du Forum Génération Égalité, Action Santé Mondiale, partenaire de Focus 2030, continue son engagement en faveur de l’égalité femmes-hommes et de la promotion des droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR), et se mobilise pour que des engagements politiques et financiers suffisamment ambitieux soient pris pour répondre aux besoins actuels et permettre un accès de toutes les femmes et filles à la santé.Subvention Focus 2030Nom du projet : EssentiELLESPériode : 1 janvier - 30 décembre 2021Objectif principal : Nourrir les réflexions menées par la France en tant que championne de la 'Coalition d’action' DSSR en valorisant les bonnes pratiques et les initiatives de terrain à la fois innovantes et efficaces afin d’assurer un engagement politique et financier de la France qui soit ambitieux et adapté aux besoins du terrain en matière de santé maternelle et néonatale dans le cadre du Forum Génération Égalité.Du 29 juin au 2 juillet 2021, la France a accueilli le Forum Génération Égalité, qui vise à accélérer les progrès en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes à travers l’élaboration d’une feuille de route et la prise d’engagements politiques, programmatiques et financiers.Cette feuille de route, le Plan d’accélération mondial pour l’égalité femmes-hommes, est composé d’actions concrètes et ambitieuses issues des travaux des six Coalitions d’actions.Dans ce cadre, la France s’est engagé comme tête de file de la Coalition d’action « Autonomie corporelle, et droits et santé sexuels et reproductifs », et devra contribuer sur la période 2021-2026 à la mise en oeuvre des actions qui ont étés mises en avant.ObjectifsDans ce contexte, et dans la continuité d’un premier projet 'Carnets de Femmes', le projet d’Action Santé Mondiale entend nourrir les réflexions menées par la France dans son rôle de championne de la coalition d’action DSSR, et des acteur·rices de la société civile notamment au sein du Collectif Générations Féministes.Principales actionsDans le cadre de ce projet, Action Santé Mondiale a mené les activités suivantes : Publication d’une newsletter appelant la France à jouer un rôle de leadership politique fort en faveur des enjeux DSSR et à prendre des engagements financiers ambitieux à l’occasion du Forum Génération Égalité. Contribution au sein du Collectif Générations Féministes à la production d’un document de position sur les droits et la santé sexuelle et reproductive à destination de la société civile et de recommandations pour les décideurs politiques et relais d’opinion impliqués dans le Forum Génération Égalité . Ce document de position appelle à un doublement des engagements financiers internationaux de la France pour les 5 prochaines années, soit 200 millions d’euros annuels. Partage de recommandations à l’occasion de rencontres avec des décideurs politiques mobilisés dans le cadre du Forum ou sur les enjeux relatifs aux DSSR, afin d’assurer que les messages soient pris en compte au plus haut niveau. Organisation d’une table ronde : 'Renforcer l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, et si on relevait le défi ?', replay de la table ronde à retrouver sur le site d’Action Santé Mondiale ici. Communication sur les réseaux sociaux, notamment à travers la production de vidéos pour mettre à l’agenda les enjeux liés aux droits et la santé sexuels et reproductifs.Dernière ligne droite avant ce que nous attendons comme LE rendez-vous international pour accélérer la mobilisation pour garantir les #DSSR à toutes@EmmanuelMacron, soyons au RDV ! #ÉgalitéOnAgit@UNWomen #GenerationEquality #stoptalkingstartfunding pic.twitter.com/xDqiW9Mqem— GHA France (@GHAFrance) June 17, 2021 ⌚J-8 avant le Forum #GenerationEgalite31 M de $ : c’est beaucoup et c’est urgent !📢 pour être à la hauteur des besoins, la 🇫🇷 doit prendre sa part de responsabilité et contribuer à combler le gap de financement 🌍en matière de #DSSR en doublant ses investissements actuels pic.twitter.com/BQYWJydbeo— GHA France (@GHAFrance) [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/action-sante-mondiale-logo-vert.png [url] => https://focus2030.org/EssentiELLES-une-newsletter-pour-comprendre-les-enjeux-des-droits-et-sante [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [103] => Array ( [objectID] => 849 [title] => La politique d’aide au développement de la France [title_question] => [date] => 28/07/2021 [timestamp] => 1627423200 [descriptif] => Présentation de la politique d’aide publique au développement de la France et des nouveautés de la loi relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales. [chapo] => [text] => Dans le contexte d’une réduction historique de l’aide publique au développement française depuis 2023, Focus 2030 publie son évaluation indépendante de la politique d’aide au développement de la France depuis 2017. Réalisation des objectifs assignés, réformes envisagées, efforts de modernisation, trajectoires financières... Consulter le rapport « L’aide publique au développement de la France dans un monde en turbulences : la fin d’une ambition ? ». La pandémie de Covid-19 a remis en exergue le rôle crucial de financement du développement que se doivent d’endosser les économies les plus riches pour l’atteinte collective des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies d’ici à 2030.La France est le septième pays le plus riche de la planète en termes de produit intérieur brut (PIB). À ce titre, elle contribue à l’aide publique au développement (APD), qui correspond selon la définition du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE à « l’aide fournie par les États dans le but exprès de promouvoir le développement économique et d’améliorer les conditions de vie dans les pays en développement. »Selon les chiffres du CAD pour l’année 2024, la France a alloué 14,3 milliards d’euros à l’aide publique au développement, soit 7,3 % de l’APD totale des 32 pays membres du CAD. Cette somme correspond à 0,48 % du revenu national brut de la France, au-dessus de la moyenne du CAD (0,33 %) mais en-deçà de l’engagement international de 0,7 %.Le 4 août 2021, la France a promulgué une nouvelle loi encadrant sa politique d’aide au développement : la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales, ou « loi développement solidaire », prévoyant l’atteinte des 0,7 % du RNB consacrés à l’APD d’ici 2025.Pour autant, le gouvernement français est revenu sur cet engagement à l’été 2023, repoussant l’atteinte de cet objectif à 2030, à l’occasion du Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID). De plus, des coupes budgétaires affectant l’aide publique au développement à hauteur de 742 millions d’euros ont été décrétées en février 2024, une dynamique qui se poursuit dans la loi de finances pour 2025 qui entérine une nouvelle réduction de l’APD de 2,1 milliards d’euros. Analyse.Présentation de l’APD de la France et des nouveautés de la loi développement solidaireComment est régie la politique d’aide au développement de la France ?Les objectifs et les orientations de l’APD de la France étaient fixés depuis 2014 par la loi d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale. Cette loi devait être l’objet d’une révision au bout de cinq ans, ce qui est finalement survenu en 2021 à l’unanimité du Parlement.La loi développement solidaire promulguée en août 2021 revêt un caractère central en matière de coopération pour le développement et de solidarité internationale, mais aussi de lutte contre la pauvreté et les inégalités mondiales, comme le réclame la poursuite des Objectifs de développement durable. Elle prévoit l’atteinte symbolique de 0,7 % du revenu national brut alloué à l’APD d’ici 2025, ce qui constituait un évènement attendu. Pour autant, le gouvernement est revenu sur cet engagement à l’été 2023, repoussant l’atteinte de cet objectif à 2030.Comment est pilotée l’APD de la France ?L’organisation institutionnelle du système français de coopération pour le développement est complexe.Le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (le CICID), instance de coordination principale, fixe, sous l’autorité du Premier ministre, les grandes orientations stratégiques de la politique de développement de la France. Sa dernière réunion s’est tenue en juillet 2023.Le Conseil présidentiel du développement (CPD) a été instauré en 2018, afin de renforcer le pilotage de la politique de développement de la France. Présidé par le président de la République, il est chargé de prendre les décisions stratégiques dans la mise en œuvre de l’aide au développement française. Le second s’est tenu en mai 2023. Le troisième, renommé en Conseil présidentiel pour les partenariats internationaux, s’est tenu le 4 avril 2025.Enfin, le Conseil national du développement et de la solidarité internationale (CNDSI) est l’instance centrale de dialogue entre l’État et les acteurs de la société civile sur les objectifs et les orientations de la politique française de développement. Il est présidé par le ministre des Affaires étrangères et rassemble des élus et des représentants de la société civile investis dans le développement et la solidarité internationale. Le CNDSI n’a qu’un pouvoir consultatif mais se réunit plusieurs fois par an.L’APD de la France est mise en œuvre à travers 24 programmes budgétaires distincts, répartis entre 14 missions gérées par 10 ministères, auxquels s’ajoutent des crédits extrabudgétaires. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et le ministère de l’Économie et des finances supervisent la « mission APD », qui comptait pour 45 % de l’APD totale de la France en 2022 (6,9 milliards d’euros).Les crédits budgétaires regroupés au sein de la mission APD, communément désignés comme le « cœur de l’aide », permettent de financer la coopération bilatérale de la France (dont l’aide projet, le soutien aux organisations de la société civile ou encore la coopération technique), sa contribution à l’aide mise en œuvre par la Commission européenne ainsi que son soutien à l’action des organisations internationales. À combien s’élève l’APD de la France ?Depuis 2017, l’aide publique au développement de la France est entrée dans une période de croissance fortement attendue, non seulement par les acteurs de l’aide au développement et par les parlementaires, mais aussi et surtout par ses bénéficiaires. La trajectoire croissante de l’APD de la France (+36 % en termes réels entre 2018 et 2022) a cependant été inversée à partir de 2023. En 2024, l’APD française s’est établie à 14,3 milliards d’euros, représentant 7,3 % de l’APD mondiale des 32 pays membres du CAD. Après une baisse de 13 % entre 2022 et 2023, l’APD de la France est restée stable en 2024. Elle se situe au 5e rang des donneurs en volume après les États-Unis, l’Allemagne, le Japon et le Royaume-Uni, mais au 11e rang en pourcentage d’APD/RNB à 0,48 %, au-dessus de la moyenne du CAD (0,37 %) mais en dessous de l’engagement international de 0,7Quelles sont les grandes orientations de la politique d’aide au développement de la France ? Une programmation financiè [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/projection-focus-2030-trajectoire-apd-2017-2025-france.png [url] => https://focus2030.org/La-politique-d-aide-au-developpement-de-la-France [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => 0,7% [1] => Agenda 2030 [2] => Pauvreté [3] => Priorités ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [104] => Array ( [objectID] => 897 [title] => #2021-2023 - ISGlobal : L’implication de l’Espagne dans la gouvernance mondiale de la santé [title_question] => [date] => 27/07/2021 [timestamp] => 1627336800 [descriptif] => Avec le soutien de Focus 2030, ISGlobal entend faire de l’Espagne un acteur clé de la santé mondiale en favorisant un renforcement de ses contributions aux grandes initiatives multilatérales dans ce domaine. [chapo] => [text] => Le Barcelona Institute for Global Health (ISGlobal) est un centre d’excellence en matière de recherche et d’application des connaissances scientifiques en matière de santé mondiale.Ses actions mêlent formations, communication, plaidoyer et activités de coopération internationale visant à faire progresser l’efficacité et l’équité de la santé au niveau mondiale.Subvention Focus 2030Nom du projet : « Pour une implication grandissante de l’Espagne dans la gouvernance mondiale de la santé »Période : du 1 janvier 2021 au 31 décembre 2023Objectif principal : Faire de l’Espagne un acteur clé de la santé mondiale en favorisant un renforcement de ses contributions aux grandes initiatives multilatérales dans ce domaine.ContexteAu cours de la dernière décennie, la coopération internationale espagnole a subi des coupes budgétaires de plus de 70%, entrainant une importante diminution de la présence et de l’influence de l’Espagne au sein des principaux espaces multilatéraux de développement et de santé mondiale. En 2020, un processus de réforme, fruits de plusieurs engagements de la part des autorités, a été engagé, selon une feuille de route prescrite par l’Agenda 2030, et guidé par le multilatéralisme et l’objectif d’un budget d’aide publique au développement correspondant à 0,5% du RNB.Ce processus de réforme intervient à un moment où la crise de Covid-19 s’est établie comme une menace sanitaire mondiale aux conséquences sans précédent pour la santé, l’économie et la vie quotidienne de l’ensemble des populations. Les contributions au financement de la santé mondiale apparaissent plus que jamais comme une question de sécurité, au-delà de celles de solidarité ou d’équité. Il est certain que nous ne mettrons pas fin aux multiples crises déclenchées par le Sars-CoV2 tant que la phase aiguë de la pandémie n’aura pas été surmontée dans le monde entier.Les engagements sur la base desquels l’Espagne fonde sa nouvelle vision et le nouveau cadre de sa politique publique de coopération internationale consacrent la santé mondiale et son financement comme un domaine prioritaire d’investissement de ses ressources et de ses capacités. L’ambition du présent projet est de participer à retrouver les niveaux de contributions qui, à la fin de la dernière décennie, faisaient de l’Espagne un acteur incontournable du développement international.ISGlobal et Focus 2030 souhaitent contribuer à ce que l’Espagne érige son leadership en la matière en tant que signe fort de son identité mondiale.Objectifs Contribuer à l’émergence d’un discours érigeant la santé et son accès équitable en tant que problématique clé de la sécurité mondiale et consacrant une importance décisive aux contributions de l’Espagne dans ce domaine, en particulier en matière de lutte contre la pandémie de Covid-19. Fournir des informations pour que l’Espagne retrouve un rôle pertinent en matière de coopération internationale, et une place de leader dans le domaine de la santé mondiale. Mettre en avant la cohérence du financement des initiatives multilatérales de santé mondiale avec les engagements sur lesquels la réforme de la coopération espagnole se fonde. Poursuivre les efforts pour un retour de l’Espagne en matière d’investissement dans la santé mondiale, en particulier dans les domaines prioritaires dans le cadre du renforcement de sa présence sur la scène internationale et de son action extérieure : Approche basée sur le genre R&D et impact Amélioration des services de santé publique (avec une attention particulière portée à la vaccination, à l’innovation, ainsi qu’à l’accès aux médicaments et produits de santé essentiels)Activités prévues Réunions de haut niveau pour sensibiliser les principaux acteurs gouvernementaux, législatifs et de la société civile, aux enjeux de santé mondiale. Publication de documents, données et communications pour la diffusion des messages et analyses d’ISGlobal. Organisation de séances de travail et d’événements publics sur les aspects centraux des débats. Communication et diffusion de publications et analyses relatives à l’importance de la contribution espagnole à la santé mondiale comme stratégie prioritaire de présence et d’influence étrangère. Campagnes de communication auprès des principaux interlocuteurs en matière d’immunisation, de santé des femmes et de santé mondiale dans le cadre de la coopération espagnole au développement.Résultats attendus Obtenir des engagements spécifiques du gouvernement espagnol en faveur de la reconstitution des fonds des principales initiatives multilatérales de santé mondiale, en particulier les engagements COVAX AMC. Contribution à l’élaboration de systèmes de préparation et de réponse aux situations d’urgence.Cet article sera régulièrement mis à jour avec les activités réalisées par ISGlobal et les résultats obtenus. 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[chapo] => [text] => L’Elcano Royal Institute est un think tank analysant les enjeux internationaux et stratégiques d’un point de vue espagnol, européen et mondial. Ses objectifs incluent la promotion d’une meilleure connaissance de la politique étrangère espagnole, ainsi que la volonté de nourrir d’idées innovantes, sur la base de travaux de recherche scientifiques robustes, le processus de prise de décisions des dirigeants politiques, des institutions publiques ou privées, ainsi que de la société civile. Entre autres champs d’intervention, le prestigieux Institut Elcano dispose d’un domaine de recherche spécifiquement axé sur la coopération internationale et le développement.Subvention Focus 2030Nom du projet : « Recherche politique sur les discours relatifs au développement et à l’aide multilatérale espagnole »Période : du 1 janvier 2021 au 31 décembre 2023Objectif principal : Faire émerger de nouveaux récits, discours et arguments, destinés à mettre en exergue l’importance de la politique espagnole de développement internationale et à susciter l’adhésion de l’ensemble des composantes de la représentation parlementaire ainsi que celle des citoyens.ContexteActeur majeur de la coopération au développement au cours de la première décennie des années 2000, les coupes budgétaires consécutives à la crise financière de 2008 et le manque de clarté qui a suivi, quant à ses orientations stratégiques, ont fait reculer l’influence de l’Espagne dans ce domaine stratégique des relations internationales.Malgré la reprise économique et le consensus parlementaire croissant sur la nécessité de redynamiser cette politique, le taux de croissance de l’APD espagnole demeure timide. Au-delà des questions budgétaires, cette tendance est symptomatique de la faible importance politique attribuée à la coopération internationale et de son manque général d’appropriation par l’ensemble de partis politiques et l’administration espagnole.L’appropriation institutionnelle de l’Agenda 2030 ou l’impulsion politique renouvelée visant à atteindre l’objectif des 0,5%, du RNB attribué à l’APD, ainsi que l’engagement de réformer le système de coopération internationale peuvent cependant inverser cette tendance et faire de l’Espagne un acteur clé en matière de développement international.ObjectifsEn collaboration avec Focus 2030, l’Institut royal Elcano entend mener une série d’activités de recherche, d’analyse, de débat et de publications, afin de faire émerger de nouveaux récits, discours et arguments, destinés à mettre en exergue l’importance de la politique espagnole de développement internationale et à susciter l’adhésion de l’ensemble des composantes de la représentation parlementaire ainsi que celle des citoyens.L’Institut royal Elcano analysera la littérature spécialisée (articles académiques et documents officiels et publications liés à la politique de développement), mènera des entretiens avec les principaux acteurs de la coopération espagnole et européenne et organisera des séminaires et des groupes de travail dans le but de nourrir la recherche sur l’émergence de nouveaux récits sur la coopération espagnole.Au cours de la période 2021-2023, l’Institut conduira deux à trois études de cas, afin d’analyser les principaux mécanismes d’influence des bailleurs de fonds au sein des espaces multilatéraux. Qu’ils soient constitués par des contributions financières ou par une participation politique à des forums et initiatives européens et internationaux, l’activation de ces leviers est à même d’accompagner la naissance et la diffusion des nouveaux récits évoqués plus haut. En parallèle, l’Institut royal Elcano travaillera à diffuser auprès des différents partis politiques espagnols, les arguments relatifs à l’importance politique de l’aide au développement, ainsi qu’aux objectifs qu’elle peut poursuivre.Activités prévues Rencontres avec des représentants des principaux groupes parlementaires et exécutifs des partis nationaux et autonomes pour les sensibiliser à ces enjeux et leurs problématiques. Organisation de différentes sessions du groupe de travail sur l’Agenda 2030 rassemblant membres du gouvernement, parlementaires, universitaires, représentants d’entreprises et d’ONG. Préparation d’une étude de cas sur l’impact, en termes d’influence, de l’aide espagnole sur les institutions de l’Union européenne. Préparation d’une étude de cas sur l’implication de l’Espagne au sein d’un instrument multilatéral (à définir).Résultats attendus Alimenter et approfondir le débat autour du lien entre action étrangère, influence et développement dans le cadre de la politique de coopération espagnole. Contribuer à une plus grande appropriation des enjeux d’aide au développement par les principaux groupes parlementaires. Analyser le rôle de l’Espagne dans le système de développement multilatéral.Cet article sera régulièrement mis à jour avec les activités réalisées par Elcano et les résultats obtenus. 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Le nombre de nouvelles infections à VIH ont quant à elles été réduites de près de la moitié (47%) au cours des 20 dernières années.Télécharger la note d’analyse n°3 iciL’aide publique au développement constitue un des facteurs déterminants de cette amélioration de la situation sanitaire mondiale. Au cours des années 2000, véritable âge d’or de l’aide internationale en santé, les montants d’aide publique au développement alloués à ce secteur n’ont cessé d’augmenter, passant de 12 milliards de dollars en 2000 à près de 35 milliards en 2010.Aujourd’hui, l’aide publique au développement en santé semble avoir atteint un palier et se maintient désormais autour de 40 milliards de dollars par an, soit environ un quart de l’aide totale mobilisée par les pays donateurs.En France, la santé est depuis longtemps et continue d’être aujourd’hui un secteur prioritaire de l’aide publique française avec près de 900 millions de dollars dédié à la santé en 2019. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en reçoit la plus grosse part avec un engagement financier de 360 millions d’euros par an, faisant de la France le deuxième contributeur au Fonds mondial après les États-Unis.La priorité accordée à la santé mondiale dans l’aide publique française n’est toutefois plus aussi franche que par le passé. Elle doit en effet désormais composer avec l’émergence de nouveaux secteurs prioritaires comme l’éducation et la lutte contre les changements climatiques.Pour en savoir davantage sur l’évolution de l’aide publique au développement dédiée aux enjeux de santé, une note d’analyse est disponible en cliquant ici. 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[chapo] => [text] => Télécharger notre rapport d’activités 2020 ici.Le mot de la présidente et du directeurNous avons le plaisir et la responsabilité de vous présenter le quatrième rapport d’activités de notre jeune association qui poursuit son développement pour soutenir au mieux les acteurs de la solidarité internationale en vue de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies à l’échelle de la planète d’ici 2030.Cette année 2020, marquée par une pandémie aux conséquences exceptionnelles, a souligné l’ampleur de nos interdépendances. Dans ce contexte, jamais la pertinence de l’Agenda 2030 n’aura été aussi manifeste. Nos sondages révèlent d’ailleurs que les Français·es semblent plus solidaires et conscient·es des enjeux de nos interconnexions, comme si la crise de Covid-19 avait été l’électrochoc nécessaire à la mise en lumière des maux du monde. Seul l’avenir confirmera cet élan, fragile, balançant entre tentation du repli national et de la solidarité internationale.Ainsi, le premier confinement nous a fait rêver à un monde d’après radicalement différent, laissant présager un changement de paradigme illustré par nombre de prises de parole détaillant visions et recommandations en faveur d’une meilleure prise en considération de l’environnement, de la santé, de l’égalité femmes-hommes, du climat, des populations les plus marginalisées et de leurs interconnexions. Mais pourquoi donc réinventer la roue ? N’avons-nous pas déjà un plan ? Les 17 Objectifs de développement durable, leurs 169 cibles et 231 indicateurs ! L’Agenda 2030 constitue un plan d’action détaillé, chiffré, attribuant des responsabilités à chacun, et surtout une feuille de route ayant l’avantage d’avoir d’ores et déjà était adoptée le 25 septembre 2015, par les 193 États membres des Nations Unies.Car non, les frontières n’arrêteront pas le virus et seul un élan exceptionnel de solidarité internationale nous laissera entrevoir un retour à la normale. Souhaitons-nous d’ailleurs un retour “à la normale” ? Une question opportunément soulevée par la Fondation Elyx dans sa campagne mettant en avant les 17 ODD, que l’on a pu découvrir sur tous les écrans des gares et métros de France au sortir du confinement. À l’heure où la pandémie n’est toujours pas enrayée et où une crise sociale, économique et climatique toujours plus grande nous menace, nous sommes convaincu·es qu’il faut mettre l’Agenda 2030 à l’agenda politique, médiatique et citoyen des dix prochaines années.C’est dans ce contexte que tout au long de l’année 2020, Focus 2030 a poursuivi l’animation de son groupe de travail dédié à la santé mondiale et a réuni plusieurs organisations de la société civile pour susciter des engagements à la hauteur des enjeux, en amont des grands événements internationaux. Un accent a été ainsi mis tout au long de l’année sur le soutien au nouveau dispositif de coopération mondiale, ACT-A coordonné par l’Organisation mondiale de la santé pour un accès équitable aux vaccins, traitements et tests contre la pandémie de Covid-19 pour toutes et tous, tout en s’assurant que les bailleurs ne désertent pas le soutien aux organisations luttant contre les autres maladies et pandémies.Conséquence de la crise sanitaire, nous avons vu des projets essentiels retardés et reportés, à l’image du Forum Génération Égalité organisé par ONU Femmes et co-présidé par la France et le Mexique. Cet événement d’importance capitale, organisé un quart de siècle après la conférence de Beijing, devait être accueilli à Paris en juin 2020 mais a dû être décalé à l’année 2021. Nous ne pouvons pourtant plus attendre pour que les femmes et les hommes puissent enfin bénéficier des mêmes droits et que les personnes LGBT+ voient enfin leurs droits reconnus et soutenus par la communauté internationale. Car si la pandémie a reporté d’un an ce forum, elle a surtout repoussé de 36 ans le jour où femmes et hommes seront enfin égaux au rythme des progrès actuels à l’échelle du monde... soit 135 ans.C’est dans ce contexte marqué par un recul inédit de l’égalité femmes-hommes que nous avons mené aux côtés de Women Deliver un sondage interrogeant les populations de 17 pays, répartis sur les 5 continents, pour prendre connaissance de leurs attentes, perceptions et ressentis vis-à-vis de l’égalité des genres. La réponse des citoyen·nes est sans appel : 80 % des répondant·es à notre enquête considèrent l’égalité femmes-hommes comme leur important à titre personnel et une majorité écrasante estime que leur gouvernement devrait faire plus en la matière. Il revient désormais aux dirigeant·es et gouvernements de prendre leur part de responsabilité et d’entendre cette aspiration universelle au changement, un vaste chantier qui nous occupera en 2021.Alors que la pandémie a frappé de plein fouet les populations issues des pays les plus fragiles, nous avons poursuivi nos travaux sur l’aide publique au développement (APD), cette politique publique au service de l’Humanité tout entière, qui se révèle d’autant plus nécessaire en pleine crise mondiale. Focus 2030 a ainsi été commissionnée par le député Hervé Berville pour évaluer l’avancée de la mise en œuvre des 36 recommandations que ce dernier présentait dans son rapport Un monde commun, un avenir pour chacun, une évaluation qui sera rendue publique en 2021.Pour Focus 2030, 2020 a été l’occasion d’amorcer un changement d’échelle pour être à la hauteur des enjeux que nous portons et poursuivre la mission dont nous nous sommes investi·es : mettre à l’agenda médiatique, politique et citoyen les enjeux de solidarité internationale et les Objectifs de développement durable. Notre budget a augmenté de près de 30 % et notre équipe s’est étoffée avec l’arrivée de trois nouveaux profils aussi différents que complémentaires, une chargée de communication, une analyste de données et une chargée de programmes.Dix ans. C’est désormais le temps qu’il nous reste en 2020 pour accomplir les objectifs de l’Agenda 2030. En 2021, Focus 2030 travaillera prioritairement sur les enjeux de santé mondiale, d’égalité femmes-hommes et d’aide publique au développement, pour contribuer, à notre mesure, aux côtés de nos partenaires, à créer un environnement favorable pour susciter des politiques publiques de développement transparentes, ambitieuses et efficaces. Nous nous devons d’être à la hauteur pour les générations futures. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton892.png [url] => https://focus2030.org/Rapport-d-activites-2020 [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [108] => Array ( [objectID] => 873 [title] => Rapport des Nations Unies en amont du Forum politique sur la mise en œuvre des Objectifs de développement durable [title_question] => [date] => 13/07/2021 [timestamp] => 1626127200 [descriptif] => Les Nations Unies ont publié une version préliminaire du Rapport annuel du Secrétaire général de l’ONU sur les progrès des ODD. 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Au cours de la première semaine, le FPHN 2021 procédera également à des examens approfondis de neuf ODD : l’objectif 1 (pas de pauvreté) ; l’objectif 2 (faim zéro) ; l’objectif 3 (bonne santé et bien-être) ; l’objectif 8 (travail décent et croissance économique) ; l’objectif 10 (réduction des inégalités) ; l’objectif 12 (consommation et production responsables) ; l’objectif 13 (action climatique) ; l’objectif 16 (paix, justice et institutions fortes) et l’objectif 17 (partenariat pour les objectifs) et d’une série d’autres sujets transversaux. La deuxième semaine sera pour sa part consacrée aux examens nationaux volontaires (ENV) de la mise en œuvre des ODD au niveau national.L’édition 2021 du Forum sur les « Progrès vers les Objectifs de développement durable » est basée sur les données disponibles sur les indicateurs mondiaux pour les 17 ODD, en avril 2021. Le rapport note que la base de données mondiale des ODD comprend plus d’indicateurs que jamais, avec 211 (sur 231) indicateurs disponibles en 2021, contre 115 en 2016.Les auteurs du rapport commencent par souligner qu’avant même la pandémie de Covid-19, les progrès des ODD n’étaient pas sur la bonne voie. Les progrès vers la réalisation des objectifs ne se réalisaient pas assez rapidement pour être atteints d’ici 2030, et étaient même en recul dans certains domaines au point mort. Selon le rapport, la réponse collective mondiale au cours des 18 prochains mois déterminera si la pandémie s’avère être un « rappel à l’ordre bien nécessaire ». Entre autres leçons, elle a confirmé qu’« en menaçant la biodiversité, l’humanité menace sa propre survie. »Les suggestions des auteurs du rapport portent sur : La fourniture d’un accès équitable aux vaccins et traitements Covid-19, afin de renforcer la position financière des pays en développement et d’engager une reprise guidée par l’Agenda 2030 ; La prise en considération des moyens alloués pour la reprise afin d’adopter des voies de développement à faible émission de carbone, résilientes et inclusives, qui réduiront les émissions de carbone et de GES, préserveront les ressources naturelles, créeront de meilleurs emplois, feront progresser l’égalité des sexes et s’attaqueront aux inégalités croissantes ; L’amélioration de la disponibilité de données comparables au niveau international sur les ODD pour combler les lacunes liées à la couverture géographique, à l’actualité et au niveau de désagrégation, afin d’aider à identifier les différences entre les régions et les personnes laissées pour compte ; et Mettre l’énergie propre et durable « au cœur de la réponse Covid-19 et de la lutte contre le changement climatique ».Le rapport comprend des informations complémentaires quant au statut de chaque ODD : – Objectif 1 (pas de pauvreté) : le rapport prévient que l’élimination de la pauvreté d’ici 2030 est hors de portée en raison de la « triple menace de la pandémie de Covid-19, des conflits et du changement climatique », à moins que les gouvernements ne mettent immédiatement en œuvre des actions politiques substantielles et structurelle, notamment en matière de systèmes de protection sociale.– Objectif 2 (faim zéro) : le rapport indique que la pandémie pourrait avoir plongé 83 à 132 millions de personnes supplémentaires dans la faim chronique en 2020, et que de multiples formes de malnutrition sont recensés dans tous les pays du monde.– Objectif 3 (bonne santé et bien-être) : le rapport constate que les services de santé essentielles sont toujours perturbés dans 90 % des pays. Les services les plus touchés sont ceux qui traitent des troubles mentaux ; neurologiques et de la toxicomanie ; des maladies tropicales négligées ; de la tuberculose ; du VIH et des hépatites B et C ; du cancer et d’autres maladies non transmissibles ; ainsi que du planning familial et de la contraception.– Objectif 4 (éducation de qualité) : les auteurs décrivent la pandémie de Covid-19 comme une « catastrophe générationnelle » pour l’apprentissage, l’éducation et le bien-être des enfants. Selon le rapport, les enfants les plus vulnérables et ceux qui n’ont pas accès à l’enseignement à distance courent un risque accru de ne pas retourner à l’école, voire de connaître les mariages précoces ou de travailler.– Objectif 5 (égalité des sexes) : la pandémie a entraîné une intensification des tendances en matière de violence à l’égard des femmes et des filles, une augmentation des mariages d’enfants et des effets disproportionnés sur le travail domestique les femmes et du care. Selon le rapport, la crise offre toutefois l’occasion de remodeler les systèmes, les lois, les politiques et les institutions de manière à faire progresser l’égalité des sexes.– Objectif 8 (travail décent et croissance économique) : les auteurs du rapport constatent qu’avant la pandémie de Covid-19, la croissance mondiale connaissait déjà un ralentissement. La pandémie à accélérer le phénomène, causant la plus importante récession depuis la Grande dépression dans les années 1930. Parmi les plus impacté par cette crise économique, les jeunes et les femmes.– Objectif 10 (réduction des inégalités) : le rapport note que pour les pays les plus pauvres, les progrès en matière d’ODD sont repoussés de dix années complètes en raison de la pandémie. En 2020, les réfugiés étaient au nombre le plus élevé jamais enregistré, soit 24 millions de personnes.– Objectif 12 (consommation et production responsables) : les auteurs expliquent que la production et la consommation de produits non durables sont à l’origine « des trois crises planétaires : la crise climatique, la crise de la biodiversité et la crise de la pollution. » La reprise de la pandémie permet d’explorer des modèles de développement plus inclusifs et équitables, afin d’entamer le processus nécessaire de découplage de la croissance économique et du bien-être humain de l’utilisation des ressources et des impacts environnementaux.– Objectif 13 (action en faveur du climat), le rapport réaffirme que les émissions mondiales de CO2 doivent atteindre le niveau net zéro d’ici à 2050 afin de limiter le réchauffement à 0,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, comme le prévoit l’Accord de Paris. Les gaz à effet de serre (GES) ont augmenté en 2020 dans le monde entier, malgré des changements dans les schémas habituels pendant les périodes de confinement de la pandémie.– Objectif 16 (paix, justice et institutions fortes) : les auteurs signalent que les droits fondamentaux et les systèmes de protection ont été « brisés » dans certains pays et affaiblis dans de nombreux autres.– [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton873.jpg [url] => https://focus2030.org/Rapport-des-Nations-Unies-en-amont-du-Forum-politique-sur-la-mise-en-oeuvre-des [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [109] => Array ( [objectID] => 182 [title] => Note d’analyse n°4 : Migrations et développement [title_question] => [date] => 10/07/2021 [timestamp] => 1625868000 [descriptif] => Quel rôle pour l’aide publique au développement ? [chapo] => [text] => La question de l’aide publique au développement a été remise à l’agenda politique après les flux migratoires observés ces dernières années entre les deux rives de la mer Méditerranée.Télécharger la note d’analyse n°4 iciDans ce contexte, les migrations internationales sont de plus en plus prises en compte dans le cadre de la définition des politiques d’aide publique au développement dans un mélange des genres qui interroge et génère des inquiétudes chez de nombreux acteurs du développement et de la solidarité internationale.Cette articulation entre deux problématiques différentes, les phénomènes migratoires d’un côté et l’aide publique au développement de l’autre, s’appuie sur des éléments factuels parfois contre-intuitifs.S’agissant du statut particulier des personnes réfugiées, si depuis 2015, leur nombre a augmenté dans les pays de l’OCDE et particulièrement en Europe, ce sont néanmoins les pays en développement qui continuent aujourd’hui d’accueillir la très grande majorité (85 %) des réfugiés à travers le monde.La part du coût d’accueil des réfugiés dans l’aide publique au développement (APD) mondiale s’élevait en 2019 à 9,7 milliards USD, soit 12 % de l’aide totale des pays du Comité d’aide au développement de l’OCDE. Cela représente moitié moins qu’en 2016, année où elle a atteint 17 milliards.La nouvelle politique migratoire de l’Union européenne n’hésite pas à faire de l’aide publique au développement l’un des outils de contrôle des migrations, au détriment de l’atteinte des objectifs de développement durable.Cette politique est largement décriée par les ONG qui refusent que l’octroi de l’aide publique au développement puisse être conditionné à une meilleure gestion des flux migratoires par les pays d’origine, proposition soutenue par un nombre grandissant de décideurs politiques.Loin de la vision sécuritaire qui caractérise la plupart des politiques migratoires actuelles, le phénomène des migrations internationales peut être vu au contraire comme un facteur non négligeable de développement tant pour les pays d’origine que pour ceux de transit et d’accueil.Les transferts financiers des migrants représentent ainsi une manne conséquente qui participe à l’amélioration des conditions de vie de leur famille et plus globalement au développement local. En 2019, le montant des envois de fonds des migrants à destination des pays en développement s’est élevé à 548 milliards USD, un niveau record dépassant les investissements directs à l’étranger (534 milliards) et l’aide publique au développement (152 milliards). En 2020, les envois de fonds des migrants ont moins diminué qu’anticipé du fait de la pandémie de Covid-19, avec un recul de 1,6 % par rapport à 2019, pour atteindre 540 milliards USD.Pour en savoir davantage sur l’articulation entre la question des migrations internationales et l’aide publique au développement, une note d’analyse est disponible en cliquant ici.Pour aller plus loin :– Les Notes de SUD : Comment l’aide publique au développement est-elle utilisée pour servir les politiques migratoires ? - 7 décembre 2020. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton182.png [url] => https://focus2030.org/Note-d-analyse-no4-Migrations-et-developpement [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Migrations ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [110] => Array ( [objectID] => 890 [title] => Forum Génération Égalité : quel bilan ? [title_question] => Bilan provisoire des engagements adoptés à l’occasion du Forum Génération Égalité [date] => 06/07/2021 [timestamp] => 1625522400 [descriptif] => Grandes annonces et premières conclusions de cette conférence internationale en faveur de l’égalité des genres. [chapo] => [text] => Le Forum Génération Égalité est une initiative internationale en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, organisée par ONU Femmes et co-présidée par la France et le Mexique, en partenariat avec la société civile.Vingt-six ans après la dernière Conférence mondiale sur les femmes à Pékin, ce sont 500 intervenant·es et près de 50 000 participant·es du monde entier qui se sont rassemblé·es du 30 juin au 2 juillet 2021.Les engagements des gouvernementsTous les engagements sont visibles sur la mappemonde du Forum Génération Égalité. Le Forum a marqué le lancement d’un Plan Mondial d’Accélération pour l’égalité femmes-hommes, soit un ensemble d’actions ciblées dans six domaines clés pour la vie des filles et des femmes (les six Coalitions d’action).Le Forum a permis la prise d’engagements de la part de gouvernements, d’organisations philanthropiques, de la société civile, d’organisations de jeunesse et du secteur privé. Au total, ONU Femmes a annoncé des engagements financiers à hauteur de 40 milliards de dollars, ainsi qu’en matière de politiques et programmes, pour faire avancer l’égalité entre les sexes au cours des 5 prochaines années. Les gouvernements et le secteur public se sont engagés à investir 21 milliards de dollars, le secteur privé 13 milliards de dollars et les organisations philanthropiques 4,5 milliards de dollars. Les entités des Nations unies et les organisations internationales ou régionales se sont engagées à hauteur de 1,3 milliard de dollars au total. Le gouvernement du Burkina Faso, aux côtés du Bénin, de la Guinée, du Mali, du Niger et du Togo, s’est engagé à fournir des soins gratuits aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans, et à prendre des mesures législatives et sociales pour mettre fin aux normes néfastes, telles que les mutilations génitales féminines et le mariage des enfants. La Norvège réaffirme son rôle de « championne mondiale politique et financière » pour les droits et la santé sexuelle et reproductive, à travers un engagement de 1,2 milliards de dollars. Les États-Unis se sont engagés à investir 1 milliard de dollars pour soutenir les programmes nationaux visant à mettre fin à la violence basée sur le genre, et 175 millions de dollars pour des programmes internationaux. L’Alliance mondiale pour les soins, lancée par le Mexique et ONU Femmes, comprend désormais 39 pays, dont le Canada qui s’est engagé à investir 100 millions de dollars pour lutter contre les inégalités dans l’économie des soins à l’échelle mondiale. L’engagement de la France 100 millions d’euros additionnels pour promouvoir les droits et la santé sexuels et reproductifs : 90 millions d’euros au programme UNFPA Supplies pour l’achat et la distribution de produits contraceptifs et de produits de santé sexuelle et reproductive 5 millions d’euros au nouveau programme Shaping Equitable Market Access for Reproductive Health (SEMA) pour favoriser un accès équitable aux produits de santé sexuelle et reproductive hébergé par l’AMREF (promesses de financement à date : 50 millions de USD) 5 millions d’euros à l’Organisation pour le Dialogue en faveur de l’Avortement Sécurisé (ODAS) en Afrique de l’Ouest et du Centre, porté par l’ONG Ipas Un nouvel engagement de 50 millions d’euros pour le Fonds Français Muskoka jusqu’en 2026, afin de faire reculer la mortalité maternelle et infantile en Afrique de l’Ouest L’AFD poursuivra son engagement pour les droits et la santé sexuels et reproductifs au même niveau que les années passées en mobilisant 250 millions d’euros via le canal bilatéral sur les DSSR pour les cinq années à venir. Dans le cadre de la reconstitution des fonds du Partenariat Mondial pour l’Education pour la période 2021-2026, la France consacrera 333 millions d’euros au Partenariat, dont la moitié sera orientée spécifiquement vers des actions en faveur de l’égalité des filles et l’égalité dans l’éducation Le Président de la République a annoncé le lancement d’une initiative « Défenseurs de la Liberté », qui appuiera les défenseurs des droits et les organisations qui les soutiennent partout dans le monde, et offrira un dispositif d’accueil en France à des femmes et des hommes particulièrement menacé·es. La France a également été impliquée dans le lancement d’autres initiatives, notamment : « Appel de Paris pour la Génération Égalité dans le Sport », avec ONU Femmes et le Comité Olympique International La première norme internationale ISO pour l’égalité entre les femmes et les hommes une Charte pour lutter contre les stéréotypes de genre dans les industries culturelles et créatives Lancement du troisième plan d’action national sur l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité » et l’implication dans le Compact « Femmes, Paix et Sécurité et Action Humanitaire » Lancement du processus parlementaire pour autoriser la ratification de la Convention 190 de l’OIT visant à éliminer la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Un premier examen du texte de loi a eu lieu le mardi 13 juillet 2021 à l’Assemblée Nationale. Lancement de l’Initiative sur la place des femmes dans le secteur de la santé et des soins avec l’OMS et l’ONG Women in Global Health Lancement du « 2x Challenge Collaborative », avec l’Agence Française de Développement et d’autres banques publiques de développement, un nouveau mécanisme de comptabilisation et de suivi des financements pour les entreprises à l’international participant à la réduction des inégalités. Le secteur privé, les organisations internationales et les fondations engagés aux côté des gouvernements : PayPal investit plus de 100 millions de dollars pour favoriser l’inclusion financière et l’émancipation économique des femmes et des filles. La Banque Mondiale s’est engagée à investir 10 milliards de dollars sur la période dans des programmes pour lutter contre les inégalités femmes-hommes, tout particulièrement dans 12 pays d’Afrique subsaharienne. La Fondation Ford a annoncé un engagement de 420 millions de dollars, pour 5 des 6 Coalitions d’Action, sur les cinq prochaines années pour lutter contre l’inégalité entre les sexes. La Fondation Bill et Melinda Gates consacrera 2,1 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour promouvoir l’autonomisation économique des femmes, la santé sexuelle et reproductive, et soutenir le leadership des femmes.La Fondation Open Society [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton890.png [url] => https://focus2030.org/Forum-Generation-Egalite-quel-bilan [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [111] => Array ( [objectID] => 883 [title] => La majorité des Français·es en faveur d’une taxation des profits réalisés par les multinationales [title_question] => et de la lutte contre l’évasion fiscale [date] => 05/07/2021 [timestamp] => 1625436000 [descriptif] => [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni.Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer.2066 adultes représentatifs de la population française ont été interrogés entre le 21 et le 28 juillet 2020, soit à la sortie de la première vague de la pandémie de Covid-19, à propos de la fiscalité qui devrait être imposée aux entreprises multinationales mais aussi à propos de la lutte contre l’évasion fiscale.75% des Français·es souhaitent que le gouvernement français s’implique pour faire en sorte que les multinationales qui opèrent dans les pays pauvres paient leurs impôts dans ces pays. Cette opinion très majoritairement partagée, dès lors que seuls 6% des Français s’y opposent, signifie que, selon les Français, la France, au même titre que d’autre pays industrialisés, doit soutenir les pays en développement affectés par la pandémie en leur permettant de lever un impôt qui jusqu’alors échappait au budget des États.La pandémie ayant contribué à faire prendre conscience que nous étions tous, sur terre, confrontés à un même mal nécessitant une lutte concertée à l’échelle nationale et internationale, il n’est pas étonnant d’imaginer qu’il apparait juste et équitable aux yeux des Français que les pays en développement puissent aussi être en mesure de financer leurs services de santé en s’appuyant sur une taxation des profits réalisés sur leur propre territoire, c’est à dire reposant sur l’activité de leurs travailleurs et les dépenses de leurs consommateurs.Cette opinion en faveur d’une taxation internationale plus équitable susceptible de corriger les inégalités flagrantes entre les pays riches et les pays en développement est davantage soutenue par les répondants déclarant être au moins titulaires d’un Bac en comparaison avec ceux qui n’ont pas le Bac (écart de 6 points) et par les sympathisants de gauche (écart de 14 points avec les sympathisants de droite et de 10 points avec les sympathisants du centre).74% des Français souhaitent que la France fasse davantage d’efforts pour lutter contre l’évasion fiscaleCette opinion fait l’unanimité dans un sondage réalisé entre le 30 avril et le 5 mai 2021, soit au moment où la France commence à retrouver des formes de la liberté à l’occasion du déconfinement d’une part et de la campagne de vaccination d’autre part, après trois vagues épidémiques coûteuses en vie et en euros qui forcent à questionner le financement du budget de l’État. Les 3% de Français estimant que la France fait déjà trop d’efforts dans ce domaine ne représentent, de fait, personne compte tenu de la marge d’erreur retenue à -/+ 2%.Il se trouve que le souhait que la France s’implique davantage dans la lutte contre la fraude fiscale dans le monde a rapidement une forme d’écho favorable lor de la décision prise, un mois après ce sondage, à l’occasion du G7 finances (Londres, 4 et 5 juin 2021) en faveur d’un impôt minimal mondial (15%) calculé sur les bénéfices réalisés par les multinationales dans les pays où ils ont été réalisés, c’est à dire aussi dans des pays en développement. Ce point de vue est particulièrement partagé par les répondants de plus de 55 ans (écart de 17 points) et par les sympathisants de gauche (+12 points) et du centre (+ 6 points). [image] => https://focus2030.org/IMG/ [url] => https://focus2030.org/La-majorite-des-Francais-es-en-faveur-d-une-taxation-des-profits-realises-par [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Droits humains [1] => Economie [2] => Environnement [3] => Europe [4] => Inégalités [5] => Interpellation des décideurs [6] => Mondialisation [7] => Multinationales [8] => Fiscalité/taxation [9] => Évasion fiscale ) [organisme] => Array ( [0] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [112] => Array ( [objectID] => 881 [title] => Les Français·es largement en faveur d’un devoir de vigilance imposé aux multinationales [title_question] => [date] => 05/07/2021 [timestamp] => 1625436000 [descriptif] => [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni. Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer.Du 21 au 28 juillet 2020, 2066 adultes représentatifs de la population française ont été interrogés à propos de la mise en place d’un devoir de vigilance imposé aux entreprises multinationales en matière de droit du travail. 76% des Français·es déclaraient alors souhaiter que l’Union européenne rende effectif et contraignant le devoir de vigilance des entreprises multinationales qui ne respectent pas les droits des travailleurs dans les pays en développement où elles opèrent.Cette opinion est d’autant plus partagée par les Français·es (interrogés entre le 30 avril et le 5 mai 2021) que seuls 4% d’entre eux se déclarent défavorables à cette mesure. Il n’est pas interdit de penser que la pandémie de Covid-19 d’un côté, les questions environnementales de l’autre, conduisent progressivement les Français·es, et par extension les populations des pays industrialisés, à regarder la globalité des enjeux, qu’ils soient sanitaires, économiques ou écologiques, avec une acuité renouvelée. En l’occurrence, la conscience des inégalités à l’échelle du monde rend plus indécents les énormes bénéfices des entreprises multinationales, perçues comme des entités économiques affranchies des lois et à distance des devoirs en matière de bien-être, de respect des droits fondamentaux, de l’environnement et de la santé.Faire en sorte que l’Union européenne incite les multinationales à respecter le droit du travail, c’est à dire les droits des travailleurs·euses dans les pays en développement où elles occupent une main d’œuvre à bon marché, est d’autant plus attendue chez les Français·es de +55 ans (+ 8 points de pourcentage) et par les sympathisant·e·s de gauche (+ 12 points). -> Le point de vue du Collectif Ethique sur l’étiquette sur le devoir de vigilance des multinationales Cette préoccupation partagée par les Français·es en matière de respect du droit du travail fait écho aux analyses et aux revendications du collectif français Éthique sur l’étiquette qui mène campagne, depuis 1995, en faveur du respect par les sociétés transnationales, des normes internationales du travail tout au long de leurs chaînes de valeur, et pour un encadrement contraignant de leur activité.Nayla Ajaltouni, déléguée générale d’Éthique sur étiquette précise que depuis de nombreuses années, ce collectif a mis en évidence l’existence de violations massives des droits fondamentaux au travail dans le secteur mondialisé du textile-habillement, résultant de l’absence de cadre international imposé aux multinationales quant aux impacts sociaux et environnementaux de leur activité y compris à travers leurs fournisseurs et sous-traitants.L’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh en avril 2013 en a été l‘illustration la plus grave. Cet accident, dans lequel 1138 ouvrier·e·s de l’habillement ont péri et plus de 2000 ont été blessés a agi comme un accélérateur des travaux engagés par le Collectif au sein d’une coalition large d’acteurs de la société civile (ONG syndicats, parlementaires, universitaires) visant à introduire une responsabilité juridique des grandes entreprises pour les impacts sociaux et environnementaux sur l’ensemble de leurs relations d’affaire. Cette mobilisation s’est traduite par l’adoption, en 2017, de la loi française sur le devoir de vigilance. Cette loi encore pionnière à ce jour a abouti à l’engagement de travaux pour l’élaboration d‘une directive européenne sur le devoir de vigilance, en discussion actuellement. La récente loi française a aussi inspiré les travaux relatifs au « Traité sur les multinationales et les droits humains », également en cours de discussion à l’ONU. Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton881.gif [url] => https://focus2030.org/Les-Francais-es-largement-en-faveur-d-un-devoir-de-vigilance-impose-aux [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Droits humains [1] => Economie [2] => Environnement [3] => Pauvreté [4] => Inégalités [5] => Interpellation des décideurs [6] => Mondialisation [7] => Multilatéralisme [8] => Covid-19 [9] => Devoir de vigilance [10] => Europe [11] => Multinationales ) [organisme] => Array ( [0] => ONG ) [pays] => Array ( ) ) [113] => Array ( [objectID] => 886 [title] => Suivre en direct les engagements financiers annoncés au Forum Génération Égalité [title_question] => [date] => 30/06/2021 [timestamp] => 1625004000 [descriptif] => [chapo] => [text] => Le Forum Génération Égalité, évènement d’importance capitale, organisé par ONU Femmes et co-présidé par la France et le Mexique du 30 juin au 2 juillet 2021, est l’occasion de réunir et mobiliser à la fois des représentant·e·s de nombreux pays (au niveau des chef·fe·s d’État), des organisations internationales, des entreprises, des organisations de la société civile et des mouvements de jeunesse pour lutter efficacement contre les inégalités de genre et pour les droits des femmes . Suivre les engagement financiers annoncés #GénérationÉgalité : 📢A l'occasion du @GenEgaliteFR, la 🇫🇷 se mobilise pour la santé des femmes et des filles en Afrique de l'Ouest et du Centre et renforce son engagement au @ffmuskoka :🪙 Nouvelle contribution de 50M€🗓️Jusqu'en 2026🌍Depuis 10 ans, 143M€ déjà investis#GénérationEgalité pic.twitter.com/ejriBp7WVC— FondsFrançaisMuskoka (@ffmuskoka) July 1, 2021 💬 #GénérationÉgalité @AdrienTaquet « La 🇫🇷 reste mobilisée pour la santé sexuelle et reproductive des filles et des femmes, et renouvelle son soutien politique, technique, et financier au @ffmuskoka ➡️ Nouvel engagement de 50 millions d’€ pour les 5 prochaines années. » pic.twitter.com/zMkC8PKOa0— Focus 2030 (@_Focus2030) July 1, 2021 💬 Cérémonie d’ouverture du Forum #GénérationÉgalité, @JustinTrudeau 🇨🇦 annonce 180M $ supplémentaires : « Le Canada continuera de travailler main dans la main avec les associations féministes canadiennes et dans le monde » pic.twitter.com/af7mzFePXa— Focus 2030 (@_Focus2030) June 30, 2021 📢 Cérémonie d’ouverture du Forum #GénérationÉgalité @darrenwalker @FordFoundation annonce 420 millions de $ d'engagements qui s'inscriront dans le cadre de 4 des 6 coalitions d'action.— Focus 2030 (@_Focus2030) June 30, 2021 💬 Forum #GénérationÉgalité, @KenyataOfficial 🇰🇪 : La violence domestique est la forme de violence à l'égard des femmes la plus tolérée par la société - Le Kenya investira 33M$ dans la lutte et la prévention des violences basées sur le genre, 52M$ d’ici 2026 »— Focus 2030 (@_Focus2030) June 30, 2021 💬 Cérémonie d’ouverture du Forum #GénérationÉgalité, Angela Merkel 🇩🇪 : L'Allemagne participe à la coalition d'action sur la justice et les droits économiques et investira 140 millions d'euros supplémentaires. » pic.twitter.com/iQOwxVlz5H— Focus 2030 (@_Focus2030) June 30, 2021 💬 Cérémonie d’ouverture du Forum #GénérationÉgalité , @MarinSanna 🇫🇮 : « Dans le cadre de son APD, la 🇫🇮 consacrera 150 millions d’€ à la réalisation des objectifs du Forum » pic.twitter.com/BTMgliWdc6— Focus 2030 (@_Focus2030) June 30, 2021 💬 Forum #GénérationÉgalité, @melindagates : « Nous engageons 2,1 mds de $ pour aider les ♀️à acquérir du pouvoir, 650 millions pour la justice & les droits économiques, 1,4 mds pour la santé sexuelle & reproductive, 100 millions pour les mouvements & leadership féministes » pic.twitter.com/VOCccP4xzj— Focus 2030 (@_Focus2030) June 30, 2021 💬 Cérémonie d’ouverture du Forum #GénérationÉgalité , @AliceAlbright @GPforEducation : « Nous voulons lever 5 milliards de dollars pour l'éducation - chaque fille que nous faisons entrer dans une salle de classe est une victoire. »📺 https://t.co/yMejucN5bo pic.twitter.com/nZlgHyo0Mf— Focus 2030 (@_Focus2030) June 30, 2021 💬 Cérémonie d’ouverture du Forum #GénérationÉgalité , @Aazoulay #UNESCO : L'UNESCO va fournir à 28 millions d'élèves un accès à une éducation qui soutienne l'égalité des genres »— Focus 2030 (@_Focus2030) June 30, 2021 40 milliards* de $ ont été avancés pour faire ↗️ l'égalité dans le🌏. Aujourd'hui est un jour heureux. Mais ce n'est pas suffisant ! »➡️ Près de 1000 engagements dès à présent annoncés par @phumzileunwomen pour un montant de 40 milliards de $ https://t.co/qAS7RjrqE3— Focus 2030 (@_Focus2030) June 30, 2021 Suivre les tweets #GénérationÉgalité : 📺 #LeDébat @FRANCE24 « En matière de DSSR, on a vu des levers de boucliers conséquentes. Les organisations féministes ont besoin de plus de financements pour défendre ces droits qui sont des droits humains »#StopTalkingStartFunding@leplanning @Equipop_Ong @CAREfrance pic.twitter.com/JeD4435a3W— GenerationsFeministes (@CGFeministes) [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton886.png [url] => https://focus2030.org/Suivre-en-direct-les-engagements-financiers-annonces-au-Forum-Generation [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [114] => Array ( [objectID] => 885 [title] => Replay Table ronde Focus 2030 - De la génération inégalité à la génération égalité : la force des données [title_question] => [date] => 30/06/2021 [timestamp] => 1625004000 [descriptif] => Retrouvez le résumé et l’enregistrement de la table ronde organisée par Focus 2030 en amont du Forum Génération Égalité : « De la génération inégalité à la génération égalité : la force des données ». [chapo] => [text] => À l’occasion du Festival d’engagement citoyen Génération Égalité Voices, organisé par ONU Femmes France, et à quelques jours du Forum Génération Égalité (du 30 juin au 2 juillet à Paris), Focus 2030 a organisé une table ronde en ligne sur la nécessité de données fiables sur le vécu et les aspirations des filles et des femmes à travers le monde : « De la génération inégalité à la génération égalité : la force des données » Cette conférence a été animée par : Fanny Forgeau – Sociologue spécialiste du genre et Présidente de Focus 2030Avec la participation de : Sandra Lhote-Fernandes - Chargée de plaidoyer santé et égalité femmes-hommes, Oxfam France Liliana Suchodolska - Analyste des politiques et des données de développement, PARIS21/OCDE Léa Fuiret - Chargée de programmes et analyste de données, Focus 2030 Résumé des échanges Fanny Forgeau a accueilli les participant•e•s en rappelant l’imminence du Forum Génération Égalité, qui se tiendra à Paris du 30 juin au 2 juillet 2021, et qui devrait être l’occasion de lancer une série d’actions concrètes en faveur de l’égalité des genres dans le monde. C’est à cette occasion que Focus 2030 a souhaité faire le point : que savons-nous réellement des inégalités entre les femmes et les hommes à travers le monde ? Comment pourrions-nous mieux les mesurer, et ainsi mieux les éliminer ?Sandra Lhote-Fernandes a présenté un aperçu des inégalités de genre dans le monde, soulignant qu’avec la pandémie de Covid-19, « les inégalités se sont aggravées dans tous les pays et de façon simultanée ». En particulier, la pandémie a accru les inégalités entre les femmes et les hommes en matière d’extrême pauvreté, d’emploi, ou encore de travail domestique et de soin non rémunéré.Liliana Suchodolska a poursuivi en remarquant que bien que l’égalité des genres soit une question transversale affectant tous les Objectifs de développement durable (ODD), nous ne disposons que de 39 % des données genrées dont nous aurions besoin pour surveiller l’atteinte des ODD.Les statistiques sur les inégalités de genre sont pourtant peu considérées parmi les priorités de l’aide publique au développement : autour de 10 % des projets statistiques financés à travers l’aide publique au développement visent principalement ou contribuent à la collecte de données genrées. Elle a présenté le Centre d’information pour le financement des données de développement, plateforme d’échange sur les données, y compris genrées, que PARIS21 lancera en octobre à l’occasion du Forum mondial des Nations unies sur les données.Léa Fuiret l’a appuyée, rappelant que parmi les 231 indicateurs mesurant l’atteinte des Objectifs de développement durable, 53 indicateurs concernent explicitement les inégalités de genre, mais que seuls 16 de ceux-ci sont renseignés à l’échelle mondiale. Des lacunes importantes subsistent, en particulier dans la collecte, le partage et l’utilisation de données désagrégées par sexe, mais également en fonction d’autres critères socio-démographiques (âge, orientation sexuelle, statut migratoire...).L’une des raisons expliquant la lenteur des avancées est le manque d’une approche féministe du développement, selon Sandra Lhote-Fernandes. Il existe un décalage entre la prise de conscience de l’importance de la promotion de l’égalité des genres, et la réalité des politiques publiques. L’examen de 72 projets de développement 'marqués' en faveur du genre selon les critères de l’OCDE a révélé qu’aucun ne pouvait être considéré comme étant de qualité en matière d’intégration de l’égalité des genres, et que la moitié des projets ne comprenaient ni indicateur de suivi désagrégé par sexe, ni indicateur spécifique à l’égalité des genres.Les panélistes ont clôturé la table ronde en présentant quelques bonnes pratiques : la mise à disposition de données en accès libre, sur une plateforme facilitant leur appropriation la collaboration entre les gouvernements et les citoyens pour collecter des données la budgétisation sensible au genre.Visionnez l’enregistrement de la table ronde [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton885.jpg [url] => https://focus2030.org/Replay-Table-ronde-Focus-2030-De-la-generation-inegalite-a-la-generation [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 [1] => Inégalités ) [organisme] => Array ( [0] => OCDE [1] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [115] => Array ( [objectID] => 874 [title] => Le Mécanisme de financement mondial (GFF) : catalyser les investissements en santé des femmes, des enfants et des adolescents [title_question] => [date] => 30/06/2021 [timestamp] => 1625004000 [descriptif] => Présentation du GFF, un partenariat mondial qui vise à garantir que les femmes, les enfants et les adolescents du monde entier puissent survivre et s’épanouir. [chapo] => [text] => Le Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents (Global Financing Facility ou GFF) est un partenariat mondial, hébergé par la Banque mondiale, qui vise à garantir que les femmes, les enfants et les adolescents du monde entier puissent survivre et s’épanouir.Le GFF a été lancé en 2015 afin de combler le déficit de financement existant dans les domaines de la santé des femmes, des enfants et des adolescents, et de la nutrition. Il apporte actuellement un appui à 36 pays à revenu faible et intermédiaire d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie, affichant les taux de mortalité maternelle, néonatale et juvénile les plus élevés et des déficits de financement trop importants pour leur permettre de lutter contre ces problèmes.Le GFF aide les pays à prioriser leurs activités sur la base de données fiables, à financer de manière adéquate les activités ayant le plus d’impact, à mobiliser leurs ressources pour garantir la durabilité des investissements, et à mettre en place des systèmes solides et durables. FonctionnementLe GFF n’est pas un fonds « classique » fournissant seulement une aide financière au développement. Son rôle est plutôt de mobiliser des ressources supplémentaires de la part d’un éventail de partenaires faisant partie du mécanisme, tout en assurant l’alignement et la complémentarité des ressources.Le GFF fournit un appui pour identifier au sein d’un « dossier d’investissement », dans un pays donné et sur la base de données fiables, un ensemble d’investissements dits « prioritaires », capables de changer la donne, d’accélérer les progrès réalisés et de placer les pays sur la trajectoire requise pour atteindre les Objectifs de développement durable.Les investissements comprennent des interventions en matière de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente et de nutrition, des interventions qui renforcent les systèmes de santé (par exemple, formation des personnels de santé, amélioration des données sanitaires), et des approches multisectorielles pour améliorer les résultats de santé et de nutrition à travers des secteurs comme l’éducation ou la protection sociale.Aux niveaux nationaux, le processus du GFF est piloté par les pays, qui réunissent autour du dossier d’investissement de nombreuses autres parties prenantes (bailleurs bilatéraux et multilatéraux, organisations de la société civile, fondations, etc.) pour identifier les résultats à atteindre et apporter le financement nécessaire à leur atteinte.Le Fonds Fiduciaire du GFF a été créé afin de catalyser ce processus. Le Fonds fournit un financement pour appuyer le travail préparatoire, rassembler les partenaires, identifier les priorités et résoudre certains goulets d’étranglement, mais il n’est pas censé combler le déficit de financement à lui seul. Son rôle consiste plutôt à mobiliser des volumes plus importants de ressources gouvernementales nationales, de financements de l’Association internationale de développement (IDA) et de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), de financements extérieurs alignés et de ressources du secteur privé. Cette approche met l’accent sur un meilleur rapport qualité-prix pour chacune de ces sources de financement, en améliorant leur efficacité et en les axant sur la réalisation de résultats.Cette approche permet également à des pays de réduire leur dépendance à l’égard de l’aide publique au développement et de progressivement la remplacer par ces nouvelles ressources. Source : Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents. Impact sur les enjeux de santé mondialeDans ce cadre, chaque dollar investi par le GFF en faveur de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente et de la nutrition, favorise des financements plus conséquents de la part des autres partenaires.À la suite de l’engagement du GFF, le pourcentage médian de financements de l’Association internationale de développement (IDA) dans les pays soutenus par le GFF allouée à la santé reproductive, maternelle, néonatale, de l’enfant et de l’adolescent, et à la nutrition a augmenté de 40 % depuis 2015, soit un investissement supplémentaire de 3,2 milliards de dollars américains de 2016 à 2023.Dans les 36 pays où le GFF opère, plus de 100 millions de femmes enceintes ont ainsi eu accès à au moins quatre visites prénatales, 130 millions ont accouché dans des conditions sûres, et 630 millions de personnes ont eu accès à des méthodes modernes de contraception, évitant 230 millions de grossesses non désirées.Retrouvez le rapport annuel 2022-2023 du GFF, et le rapport annuel 2023-2024. ActualitésLancée en juillet 2023 par la Banque mondiale et les gouvernements d’Allemagne, de Côte d’Ivoire et des Pays-Bas, la campagne de reconstitution du GFF, « Dessinons l’avenir » visait à récolter au moins 800 millions de dollars sur la période 2023-2024, afin de débloquer 20,5 milliards de dollars pour le financement de la santé d’ici 2025 et, in fine, de favoriser l’accès à des services de santé essentiels de 250 millions de femmes, enfants et adolescents d’ici 2030.Plus précisément, cette reconstitution avait pour objectif de garantir un second cycle de financement à 27 pays et d’offrir un soutien supplémentaire à sept pays d’ici à 2025. Elle visait également à établir des partenariats avec des secteurs clés, en plus de la santé, pour promouvoir l’équité. Ces partenariats se concentreront sur des programmes d’éducation, de gouvernance et de protection sociale afin de favoriser le progrès vers une plus grande égalité.Un premier événement de reconstitution s’est tenu le 16 octobre 2023, à l’occasion du Sommet mondial de la santé, lors duquel 445 millions de dollars ont été promis par plusieurs gouvernements et fondations. 108 millions de dollars ont notamment été promis par les Pays-Bas, 90 millions de dollars par les États-Unis et 27 millions de dollars par l’Allemagne. 115 millions de dollars de financements supplémentaires ont été promis au GFF en 2024, comprenant un doublement de l’engagement engagés par l’Allemagne, 40 millions de dollars par la Norvège et 10 millions de dollars par le Japon.Le reconstitution s’est achevée à la fin de l’année 2024, à la suite d’une collecte de fonds qui a atteint 568 millions de dollars. Le GFF souligne que des financements additionnels seront nécessaires afin de poursuivre ses activités, répondre à la demande de ses partenaires, et atteindre les objectifs globaux en matière de santé maternelle et infantile.Le GFF est également co-leader de la coalition d’action sur les Droits et la santé sexuels et reproductifs du Forum Génération Égalité, qui s’est tenu à Paris du 30 juin au 2 juillet 2021. Dans ce cadre, il a lancé un [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton874.jpg [url] => https://focus2030.org/Le-Mecanisme-de-financement-mondial-GFF-catalyser-les-investissements-en-sante [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Santé reproductive [1] => Faim/nutrition [2] => Efficacité [3] => Covid-19 ) [organisme] => Array ( [0] => Banque mondiale [1] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [116] => Array ( [objectID] => 836 [title] => Qu’est-ce que le Forum Génération Égalité ? [title_question] => Quelques éléments de contexte [date] => 27/06/2021 [timestamp] => 1624744800 [descriptif] => Rassemblement mondial pour l’égalité femmes-hommes, organisé par ONU Femmes et co-présidé par la France et le Mexique, le Forum Génération Égalité culminera à Paris du 30 juin au 2 juillet 2021. [chapo] => [text] => Le Forum Génération Égalité, conférence mondiale sur les droits des femmes qui débutera à Mexico du 29 au 31 mars et se conclura à Paris du 30 juin au 02 juillet 2021 devrait constituer un évènement d’importance capitale pour l’avancée de l’égalité femmes-hommes dans le monde. Ce forum organisé par ONU Femmes et co-présidé par la France et le Mexique, se tiendra près de 26 ans après la dernière conférence sur les droits des femmes qui s’était déroulée à Pekin en 1995, où avait été adoptée la Déclaration et la Plateforme d’Action de Beijing, un plan d’action progressiste qui demeure d’actualité aujourd’hui encore . Le Forum Génération Égalité a pour ambition de réunir et mobiliser à la fois des représentant·e·s de nombreux pays (au niveau des chef·fe·s d’État), des organisations internationales, des entreprises, des organisations de la société civile et des mouvements de jeunesse. La structure du Forum Génération Égalité : Le groupe central Le groupe central, comité décisionnaire du Forum Génération Égalité, est co-présidé par ONU Femmes, des représentants de la France et du Mexique, et quatre représentantes de la société civile du Nord et du Sud. Delphine O, Ambassadrice et Secrétaire Générale du Forum Génération Égalité En France, une Ambassadrice dédiée à l’organisation du segment français du Forum qui se tiendra a été nommée : Delphine O, Ambassadrice et Secrétaire Générale du Forum Génération Égalité, basée au Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Elle et son équipe ont vocation à susciter l’engagement du plus grand nombre, mobiliser les réseaux diplomatiques et s’assurer de l’avancée des propositions d’action concrètes élaborées dans le cadre du Forum Génération Égalité. Le secrétariat du Forum a notamment animé des événements ayant pour objectif de faire connaître les coalitions d’action et leurs enjeux et de mobiliser le plus grand nombre d’acteurs engagés pour l’égalité femmes-hommes en France. Le groupe consultatif de la société civile Le Groupe consultatif de la société civile (CSAG), appuie le processus décisionnel du Groupe central. Son rôle est de garantir que les priorités de la société civile soient intégrées dans les conclusions du Forum. Il est composé de 21 membres représentant des groupes d’intérêt divers et variés. Le comité de pilotage multi-acteurs Comité de pilotage multi-acteurs, contribue à la conception, à la planification et à la mise en œuvre du Forum. Le Comité de pilotage, composé entre autres de membres de la société civile, des États membres, et du secteur privé, élabore des conseils stratégiques sur l’architecture et la mise en œuvre du Forum Génération Égalité ainsi que sur ses conclusions, en partenariat avec le Groupe central et le CSAG. De même, le Comité identifie les partenaires clés susceptibles de contribuer efficacement aux résultats du Forum et au travail des coalitions d’action (voir ci-dessous). Le comité veille également à ce qu’une approche intersectionnelle et intergénérationnelle soit intégrée à chaque étape du processus afin d’éviter les inconvénients d’une approche en silos. Le groupe travail jeunesse Le groupe travail sur la jeunesse de Pékin+25, composé de jeunes leaders du monde entier, a été mis en place pour s’assurer que les jeunes puissent bénéficier d’un rôle décisif dans le processus et contribuer à toutes les étapes du Forum Génération Égalité. Le Pacte mondial sur les femmes, la paix et la sécurité et l’action humanitaire À l’occasion du 20e anniversaire de la résolution 1325 Femmes Paix Sécurité (FPS) et Action Humanitaire (AH) du Conseil de sécurité des Nations unies, un Pacte mondial sur les femmes, la paix et la sécurité et l’action humanitaire sera développé et proposera un ensemble de mesures concrètes, ciblées et ambitieuses à mettre en oeuvre au cours des cinq prochaines années. Ce pacte reposera sur le cadre normatif et les mécanismes institutionnels et de coordination existants pour créer un mécanisme de suivi et de redevabilité multi-acteurs, afin d’obtenir des avancées concrètes en matière des droits des femmes, de paix et de sécurité et d’égalité des sexes dans l’action humanitaire.Le Pacte mondial, ainsi que le plan de travail stratégique qui l’accompagne, sera lancé officiellement lors du Forum à Paris qui se tiendra du 30 juin au 2 juillet 2021.— > Pour en savoir plus, vous pouvez prendre connaissance de la Note de concept (en anglais) et des membres impliqués dans sa conception. Les six coalitions d’action du Forum Génération Égalité Les coalitions d’action du Forum Génération Égalité, ont pour objectif de créer des partenariats innovants associant de multiples parties prenantes en vue de mobiliser une action collective des gouvernements, de la société civile, des organisations internationales, organisations de la jeunesse et du secteur privé pour avoir un impact mesurable sur l’égalité entre les sexes et les droits des filles et des femmes. Ces coalitions d’actions présenteront lors du Forum des mesures concrètes à prendre sur chacune des thématiques pour la période 2021-2026.Six coalitions d’action, centrées sur six domaines thématiques respectifs sont au coeur du Forum : Violence basée sur le genre Justice et droits économiques Autonomie corporelle, droits et santé sexuels et reproductifs Action féministe pour la justice climatique Technologies et innovations pour l’égalité des sexes Mouvements et leadership féministes Les travaux de ces coalitions d’action envisagent de prendre en compte plusieurs enjeux transversaux tels que les financements nécessaires à la mise en oeuvre des actions envisagées, les changements de normes et des pratiques en matière d’égalité entre les femmes et les hommes, les réformes législatives et politiques nécéssaires à leur mise en place, les enjeux liés à l’éducation, la production e [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton836.jpg [url] => https://focus2030.org/Qu-est-ce-que-le-Forum-Generation-Egalite [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [117] => Array ( [objectID] => 884 [title] => À quelle hauteur la France financera-t-elle l’égalité des genres en 2026 ? [title_question] => Étude sur la trajectoire de l’aide publique au développement de la France en faveur de l’égalité femmes-hommes [date] => 23/06/2021 [timestamp] => 1624399200 [descriptif] => Estimation du montant d’aide publique au développement que la France pourrait allouer à l’égalité des genres en 2026 compte tenu de ses engagements en la matière. [chapo] => [text] => Du 30 juin au 2 juillet 2021, la France accueillait la conclusion du Forum Génération Égalité, conférence mondiale qui devait constituer un évènement historique pour les droits des femmes. L’objectif du Forum était de permettre aux gouvernements, à la société civile et au secteur privé, de prendre des engagements concrets, jusqu’en 2026, en faveur de l’égalité des genres partout dans le monde.Depuis 2018, l’égalité entre les femmes et les hommes est un enjeu prioritaire de la politique étrangère de la France, et à ce titre, elle a d’ores et déjà pris des engagements législatifs. Concrétiser ces engagements signifierait allouer, entre 2022 et 2026, 12 milliards d’euros de son aide publique au développement à la promotion directe de la parité. Décryptage. Les engagements de la France en faveur de l’égalité des genres à l’international En 2018, le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID), qui définit les modalités de la politique française d’aide au développement, a adopté une stratégie pour une diplomatie féministe, selon laquelle « l’égalité entre les femmes et les hommes est un principe directeur et transversal de l’action extérieure de la France ».Les engagements financiers des gouvernements en faveur de l’égalité des genres sont mesurés à travers le « marqueur genre » du Comité d’aide au développement de l’OCDE. Ce marqueur permet de connaître la proportion des engagements d’aide publique au développement bilatérale des bailleurs de fonds ayant pour objectif principal (marqueur 2) ou significatif (marqueur 1) l’égalité des genres.La France s’est ainsi engagée à ce que d’ici 2022, 100 % des projets et programmes de l’Agence française de développement (AFD) soient marqués selon le marqueur « genre » de l’OCDE, et que 50 % des volumes annuels d’engagements de l’Agence française de développement aient l’égalité des genres pour objectif principal ou significatif.De plus, à l’été 2021, la France a adopté un nouveau cadre législatif pour sa politique d’aide publique au développement. La loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales, promulguée le 4 août, prévoit qu’ « en 2025, 75 % des volumes annuels d’engagements de l’aide publique au développement bilatérale programmable française aient l’égalité entre les femmes et les hommes pour objectif principal ou significatif et 20 % pour objectif principal ».Cet objectif est ambitieux : en 2023, la France a alloué 50 % de ses engagements d’aide bilatérale à des projets ayant pour objectif principal et/ou significatif l’égalité entre les femmes et les hommes, dont 7,3 % l’ayant pour objectif principal. La loi développement solidaire introduisait également l’objectif d’allouer 0,7 % du revenu national brut à l’aide publique au développement en 2025. Le gouvernement français est cependant revenu sur cet engagement à l’été 2023, repoussant à 2030 l’atteinte de l’objectif du 0,7 %. Naturellement, même si les objectifs en matière d’APD genrée étaient tenus, ceux-ci étant exprimés en proportion de l’APD totale, ce report de l’atteinte du 0,7 % constitue également un manque à gagner pour les projets en faveur de l’égalité femmes-hommes.En 2023, la France a consacré 0,48 % de son revenu national brut à l’aide publique au développement, contre 0,61 % envisagés dans la loi. Combien ces engagements représentent-ils ? Compte tenu des niveaux, actuels et envisagés, de l’aide publique au développement de la France (0,7 % du RNB à l’APD en 2030) et de la proportion consacrée à la promotion de l’égalité femmes-hommes, en se basant sur les projections de croissance établies par le Fonds monétaire international et en supposant que la France tienne ses engagements sur le 0,7 % et l’APD genrée, son aide publique au développement pourrait s’établir à 12,2 milliards d’euros en 2026, dont 1,3 milliard engagés directement pour l’égalité femmes-hommes. Les volumes cumulés d’engagements d’aide publique au développement de la France ayant pour objectif principal l’égalité femmes-hommes pour la période 2022-2026 s’établiraient à 4,7 milliards d’euros si elle parvenait à tenir ses engagements. Il est à noter que le report de l’atteinte du 0,7 % entraîne, sur la période 2025-2030, un manque à gagner de 10,1 milliards d’euros pour les projets en faveur de l’égalité femmes-hommes, dont 2,7 milliards pour les projets l’ayant pour objectif principal. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton884.gif [url] => https://focus2030.org/A-quelle-hauteur-la-France-financera-t-elle-l-egalite-des-genres-en-2026 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => 0,7% ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [118] => Array ( [objectID] => 224 [title] => Combien le G7 alloue-t-il à l’aide publique au développement ? 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La plupart de ces enfants dont la vie s’arrête prématurément vivent dans les pays en développement, particulièrement en Afrique Subsaharienne et en Asie.Cette violation quotidienne du « droit fondamental à l’alimentation » a également un coût économique.Le coût de la sous-nutrition est évalué à plus de 3 milliards de dollars par an. Sont mises en cause les complications de santé qu’elle génère d’une part, et la réduction du capital humain productif qu’elle provoque dans les pays en développement d’autre part.Pourtant, des solutions existent. Il s’agit notamment d’investissements dans des politiques publiques qui ont déjà fait leurs preuves pour prévenir la sous-nutrition et réduire durablement la pauvreté.Quelle est la situation actuelle des financements dans la lutte contre la sous-nutrition ?On sait déjà que 7 milliards de dollars par an sont requis, entre 2016-2025, pour soutenir la lutte contre la faim à l’horizon 2025. De leur côté, les pays en développement ont déjà fait de nombreux efforts, notamment via la hausse de leurs ressources domestiques allouées à la lutte contre la sous-nutrition (21,6 milliards de dollars ont été mobilisés depuis 2013).A ce jour, du côté des pays donateurs et de la communauté internationale, la réponse financière demeure bien trop faible. Moins d’1 % de l’aide publique au développement mondiale est destinée à la lutte contre la malnutrition. Ce niveau devrait être doublé pour contribuer à atteindre l’Objectif de développement durable n°2 : « Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » d’ici 2030.Quel est le rôle du G7 dans la lutte contre la sous-nutrition ?Dans la mesure où les pays du G7 financent les trois quarts de l’aide au développement totale, ce groupe de pays a un rôle particulier à jouer. Ils sont attendus sur des investissements dits « sensibles », ayant un impact sur les causes structurelles de la nutrition (par exemple, l’amélioration de l’accès à l’eau potable). Ils sont également attendus sur des interventions dites « spécifiques » ou directes (par exemple, fournir des aliments riches en micronutriments aux personnes vulnérables).En 2017, les montants alloués par chacun des pays du G7 se répartissaient de la manière suivante :Au-delà du montant de l’aide au développement que les pays du G7 devraient allouer à la sécurité alimentaire, le G7 devrait se doter d’un cadre de suivi de ses propres engagements.Les précédents sommets du G7, tout particulièrement ceux d’Aquila (Italie) en 2009 ou de Lough Erne (Royaume-Uni) en 2013, lequel visait à sortir 500 millions de personnes de l’insécurité alimentaire d’ici à 2030, mériteraient une évaluation approfondie. C’est la raison pour laquelle de nombreuses ONG revendiquent l’adoption d’un rapport de redevabilité à l’occasion de la présidence française du G7 en 2019. Il s’agirait du seul moyen pour mesurer le suivi des engagements financiers promis et l’impact des mesures adoptées.Pour aller plus loin :Action contre la Faim : Augmenter les financements alloués à la nutrition (en anglais)Agence française de développement (AFD) : Améliorer la prise en compte de la nutrition dans les projets de développement rural et de santéScaling Up NutritionPower of NutritionGroupe de travail du G7 sur la sécurité alimentaire (2018) : Rapport financier sur la sécurité alimentaire et la nutrition [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton235.gif [url] => https://focus2030.org/Combien-le-G7-alloue-t-il-en-aide-publique-au-developpement-pour-la-nutrition [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Faim/nutrition [1] => Sahel [2] => Economie [3] => Eau [4] => Pauvreté [5] => Afrique [6] => Agriculture ) [organisme] => Array ( [0] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [121] => Array ( [objectID] => 226 [title] => Combien le G7 alloue-t-il en aide publique au développement pour l’agriculture ? 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[chapo] => [text] => À l’occasion du Festival d’engagement citoyen Génération Égalité Voices, organisé par ONU Femmes France, et à quelques jours du Forum Génération Égalité (du 30 juin au 2 juillet à Paris), Focus 2030 vous invite à assister à une table ronde en ligne sur la nécessité de données fiables sur le vécu et les aspirations des filles et des femmes à travers le monde : « De la génération inégalité à la génération égalité : la force des données » — Le jeudi 17 juin de 15h à 16h [Cliquer sur l’image pour s’inscrire] Cette table ronde sera l’occasion de rappeler quelques-unes des grandes données relatives aux inégalités de genre dans le monde, et de constater l’ampleur des progrès qu’il reste à accomplir pour mesurer ces inégalités.Des solutions, telles qu’une aide publique au développement qui prenne mieux en considération l’impact genré des programmes soutenus, la collecte de données par la société civile et la nécessité d’investir plus et mieux dans la production de statistiques genrées pour mettre fin à l’invisibilité de la moitié de l’Humanité, seront débattues. Cette conférence sera animée par : Fanny Forgeau – Sociologue spécialiste du genre et Présidente de Focus 2030Avec la participation de : Sandra Lhote-Fernandes - Chargée de plaidoyer santé et égalité femmes-hommes, Oxfam France Liliana Suchodolska - Analyste des politiques et des données de développement, PARIS21/OCDE Léa Fuiret - Chargée de programmes et analyste de données, Focus 2030 Pour s’inscrire à la table ronde, cliquer ici. 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En effet, à la fin des années 1990, les programmes internationaux d’immunisation faisaient face à une stagnation, entraînée par une défaillance des marchés : tandis que de nouveaux vaccins performants devenaient disponibles dans les pays les plus riches, les pays en développement n’avaient pas les moyens de les financer, avec des effets désastreux sur la santé des populations.Gavi (Global Alliance for Vaccines and Immunizations) vise à accélérer l’accès aux vaccins, en particulier pour les enfants, en « façonnant » les marchés de produits vaccinaux, afin qu’ils répondent aux besoins des pays à faible revenu via un approvisionnement fiable, cohérent et abordable. Gavi a également pour objectifs de renforcer les systèmes de santé pour accroître l’équité en matière d’immunisation, et d’améliorer la durabilité des programmes de vaccination.Basée à Genève, Gavi soutient aujourd’hui l’accès de 57 pays à des vaccins contre 20 maladies infectieuses, et travaille avec 19 fabricants produisant les vaccins dont elle a besoin (dont plus de la moitié dans des pays à revenu faible et intermédiaire). Elle assure la vaccination de plus d’un enfant sur deux dans le monde. FonctionnementGavi finance des programmes de vaccination dans les pays où vivent la majorité des enfants non vaccinés dans le monde. Elle participe également au renforcement des systèmes de santé pour un accès universel aux vaccins.Gavi est née d’un partenariat entre l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui apporte ses connaissances scientifiques, l’UNICEF, premier acheteur et fournisseur mondial de vaccins destinés aux pays en développement, la Banque mondiale, qui apporte son savoir-faire financier, et la Fondation Bill & Melinda Gates.Dans chacun des pays soutenu par Gavi, ce sont les gouvernements qui dirigent les activités, en collaboration avec les bureaux régionaux et pays de l’OMS. Les gouvernements identifient leurs besoins en vaccins, cofinancent et mettent en place leurs programmes de vaccination. Les organisations de la société civile assurent une partie des services de vaccination, participent au renforcement des systèmes de santé et à la formation du personnel, et soutiennent la logistique. Les instituts de recherche étudient sur des bases factuelles l’impact des programmes de vaccination.La stratégie de Gavi repose sur la correction des défaillances des marchés des vaccins, dans lesquels les fabricants ne sont pas incités à investir dans les pays à faible et moyen revenu et proposent des prix inabordables. Pour ce faire, Gavi rend l’achat de vaccins plus accessible en utilisant des pratiques telles que les économies d’échelle. Par exemple, les 11 vaccins recommandés par l’OMS pour la petite enfance coûtent environ 1 100 dollars par enfant dans les pays de l’OCDE, tandis que Gavi dépense seulement 28 dollars pour les mêmes vaccins. Cette réduction significative est possible grâce au volume important de vaccins achetés par l’Alliance, qui agit en 2024 dans 57 pays.Dans cette même optique, Gavi a adopté une stratégie pour la période 2021-2025 visant à assurer des marchés sains pour les vaccins et les produits connexes. Cette stratégie repose sur la diversification des fournisseurs afin de stimuler la concurrence et faire davantage baisser les prix des produits, la stimulation de l’innovation et le développement de nouveaux produits, services et pratiques. Modèle de financement des activitésLe modèle de financement de Gavi repose sur un cofinancement public-privé, avec pour finalité la prise en charge complète des programmes de vaccination par les gouvernements au fur et à mesure de leur degré de développement.Plus précisément, cette politique de co-financement se déroule en trois phases, qui vont de concert avec l’augmentation du PIB des pays partenaires : Une phase d’autofinancement, d‘une durée variable, au cours de laquelle les gouvernements partenaires fournissent 0,20 $ par dose de vaccin soutenue par Gavi. La contribution des gouvernements augmente de 15 % par an lors de la phase de transition préparatoire, elle aussi d‘une durée variable. Enfin, la part payée par les gouvernements augmente jusqu’à 100 % du prix des vaccins au cours de la phase de transition accélérée, qui s’étend sur 8 années.À la conclusion de ce cycle de soutien par Gavi, les gouvernements assument entièrement les coûts des vaccins. Cependant, même après leur pleine autonomisation, les tarifs préférentiels négociés par l’Alliance demeurent inchangés pour les gouvernements partenaires pendant une période définie.Pour mener à bien ses activités, Gavi dispose de quatre sources de financements : Les contributions directes de la part de gouvernements donateurs et de fondations Le Fonds de contrepartie de Gavi (Gavi Matching Fund), un mécanisme de contrepartie philanthropique permettant à des organisations privées de verser une somme qui sera complétée à la même hauteur par l’un des partenaires de Gavi (actuellement, la Fondation Bill & Melinda Gates et le gouvernement des Pays-Bas) La Facilité internationale de financement pour la vaccination (IFFIm), un mécanisme permettant de transformer les promesses de don des gouvernements en ressources de trésorerie immédiatement disponibles, via l’émission d’obligations sur les marchés des capitaux La Garantie de marché (AMC) concernant les vaccins antipneumococciques, un mécanisme mis en place afin d’inciter les fabricants à accélérer le développement et la fabrication de vaccins contre le pneumocoque en garantissant l’achat et les prix de ceux-ci une fois mis au point, et les rendant disponibles à des prix réduits pour les pays à faible revenu. Impact sur les enjeux de santé mondialeDepuis 2000, le soutien de Gavi a permis de vacciner plus d’1,1 milliard d’enfants dans 78 pays, évitant environ 18,8 millions de décès. Fin 2022, 19 pays avaient commencé à financer eux-mêmes l’intégralité de leurs programmes de vaccination.Il est estimé que pour chaque dollar investi dans les vaccins dans les pays bénéficiant du soutien de Gavi, 54 dollars d’économies sont réalisées grâce au double impact de la prévention des maladies et des avantages sociaux découlant d’une vie plus longue et plus saine.Grâce aux efforts de façonnage du marché, le coût de la vaccination complète pour un enfant – comprenant notamment les 11 vaccins recommandés par l’OMS – coûte aujourd’hui 28 dollars dans les pays soutenus par Gavi contre environ 1 300 dollars aux États-Unis. ActualitésPour la période 2021-2025, Gavi a pour objectifs d’atteindre 300 millions d’enfants supplémentaires et de préserver la vie de 7 à 8 millions de vies supplémentaires. À [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton880.jpg [url] => https://focus2030.org/Gavi-l-Alliance-du-vaccin-baisser-le-prix-des-vaccins-pour-les-pays-les-plus [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 [1] => Covid-19 [2] => Vaccins [3] => COVAX [4] => ACT-A ) [organisme] => Array ( [0] => GAVI [1] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [127] => Array ( [objectID] => 878 [title] => Ce que les Français·es comprennent (ou savent) des défis et des progrès en Afrique [title_question] => [date] => 01/06/2021 [timestamp] => 1622498400 [descriptif] => [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni.Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer.C’est dans ce cadre que 2066 Français ont été invités, entre le 30 avril et le 5 mai 2021, à évaluer, à partir de deux listes, d’une part les problèmes spécifiques auxquels le continent africain est confronté, et d’autre part les progrès réalisés en Afrique.LES PROBLÈMES MAJEURS AUXQUELS FAIT FACE LE CONTINENT AFRICAIN AUJOURD’HUI SELON LES FRANÇAIS·ESL’instabilité politiques et les conflits armés : des enjeux plus importants que la pauvreté ? Il est toujours difficile, en écho à la sempiternelle question de l’origine première de l’œuf ou de la poule, si la pauvreté génère des instabilités politiques et des conflits armés (ou des menaces djihadistes), ou si la pauvreté dans la plupart des pays africains, est au contraire imputable à ces deux types de problèmes préalables.Les Français semblent avoir tranché la question en ne positionnant la pauvreté qu’en troisième position parmi une liste de problèmes auxquels l’Afrique est aujourd’hui confrontée. Le premier désordre identifié par 44% de Français est donc l’instabilité politique et la corruption, une opinion particulièrement partagée par les hommes (écart de 16 points de pourcentage par rapport aux femmes) et par les électeurs du centre.Selon les mêmes répartitions d’opinions, les conflits armés et les menaces djihadistes représentent un problème sélectionné en second par 41% des Français. A noter cependant que les sympathisants de gauche sont nettement moins nombreux que les sympathisants de droite à avoir identifié ce problème (écart de 13 points de pourcentage).Les jeunes sont moins nombreux que leurs aînés à avoir sélectionné ces deux problèmes, tandis qu’ils sont plus nombreux à souligner la question de l’accès à l’éducation ou de la dégradation de l’environnement.La pauvreté et les inégalités sociales représentent des enjeux identifiés de façon égale quel que soit le sexe ou l’âge, tandis que les sympathisants de gauche sont nettement plus nombreux que les sympathisants du centre ou de droite à avoir sélectionné ce problème (écart de 9 points).L’accès à la santé en Afrique en période de Covid-19 : un problème inégalement perçu par les FrançaisSélectionné à égalité avec le manque d’infrastructures (eau, route, etc.), le problème de l’accès à la santé en Afrique n’arrive, pour la moyenne des Français qu’en 4ème/5ème position parmi la liste des enjeux proposés. En détail, on observe que les femmes sont nettement plus nombreuses que les hommes (écart de 16 points) à avoir priorisé cette question, de même que les sympathisants de gauche par rapport aux sympathisants du centre (écart de 11 points) ou de droite (écart de 8 points).Les problèmes d’importance secondaire auxquels l’Afrique est confrontée selon les FrançaisLe problème de l’accès à l’éducation est perçu dans des proportions plutôt similaires par tous les Français, tandis que l’égalité entre les sexes est légèrement plus identifiée par les femmes et les répondants de plus de 44 ans.Les questions environnementales ne sont que très peu associées au registre des problèmes qui concernent l’Afrique (classé en 8ème position sur une liste de 9 items). En la matière, les opinions des Français demeurent basées sur des stéréotypes qui font reposer les enjeux du continent africain sur des questions d’ordre ou d’organisation de la société et de la gouvernance (corruption et conflits armés), sans que les répondants se semblent au courant des perturbations climatiques, qui, dans les faits, sont pourtant à l’origine d’exodes, d’épisodes de sécheresse, de malnutrition, d’instabilités politiques et de migration. Autrement dit, quand il s’agit d’identifier les problèmes auxquels l’Afrique est confrontée, par manque de connaissances, les Français semblent facilement enclins à sélectionner des symptômes que des causes originelles.LES PROGRÈS RÉALISÉS SUR LE CONTINENT AFRICAIN SELON LES FRANÇAIS·ESL’éducation et la santé apparaissent comme les premiers progrès réalisés en AfriqueInterrogés en pleine pandémie de Covid-19, les Français ont considéré que les domaines dans lesquels on pouvait identifier des progrès en Afrique étaient principalement l’accès à l’éducation (32%) et l’accès à la santé ou la baisse de la mortalité (29%). Ces opinions reflètent l’ensemble des Français quels que soient leur âge, leur genre ou leurs sympathies politiques. A noter cependant que les répondants de 18 à 44 ans sont moins nombreux à avoir sélectionné les progrès en matière de santé.La technologie pour tous, même en AfriqueEn troisième position pour 24% des Français, l’accès aux technologies de l’information, c’est à dire à Internet et aux téléphones portables, représente un progrès majeur du continent africain. Cette opinion est davantage partagée par les hommes que par les femmes (écart de 5 points de pourcentage) et par les sympathisants du centre (+ 11 points). La vision d’une population africaine complètement déconnectée des technologies a laissé la place à la conscience supposée, que partout sur la planète régnaient désormais les technologies numériques permettant de se relier au monde. Sur ce sujet, il y a donc probablement une modification des stéréotypes tendant à ne plus associer le sous-développement avec l’absence totale de modernité.La réduction de la pauvreté apparait comme un progrès relatif (ou incomplet)En quatrième position sur une liste de 9 progrès, 15% des Français ont sélectionné la réduction de la pauvreté comme une des avancées sur le continent africain. Ce choix ne varie pas suivant l’âge ou les sympathies politiques, en revanche, les hommes sont nettement plus nombreux que les femmes (écart de 8 points) à identifier ce progrès. Derrière ce chiffre, il y a bien sûr la conscience que tout reste à faire, mais aussi le sentiment que la lutte contre la pauvreté porte au moins quelques fruits, dès lors qu’il semble malgré tout possible d’identifier des progrès en la matière.Des progrès sociaux moins perceptibles : l’autonomie des femmes et l’émergence de la société civileL’autonomisation des femmes n’est reconnue comme un progrès sur le continent africain que par 14% des Français, soit dans les mêmes proportions que le poids des mouvements associatifs et l’engagement de la jeunesse (13%) ou l’émergence de voix influentes (13%). Ce dernier est davantage identifié par les répondants de 18 à 44 ans en comparaison avec leurs aînés (écart de 5 points).Aux yeux des Français, la transition démocratique apparait comme un échec sur le continent africainLes progrès en matière politique et plus précisément en matière de transition démocratique n’ont été sélectionnés que par 8% des répondants, c’est à dire que les Français ont classé cette option en dernière position. L’organisation de la vie politique apparait comme un défi majeur en Afrique, un défi non résolu que les Français identifient d’ailleurs comme un des problèmes majeurs auxquels le continent fait face aujourd’hui en matière de développement.Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton878.gif [url] => https://focus2030.org/Ce-que-les-Francais-es-comprennent-ou-savent-des-defis-et-des-progres-en [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Afrique [1] => Climat [2] => Éducation [3] => Environnement [4] => Inégalités [5] => Migrations [6] => Pauvreté [7] => Conflits armés [8] => Corruption [9] => Autonomisation [10] => Infrastructures/technologies ) [organisme] => Array ( [0] => ONG ) [pays] => Array ( ) ) [128] => Array ( [objectID] => 877 [title] => Vivre dans un pays en développement : une situation comprise par une majorité de Français·es [title_question] => [date] => 01/06/2021 [timestamp] => 1622498400 [descriptif] => [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni.Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer.C’est dans ce cadre que 2 066 Français·es ont été questionné·es, entre le 30 avril et le 5 mai 2021, sur leur compréhension ou incompréhension de ce qui se vit dans les pays en développement.Une majorité des Français·es estiment comprendre la situation des pays en développement 57% des Français·es ont ainsi déclaré comprendre (parfaitement ou un peu) 'ce que c’est de vivre dans un pays en développement'. Ce pourcentage s’élève à 67% chez les répondant·es qui par ailleurs déclarent être déjà allé·es (une fois ou plus) dans un pays africain.A l’opposé, seuls 23% des répondant·es ont déclaré (ou reconnu) ne pas comprendre la situation des populations dans les pays en développement.Cette question ne permet pas d’appréhender ce que les Français·es comprennent précisément de la vie des populations dans les pays pauvres à propos de pauvreté, de santé, d’éducation, d’économie, etc. En revanche, ces résultats nous renseignent sur une relative compréhension qui s’apparente à une sensibilité spontanément reconnue à l’égard de vies dont les conditions sont diamétralement opposées avec les existences menées en France.Malgré la distance géographique, les différences culturelles et le fossé parfois énorme entre les niveaux de développement - qui déterminent, au quotidien, des conséquences majeures en termes de confort et d’espérance de vie, de possibilité d’acquisition ou d’éducation, de rapport au travail, au futur ou à la citoyenneté - les Français·es ne se disent pas étrangers·ères à la cause des populations vivant dans les pays pauvres. En creux, tout se passe comme s’ils·elles se disent conscient·es des inégalités à l’échelle du monde, entre les pays industrialisés comme la France, et les pays en développement. Dans ces réponses, on peut imaginer un terreau propice à la solidarité internationale, tant en soutien aux efforts mis en place par les gouvernements qu’en termes d’engagements personnels (dons, bénévolat, etc.)Des possibilités d’empathie à géométrie variable selon les Français·esDans le détail, on observe que les Français·es plus âgé·es (à partir de 55+ ans) sont plus nombreux·ses à déclarer comprendre ce que c’est de vivre dans les pays en développement (+ 7 points de pourcentage). De même, cette 'impression de comprendre' est davantage partagée par ceux·elles qui ont déclaré avoir atteint ou dépassé le Bac, en comparaison de ceux·elles qui n’ont pas le Bac (écart de 9 points de pourcentage). Enfin, les sympathisant·es du centre semblent les plus susceptibles de comprendre ce à quoi font face les populations dans les pays en développement (+ 10 points).De l’effet d’être sensibilisé à la situation des pays en développementComprendre la situation dans les pays en développement est associé au fait de souhaiter une augmentation de l’aide publique au développement. Selon une cohérence attendue, les Français·es déclarant comprendre ce que c’est que vivre dans un pays en développement sont parallèlement plus nombreux·ses à souhaiter que la France augmente son aide au développement. A contrario, et selon la même logique, les Français·es déclarant ne pas comprendre ce que c’est que vivre dans les pays en développement sont moins nombreux·es à souhaiter une augmentation de l’aide au développement.Les opinions françaises en faveur des efforts pour lutter contre la pauvreté à l’échelle du monde sont donc étroitement corrélées au niveau de sensibilité individuel à l’égard de la situation des populations qui font face à la pauvreté dans les pays en développement. Selon ces chiffres, il ne s’agit pas nécessairement de connaissance objective du quotiden dans les pays pauvres, mais bien du sentiment de comprendre une situation distincte de la vie en France. Cette compréhension est potentiellement nourrie par des informations perçues dans les médias, par des campagnes émanant de la société civile ou par des expériences personnelles en matière de développement. À noter aussi, qu’indépendamment d’identifier l’origine de ce degré de sensibilisation, des discriminants sociodémographiques peuvent éclairer cette corrélation. Ainsi, les Français·es se déclarant de gauche ou du centre sont à la fois plus nombreux·ses parmi ceux·elles qui pensent comprendre la situation dans les pays en développement et parmi ceux·elles qui souhaitent une augmentation de l’aide au développement.Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. 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[chapo] => [text] => Soutenu par Focus 2030, le Grand Tour #NotreGénérationÉgalité de l’Institut Open Diplomacy a été lancé en amont du Forum Génération Égalité de Paris, afin de permettre aux citoyens de partager leurs préoccupations, leurs attentes et leurs idées en vue de la promotion et de la réalisation de l’égalité femmes-hommes et de la diplomatie féministe.RésultatsDu 8 avril au 17 mai 2021, les 14 étapes du Grand Tour #NotreGénérationÉgalité ont mobilisé : 16 membres du gouvernement français, 13 parlementaires, Mme Delphine O, ambassadrice et secrétaire générale du Forum, ainsi que des ambassadeurs et ambassadrices représentants des Etats membres des différentes coalitions d’actions ± 6 représentant·es de la société civile (associations féministes, entreprises, universitaires et initiatives locales) à chaque étape.Animés en ligne, les débats ont réuni près de 3000 participants en provenance de plus de 400 villes françaises. Les vidéos retranscrivant l’intégralité des discussions, ainsi que les différentes interviews réalisées par l’Institut Open Diplomacy ont attiré plus de 4000 vues.La conférence de restitution du Grand Tour, organisée le 17 juin 2021, en partenariat avec ONU Femmes France, a permis la remise d’un rapport au gouvernement français : « Pour une société égalitaire – 10 propositions co-construites avec la société civile ». Rédigé sur la base des échanges citoyens, il présente 10 actions à mettre en œuvre Français pour massifier l’effort en faveur de l’égalité femmes-hommes.L’événement a également représenté l’occasion pour ONU Femmes France de remettre ses 4 prix “Génération Égalité Voices” récompensant des initiatives de la société civile en faveur des droits des femmes et de l’égalité femmes-hommes.Subvention Focus 2030Nom du projet : Le Grand Tour #NotreGénérationÉgalitéPériode : du 8 avril au 17 mai 2021 Objectif principal : L’objectif de cette série de débats est d’impliquer les citoyen·nes français·es dans la préparation du Forum Génération Egalité, co-présidé et accueilli par la France fin juin et organisé par ONU Femmes.ContexteDu 30 juin au 2 juillet 2021, la France accueille le Forum Génération Égalité, un évènement historique pour faire avancer l’égalité femmes-hommes, puisque c’est la 5ième conférence onusienne sur les droits des femmes, 26 après le succès de la conférence de Beijing, où avait été adoptées la Déclaration et la Plateforme d’Action de Beijing, un plan d’action progressiste qui demeure d’actualité aujourd’hui encore (en savoir plus sur le Forum Génération Égalité).C’est dans ce contexte que se tiendront 14 débats citoyens organisés par l’Institut Open Diplomacy. Virtuellement hébergées par des établissements d’enseignement supérieur répartis sur l’ensemble du territoire français, les étapes du Grand Tour seront animées en présence de l’Ambassadrice et Secrétaire générale du Forum Génération Égalité, Mme Delphine O.Le programme complet et le formulaire d’inscription à chacune des étapes du Grand Tour est accessible sur le site de l’Institut Open Diplomacy.ObjectifsLes 14 étapes du Grand Tour #NotreGénérationÉgalité doivent mobiliser 14 ministres et plus de 40 officiel·le·s français·e·s et étranger·e·s, ainsi que des citoyen·ne·s et les représentant·e·s de 45 associations féministes nationales et initiatives locales. Les débats aborderont l’ensemble des thèmes du Forum Génération Égalité.À l’issue du Grand Tour, le 18 juin 2021, un rapport rédigé par l’Institut Open Diplomacy sur la base des échanges citoyens sera publié et remis au gouvernement français. 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[chapo] => [text] => Cette note propose une définition des financements innovants et donne quatre grandes catégories d’instruments ainsi que des exemples de mécanismes déjà mis en place, avant de faire un focus sur le cas de la France.Télécharger la note d’analyse n°6 ici Note d’analyse n°6 : Les mécanismes de financements innovants du développement Avec une définition large de ce que sont les mécanismes de financements innovants (MFI), près de 80 milliards d’euros ont été récoltés pour le développement entre 2000 et 2013. Moins de 10 % de ces financements ont permis une augmentation de l’aide publique au développement (APD). La taxe sur les billets d’avion a permis de générer 2,6 milliards d’euros entre 2007 et 2020 en France, et la taxe sur les transactions financières, 4 milliards d’euros entre 2013 et 2020.Après un bref rappel historique, cette note propose une définition des financements innovants et donne quatre grandes catégories d’instruments ainsi que des exemples de mécanismes déjà mis en place, avant de faire un focus sur le cas de la France. La note conclut sur la nécessité que ces fonds soient additionnels à l’aide publique au développement (APD) existante. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton377.png [url] => https://focus2030.org/Note-d-analyse-no6-Les-mecanismes-de-financement-innovant-du-developpement-377 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Economie ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [131] => Array ( [objectID] => 185 [title] => Note d’analyse n°5 : inégalités de genre, droits et santé sexuels et reproductifs, et développement [title_question] => [date] => 30/05/2021 [timestamp] => 1622325600 [descriptif] => Quel rôle pour l’aide publique au développement ? [chapo] => [text] => La lutte contre les inégalités de genre et la promotion des droits et de la santé sexuels et reproductifs (DSSR) sont devenues des enjeux majeurs au sein des politiques d’aide publique au développement, tant au niveau des bailleurs de fonds et des gouvernements des pays en développement que des ONG et mouvements sociaux.Télécharger la note d’analyse n°5 iciÀ la différence des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), l’agenda post-2015 fait de la promotion de l’égalité femmes-hommes un thème central du développement durable. L’ODD 5 : « Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles » est un socle transversal à tous les Objectifs de développement durable pour 2030. Au niveau mondial, si les montants de l’aide publique au développement intégrant la promotion de l’égalité femmes-hommes ont été multipliés par 7 depuis 2000 (52 milliards USD en 2019), les financements exclusivement consacrés à cet enjeu demeurent, quant à eux, extrêmement faibles (5 % de l’aide publique au développement bilatérale totale).Si d’importants progrès ont été enregistrés au cours des 20 dernières années, les besoins non satisfaits des populations en matière de santé sexuelle et reproductive demeurent très importants.De nombreux programmes d’aide dans ce secteur ont par ailleurs été retardés par la réintroduction aux États-Unis du « Global Gag Rule », ou « règle du bâillon », pendant le mandat de Donald Trump. Ce décret interdit le financement par les États-Unis d’organisations internationales qui proposent des services d’avortement légal et apportent une information complète en matière de santé sexuelle et reproductive. Il a depuis été levé par l’administration Biden.En France, on constate un écart important entre un discours officiel fort pour promouvoir le genre et les DSSR sur la scène internationale d’une part, et la faiblesse des efforts financiers qu’elle y consent dans le cadre de son aide publique au développement d’autre part.Il existe des raisons d’être optimiste si l’on s’en tient au dernier bilan des Objectifs du Millénaire pour le développement qui faisait état d’une baisse de 44 % de la mortalité maternelle entre 1990 et 2015.Pour autant, la situation des femmes et de leurs droits fondamentaux demeure alarmante : On compte 105 filles pour 100 garçons vivant dans des foyers pauvres, et 122 femmes pour 100 hommes parmi les 25-34 ans. Les femmes représentent environ 2/3 des adultes non alphabétisés. Le manque d’accès aux services de planification familiale aboutit chaque année à 89 millions de grossesses non désirées dont plus d’un quart (25 millions) sont interrompues dans le cadre d’avortements à risque conduisant à 50 000 décès chaque année. On dénombre 303 000 décès maternels tous les ans, soit 830 décès de femmes chaque jour du fait de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. 99 % de ces décès interviennent dans les pays en développement. Sur la planète, 1 fille sur 5 est mariée avant ses 18 ans. Dans les pays les moins avancés (PMA), cette proportion atteint 40 %.Pour en savoir davantage sur les questions liées aux inégalités de genre, à la promotion des droits et de la santé sexuels et reproductifs (DSSR) et sur les moyens d’atteindre l’Objectif de développement durable n°5, consulter cette note d’analyse. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton185.png [url] => https://focus2030.org/Note-d-analyse-no5-inegalites-de-genre-droits-et-sante-sexuels-et-reproductifs [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Santé reproductive [1] => Agenda 2030 ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [132] => Array ( [objectID] => 875 [title] => Fondation ELYX : le Forum Génération Egalité en infographies [title_question] => [date] => 28/05/2021 [timestamp] => 1622152800 [descriptif] => À l’occasion du Forum Génération Égalité qui aura lieu du 30 juin au 2 juillet 2021 à Paris, la Fondation ELYX, en partenariat avec Focus 2030, dévoile le troisième chapitre de son programme 1OTOGO, Génération Égalité. [chapo] => [text] => À l’occasion du Forum Génération Égalité, conférence mondiale sur les droits des femmes, qui aura lieu du 30 juin au 2 juillet 2021 à Paris, soit 26 ans après la conférence emblématique de Pekin, la Fondation ELYX dévoile le troisième chapitre de son programme 1OTOGO : 1OTOGO Génération Egalité, développé avec le soutien de Focus 2030.Elyx illustre les grands enjeux qui seront débattus au Forum Génération ÉgalitéLes enjeux liés au genre sont dans le quotidien de toutes et tous, à l’école, au bureau, à la maison, partout. Pourtant seulement 3% des Françaises et Français ont entendu parlé du Forum Génération Égalité (source : sondage Focus 2030).Ce chapitre Génération Égalité est le guide pratique grand public et open source qui permet une compréhension immédiate et inclusive des grands thèmes des 6 coalitions d’action du Forum Génération Égalité (6 groupes de travail rassemblant des États, des organisations féministes et de défense des droits de la femme, des organisations dirigées par des jeunes, des organismes philanthropiques, le secteur privé et d’autres organisations internationales, qui présenteront des actions concrètes à mettre en œuvre pour les 5 prochaines années) : Violence basée sur le genre, Justice sociale et économique, Autonomie sexuelle, Climat et genre, Technologies et l’innovation, Mouvements et leadership féministes, ainsi qu’un 7ième thème transversal sur l’éducation.Une façon originale de s’informer en amont du Forum auquel citoyens et citoyennes du monde entier sont invité·és à participer en s’inscrivant ici.La situation pour atteindre l’égalité des genres d’ici 2030 est décryptée avec ELYX, l’Ambassadeur digital des Nations Unies, non-genré, et LEXY, son alter-ego féminin.Ensemble, ils lient ces défis aux 17 Objectifs de développement durable pour un monde plus juste, plus sûr, pour tous et plus respectueux de la planète.L’ensemble des challenges et mesures évoqués pour accélérer l’égalité entre les genres entrent pleinement dans les cibles des 17 Objectifs de développement durable (ODD).Si l’ODD 5 concerne particulièrement l’égalité des genres, celui-ci ne peut être atteint qu’en prenant en compte les 16 autres objectifs et en adoptant une vision systémique.Comment et qui peut utiliser le contenu du chapitre ?Le contenu de 1OTOGO est open-source est peut-être librement utilisé par des particuliers comme des entreprises publiques ou privées ou ONG. Le contenu de 1OTOGO peut être utilisé au sein d’écoles et d’organismes de formation, d’évènements ou de rencontres, ou inclu librement dans des médias.Accéder à l’intégralité des contenus en français, en anglais et en espagnol sur le site de la Fondation Elyx.Le programme 1OTOGO en chiffres :Le programme 1OTOGO (i.e 10 years TO GO) est une collection de chapitres infographiques décryptant les enjeux portés par les sommets internationaux à travers l’Agenda 2030. 5 chapitres publiés ou programmés : Climat, hors-série lancement de la décennie de l’Action, Génération Egalité, Biodiversité, Eau 3 langues : français, anglais, espagnol 13 millions, c’est le nombre de passages en gares et dans les métros des messages de 1OTOGO 5 millions, c’est l’objectif d’utilisateurs par chapitreELYX et la Fondation :ELYX est un personnage crée par Yacine AIT KACI en 2011. 5 ans plus tard, il devient le premier et unique Ambassadeur digital des Nations Unies. 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[chapo] => [text] => Prenez connaissance en deux minutes des grands enseignements d’un sondage mené dans 17 pays intitulé 'les aspirations citoyennes en faveur de l’égalité femmes-hommes, une volonté de changement', réalisé par Women Deliver et Focus 2030 en amont du Forum Génération Égalité.— > Pour en savoir plus sur les résultats du sondage [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton795.png [url] => https://focus2030.org/Video-Les-aspirations-citoyennes-en-faveur-de-l-egalite-femmes-hommes [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [134] => Array ( [objectID] => 352 [title] => Note d’analyse n°12 : L’aide publique au développement pour l’éducation [title_question] => L’aide publique au développement pour assurer l’accès de tous à l’éducation [date] => 28/05/2021 [timestamp] => 1622152800 [descriptif] => Cette note s’intéresse à la question de l’aide publique au développement consacrée à l’éducation dans le but d’atteindre l’Objectif de développement durable n°4 (ODD 4) [chapo] => [text] => En 2015, 264 millions d’enfants et de jeunes en âge d’être scolarisés dans l’enseignement primaire ou secondaire ne l’étaient pas. En 2018, 258 millions. Malgré de grands progrès accomplis depuis le début des années 2000, les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) en matière d’éducation n’ont donc pas été atteints. En Afrique subsaharienne, en particulier, seules trois filles sur quatre commencent l’école primaire et moins d’une fille sur dix termine le secondaire.Télécharger la note d’analyse n°12 iciPour atteindre l’Objectif de développement durable n°4 (ODD 4), visant à « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie », les questions du financement, de la qualité et du suivi des progrès dans le secteur de l’éducation sont essentielles. Mais au rythme actuel des financements, le retard sera d’au minimum 50 ans par rapport à l’objectif d’une éducation pour tous d’ici à 2030. De fait, l’aide internationale est peu focalisée sur les pays les plus pauvres et insuffisamment consacrée à l’éducation de base.La France illustre pleinement cette tendance. Si l’éducation constitue l’un des premiers postes de dépenses de l’aide publique au développement (APD) française, avec plus de 1,2 milliard d’euros, ce chiffre masque en réalité une aide à l’éducation encore très peu focalisée sur les populations des pays prioritaires, notamment en Afrique subsaharienne. Par ailleurs l’APD française est composée majoritairement de bourses et de frais d’écolages destinés aux étudiants étrangers qui viennent étudier en France.Cette situation a commencé à être corrigée avec l’annonce, à Dakar en février 2018, d’un soutien de 200 millions d’euros au Partenariat mondial pour l’éducation couvrant la période 2018-2020 et la promesse de 100 millions d’euros supplémentaires en dons pour l’aide bilatérale française à l’éducation de base.Des raisons d’être optimistes ?Il faut noter que le taux d’achèvement des études en primaire dans les pays pauvres est passé de 38 % en 2000 à 63 % en 2019 pour les filles, et de 51 à 67 % pour les garçons. Et entre 2000 et 2019, le taux d’alphabétisation des adultes y est passé de 51 % à 61 %.Des réalités préoccupantes ?Après avoir enregistré une baisse au début des années 2000, les taux de non-scolarisation n’ont pratiquement pas évolué à partir de 2010. On compte ainsi plus de 100 millions de jeunes ne sachant pas lire, dont plus d’un sur quatre en Afrique subsaharienne et dans les pays à faible revenu. Parmi les plus défavorisées, se trouvent les filles des zones rurales éloignées, ainsi que les enfants vivant dans un pays fragile ou touché par un conflit. 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Retrouver les présentations des intervenants : Perceptions des Français·es sur les enjeux sanitaires et la vaccination à l’échelle mondiale + attitudes personnelles en faveur de l’environnement Évolution des opinions sur la solidarité internationale à partir des 10 questions récurrentes du « Tracker » (document en anglais) Questionné·es sur une égale répartition des vaccins, une majorité des répondant·es (51 %) ont pu faire part de leur volonté de protéger équitablement les populations vulnérables et semblent nombreux·es à refuser tout privilège (économique et scientifique) quant à l’accès au vaccin.Plus largement, ils·elles semblent majoritairement plus conscient·es des grands défis mondiaux : santé, environnement, économie...À la veille de la COP26, les réponses des répondant·es témoignent d’une réelle attente vis-à-vis des décideur·es politiques pour lutter contre les dérèglements climatiques. Néanmoins, ils·elles semblent tout autant pessimistes quant au niveau d’engagement et de volonté de ces dernier·es.Et alors que la tenue du Forum Génération Égalité, accueilli par la France du 30 juin au 2 juillet, approche à grand pas, les résultats révèlent qu’une grande majorité des Français·es interrogé·es n’ont pas encore entendu parler de cet événement qui entend être une étape décisive pour l’égalité dans le genre dans le monde. Perceptions des Français·es en matière de solidarité internationale à propos des enjeux sanitaires et de la vaccination à l’échelle mondiale Enseignements clé : La solidarité internationale en matière sanitaire (vaccination, soutien économique) à l’occasion d’une pandémie qui affecte aussi la France, est largement partagée par tous les Français·es. La pandémie de Covid-19 constitue une occasion pour les Français·es de considérer des enjeux mondialisés tels que la santé, l’économie et l’environnement, pour lesquels la France semble avoir un rôle à jouer. En matière d’enjeux sanitaires liés à la pandémie de Covid-19, les sympathisant·es de droite (et dans une moindre mesure, du centre) sont souvent nettement moins sensibilisé·es. Sur le même sujet, les plus jeunes ont tendance à être moins sensibilisé·es que leurs aîné·es. Le genre n’influence pas les réponses en matière de solidarité au sujet de la réponse à la pandémie de Covid-19. Engagements et attentes des français en matière environnementale avant la cop-26 Enseignements clé : La prise de conscience des enjeux environnementaux semble avoir véritablement infusé la société française. Ce phénomène s’observe tant dans les opinions que dans les attitudes personnelles : 68% des Français·es « font plus attention » à ce qu’il consomment. Les Français·es ont à la fois peu d’illusions et beaucoup d’attentes vis-à-vis des décideurs politiques quand il s’agit de prendre des décisions et/ou des mesures pour protéger l’environnement. Ces exigences et ces attentes sont davantage observables parmi les femmes et les plus jeunes (18 à 34 ans). L’orientation politique demeure un facteur clivant : les sympathisants de droite paraissent moins sensibilisés aux enjeux environnementaux. Connaissance et méconnaissanc [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton872.png [url] => https://focus2030.org/Perception-de-la-solidarite-internationale-en-periode-de-Covid [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Afrique [1] => Climat [2] => COVAX [3] => Covid-19 [4] => Economie [5] => Environnement [6] => Inégalités [7] => Mondialisation [8] => Multilatéralisme [9] => Pauvreté [10] => Priorités [11] => Vaccins ) [organisme] => Array ( [0] => ONG [1] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [137] => Array ( [objectID] => 867 [title] => Covid-19 : les recommandations des ONG sur la santé mondiale à la loupe [title_question] => [date] => 18/05/2021 [timestamp] => 1621288800 [descriptif] => Résumé des recommandations de la société civile pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 et prévenir la prochaine. [chapo] => [text] => Au printemps 2021, certains grands sommets internationaux seront l’occasion pour les dirigeants de la planète de prendre des engagements concrets afin de mettre fin à la pandémie de Covid-19 et de prévenir la prochaine.Le 21 mai 2021, la Commission européenne et la présidence italienne du G20 organisent le Sommet mondial sur la santé. La semaine suivante, du 24 mai au 1 juin, se tiendra l’Assemblée mondiale de la Santé, l’organe décisionnel suprême de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Enfin, du 11 au 13 juin, les dirigeants du G7 se réuniront sous présidence anglaise.Alors que l’Accélérateur ACT (ACT-A), le dispositif pour assurer un accès équitable aux produits de lutte contre la pandémie de Covid-19 et renforcer les systèmes de santé à travers le monde, ne dispose toujours pas des ressources suffisantes pour atteindre ses objectifs en 2021, de nouveaux engagements sont attendus de la part des gouvernements.Résumé des recommandations des organisations de la société civile. Les préconisations des ONG pour le gouvernement françaisUn an après le début officiel de la pandémie de Covid-19, le Collectif Santé Mondiale a publié un document de position « pour remédier aux carences de solidarité » dans la lutte contre la pandémie.Le Collectif Santé Mondiale promeut et défend le financement de la santé mondiale en France. Il rassemble 10 associations françaises engagées en faveur de la santé mondiale : Action Contre la Faim, Action Santé Mondiale, Equipop, Médecins du Monde, ONE, Oxfam, le Planning familial, Sidaction, Solidarité Sida et Solthis.Le document présente au gouvernement français 10 pistes d’action pour lutter plus efficacement contre la pandémie au niveau mondial : Financer le dispositif ACT-A à la hauteur des moyens de la France, soit 870 millions d’euros supplémentaires Répartir équitablement sa contribution entre les différents piliers d’ACT-A, en particulier en faveur du renforcement des systèmes de santé Rejoindre la plateforme d’échange de connaissances sur les produits Covid-19 (C-TAP) et soutenir la suspension temporaire des accords sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce Redistribuer les doses de vaccins, via le pilier COVAX de ACT-A, afin de respecter le cadre d’allocation pour un accès équitable proposé par l’OMS Faire de l’accès aux droits et à la santé sexuels et reproductifs et de la lutte contre les violences basées sur le genre un aspect à part entière de la réponse à la pandémie Assurer la transparence de l’utilisation des fonds publics et des mécanismes de coopération internationale, notamment les accords passés avec les laboratoires ou les prix négociés Investir dans le renforcement des systèmes de santé publics, en particulier les systèmes de soins primaires et communautaires Lutter contre les impacts indirects de la pandémie sur la santé mondiale (santé sexuelle et reproductive, nutrition, autres épidémies…) Augmenter la part de l’aide publique au développement de la France destinée à la promotion de la santé mondiale (à 15 %, contre 7 % en 2019). Mobiliser davantage de financements innovants (par exemple, la taxe sur les transactions financières, l’IFFIm ou les Droits de tirage spéciaux) pour atteindre l’Objectif de développement durable n°3 : « donner aux individus les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être à tous les âges ». Les recommandations de la société civile aux pays du G7Le Civil 7 (C7) est un groupe d’engagement qui rassemble des organisations de la société civile et des acteurs de la solidarité internationale des États membres du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni). En vue du Sommet du G7, le C7 a partagé ses positions et priorités politiques à l’attention du G7.Dans le cadre de la réponse internationale à la pandémie de Covid-19 : Combler le déficit de financement de ACT-A pour 2021 Partager sans délai les doses excédentaires de vaccins afin de vacciner en priorité les personnels de santé et les personnes vulnérables partout dans le monde Ne pas entraver la suspension temporaire des accords sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce Collaborer afin de vacciner 60 % de la population de tous les pays d’ici fin 2021.Concernant les enjeux de santé mondiale plus globaux : Affecter 0,1 % du revenu national brut à l’aide publique au développement en faveur de la santé et aider les pays à mobiliser 5 % du PIB aux systèmes de santé universels Adopter une approche « une seule santé », reconnaissant que la santé humaine et la santé animale sont interdépendantes et liées à la santé des écosystèmes dans lesquels elles existent, pour la prévention des futures pandémies Affecter prioritairement l’aide publique au développement des pays du G7 au renforcement des systèmes de santé. Les recommandations de la société civile aux dirigeants mondiauxLe Réseau d’Action contre la Pandémie (Pandemic Action Network) est composé d’une centaine d’organisations réunies pour aider à mettre fin à la pandémie de Covid-19 et s’assurer que le monde soit préparé à la suivante. Le « 2021 Agenda for Action » présente les recommandations de ces organisations à l’attention des dirigeants mondiaux.Pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 : Financer l’intégralité du dispositif ACT-A S’accorder sur une feuille de route pour parvenir à l’immunité collective (au moins 70 % de la population mondiale) le plus rapidement possible Donner, le plu [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton867.png [url] => https://focus2030.org/Covid-19-les-recommandations-des-ONG-sur-la-sante-mondiale-a-la-loupe [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => ACT-A ) [organisme] => Array ( [0] => ONG ) [pays] => Array ( ) ) [138] => Array ( [objectID] => 862 [title] => Modernisation de la politique française de développement : où en est-on ? [title_question] => Évaluation de la mise en œuvre des propositions du Rapport sur la modernisation de la politique partenariale de développement et de solidarité internationale du député Hervé Berville [date] => 17/05/2021 [timestamp] => 1621202400 [descriptif] => Évaluation des actions engagées par l’État et ses opérateurs depuis 2018 au regard des propositions du député Hervé Berville sur la modernisation de la politique d’aide au développement de la France. [chapo] => [text] => En février 2018, le Président de la République confiait au député Hervé Berville une mission de réflexion sur la rénovation de la politique française d’aide publique au développement (APD). En août 2018, le rapport Un monde commun, un avenir pour chacun présentait le résultat de cette mission. Le rapport avance 36 propositions visant à adapter la politique française de développement aux réalités contemporaines.Deux ans et demi après avoir remis ce rapport au Président de la République, Hervé Berville a commissionné Focus 2030 pour évaluer l’avancée de la mise en œuvre des 36 propositions.Pour ce faire, Focus 2030 a conduit des entretiens avec 21 personnes issues de 13 institutions ou ONG impliquées ou concernées par leur mise en œuvre et les a complétés de recherches documentaires.Téléchargez le rapport complet ou consultez un résumé ci-dessous. DE LA NÉCESSITÉ DE MODERNISER LA POLITIQUE FRANÇAISE D’AIDE AU DÉVELOPPEMENT Depuis la remise du rapport du député Hervé Berville en 2018, la France a replacé ses actions de coopération internationale pour le développement au centre de sa politique étrangère. Toutes lignes budgétaires confondues, la mission aide publique au développement (APD) est la mission du budget de l’État qui a proportionnellement le plus augmenté depuis 2017 (+34 % soit 1,2 milliard d’euros). Pour encadrer et sécuriser cette hausse des moyens, la France se dotera en 2021 d’un nouveau cadre législatif selon lequel elle « s’efforcera » de consacrer 0,7 % de son revenu national brut à l’APD en 2025.Pourtant, de nombreux constats du rapport Berville sur l’APD française s’appliquent toujours en 2021. Elle est organisée selon une architecture complexe, ne facilitant pas son suivi ni son appropriation tant par les acteurs de la société civile, les parlementaires, que les médias. Elle manque de transparence et n’est pas adaptée à un exercice légitime de redevabilité. En parallèle, l’impact des actions menées par la France dans le cadre de sa politique de développement demeure difficile à mesurer, laissant planer le doute sur son efficacité.Cependant, depuis 2018, les acteurs publics ont engagé la modernisation de l’APD française. Une place plus importante est accordée à la coopération entre les acteurs, à l’évaluation des actions menées, à l’innovation, ou encore à la redevabilité envers la société civile.Pour visualiser le tableau ci-dessous en plein écran ou le télécharger, veuillez placer votre curseur en haut à droite de l’image. SYNTHÈSE DES RÉSULTATS DE L’ÉVALUATION Selon l’angle d’analyse adopté pour cette étude, plus d’un quart des 36 propositions du rapport Berville n’a pas été mis en œuvre. La moitié l’a été, partiellement ou largement, et sept propositions ont été entièrement mises en œuvre.Parmi les propositions non mises en œuvre (10 sur 36), huit n’ont pas été retenues ou ont été écartées par l’autorité compétente car jugées trop proches d’un dispositif déjà existant ou non compatibles avec les dispositions en vigueur. Les deux autres ont été jugées pertinentes mais non mises en œuvre faute de moyens.Parmi les 12 propositions partiellement mises en œuvre, neuf n’atteindront pas les cibles ou objectifs envisagés par le rapport Berville. Les trois autres propositions seraient susceptibles d’être mises en œuvre, mais à un horizon supérieur à deux ans.Des sept propositions largement mises en œuvre, trois sont en attente d’un acte législatif qui devrait survenir en 2021, et trois sont en cours de déploiement.Enfin, sept propositions ont été mises en œuvre. 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[title_question] => [date] => 07/05/2021 [timestamp] => 1620338400 [descriptif] => Les Français·es soutiennent l’accélération de la vaccination de toutes et tous à l’échelle du monde [chapo] => [text] => En partenariat avec l’University College London (UCL) et l’Université de Birmingham, Focus 2030 mène un programme de recherche-action destiné à analyser les perceptions, attitudes, comportements et ressentis des citoyens sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays : France, Allemagne, États-Unis et Royaume-Uni.Intitulé Development Engagement Lab (DEL), ce projet vise à alimenter en données chiffrées les acteurs du développement (ONG, fondations, think tanks, ministères, institutions publiques, organisations internationales) afin de leur permettre de mieux saisir les attentes citoyennes pour mettre en œuvre leurs activités de communication, de mobilisation et de plaidoyer.C’est dans ce cadre qu’en mai 2021, les équipes du projet DEL ont réalisé un sondage destiné à interroger les Français·es sur les enjeux de diffusion et d’accès aux vaccins contre le coronavirus Covid-19.Interrogés entre le 30 avril et le 5 mai 2021, soit plus d’un an après le début de la pandémie de Covid-19 et à l’heure où la France est entrée dans une phase de vaccination de masse, les Français·es se montrent très favorables à toute initiative permettant d’accélérer la vaccination de toutes et tous à l’échelle du monde. Un soutien à des prix différenciés pour l’achat de vaccins et de traitements selon la richesse des nations 78% des Français·es estiment que les laboratoires pharmaceutiques devraient diminuer le prix des vaccins et des traitements pour permettre aux pays en développement d’y accéder plus facilement. Ce résultat suggère que les Français·es perçoivent l’urgence que toutes et tous, quels que soient les endroits de la planète, puissent se faire vacciner. Au-delà d’une posture solidaire, il faut sans doute voir dans ces opinions très majoritaires, la prise de conscience que la sortie de la crise sanitaire ne peut être espérée tant que toute la population mondiale n’a pas eu accès aux vaccins. C’est, en quelque sorte, la prise de conscience de ce qu’est une pandémie, c’est à dire une maladie qui continue ses ravages dès lors qu’elle ne connait pas de frontière. On relèvera que cette opinion est moins partagée par les Français·es de 18 à 34 ans (- 12 points de pourcentage) tandis qu’elle est particulièrement partagée par les plus de 55 ans (+ 8 points de pourcentage). Prix des vaccins : une exigence de transparence de la part des Français·es Au-delà d’un soutien à des mesures favorisant l’accélération de la vaccination, ce sondage illustre également la volonté que le pouvoir politique conserve une autorité sur les entreprises privées engagées dans la lutte contre la pandémie.Ainsi, 69% des Français·es estiment que le gouvernement français devrait obliger les entreprises pharmaceutiques à rendre publics les prix des vaccins qu’elles vendent.De façon massive, ils expriment que la transparence est une posture souhaitable et qu’il revient au gouvernement de contribuer à faire en sorte que le public puisse avoir connaissance des enjeux économiques de ce dispositif inédit de vaccination à l’échelle mondiale.Cette opinion est d’autant plus partagée par les Français·es se déclarant à gauche ou très à gauche (+ 15 points de pourcentage). Peut-être doit-on voir ici une exigence démocratique que le gouvernement devrait imposer aux entreprises pharmaceutiques privées. Une majorité de Français·es favorable à la levée des brevets sur les vaccins Les résultats traduisent également d’autres attentes vis-à-vis du gouvernement Français·es.Ainsi, 60% des Français·es estiment que le gouvernement français devrait soutenir l’initiative des pays en développement qui demandent à bénéficier d’un libre accès aux brevets et aux savoir-faire des entreprises pharmaceutiques pour fabriquer des vaccins.Si une proportion conséquente des répondant·es déclarent ne pas savoir répondre à cette question relativement technique (27%), on observe que cette opinion est particulièrement partagée par 79% des Français·es se déclarant de gauche, et dans une moindre mesure par 65% des Français·es disant appartenir au centre, en contraste avec 54% des Français·es de 'droite'.Le soutien à cette initiative vient confirmer la perception que les Français·es semblent avoir quant à la nécessité de vacciner toutes les populations à l’échelle du monde avec la même urgence. C’est probablement à ce prix que l’éradication de la pandémie est espérée.Ainsi, les Français·es expriment que les gouvernements des pays les plus riches, ceux qui sont en négociation avec les entreprises pharmaceutiques pour acheter des vaccins à destination de la population nationale (ou européenne), doivent peser de tout leur poids auprès des forces économiques que les laboratoires pharmaceutiques, afin de faciliter la production et l’accès aux vaccins dans les pays aux économies plus fragiles.En ce sens, la déclaration du 5 juin 2021 de Joe Biden en faveur de la levée provisoire des brevets sur les vaccins anti-Covid-19 à l’OMC, semble soutenue par la population française qui attend de leur gouvernement qu’il fasse de même. Même si rien n’est acté, le revirement soudain de certains pays de l’Union européenne à ce sujet, dont la France, serait donc vraisemblablement positivement accueilli par les Français·es.Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab. Information et méthodologie disponible ici. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/sandbox8-laboratoires-reduire-prix-vaccins-pays-developpement-acceder-plus-facilement_sandox4_mai-2021.gif [url] => https://focus2030.org/Les-Francais-es-soutiennent-des-vaccins-pour-tous [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Covid-19 [1] => Mondialisation [2] => Vaccins ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [140] => Array ( [objectID] => 861 [title] => Première étape du Forum Génération Égalité au Mexique : conclusions et premiers engagements [title_question] => [date] => 30/04/2021 [timestamp] => 1619733600 [descriptif] => Découvrez les grands enseignements du premier segment du Forum Génération Égalité qui s’est tenu du 29 au 31 mars 2021. [chapo] => [text] => Plus de 25 ans après la dernière conférence sur les droits des femmes qui s’était déroulée à Pékin en 1995 et l’adoption historique de la Déclaration et plateforme d’action, organisations féministes, gouvernements, agences onusiennes, mouvements de jeunesse et secteur privé se sont réunis virtuellement du 29 au 31 mars pour la première étape du Forum Génération Égalité organisée par le gouvernement du Mexique. Les grands enseignements du premier segment du Forum Génération Égalité au Mexique : ce qu’il faut retenir Cette première étape réunissant 10 000 personnes, 250 intervenants venant de 85 pays, a permis de découvrir les plans d’actions des six coalitions d’actions qui composeront le Plan d’accélération mondial pour l’égalité femmes-hommes, d’annoncer de premiers engagements et de donner rendez-vous aux activistes du monde entier pour la prochaine étape du Forum à Paris, du 30 juin au 2 juillet 2021.Au cours de ces trois journées de mobilisation, les activités et parties prenantes ont porté une vision commune, pour un féminisme intergénérationnel, intersectionnel, qui ne laisse personne de côté, redoublant d’ambition devant les attaques croissantes aux droits des femmes constatées ces dernières années, d’autant plus mis à mal par la pandémie de Covid-19. Le Plan d’accélération mondial met en avant 24 objectifs a atteindre au cours des cinq prochaines années pour faire avancer les droits des femmes et l’égalité des sexes. Les mesures clés portent notamment sur la pleine participation des femmes aux processus de décision, à l’augmentation des financements, ou encore à l’adoption et mise en œuvre des accords internationaux portant sur les enjeux d’égalité de genre.Les gouvernements, organisations philanthropiques, le secteur privé, et la société civile sont appelés à devenir porteurs d’engagements et porter cette vision commune, et annoncer des engagements lors du Forum accueille par la France en Juin.S’exprimant lors de la session d’ouverture, le président Emmanuel Macron a réaffirmé qu’aucune excuse, qu’elle soit religieuse ou culturelle, ne doit réduire les droits des femmes, tout en rappelant l’impact disproportionné de la pandémie de Covid-19 sur les femmes, malgré la surreprésentation des femmes parmi les personnes en première ligne dans la réponse à la pandémie. Il a ensuite affirmé que « le Forum Génération Égalité doit notamment être l’occasion de renforcer notre action pour favoriser l’accès à l’éducation des filles, pour permettre aux femmes de disposer librement de leur corps, pour marquer notre détermination à soutenir les femmes défenseures des droits. », annonçant ainsi les priorités de la France dans le cadre de ce Forum. Les engagements Lancement du « Groupe d’Amis pour l’égalité femmes-hommes » par le gouvernement du Mexique, réunissant 20 États membres s’engageant à coordonner leurs efforts et promouvoir l’égalité des sexes au sein des enceintes multilatérales. L’Institut national des femmes du Mexique (INMUJERES), en partenariat avec ONU Femmes, a lancé l’initiative « Alliance for Care Work » (Alliance pour le Travail des soins à la personne), afin de faire face à la charge des taches non rémunérées qui entrave les opportunités économiques des femmes, et qui a augmenté en raison de la pandémie L’organisation Women Moving Millions s’est engagée à réunir 100 millions de dollars d’ici le Forum à Paris pour soutenir l’ensemble du programme des Coalitions d’action ; La Fondation Ford a annoncé une contribution de 15 millions de dollars au « Fonds pour l’égalité », créé en 2019 par le gouvernement du Canada avec un montant de 300 millions de dollars canadiens, afin de soutenir des mouvements et organisations féministes. La Fondation a également exprimé sa volonté de mettre en place une « Alliance mondiale multipartite pour des mouvements féministes durables ». Le Gouvernement canadien a également annoncé un soutien financier de 10 millions de dollars au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, hébergé par ONU Femmes ; et a invité toutes les parties prenantes à se joindre à ces initiatives et s’engager à financer les mouvements féministes d’ici le Forum à Paris. La Fondation Bill et Melinda Gates a annoncé une contribution de 500 000 dollars, destiné à 10 organisations de jeunesse pour les soutenir dans leurs activités de plaidoyer pour l’égalité de genre en amont du Forum Génération Égalité à Paris. Le Plan d’accélération global pour l’égalité des sexesLes Coalitions d’action du Forum Génération Égalité, ont pour objectif de créer des partenariats innovants associant de multiples parties prenantes en vue de mobiliser une action collective des gouvernements, de la société civile, des organisations internationales, organisations de la jeunesse et du secteur privé pour avoir un impact mesurable sur l’égalité entre les sexes et les droits des filles et des femmes.Plus de 95 « champions » ont été sélectionnés parmi 200 candidatures pour assurer un rôle décisionnaire sur des engagements quinquennaux (2021-2026). Le résultat des travaux au sein des Coalitions d’action ont mis en avant 24 actions visant à un changement d’échelle, composant le « Plan d’Accélération Global pour l’égalité des sexes ».Parmi les 95 champions figurent 24 pays parmi lesquels : l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Argentine, l’Arménie, le Burkina Faso, le Canada, le Chili, le Costa Rica, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, la France, l’Islande, la Macédoine du Sud, le Malawi, les Maldives, le Mexique, le Kenya, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Rwanda, la Suède, la Tunisie et l’Uruguay. Plans d’actions et résultats attendus :Chaque coalition d’action s’est accordée sur une série d’actions ciblées, concrètes, mesurables, visant à réaliser la vision et les objectifs définis dans la Plateforme d’Action de Pékin, mais également les Objectifs de développement durable des Nations Unies.Pour chaque action des objectifs à réaliser sont définis à partir de différents outils et processus : des changements de législation, des financements, l’éducation, le renforcement des capacités, l’utilisation et la collecte de données désagrégées par sexe, des services, la redevabilité ou encore des changements de normes sociales.Violence basée sur le genre : Créer des conditions politiques, juridiques et financières favorables, à travers la ratification des conventions internationales et régionales ; Renforcer les programmes de pr [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton861.png [url] => https://focus2030.org/Premiere-etape-du-Forum-Generation-Egalite-au-Mexique-conclusions-et-premiers [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [141] => Array ( [objectID] => 848 [title] => Focus sur l’aide publique au développement [title_question] => [date] => 29/04/2021 [timestamp] => 1619647200 [descriptif] => Qu’est-ce que l’APD ? Combien les États membres du Comité d’aide au développement de l’OCDE y ont-ils consacré en 2024 ? Tous les détails. [chapo] => [text] => L’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD), universels et indivisibles, soulève la question des moyens accordés par les gouvernements à l’Agenda 2030 et du rôle de l’aide publique au développement (APD).L’aide publique au développement est l’aide financière fournie par les pays membres du Comité d’aide au développement (CAD) afin « d’améliorer le développement économique et le niveau de vie des pays en développement ». Les Nations Unies ont, depuis 1970, assigné pour objectif aux pays développés d’affecter 0,7 % de leur revenu national brut à l’APD. Seuls 4 pays ont respecté cet engagement en 2024. Qu’est-ce que l’APD ?L’APD est l’aide financière que les gouvernements des pays développés accordent aux pays en développement et correspondant aux critères définis par le CAD. Bien que les règles de comptabilité de l’APD aient évolué au fil des ans, la définition proposée par le CAD en 1972 est restée inchangée.Selon cette définition, quatre conditions élémentaires doivent être réunies pour que les financements alloués puissent être comptabilisés comme aide publique au développement :Émaner d’organismes publics (États, collectivités locales, ou organismes agissant pour le compte d’organismes publics).Être destinés aux pays ou territoires éligibles à l’APD. Ces pays figurent sur une liste des bénéficiaires de l’APD, dite « liste I », établie par le CAD et révisée tous les trois ans. 143 États sont actuellement inscrits sur cette liste.Être proposés à des conditions financières favorables. À ce titre, les apports de ressources doivent s’effectuer sous forme de dons ou de prêts concessionnels présentant un élément de libéralité (ou élément « don ») supérieur ou égal à 25%. Les allègements de dette peuvent aussi être comptabilisés dans l’APD.Avoir pour but de « favoriser le développement économique et l’amélioration du niveau de vie des pays en développement ». Ce dernier critère a donné lieu à de nombreux débats autour du périmètre de l’aide et de ce qu’il convient ou non d’intégrer dans l’APD.À combien s’est élevée l’APD en 2024 ?L’aide au développement totale consentie par les pays membres du Comité d’aide au développement de l’OCDE s’est élevée en 2024 à 212,1 milliards en 2024, une baisse de 7,1 % par rapport à 2023. Cela représente 0,33 % du RNB combiné des pays membres du CAD, stable depuis 2020. Cela reste néanmoins inférieur à l’objectif d’un ratio APD/RNB de 0,7 %.Les pays du CAD ont dépensé 15,5 milliards de dollars US en 2024 pour le soutien à l’Ukraine à la suite de son invasion par la Russie, soit 7,4 % du total de leur APD (-16,7 % par rapport à 2023), et 24,2 milliards pour l’aide humanitaire, soit 11,4 % de l’APD totale (en baisse de 9,6 % par rapport à 2023).Les coûts d’accueil des réfugiés dans les pays donateurs, qui peuvent être comptabilisés en APD la première année d’accueil, sont en baisse par rapport à 2023 (-17,3 %), mais ont toutefois représenté 27,8 milliards de dollars en 2024, soit 13,1 % de l’APD totale.À quelle hauteur la France contribue-t-elle à l’APD mondiale ?Selon les chiffres du CAD, en 2024, l’APD de la France s’est élevée à 15,4 milliards de dollars en 2024 (14,3 milliards d’euros), représentant 7,3 % de l’APD mondiale. La France demeure le 5e bailleur en volume après les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon et se range au 11e rang en pourcentage du RNB alloué à l’APD, à 0,48 %, au-dessus de la moyenne du CAD (0,37 %) mais en-deçà de l’engagement international de 0,7 %.Ce faisant, la France a adopté en 2021 une nouvelle loi encadrant sa politique d’aide au développement. La France s’engageait ainsi à allouer 0,7 % de son RNB à l’APD à un horizon légalement établi : 2025. Selon les prévisions de croissance, cet effort aurait pu représenter une APD totale de près de 20 milliards d’euros en 2025. Pour autant, la France est revenue sur cet engagement à l’été 2023 et a repoussé l’atteinte de cet objectif à 2030.En outre, en 2024, le gouvernement a procédé à une diminution drastique de l’aide publique au développement de la France, amorcée en février 2024 par une coupe de 742 millions d’euros de la mission APD (-13 %), et poursuivie dans la loi de finances pour 2025, qui prévoit une réduction supplémentaire de l’APD française de 2,1 milliards d’euros (-37 %).Selon les estimations de Focus 2030, le report de l’atteinte du 0,7 % à 2030 conjugué à ces deux coupes budgétaires pourraient constituer un manque à gagner de presque 22 milliards d’euros pour la solidarité internationale entre 2025 et 2030. L’APD genrée, outil de la diplomatie féministeÀ l’heure où les femmes et les filles subissent encore de manière accrue les conséquences de la pauvreté, un outil devient incontournable : l’APD « genrée », soit une APD qui prenne en compte les obstacles spécifiques auxquels elles font face et qui lutte concrètement contre les inégalités de genre sur le terrain. Depuis 2019, la France annonce porter une « diplomatie féministe ». Ce concept, naissant et aux contours encore flous, doit s’accompagner d’une APD féministe.Le Gender Action Plan III de l’Union européenne inclut une cible de 85 % de nouveaux projets alloués à la promotion de l’égalité des genres. En 2022, au niveau international, un seul bailleur a atteint cette cible : les Pays-Bas (85 %).En France, la loi relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales a introduit un objectif de 75 % de l’aide française allouée à la promotion de l’égalité femmes-hommes d’ici 2025, dont 20 % spécifiquement dédiés à cet objectif. Concrétiser ces engagements signifierait allouer, entre 2022 et 2026, 12,8 milliards d’euros de son aide publique au développement à la promotion directe de la parité. L’APD, outil clé pour lutter contre la pandémie de Covid-19Les données préliminaires relatives aux activités liées à la pandémie de Covid-19 dans le secteur de la santé (vaccins, mais aussi tests, traitements et soins) montrent que les membres du CAD y ont consacré 11 milliards de dollars sous forme d’APD en 2021.Seul un accès mondial aux outils de lutte contre la Covid-19 (diagnostics, traitements et vaccins) permettra d’enrayer la pandémie. Pour favoriser un accès équitable à ces outils à l’échelle mondiale, la communauté internationale a établi ACT-A, le [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/aide-publique-au-developpement-des-pays-membres-du-comite-daide-au-developpement-de-locde-en-pourcentage-du-rnb-2022-2.png [url] => https://focus2030.org/Focus-sur-l-aide-publique-au-developpement [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Comité d’aide au développement ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [142] => Array ( [objectID] => 378 [title] => Note d’analyse n°9 : L’aide publique au développement de la France, stratégie et chiffres clés [title_question] => [date] => 29/04/2021 [timestamp] => 1619647200 [descriptif] => A l’instar des autres pays membres de l’OCDE, la France s’est engagée à soutenir à hauteur de 0,7% de son RNB l’aide publique au développement à destination des pays en développement. Au-delà de cet engagement symbolique - et jamais tenu - à qui cette aide est réellement allouée, sous quelle forme et pour quelles priorités. Décryptage.Pourtant sa contribution a été réduite en quantité et en qualité ces dernières années, avant un net rebond depuis 2017. L’APD française augmente pour la sixième année consécutive depuis le début du quinquennat, principalement portée par l’aide bilatérale. [chapo] => [text] => A l’instar des autres pays membres du Comité d’aide au développement de l’OCDE, la France s’est engagée à soutenir à hauteur de 0,7% de son RNB l’aide publique au développement à destination des pays en développement.Au-delà de cet engagement symbolique - et jamais tenu pour l’heure - à qui cette aide est réellement allouée, sous quelle forme et pour quelles priorités. Décryptage.Cette note d’analyse propose une lecture de la politique d’aide publique au développement de la France à l’aune de sa stratégie, des montants alloués et des secteurs d’intervention soutenus.Télécharger la note d’analyse n°9 iciQuelques faits et chiffres sur l’aide au développement de la France issus de la note d’analyseQuantité de l’aide au développement de la France : selon les chiffres provisoires du CAD, en 2020, l’APD de la France s’est élevée à 14,1 milliards de dollars US (12,4 milliards d’euros), représentant 9 % de l’APD mondiale. La France se maintient au rang de 5ème bailleur en volume après les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon, et se range au 8ème rang en pourcentage du RNB alloué à l’APD, à 0,53 %, au-dessus de la moyenne du CAD (0,32 %) mais en-deçà de l’engagement international de 0,7 %.Depuis le CICID de 2018, la liste des pays prioritaires de la France comprend 19 pays. Ceux-ci rassemblent les principaux défis en termes de financements nécessaires à l’atteinte des ODD, alors que leur capacité à financer les investissements dans les infrastructures de base est limitée. Ces pays prioritaires sont désormais censés bénéficier de la moitié de l’effort en subvention de l’État et des deux tiers des subventions mises en œuvre par l’AFD.En 2018, le gouvernement français s’est engagé à allouer 0,55 % de son RNB à l’aide publique au développement en 2022, « une première étape vers l’objectif de 0,7% » devant mobiliser près de 6 milliards d’euros supplémentaires sur le quinquennat, un effort budgétaire inédit.Une nouvelle loi d’orientation et de programmation pour le développement et la solidarité internationale, hautement attendue, a été adoptée par le Parlement français le 20 juillet 2021. Elle prévoit de « s’efforcer d’atteindre 0,7 % » du RNB en 2025. Son adoption devrait constituer une phase clé pour entériner cette trajectoire et moderniser le dispositif d’aide publique au développement de la France. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton378.png [url] => https://focus2030.org/Note-d-analyse-no9-L-aide-publique-au-developpement-de-la-France-strategie-et-378 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [143] => Array ( [objectID] => 860 [title] => Atelier de lancement d’une campagne mondiale sur les violences basées sur le genre en amont du Forum Génération Égalité [title_question] => [date] => 29/04/2021 [timestamp] => 1619647200 [descriptif] => A l’occasion du SDG Festival of Action, Focus 2030 a co-organisé un atelier de travail en vue d’une mobilisation inédite contre les violences basées sur le genre. [chapo] => [text] => Dans le cadre du du SDG Global Festival of Action, organisé par la UN SDG Action Campaign, et à quelques semaines du Forum Génération Égalité à Paris, Focus 2030 a co-organisé avec le Collectif Générations Féministes un atelier de travail visant à initier une campagne mondiale contre les violences basées sur le genre.Cet événement a rassemblé Tara Mukeku-Cilolo, chargée de communication du Collectif Générations Féministes, Nidal Azhary, directrice de l’Union Féministe Libre et Ulukbek Batyrgaliev, membre du comité directeur de Y SAFE - de la Fédération Internationale pour le planning familial (IPPF).Les participant·e·s ont saisi cette occasion pour échanger sur l’état des violences sexistes et sexuelles dans le monde au cours d’un atelier animé par Fabrice Ferrier, directeur du Focus 2030.Cet atelier, intitulé « lancement une campagne mondiale sur les violences basées sur le genre en amont du Forum Génération Égalité », fut l’occasion de rappeler les enjeux et les réalités des inégalités de genre.Les panélistes ont pu faire part de leurs expériences de terrain et ont rappelé l’importance de se mobiliser.Tara Mukeku-Cilolo a révélé à cette occasion l’ambition de la campagne et de l’évènement que mèneront conjointement le Collectif Génération Féministes et #NousToutes quelques jours avant le début du Forum en France qui aura lieu du 30 juin au 2 juillet.Une centaine de participant·e·s ont pris part à la conversation en partageant leurs suggestions pour que la campagne puisse bénéficier d’un impact maximal. La vidéo de l’atelier est intégralement disponible ci-dessous. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton860.png [url] => https://focus2030.org/Atelier-de-lancement-d-une-campagne-mondiale-sur-les-violences-basees-sur-le [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Interpellation des décideurs [1] => Planning familial [2] => Santé reproductive [3] => Autonomisation [4] => Inégalités ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [144] => Array ( [objectID] => 859 [title] => État des droits sexuels et reproductifs dans le monde [title_question] => Synthèse du rapport du Fonds des Nations unies pour la population 2021 [date] => 29/04/2021 [timestamp] => 1619647200 [descriptif] => Intitulé « Mon corps m’appartient », le rapport du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) sur l’état de la population mondiale 2021 fait le point sur l’autonomie corporelle des femmes à travers le monde. [chapo] => [text] => Intitulé « Mon corps m’appartient », le dernier rapport du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) sur l’état de la population mondiale (2021) détaille les atteintes aux droits des femmes, du viol à la stérilisation forcée en passant par l’imposition de tests de virginité et de mutilations génitales. Ce rapport paraît alors que, 25 ans après la quatrième conférence mondiale sur les femmes qui s’est tenue sous l’égide de l’ONU à Pékin en Chine du 4 au 15 septembre 1995, la France co-préside avec le Mexique le Forum Génération Égalité qui se conclura à Paris du 30 juin au 2 juillet à Paris, et qui vise à accélérer les progrès en faveur de l’égalité femmes-hommes dans le monde.Ce Forum s’organise autour de 6 thématiques. Le rapport ici présenté se saisit donc de celle de l’autonomie corporelle et des droits en matière de santé reproductive et sexuelle (dont la France assure la fonction de 'champion' dans le cadre du Forum) en s’inscrivant dans un contexte où les revendications féministes relatives à cet enjeu n’auront jamais été aussi vivantes, du Mali en Argentine, des États-Unis à la France, de la Pologne en Afrique.Ce rapport résonne ce faisant avec le contexte institutionnel, social et politique en mettant en perspective au niveau mondial les multiples atteintes aux droits des femmes et des filles à disposer de leur corps dans le monde.Que près de la moitié des femmes ne puissent toujours pas prendre leurs propres décisions quant à l’opportunité d’avoir des relations sexuelles, d’utiliser la contraception ou de se faire soigner devrait tous nous scandaliser, estime la directrice du UNFPA, Natalia Kanem, citée dans le communiqué.Retour sur quelques chiffres clés du rapport : 1 femme sur 2 dans 57 pays ne peut pas prendre ses propres décisions en matière d’autonomie corporelle, c’est-à-dire en matière de santé, de moyens de contraception et de relations sexuelles. Dans certains pays ce pourcentage tombe à 1 femme sur 10. Malgré les garanties constitutionnelles en matière d’égalité des sexes qui existent dans de nombreux pays, en moyenne, les femmes ne disposent que de 75 % des droits légaux des hommes à travers le monde. D’après le rapport, en 2020, environ 4 millions de filles ont subi des mutilations génitales. Le UNFPA craint qu’une augmentation importante de ces actes ait eu lieu alors que la pandémie de Covid-19 restreignait le travail des agents de protection de l’enfance. A l’appui de ses craintes, l’agence évoque une étude menée en Somalie et dans un camp de réfugiés au Kenya. D’après les dernières estimations, 650 millions de femmes en vie aujourd’hui ont été mariées avant l’âge de 18 ans et, chaque année, ce sont 12 millions de filles qui sont mariées avant d’atteindre l’âge adulte. Un chiffre probablement sous-estimé. Même si l’utilisation de moyens de contraception a doublé depuis 1994, le rapport rappelle que 217 millions de femmes dans le monde éprouvent toujours des besoins insatisfaits en matière de contraception.Malgré les nombreux engagements internationaux ratifiés par la plupart des États, la mainmise des hommes sur les droits et les dispositifs légaux qui empêchent l’autre moitié de l’humanité d’obtenir le respect de son intégrité transparaît tout au long des 164 pages du rapport.Les priver de leurs droits est « inacceptable », affirme Natalia Kanem, qui dirige le UNFPA. Pourtant, quand les femmes et les filles sont libres de leurs choix fondamentaux, « elles gagnent […] aussi de meilleures conditions en matière de santé et d’éducation, de revenus et de sécurité ; il en résulte un monde plus juste et plus propice au bien être humain, ce qui profite à chacune et chacun d’entre nous. »Enfin comme le rappelle le rapport « l’autonomie et la capacité de décider sans être en butte à la discrimination sont des principes constitutifs des droits fondamentaux. » Dès lors le contrôle des corps des femmes reste un enjeu majeur dans toutes les sociétés, la conquête des femmes et des filles pour disposer librement de leur corps reste inachevée, à renouveler constamment, et dans cette perspective les États ont un rôle à jouer. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton859.png [url] => https://focus2030.org/Etat-des-droits-sexuels-et-reproductifs-dans-le-monde [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [145] => Array ( [objectID] => 876 [title] => Fondation ELYX : le Forum Génération Egalité en infographies [title_question] => [date] => 28/04/2021 [timestamp] => 1619560800 [descriptif] => À l’occasion du Forum Génération Égalité qui aura lieu du 30 juin au 2 juillet 2021 à Paris, la Fondation ELYX, en partenariat avec Focus 2030, dévoile le troisième chapitre de son programme 1OTOGO, Génération Égalité. [chapo] => [text] => À l’occasion du Forum Génération Égalité, conférence mondiale sur les droits des femmes, qui aura lieu du 30 juin au 2 juillet 2021 à Paris, soit 26 ans après la conférence emblématique de Pekin, la Fondation ELYX dévoile le troisième chapitre de son programme 1OTOGO : 1OTOGO Génération Egalité, développé avec le soutien de Focus 2030.Subvention Focus 2030Nom du projet : 10 to Go Génération ÉgalitéPériode : 1 mars - 30 juin 2021Elyx illustre les grands enjeux qui seront débattus au Forum Génération ÉgalitéLes enjeux liés au genre sont dans le quotidien de toutes et tous, à l’école, au bureau, à la maison, partout. Pourtant seulement 3% des Françaises et Français ont entendu parlé du Forum Génération Égalité (source : sondage Focus 2030).Ce chapitre Génération Égalité est le guide pratique grand public et open source qui permet une compréhension immédiate et inclusive des grands thèmes des 6 coalitions d’action du Forum Génération Égalité (6 groupes de travail rassemblant des États, des organisations féministes et de défense des droits de la femme, des organisations dirigées par des jeunes, des organismes philanthropiques, le secteur privé et d’autres organisations internationales, qui présenteront des actions concrètes à mettre en œuvre pour les 5 prochaines années) : Violence basée sur le genre, Justice sociale et économique, Autonomie sexuelle, Climat et genre, Technologies et l’innovation, Mouvements et leadership féministes, ainsi qu’un 7ième thème transversal sur l’éducation.Une façon originale de s’informer en amont du Forum auquel citoyens et citoyennes du monde entier sont invité·és à participer en s’inscrivant ici.La situation pour atteindre l’égalité des genres d’ici 2030 est décryptée avec ELYX, l’Ambassadeur digital des Nations Unies, non-genré, et LEXY, son alter-ego féminin.Ensemble, ils lient ces défis aux 17 Objectifs de développement durable pour un monde plus juste, plus sûr, pour tous et plus respectueux de la planète.L’ensemble des challenges et mesures évoqués pour accélérer l’égalité entre les genres entrent pleinement dans les cibles des 17 Objectifs de développement durable (ODD).Si l’ODD 5 concerne particulièrement l’égalité des genres, celui-ci ne peut être atteint qu’en prenant en compte les 16 autres objectifs et en adoptant une vision systémique.Comment et qui peut utiliser le contenu du chapitre ? Le contenu de 1OTOGO est open-source est peut-être librement utilisé par des particuliers comme des entreprises publiques ou privées ou ONG. Le contenu de 1OTOGO peut être utilisé au sein d’écoles et d’organismes de formation, d’évènements ou de rencontres, ou inclus librement dans des médias.Accéder à l’intégralité des contenus en français, en anglais et en espagnol sur le site de la Fondation Elyx.40 millions de personnes ont pu découvrir cette nouvelle campagneDu 28 juin au 3 juillet 2021, en parallèle du Forum Génération Égalité qui se tenait à Paris du 30 juin au 2 juillet, la Fondation Elyx, forte de son partenariat avec Mediatransports, a pu diffuser un spot de sensibilisation aux enjeux d’égalité femmes-hommes sur 564 écrans de gares et stations de métros dans toute la France. 40 millions de personnes ont ainsi pu découvrir les messages de cette nouvelle campagne !Le programme 1OTOGO en chiffres :Le programme [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton876.png [url] => https://focus2030.org/Fondation-ELYX-le-Forum-Generation-Egalite-en-infographies-876 [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [146] => Array ( [objectID] => 293 [title] => Note d’analyse n°8 : Investir dans l’aide publique au développement pour réduire les dépenses à venir : l’exemple de l’aide en santé [title_question] => [date] => 28/04/2021 [timestamp] => 1619560800 [descriptif] => Cette note s’intéresse à la question du coût-bénéfice de l’aide publique audéveloppement. [chapo] => [text] => L’aide publique au développement (APD) est régulièrement critiquée pour sa raison d’être ou son efficacité. Mais quand il s’agit de combiner des enjeux de santé aux problématiques de développement des pays les plus pauvres, l’aide publique au développement rassemble les opinions.Télécharger la note d’analyse n°8 iciL’aide publique au développement tire sa légitimité d’une efficacité mesurée, notamment par la communauté scientifique.Au-delà des valeurs de solidarité qui animent le soutien à l’aide internationale, l’identification de domaines dans lesquels il existe un rapport coût-bénéfice permet de penser l’APD comme un investissement tourné vers l’avenir.En l’occurrence, le financement de la santé globale constitue l’un des meilleurs investissements possibles.Selon les experts de la commission « Investing in health » de la revue The Lancet, chaque dollar investi est de nature à engendrer un bénéfice économique 9 à 20 fois supérieur dans les pays à revenu faible et intermédiaire.L’aide internationale peut contribuer à la création de conditions plus favorables au développement et permettre ainsi la réduction de certaines dépenses.La baisse du prix des vaccins obtenue grâce aux interventions de GAVI, l’Alliance du vaccin, en est une bonne illustration.Investir dès maintenant dans l’aide au développement constitue une démarche économique rationnelle sur le long terme. Comme le montre la lutte contre les grandes pandémies, payer aujourd’hui peut permettre d’éviter d’avoir à supporter plus tard un coût humain et financier bien plus conséquent.Parmi les exemples d’investissement vertueux, citons le cas de la lutte contre la poliomyélite.D’après les chiffres de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), l’élimination totale de la polio permettrait d’économiser entre 40 et 50 milliards USD en dépenses de santé et en perte de productivité. En 2020, quatre ans après la transition mondiale du vaccin antipoliomyélitique oral trivalent (VPOt) au vaccin antipoliomyélitique oral bivalent (VPOb), des flambées de poliovirus dérivé d’une souche vaccinale (PVDVc2) de plus en plus nombreuses sont observées dans certaines parties d’Afrique, d’Asie du Sud-Est et du Moyen-Orient. En 2019, plus de 350 cas de PVDVc2 ont été notifiés dans 15 pays.Pour en savoir davantage sur le rapport coût-efficacité vs. investissement-économies réalisées en matière d’aide publique au développement (APD) dédiée à la santé, consulter cette note d’analyse. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton293.png [url] => https://focus2030.org/Note-d-analyse-no8-Investir-dans-l-aide-publique-au-developpement-pour-reduire-293 [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Vaccins [1] => Polio [2] => Efficacité ) [organisme] => Array ( [0] => GAVI ) [pays] => Array ( ) ) [147] => Array ( [objectID] => 857 [title] => #2021 - Contribuer à l’engagement de l’Espagne au cours du Forum Génération Égalité 2021 et en faveur d’une politique étrangère et de coopération féministe [title_question] => [date] => 23/04/2021 [timestamp] => 1619128800 [descriptif] => Avec le soutien de Focus 2030, Oxfam Intermón a résolu d’entreprendre une série d’activités destinées à susciter des engagements de l’Espagne en vue d’atteindre l’égalité femmes-hommes dans le monde. [chapo] => [text] => Acteur reconnu de la lutte en faveur de la réduction de la pauvreté et des inégalités, Oxfam Intermón a souhaité renforcer ses activités de plaidoyer en faveur d’un plus grand investissement de l’Espagne pour l’égalité femmes-hommes dans le monde, en amont du Forum Génération Égalité.Avec le soutien de Focus 2030, l’organisation a résolu d’entreprendre une série d’activités d’information et de sensibilisation du public, comme des décideurs politiques, afin de susciter des engagements de l’Espagne, tant dans le processus de débats et de mobilisation du Forum Génération Égalité, qu’en vue d’atteindre l’égalité femmes-hommes dans le monde, à travers une aide publique au développement accrue.Subvention Focus 2030Nom du projet : « Pour un engagement de l’Espagne en faveur de l’égalité femmes-hommes dans le monde en vue du Forum Génération Égalité »Période : du 1 janvier au 31 décembre 2021Objectif principal : Contribuer au succès du Forum Génération Égalité et susciter l’adoption de positions et d’engagements forts de l’Espagne, notamment en matière d’aide au développement.ContexteAprès avoir considérablement réduit son aide publique au développement (APD) dans les années 2010 à la suite de la crise financière de 2009, l’Espagne a entamé un lent retour sur la scène de la solidarité internationale depuis 2017. Le gouvernement réélu en novembre 2019, s’est engagé à augmenter l’APD à hauteur de 0,5% du revenu national brut (PNB) d’ici la fin de sa législature (2023) et a pris un engagement politique fort en faveur de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Cette trajectoire doit s’accompagner d’importantes réformes destinées à transformer et actualiser le système de coopération espagnol.Le gouvernement espagnol a en outre affirmé son soutien au mouvement féministe, y compris au niveau international. La ministre des Affaires étrangères a édicté les bases d’une politique étrangère et de coopération féministe reposant sur trois piliers : les droits des femmes, l’allocation de ressources et la représentation aux postes clés. Ces décisions démontrent le rôle moteur que l’Espagne, présidente de la coalition « Justice et droits économiques », doit pouvoir jouer dans le cadre du Forum Génération Égalité.ObjectifsL’objectif général du projet est d’encourager le retour de l’Espagne au sein de l’écosystème de la coopération internationale. Il doit contribuer à ce que le pays retrouve une place prépondérante en tant que donateur international - augmentant son APD à concurrence de l’engagement des 0,7% du RNB inscrit dans la résolution 2625 (XXV) de l’AGNU de 1970 - , contribuer à l’adoption de politiques publiques ambitieuses visant à atteindre les ODD respectant une approche féministe. Le projet doit enfin concourir à la pleine participation de l’Espagne au processus du Forum Génération Égalité de 2021.Activités prévues Réunions régulières avec des représentants du gouvernement, des parlementaires et des leaders d’opinion clés, pour renforcer leur compréhension et leur soutien aux enjeux de développement international et à l’augmentation de l’aide. Diffusion d’informations au public espagnol mettant en avant le bien-fondé, les avantages et l’impact du financement du développement, afin de construire une base de soutien à une plus grande action gouvernementale et parlementaire en faveur de l’augmentation de l’APD et de l’aide étrangère féministe. Construction d’alliances et de coalitions innovantes avec des organisations de la société civile, des think tanks, des organisations féministes et des parties prenantes clés pour positionner le développement et les ODD avec une approche féministe parmi les principales priorités du gouvernement. Préparation de deux rapports dans l’année : l’un axé sur le Forum Génération Égalité, en collaboration avec L´Asociació, et le second sur l’APD espagnole : « la Realidad de la Ayuda ».Résultats attendus Des parlementaires influents, des représentants du gouvernement, des organisations de la société civile et le public sont informés des tendances de l’APD espagnole. Des alliances avec des organisations de la société civile et des mouvements féministes émergent pour renforcer une approche féministe des politiques étrangère et de coopération espagnoles, avec une attention toute particulière au processus du Forum Génération Égalité qui aura lieu à Paris en juillet 2021. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton857.png [url] => https://focus2030.org/2021-Contribuer-a-l-engagement-de-l-Espagne-au-cours-du-Forum-Generation [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [148] => Array ( [objectID] => 856 [title] => Note d’analyse n°1 : Comprendre l’Aide publique au développement [title_question] => [date] => 22/04/2021 [timestamp] => 1619042400 [descriptif] => À partir d’un bref rappel historique, cette note détaille le concept d’Aide publique au développement, la composition de l’aide, son périmètre et ses différentes modalités d’intervention. Y figurent également les derniers chiffres disponibles sur les montants et la répartition de l’APD allouée par l’ensemble des pays donateurs membres du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE. [chapo] => [text] => L’aide publique au développement (APD) est une politique publique cruciale pour la réalisation des Objectifs de développement de durable. Pourtant, les contours de cet instrument au service des pays en développement et leurs populations demeurent méconnus du plus grand nombre.À partir d’un bref rappel historique, cette note de synthèse détaille le concept de l’aide publique au développement, la composition de l’aide, son périmètre et ses différentes modalités d’intervention.Télécharger la note d’analyse n°1 iciY figurent également les derniers chiffres disponibles sur les montants et la répartition de l’aide publique au développement allouée par l’ensemble des pays donateurs membres du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE.Émergeant des suites de la seconde guerre mondiale et définitivement institutionnalisée par la création du Comité d’Aide au Développement (CAD), le rôle et la place de l’APD dans les politiques internationales n’a cessé d’évoluer au fil des décennies. En dépit d’une « fatigue de l’aide » observée dans les années 90, l’APD a profité d’un regain d’intérêt à partir des années 2000 sous l’impulsion des grands agendas onusiens du développement : les Objectifs du millénaire pour le développement puis les Objectifs de développement durable à partir de 2015.L’APD émise par les membres du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE s’est élevée à un niveau historique de 204 milliards de dollars en 2022, soit une augmentation de 13,6 % par rapport à 2021.Cette somme équivaut à 0,36 % du revenu national brut combiné des pays du CAD en 2022. Ce ratio demeure bien inférieur à l’objectif de 0,7 % du RNB adopté pourtant en... 1970 par les pays industrialisés auprès des Nations Unies.En 2022, l’aide publique au développement de la France a augmenté de 12,5 % par rapport à 2021, atteignant 15,8 milliards de dollars (environ 15,1 milliards d’euros). Ce montant représente 0,56 % de son RNB, en avance sur la trajectoire envisagée en 2018 par le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (0,55 %) et en ligne avec l’objectif de 0,70 % pour 2025.Pour aller plus loin, découvrez les chiffres préliminaires de l’APD en 2022. 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Le 24 juin 2021, ces deux think tanks reconnus d’intérêt général ont publié conjointement un rapport présentant un état des lieux des droits et de la santé sexuels et reproductifs (DSSR) et formulant des propositions à l’attention des décideurs politiques et institutionnels afin de renforcer leur prise en compte de ces enjeux.RésultatsIntitulé « Pour la liberté de disposer de son corps - Promouvoir et garantir l’accès aux droits et à la santé sexuels et reproductifs des femmes en Afrique subsaharienne », ce rapport donne la parole aux acteurs et actrices de terrain qui développent concrètement des programmes de promotion des droits et de la santé sexuels et reproductifs.Issu d’un travail d’auditions menées de responsables politiques et institutionnels, des représentant·es d’ONG locales basées dans les cinq pays étudiés et d’associations féministes françaises, il présente six recommandations pour répondre aux priorités des droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR) et analyse l’engagement financier français dans cinq pays d’Afrique subsaharienne (Mali, Sénégal, Burkina Faso, Niger et République démocratique du Congo) :1.Revoir à la hausse les financements de la France pour les DSSR2.Déployer l’ensemble des thématiques des DSSR pour répondre aux besoins sur le terrain, une priorité pour le respect des droits fondamentaux des femmes et des filles3.Simplifier le processus d’identification et de comptabilisation des financements pour les DSSR4.Privilégier le financement de projets avec une temporalité longue5.Adapter les procédures d’éligibilité aux financements pour les ONG locales et féministes6.Investir dans le potentiel de la jeunessePlus d’informations et le rapport complet sont disponibles sur les sites de Terra Nova et de la Fondation Jean Jaurès. Présenté et diffusé au cours du Forum Génération Égalité de Paris, il doit servir de support à la publication de plusieurs contenus informatifs, ainsi qu’à l’organisation de plusieurs événements :Subvention Focus 2030Nom du projet : Rapport sur l’état des lieux des DSSR pour le Forum Génération ÉgalitéPériode : du 12 février 2021 au 31 décembre 2021Objectif principal : L’objectif de ce rapport est de susciter un débat public, tout particulièrement en France, en vue d’une meilleure appropriation des enjeux liés aux droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR), et ainsi de contribuer à une plus grande compréhension et priorisation de la part des décideurs.ContexteLes droits et la santé sexuels et reproductifs (DSSR) constituent une des conditions majeures de l’émancipation des femmes et de leur liberté à disposer de leur corps. Leur prise en considération dans les politiques publiques domestiques et internationales est indispensable à la réalisation des Objectifs de développement durable d’ici 2030 qui leur réservent une place substantielle.ObjectifsPublié à l’occasion du Forum Génération Égalité qui aura lieu du 30 juin au 2 juillet à Paris, le rapport de Terra Nova et de la Fondation Jean Jaurès a pour but de démontrer la nécessité d’investir dans la santé des femmes pour contribuer à leur autonomie individuelle, économique, politique et au-delà de contribuer au succès de la transition démographique des pays en développement (en Afrique sub-saharienne, notamment).Ce travail de recherche se propose, en outre, d’éclairer les décideurs sur les raisons devant motiver la priorisation de l’accès aux DSSR, ainsi que sur le niveau efficient d’investissement indispensable au regard de ces enjeux.Principales actionsDans le cadre du présent projet, Terra Nova et la Fondation Jean Jaurès mèneront une série d’entretiens auprès de décideurs politiques, de bailleurs, ainsi que de représentants de la société civile spécialistes de la question des DSSR et de leur financement.Associée à un travail d’analyse de données, la collecte de ces éclairages doit leur permettre de dresser un état des lieux du financement et du portage politique des enjeux liés aux DSSR au niveau européen, en France, mais aussi en Afrique sub-saharienne. 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[chapo] => [text] => A l’occasion du Forum Génération Égalité (FGE), Focus 2030 s’est associé au Groupe Egaé, spécialiste de la formation, de l’accompagnement stratégique et de la conduite de projets dans les domaines de l’égalité femmes-hommes, de la prévention des discriminations, de la prévention du traitement des violences sexistes et sexuelles, du harcèlement moral et la participation des femmes dans les médias.Avec le soutien de Focus 2030, le Groupe Egaé a tenu des sessions de formation à la prise de parole médiatique à destination d’activistes féministes du monde entier.Subvention Focus 2030Nom du projet : Média-training à destination d’activistes féministesPériode : du 29 janvier 2021 au 31 décembre 2021Objectif principal : Préparer des centaines d’activistes féministes du monde entier à prendre la parole dans les médias, à l’occasion du Forum Génération Égalité.ContexteOrganisé à quelques semaines de la tenue du Forum Génération Égalité à Paris, du 30 juin au 2 juillet 2021, l’atelier de formation animé par le Groupe Egaé vise tant à informer les activistes féministes sur les enjeux du FGE et ses six coalitions d’action, qu’à les former à la prise de parole dans les médias afin qu’elles puissent faire entendre au mieux la voix des femmes et de la société civile et ainsi faire de ce Forum une étape décisive pour les droits des femmes.Cette formation gratuite exceptionnelle, imaginée sur-mesure en vue du Forum, s’est tenue en français, en anglais et en espagnol, du 4 au 6 mai 2021.ObjectifsD’une durée de 3h, cet atelier vise à doter les activistes féministes participantes d’outils leur permettant de faire passer efficacement leur message dans les médias, de renforcer leur confiance en elles lors d’interviews, de maîtriser leur voix, leur respiration et leur gestuelle, mais aussi d’apprendre à répondre aux questions difficiles.Plus de 1500 activistes, en provenance de près de 75 pays se sont inscrites. 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[chapo] => [text] => Les Expertes est un site qui met à disposition des journalistes et équipes de programmation des médias une base de données de plus de 4200 profils d’expertes dans tous les domaines, avec la volonté de participer à une meilleure visibillisation des femmes dans les médias et l’espace public.A l’occasion du Forum Génération Egalité, Focus 2030 a choisi d’apporter son soutien au site Les Expertes et d’accompagner la création d’un annuaire en ligne dédiée au d’expertes des questions de genre et d’égalité femmes-hommes, en français et en anglais, destinée à recenser et à valoriser l’expertise de milliers d’expertes du genre en France et dans le monde.RésultatsOfficiellement lancé le 6 mai 2021, Les Expertes Genre, puis en juin dans sa version anglophone Gender Experts le site recense plus de 1 300 profils d’expertes 'genre' (chercheuses, responsables associatives, professionnelles intégrant une approche par le genre dans leur activité). Le lancement du site a notamment été accompagné d’une tribune dans laquelle 330 expertes ont appelé à une plus grande reconnaissance des travaux et études axés sur le genre.Des formations media-training à destination des expertes sont régulièrement organisées par les personnes en charge du projet, et les expertes des questions de genre sont mises en avant, dans des interviews et podcasts publiés sur le site. Découvrez le podcast : « Expertes en tous genre(s) ».Suivez Les Expertes Genre sur twitter pour rester informé des actualités du projet et découvrir les expertes mises en avant chaque semaine.Vous êtes une experte du genre et souhaitez créer un profil ? Inscrivez vous en remplissant ce formulaire.Subvention Focus 2030Nom du projet : « Les Expertes Genre »Période : du 2 février 2021 au 31 décembre 2021Objectif principal : Créer une plateforme en ligne dédiée à l’expertise « Genre », en français et en anglais, destinée à recenser et à valoriser l’expertise de milliers d’expertes du genre en France et dans le monde.ContexteAlors qu’en 2020, seulement 41 % des expert·es invité·es dans les médias français étaient des femmes, le projet des Expertes propose une base de données unique de femme spécialistes de tous secteurs professionnels : chercheures, cheffes d’entreprise, présidentes d’associations ou responsables d’institutions.Afin de valoriser et de garantir la visibilité de l’expertise de milliers d’expertes du genre en France et dans le monde, Les Expertes déploiera sa plateforme « Les Expertes Genre » en amont du Forum Génération Égalité qui aura lieu du 30 juin au 2 juillet 2021 à Paris.ObjectifsLa plateforme « Les Expertes Genre » recensera les profils de près de 1200 expertes susceptibles d’intervenir dans l’espace public autour des questions de genre et d’égalité.Au-delà de sa fonction d’annuaire, le site héberge un éventail de contenus (interviews, tribunes, podcasts, etc.) destinés à mettre en avant le profil des expertes listées, ainsi que des thématiques d’actualité en lien avec l’égalité femmes-hommes. 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D’un slogan mobilisateur à une véritable dynamique de changement ?La France prône officiellement la mise en oeuvre d’une diplomatie féministe depuis 2018 et en fait un axe principal du G7 dont elle avait la présidence en 2019. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton736.png [url] => https://focus2030.org/Rapport-sur-la-diplomatie-feministe-du-Haut-Conseil-a-l-egalite-entre-les [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [153] => Array ( [objectID] => 840 [title] => Le Napoleons Venture Philanthropy [title_question] => [date] => 16/04/2021 [timestamp] => 1618524000 [descriptif] => Focus 2030 soutien les Napoleons, premier réseau social dédié aux acteurs de l’innovation, pour accompagner des associations oeuvrant pour l’égalité femmes-hommes. [chapo] => [text] => Premier réseau social dédié aux acteurs de l’innovation, animant aujourd’hui une communauté riche en expertises et mue d’une réelle volonté d’action, les Napoleons sensibilisent, accompagnent, accélèrent les acteurs économiques, sociaux, politiques de l’innovation à impact positif, depuis plus de cinq ans.En janvier 2020, les Napolons ont annoncé le lancement de leur Napoleons Venture Philanthropy. Organisant chaque année des appels à projets sur des thématiques dédiées, cette structure s’est donnée pour but de mettre en lumière et de soutenir des initiatives relevant d’une innovation sociale, inclusive et responsable, grâce à un accompagnement dédié par les membres de la communauté des Napoleons.Subvention Focus 2030Nom du projet : Napoleons Venture PhilanthropyPériode : du 12 février 2021 au 31 décembre 2021.Objectif principal : Accompagner la mise en œuvre et soutenir les porteuses de trois projets œuvrant à faire avancer l’égalité effective entre les femmes et les hommes.ContextePour sa première édition, et a quelques mois seulement de la tenue du segment français du Forum Génération Egalité, les 30 juin, 1er et 2 juillet prochains, le Napoleons Venture Philanthropy a choisi de se concentrer sur des projets de communication, mobilisation ou plaidoyer faisant avancer l’égalité effective entre les femmes et les hommes.Près de 26 ans après la dernière conférence sur les droits des femmes de Pekin et l’adoption de la Déclaration et la Plateforme d’Action de Beijing, le Napoleons Venture Philanthropy souhaite agir afin de susciter l’engagement des citoyen·nes, médias, secteur privé et décideurs politiques pour l’égalité femmes-hommes dans le monde.ObjectifsTout au long de l’année 2021, les Napoleons et leur communauté se mobiliseront pour :Aider à la bonne la mise en œuvre de ces projetsSoutenir les porteuses de projets dans leur campagne de communicationContribuer à la formation des porteuses de projets et leurs équipesSuivre les actions de plaidoyer menées pour faire du Forum Génération Égalité un moment historiqueQu’est ce que le Napoléon Venture Philanthropy ? Le co-fondateur des Napoléons nous explique :ActivitésDeux appels à projets ont été lancés successivement en novembre et en février. Les lauréats distingués par le comité de sélection du Napoleons Venture Philanthropy bénéficieront d’un accompagnement personnalisé d’un an. Cette année, les trois projets sélectionnés sont :Balance Ton Hashtag de Diariata N’Diaye Une série de vidéos visant à sensibiliser sur les violences faites aux femmes.en savoir plusHumanity Diaspo de Rana HamraActions de plaidoyer sur l’année 2021en savoir plus Institut du Genre en Géopolitique de Alice Apostoly et Déborah Rouach Renforcer l’approche genrée dans le domaine des relations internationalesen savoir plusRésultatsGrâce au soutien du Napoleons Venture Philanthropy, les trois lauréates ont notamment pu bénéficier de mécénat de compétences, de formations linguistiques ou à la prise de parole en public.Des expert·es les ont également guidées en matière de diffusion et de référencement de leurs publications, ainsi que pour la réalisation de contenus vidéos.Les Napoléons ont reçu dans leur podcast 'Bivouac : le podcast qui crépite' Delphine O, Ambassadrice et Secrétaire Générale du Forum Génération Égalité et la lauréate Diarata N’Diaye, fondatrice de l’association Résonantes. Écoutez l’épisode.Visionnez le portrait de Diarata N’Diaye produit dans le cadre du Forum Génération Égalité.Découvrez en vidéo le projet lauréat Humanity Diaspo :Plus de résultats à venir au fil de la mise en œuvre des projets. À suivre... [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton840.jpg [url] => https://focus2030.org/Le-Napoleons-Venture-Philanthropy [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [154] => Array ( [objectID] => 846 [title] => Open Diplomacy invite les citoyen·nes à débattre pour préparer le Forum Génération Égalité [title_question] => [date] => 14/04/2021 [timestamp] => 1618351200 [descriptif] => A l’issue de 15 débats citoyens, Open Diplomacy remettra un rapport au gouvernement à la veille du Forum Génération Égalité, 5ième conférence onusienne sur les droits des femmes, qui se tiendra à Paris du 30 juin au 2 juillet prochains. [chapo] => [text] => L’Institut Open Diplomacy vous propose, du 8 avril au 17 mai 2021, 15 rendez-vous citoyens pour préparer le Forum Génération Égalité. Une occasion exceptionnelle de débattre avec vos ministres, élu·es et acteurs de la société civile, et de faire entendre votre voix pour accélérer l’atteinte de l’égalité femmes-hommes en France et dans le monde ! Rappelons que selon le dernier rapport publié par le Forum économique mondial, il faudra 136 ans pour atteindre l’égalité complète entre les femmes et les hommes.Du 30 juin au 2 juillet, la France accueillera le Forum Génération Égalité, un évènement historique pour faire avancer l’égalité femmes-hommes puisque c’est la 5ième conférence onusienne sur les droits des femmes, 26 après le succès de la conférence de Beijing, où avait été adoptées la Déclaration et la Plateforme d’Action de Beijing, un plan d’action progressiste qui demeure d’actualité aujourd’hui encore (en savoir plus sur le Forum Génération Égalité)C’est dans ce contexte que se tiendront 15 débats citoyens organisés par l’Institut Open Diplomacy. Virtuellement hébergées par des établissements d’enseignement supérieur répartis sur l’ensemble du territoire français et animées en présence de l’Ambassadrice et Secrétaire générale du Forum Génération Égalité, Mme Delphine O, les étapes du Grand Tour doivent permettre aux citoyen·nes de partager leurs préoccupations, leurs attentes et leurs idées en vue de la promotion et de la réalisation de l’égalité femmes-hommes et de la diplomatie féministe. Accueillant ministres, responsables politiques français comme internationaux, représentant·es et expert·es de la société civile, les débats aborderont l’ensemble des thèmes du Forum Génération Égalité (pour en savoir plus).Les conclusions de ces travaux citoyens seront remises au gouvernement à la veille de ce sommet international, lors de la conférence de restitution qui se tiendra le 18 mai.Le programme complet et le formulaire d’inscription à chacune des étapes du Grand Tour est accessible sur le site de l’Institut Open Diplomacy. Les débats se déroulent via la plateforme Zoom.Les prochaines étapes du Grand Tour :Retrouvez l’intégralité du programme ici. Le 15 avril 2021, le Grand Tour sera à Rennes et accueillera, notamment, Mme Roxana Maracineanu, Ministre déléguée chargée des Sports. Le 16 avril 2021, le Grand Tour sera à Nantes et accueillera, notamment, Mme Olivia Grégoire, Secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable. Le 22 avril 2021, le Grand Tour sera à Lyon et accueillera, notamment, M. Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques. Le 23 avril 2021, le Grand Tour sera à Montpellier et accueillera, notamment, Mme Sarah El Hairy, Secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement. Le 24 avril 2021, le Grand Tour sera à Aix-Marseille et accueillera, notamment, Mme Sophie Cluzel, Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées. Le 26 avril 2021, le Grand Tour sera à Bastia et accueillera, notamment, Mme Amélie de Montchalin, Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques. Le 29 avril 2021, le Grand Tour sera en Ile de France et accueillera, notamment, Mme Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Le 3 mai 2021, le Grand Tour sera à dans le Centre-Val-de-Loire et accueillera, notamment, M. Alain Griset, Ministre délégué chargé des Petites et moyennes entreprises. Le 6 mai 2021, le Grand Tour sera à Bastia et accueillera, notamment, Mme Agnès Pannier-Runnacher, Ministre déléguée chargée de l’Industrie Le 10 mai 2021, le Grand Tour sera en Nouvelle-Aquitaine et accueillera, notamment, M. Adrien Taquet, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles. Le 17 mai 2021, le Grand Tour sera en Guadeloupe et accueillera, notamment, Mme Marlène Schiappa, Ministre déléguée chargée de la Citoyenneté. Le 18 mai 2021, le Grand Tour sera à Paris pour sa conférence de restitution. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton846.png [url] => https://focus2030.org/Open-Diplomacy-invite-les-citoyen-nes-a-debattre-pour-preparer-le-Forum [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [155] => Array ( [objectID] => 844 [title] => Jeunes Ambassadeur·rices de ONE [title_question] => [date] => 12/04/2021 [timestamp] => 1618178400 [descriptif] => Lycéen·nes, étudiant·es, ou jeunes actifs, tout·es ont entre 17 et 31 ans, et font désormais partie de la promotion 2020 du programme des Jeunes Ambassadeur·rices de ONE [chapo] => [text] => Ensemble, les Jeunes Ambassadeur·rices de ONE s’engagent à devenir, pour un an, les représentant·es d’une génération engagée qui se mobilise pour lutter contre les inégalités mondiales.Ils/elles profiteront de plusieurs événements au cours de l’année pour faire entendre leur voix. Au sein de leur ville, leur école, lors de festivals culturels, sur les réseaux sociaux, et même à l’Assemblée nationale ou au Parlement européen, les jeunes Ambassadeurs et Ambassadrices organiseront des évènements, iront à la rencontre de leurs élu·es, donneront des interviews et sensibiliseront le public sur les inégalités de genre, l’éducation et la santé dans les pays en développement.Le programme « ONE Youth Ambassadors » en français les « Jeunes Ambassadeur·rices de ONE » regroupe 320 jeunes citoyens européens dans 7 pays, dont 50 sur l’ensemble du territoire français. Les Jeunes Ambassadeur·rices bénéficient d’une formation complète par les équipes de ONE.Être Jeune Ambassadeur·rices de ONE, c’est quoi concrètement ? Des actions concrètes, que vous conduisez en autonomie et avec le soutien del’équipe de ONE :Écrire, appeler et aller à la rencontre des décideurs politiques (parlementaires français, membres du Parlement européen, ministres, etc.).Organiser des événements au niveau local ou régional au sein de vos universités, lycées ou dans la rue afin d’encourager le grand public et votre entourage à agir.Solliciter et mobiliser les médias locaux et régionaux (presse locale, radios, TV) en leur écrivant ou en répondant aux interviews sur votre action en tant qu’Ambassadeur.Des moments de mobilisation pendant l’année (soumis à modifications)Un week-end de formation suivi du lancement du programme à Paris en début d’année.Des rendez-vous ponctuels avec les jeunes Ambassadeur·rices français et européens.Des festivals pendant lesquels les jeunes Ambassadeur·rices vont à la rencontre des spectateurs pour les sensibiliser à nos campagnes. Des sommets mondiaux et des rendez-vous politiques majeurs où les jeunes Ambassadeur·rices interpellent les dirigeants.Un investissement sur les réseaux sociaux tout au long de l’annéeParticiper aux actions de ONE (ex : signer des pétitions, envoyer des emails aux dirigeants politiques) et les promouvoir sur vos réseaux sociaux et auprès de votre entourage. Participer à des actions de mobilisation en ligne sur Twitter ou Facebook.Rédiger et produire du contenu (articles, blogs, vidéos) pour le site internet de ONE.Découvrez la campagne Jeune Ambassadeur·rices de ONEPour visionner la présentation ci-dessous en plein écran, la partager ou la télécharger, cliquez sur le bouton en haut à droite de la présentation. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton844.jpg [url] => https://focus2030.org/Jeunes-Ambassadeur-rices-de-ONE [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [156] => Array ( [objectID] => 842 [title] => ACT-A, le dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la pandémie de Covid-19 dans le monde [title_question] => [date] => 07/04/2021 [timestamp] => 1617746400 [descriptif] => Présentation du dispositif ACT-A, une initiative inédite pour faciliter l’accès équitable aux vaccins, traitements et tests et lutter contre la pandémie de Covid-19. [chapo] => [text] => Le dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur ACT, ou ACT-A d’après l’anglais Access to COVID-19 Tools Accelerator) a été lancé en avril 2020.Le dispositif réunit des gouvernements, des scientifiques, des entreprises, la société civile, des fondations et des organisations internationales. Il vise à accélérer la mise au point et la production de produits de diagnostic, de traitements et de vaccins contre la pandémie de Covid-19 et à en assurer un accès équitable.D’ici la fin 2021, ACT-A a pour objectif de stimuler la recherche et distribuer de manière équitable 2 milliards de doses de vaccins (à 20 % de la population de 190 pays), 900 millions de tests et 165 millions de traitements, et soutenir les systèmes de santé de 114 pays.— > Pour en savoir plus sur les besoins de financement d’ACT-A en temps réel, consultez cet article. Qu’est-ce que le dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur ACT), comment est-il structuré et comment fonctionne-t-il ? Lancée en avril 2020, ACT-A est une collaboration mondiale limitée dans le temps, visant à tirer rapidement parti des infrastructures internationales de santé publique et des expertises y afférentes, afin d’accélérer la mise au point et la production de produits de diagnostic, de traitements et de vaccins contre la Covid-19, et d’en assurer un accès équitable pour éliminer au plus vite la pandémie.Chacune des organisations partenaires apporte une expertise dans son domaine respectif : la recherche et le développement (CEPI, FIND, Wellcome Trust), la préparation des marchés et l’accès aux marchés (Unitaid, FIND), la réglementation et l’établissement de normes (OMS), l’achat (Fonds mondial, Gavi, Unitaid), le soutien aux systèmes de santé et la prestation y afférente (Banque mondiale, Fonds mondial, OMS). Organisation des travaux Les travaux de ces organismes s’articulent autour de trois axes (les vaccins, les traitements et les produits de diagnostic), avec le soutien transversal du connecteur de systèmes de santé et les orientations du pôle Accès et allocation, chacun disposant de tous les moyens d’action pour établir et déployer des plans de travail au travers de leurs propres structures et procédures. Structure et organismes coorganisateurs de ACT-A La gouvernance officielle des axes de travail et du connecteur de systèmes de santé (notamment la transparence en matière d’administration et la responsabilité des ressources mobilisées et utilisées) est assurée par les systèmes, cadres, conseils d’administration et organes directeurs de chaque organisme coorganisateur et chef de file. L’axe Vaccins – également appelé COVAX Il est co-organisé par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), Gavi, l’Alliance du vaccin et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).Il a vocation à garantir que les vaccins soient développés et produits rapidement en quantités appropriées, sans compromettre la sécurité et livrés à ceux qui en ont le plus besoin.D’ici la fin de l’année 2021, l’objectif du dispositif COVAX est d’obtenir 2 milliards de doses de vaccin à minima. Tous les pays participants, quel que soit leur niveau de revenu, auront accès à ces vaccins lorsqu’ils seront disponibles.Découvrir les cinq choses à savoir sur le COVAX selon ONU info. L’axe Produits de diagnostic Il est co-organisé par la Fondation pour de nouveaux diagnostics innovants (FIND) et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial), sous la direction de l’OMS pour la réglementation, l’établissement de politiques générales, l’achat et l’allocation des produits.Il vise à trouver rapidement de nouveaux outils de diagnostic qui changent la donne à l’échelle internationale.D’ici à fin 2021, il vise à mettre sur le marché 900 millions de tests de diagnostic rapide de grande qualité à un prix abordable pour les populations des pays à revenu faible ou intermédiaire de la tranche inférieure. L’axe Traitements Il est co-organisé par Unitaid et le Wellcome Trust. L’OMS dirige les travaux de réglementation et d’établissement de politiques générales, et le Fonds mondial est chargé de l’achat et du déploiement.Son objectif est d’établir la production pour la communauté internationale, d’en soutenir l’intensification, et d’acheter et distribuer dans un délai de douze mois 165 millions de traitements pour les populations des pays à revenu faible ou intermédiaire de la tranche inférieure. Le Connecteur de systèmes de santé fait le lien entre les trois axes de travail :Il est co-organisé par la Banque mondiale, le Fonds mondial et l’OMS.Sa mission est d’aider les pays à établir des évaluations rapides et des plans dirigés par eux et visant à renforcer les aspects clés des systèmes de santé et des réseaux communautaires locaux. Il a également vocation à garantir un approvisionnement suffisant d’équipements de protection individuelle essentiels dans les pays à revenu faible ou intermédiaire de la tranche inférieure pour protéger les agents en première ligne. Le pôle Accès et allocation dirige, sous l’égide de l’OMS, les travaux de ACT-A relatifs à l’accès et l’allocation à l’échelle mondiale.L’UNICEF est le principal partenaire transversal de l’initiative. Il fournit un appui programmatique et gère l’achat de fournitures dans les pays pour chacun des axes de travail. Le Mécanisme mondial de financement pour les femmes, les enfants et les adolescents (GFF) apporte un soutien au connecteur de systèmes de santé et fournit un appui technique et des subventions aux 36 pays de son partenariat.L’engagement de la société civile et des communautés est intégré dans chacun des axes. Source : Organisation mondiale de la santé [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton842.png [url] => https://focus2030.org/ACT-A-le-dispositif-pour-accelerer-l-acces-aux-outils-de-lutte-contre-la [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => ACT-A [1] => Covid-19 ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [157] => Array ( [objectID] => 839 [title] => Conclusions du rapport sur le financement du développement durable 2021 [title_question] => [date] => 01/04/2021 [timestamp] => 1617228000 [descriptif] => Alors que 150 millions de personnes supplémentaires dans le monde basculeront dans la pauvreté en raison de la pandémie, l’ONU appelle à un sursaut de solidarité. [chapo] => [text] => L’Agenda 2030 arrivera à échéance dans 9 ans et les effets de la crise sanitaire du Covid-19 démontrent que le temps presse : c’est en réalisant ensemble et maintenant les Objectifs de développement durable (ODD) et en parachevant l’Agenda 2030 que nous serons plus forts, plus innovants, et plus résiliants face aux défis émergents. La crise sanitaire ne doit pas anéantir les progrès déjà accomplis. Depuis 2015, les pays ont nettement progressé dans l’atteinte des ODD 1 (Pas de pauvreté), 9 (Industrie, Innovation et Infrastructure) et 11 (Villes et communautés durables). En revanche, les ODD 2 (Faim « zéro ») et 15 (Vie terrestre) ont stagné voire même régressé dans la plupart des pays. Télécharger le rapport La pandémie conduit à un monde encore plus inégalitaire. D’après la Banque mondiale, en 2021, 150 millions de personnes supplémentaires dans le monde seront touchées par la pauvreté et 130 millions de plus seront en situation de sous-alimentation. Si rien n’est fait, les progrès réalisés pour le développement au cours de la dernière décennie pourraient être perdus, principalement dans les pays à revenu faible et intermédiaire, alerte le Rapport sur le financement du développement durable 2021, produit par le Groupe de travail inter-institutionnel sur le financement du développement, qui comprend plus de 60 institutions des Nations Unies et organisations internationales.Nous devons nous assurer que les leçons sont retenues et que cette crise représente un tournant décisif pour la préparation aux urgences sanitaires et pour l’investissement dans les services publics essentiels du XXIème siècle, a récemment plaidé le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.Les ODD sont, en principe, toujours réalisables et il n’existe aucun obstacle technologique ou opérationnel à leur réalisation [3]. De nombreuses études suggèrent que des objectifs tels que la décarbonation énergétique, l’utilisation durable des terres et des systèmes alimentaires, l’éducation pour tous, la lutte contre les maladies et la santé publique sont tous réalisables.Concernant les enjeux de santé publique, la réponse très inégale à cette pandémie de Covid-19 a aggravé les disparités et les inégalités entre les pays. Si un montant historique de 16 000 milliards de dollars en fonds de relance et de soutien économique a contribué à éviter les pires effets, moins de 20% de cette somme a été dépensée dans les pays en développement. Enfin, sur l’ensemble des achats confirmés de doses de vaccins, 21% sont à destination de pays à faibles revenus, dont 13% à travers Covax, le dispositif mondial pour accélérer la mise au point et la production de vaccins contre la pandémie de Covid-19 et en assurer un accès équitable à l’échelle mondiale.Le Rapport sur le financement du développement durable 2021 appelle les gouvernements à prendre des mesures immédiates, notamment : Rejeter le nationalisme vaccinal et intensifier les contributions au dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la pandémie de Covid-19 afin de combler le déficit de financement de ce dispositif de 22,1 milliards de dollars pour 2021 [4]. Respecter l’engagement d’allouer 0,7% des revenus nationaux bruts à l’Aide publique au développement (APD) et fournir de nouveaux financements concessionnels aux pays en développement, en particulier aux pays les moins avancés (PMA). Éviter le surendettement en fournissant des liquidités et un soutien à l’allègement de la dette afin que les pays en développement puissent lutter contre le Covid-19 et ses retombées économiques et sociales.Selon les estimations de la Banque mondiale, 400 milliards de dollars supplémentaires seront nécessaires chaque année entre 2019 et 2030 pour que 59 pays à revenu faible ou intermédiaire puissent atteindre les ODD. Cette somme représente 0,4% de la richesse annuelle mondiale, et 0,7% du PIB annuel combiné des économies les plus avancées [5]. Les ODD fournissent alors un cadre pertinent pour conduire les plans de relance post-Covid-19 et accélérer la transformation des sociétés vers des modèles plus durables, justes et résiliants. De récentes études [6] suggèrent que d’avantages d’efforts pourraient être faits pour aligner les plans de relance sur les ODD et une relance verte, notamment dans les pays du G20 où les subventions aux énergies fossiles demeurent importantes.En 2021, plusieurs évènements doivent promouvoir une relance mondiale basée sur la coopération internationale et alignée sur les ODD, entre autres : la COP26 sur le climat en Ecosse en novembre 2021, la COP15 sur la biodiversité en Chine en mai 2021, le Sommet sur les systèmes alimentaires, ainsi que le Forum Politique de Haut Niveau et l’assemblée générale des Nations-Unies en juillet et septembre 2021. Les grands moments de l’agenda du G7 et du G20 en 2021 [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton839.png [url] => https://focus2030.org/Conclusions-du-rapport-sur-le-financement-du-developpement-durable-2021 [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [158] => Array ( [objectID] => 351 [title] => Note d’analyse n°11 : Aide publique au développement : agriculture, sécurité alimentaire et nutritionnelle [title_question] => [date] => 19/03/2021 [timestamp] => 1616108400 [descriptif] => Cette note propose une lecture de l’APD consacrée l’agriculture, la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le but d’atteindre l’ODD n°2, avant de faire un focus sur la France et l’activisme des ONG françaises sur le sujet. [chapo] => [text] => En 2015, lors de l’Assemblée générale des Nations unies, les Chef·fe·s d’État et de gouvernement adoptaient l’Agenda 2030 visant à atteindre 17 Objectifs de développement durable, dont l’objectif n°2 (ODD 2).Cet objectif « Faim zéro » vise à mettre un terme à la faim et à la malnutrition sous toutes leurs formes à l’horizon 2030.Cette note de synthèse propose une grille d’analyse résumant l’état du débat sur le rôle de l’aide publique au développement pour financer le soutien à l’agriculture, la sécurité alimentaire et nutritionnelle des pays les plus fragiles, avant de porter son attention sur les actions menées par la France dans ce cadre et les recommandations des ONG françaises sur le sujet.Télécharger la note d’analyse n°11 ici Quelle aide publique au développement pour soutenir l’agriculture et lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans les pays en développement ? Selon les projections de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en 2020, la pandémie de Covid-19 a entraîné un recul des progrès achevés jusqu’alors, le nombre de personnes sous-alimentées pouvant désormais atteindre 660 millions de personnes en 2030, soit 30 millions de plus que dans un scénario sans pandémie.La FAO constatait jusqu’alors une baisse de 167 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde entre 2005 et 2015.En dépit des progrès récents, près de 690 millions de personnes demeuraient encore sous-alimentées en 2019 dans le monde, soit 8,9 % de la population mondiale.Dès lors, l’objectif d’éradiquer la faim d’ici à 2030 paraît toujours difficile à concrétiser sans une augmentation rapide des moyens consacrés aux populations les plus vulnérables et sans une amélioration des dispositifs en mesure de parvenir à ces objectifs.L’absence de définition commune et le peu de transparence de ce secteur rend cependant difficile l’analyse précise de l’aide publique au développement (APD) consacrée à l’agriculture et la sécurité alimentaire et nutritionnelle.L’aide bilatérale de la France en la matière est essentiellement composée de prêts et par conséquent insuffisamment dirigée vers les pays les plus pauvres.Les crises alimentaires et nutritionnelles chroniques et multiples à travers le monde rappellent l’urgence d’améliorer les capacités de réponse humanitaire et d’investir à long terme dans le secteur agricole et alimentaire, en lien étroit avec les autres secteurs. Focus sur l’aide publique au développement allouée à l’agriculture par les pays du G7 [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton351.png [url] => https://focus2030.org/Note-d-analyse-no11-Aide-publique-au-developpement-agriculture-securite [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Agenda 2030 ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [159] => Array ( [objectID] => 832 [title] => #Aide publique au développement - Le gouvernement de Pedro Sánchez en route vers 0,5% [title_question] => [date] => 12/03/2021 [timestamp] => 1615503600 [descriptif] => Le Parlement espagnol a approuvé les budgets 2021 avec une augmentation de 22% de l’aide publique au développement. Lire l’analyse de Focus 2030. [chapo] => [text] => Le 22 décembre 2020, le Parlement espagnol a approuvé le budget général de l’État (PGE-Presupuestos Generales del Estado) pour 2021. Après plusieurs années d’instabilité politique, le gouvernement de coalition alliant le PSOE et Podemos est enfin parvenu à approuver les comptes publics. Depuis son arrivée au pouvoir à l’été 2018, le Premier ministre Pedro Sánchez n’avait pas réussi à faire valider par le Parlement son projet de loi budgétaire et, en conséquence, les budgets de son prédécesseur Mariano Rajoy avaient été prolongés pour 2019 et 2020.Selon le nouveau budget, l’aide publique au développement (APD) espagnole atteindra 3,115 milliards d’euros (3,66 milliards de dollars) ou 0,25 % du revenu national brut (RNB) en 2021. Cela signifie une augmentation de 660 millions de dollars (+22%) par rapport à l’APD nette versée par l’Espagne en 2019, selon les derniers chiffres publiés par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Toutefois, si l’on compare ce montant au budget de l’APD de 2018, qui a continué à être en vigueur en 2019 et 2020, l’augmentation atteint 1,07 milliard de dollars (+41%). * 2020 et 2021 estimations basées sur les budgets généraux de l’État espagnol** 2022 et 2023 estimations basées sur les projections de Focus 2030, en considérant que le PIB de l’Espagne reste stable.Le gouvernement de Pedro Sánchez a placé le multilatéralisme et l’Agenda 2030 pour le développement durable au cœur de l’action extérieure de l’Espagne. Entre autres objectifs, l’accord de coalition gouvernementale, approuvé par le PSOE et Podemos, en décembre 2019, fixe l’objectif de porter l’APD espagnole à 0,5 % du RNB d’ici la fin de la législature actuelle, c’est-à-dire d’ici 2023. Cet engagement, qui a été réitéré à de nombreuses reprises par des membres de l’exécutif - comme la ministre des Affaires étrangères Arancha González Laya - même après l’approbation du PGE 2021, signifierait une augmentation de 3 600 à 4 000 millions de dollars de l’APD espagnole en seulement deux ans.Avec ces chiffres sur la table, des organisations de la société civile telles que la Coordinadora de ONG para el desarrollo ont indiqué publiquement que le volume d’APD reflété dans le PGE 2021 n’était pas suffisant pour atteindre l’objectif de 0,5%. Néanmoins, ils encouragent le gouvernement espagnol à continuer d’augmenter les budgets d’aide afin que l’Espagne figure à nouveau parmi les principaux donateurs de la région, à atteindre les objectifs de coopération internationale et à travailler activement pour mettre fin aux inégalités et veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte. 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Pour cela, Focus 2030 soutient et anime un groupe d’acteurs de la société civile mobilisée sur ces enjeux en amont du Forum qui se tiendra à Paris du 30 juin au 02 juillet 2021. [chapo] => [text] => À la veille du Forum Génération Égalité, Focus 2030 et Women Deliver ont mené un sondage inédit interrogeant 17 160 adultes représentatifs de la population de 17 pays pour saisir leurs opinions et expériences des inégalités de genre : « Les aspirations citoyennes en faveur de l’égalité femmes-hommes : une volonté de changement ». Cette étude a été conçue de manière à fournir à tous les acteurs - gouvernementaux, parlementaires, associatifs et médiatiques - un éclairage inédit sur les attitudes et les perceptions du public, afin d’identifier des actions prioritaires susceptibles d’inspirer des engagements ambitieux en faveur de l’égalité entre les sexes à l’occasion du Forum. Entretien avec Bathylle Missika, Cheffe de division, Réseaux, Partenariats et Genre, Centre de développement de l’OCDE Focus 2030 : L’OCDE fait partie des champions de la Coalition d’Action pour la justice et les droits économiques du Forum Génération Égalité. Pouvez-vous détailler ce que le Centre de développement de l’OCDE attend de ce Forum et les actions que vous envisagez de mener dans ce cadre à l’échelle internationale ?Bathylle Missika : Ce Forum est important pour nous à plusieurs niveaux :-Au niveau du plaidoyer, l’évènement permet de célébrer les progrès accomplis depuis Beijing mais aussi d’attirer l’attention du public sur les inégalités persistantes, qui ont été souvent amplifiées par la crise de Covid-19, notamment dans les pays en développement.-Au niveau de notre capacité de diagnostic, le forum va mettre l’accent encore et toujours sur l’importance d’avoir davantage de données et de meilleure qualité, mais aussi sur la nécessité de ne pas négliger les normes sociales qui demeurent l’un des principaux obstacles à l‘égalité femmes-hommes, tant dans la sphère privée (par exemple à travers le partage inégal du travail domestique non rémunéré) que dans la sphère publique (par exemple à travers le manque d’accès des femmes à des postes de responsabilité politiques ou en entreprise).-Au niveau des politiques publiques, qui dans le contexte de la relance post pandémie, doivent notamment prendre en compte les spécificités liées au genre, car les femmes ont été fortement affectées par les pertes d’emploi, mais aussi davantage victimes de violences conjugales ou intrafamiliales.En tant que champion de la Coalition d’Action pour la justice et les droits économiques, l’OCDE a participé à la conception du projet et des actions de cette coalition. Afin de fournir un appui stratégique à la mise en œuvre de cette Coalition d’Action et à la réalisation des objectifs au cours des cinq prochaines années, l’OECD compte soutenir tout particulièrement le processus de contrôle et d’évaluation des progrès des pays par rapport à leurs engagements. À ce titre, l’Indice sur les Institutions Sociales et l’Égalité femmes-hommes (SIGI en anglais) de l’OCDE, qui constitue l’une des sources officielles pour le suivi de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 5.1.1, fournit déjà une solide base théorique, analytique et intellectuelle au processus.Du côté du Centre de l’OCDE sur la Philanthropie en particulier, nous allons saisir l’occasionofferte par le Forum Génération Égalité pour apporter des éclairages nouveaux à partir de données inédites collectées en Afrique du Sud, au Nigéria, en Colombie, en Chine et en Inde. Ces données collectées auprès de fondations privées locales portent sur le volume de leurs financements, leur nature et leur impact potentiel sur l’égalité femmes-hommes. Ces données et recommandations ont vocation à faciliter la coordination et la coopération, parfois encore faibles, entre les fondations privées et d’autres bailleurs publics et privés, en soulignant les priorités partagées (telles que les droits des femmes en Afrique du Sud ou l’accès à l’éducation en Colombie), mais aussi en mettant le doigt sur les thèmes qui bénéficient de moins de soutiens et qui sont pourtant primordiaux l’égalité femmes-hommes (tels que la lutte contre les violences faites aux femmes en Afrique du Sud, ou l’accès à la justice en Colombie). Focus 2030 : Notre sondage, mené auprès des citoyen·ne·s de 17 pays sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde, révèle que selon les personnes enquêtées, la principale raison pouvant expliquer que les femmes ne sont pas égales aux hommes dans leurs pays est le partage inégal des soins, des tâches ménagères et des responsabilités parentales entre les femmes et les hommes. Alors que la pandémie de Covid-19 a renforcé les inégalités entre les hommes et les femmes dans de nombreux domaines, pensez-vous qu’elle puisse aussi représenter une opportunité de repenser les normes de genre sexistes ? Bathylle Missika : Il est certain – et cela est presque rassurant—que les personnes interrogées ont conscience que le travail domestique non rémunéré reste un facteur majeur d’inégalités entre les femmes et les hommes. En moyenne, au niveau mondial, les femmes consacrent un peu plus de 3 fois plus de temps à ces taches que les hommes. Au Moyen Orient, cet écart s’élève pratiquement à 4 fois plus de temps tandis qu’au Maghreb, les femmes y consacrent près de 7 fois plus de temps que les hommes.La crise du Covid a accentué ces tendances, même si nous n’avons pas encore suffisamment de données ou de recul pour l’affirmer avec certitude. De nombreuses femmes ont dû faire face aux confinements et à la fermeture des écoles, tandis que beaucoup d’entre elles avaient perdu leur emploi. Ceci a accentué encore davantage le partage inégal des tâches domestiques et parentales. Les données préliminaires des enquêtes rapides qui ont été lancées par différentes organisations peu de temps après le début de la pandémie pointent toutes dans la même direction : une part plus grande de femmes que d’hommes qui déclarent avoir fait face à une augmentation du temps consacré au travail domestique non rémunéré. C’est ce que montre justement l’un de nos derniers rapports sur les discriminations de genre liées aux institutions sociales au sein des pays du G20.Néanmoins, le partage inégal de ces taches à la maison n’est certainement pas le facteur dominant dans la persistance des inégalités entre hommes et femmes. Les normes sociales, telles que l’acceptation de la violence conjugale ou encore le mariage forcé entrainent aussi de fortes inégalités. Quand de nos jours, 50% de la population globale pense encore que si les mères travaillent en dehors du foyer, les enfants en pâtissent, il apparait évident que bien des normes discriminantes sont profondément ancrées dans nos représentations patriarcales ou traditionnelles de la famille et de ce que cela signifie d’être un homme ou une femme. Ces ‘’forces invisibles’’ constituent la partie immergée de l’iceberg – celle qu’on ne voit pas—mais qui sont à l’origine de bien des discriminations. Il est inquiétant que si peu d’attention ait été portée sur ces questions, et que la crise du Covid-19 n’ait pas conduit à une réflexion profonde sur ce sujet, notamment au niveau des politiques à mettre en œuvre.Une crise, et d’autant plus une pandémie de cette envergure, permet souvent de s’interroger sur nos modèles sociaux, sur la nature même du contrat social et du monde que nous voulons laisser à nos enfants. Néanmoins, la réflexion sur les normes de genre discriminantes ou sexistes demeure principalement limitée aux cercles académiques ou spécialisés. Les politiques de relance n’ont pour l’instant pas suffisamment pris en compte les besoins des femmes, notamment dans les secteurs économiques dans lesquels elles étaient principalement employées, comme le tourisme ou les services à la personne. Focus 2030 : En moyenne, 76 % des hommes interrogés déclarent que l’égalité des sexes est importante pour eux personnellement. Quel rôle les garçons et les hommes ont-ils à jouer dans l’atteinte de l’égalité ? Bathylle Missika : O [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton829.png [url] => https://focus2030.org/3-questions-a-Bathylle-Missika-Cheffe-de-division-Reseaux-Partenariats-et-Genre [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [161] => Array ( [objectID] => 824 [title] => 3 questions à Rémy Rioux, Directeur général de l’AFD sur l’égalité femmes-hommes dans le monde en amont du Forum Génération Égalité [title_question] => [date] => 08/03/2021 [timestamp] => 1615158000 [descriptif] => En 2021, pour la première fois depuis 26 ans, se tiendra une conférence mondiale sur les droits des femmes qui débutera à Mexico en mars et se conclura à Paris en Juin 2021 : le Forum Génération Égalité. Dans ce contexte, Focus 2030 a décidé de se mobiliser afin de contribuer à la réussite de cet évènement majeur et aux avancées pour les droits des femmes. Pour cela, Focus 2030 soutient et anime un groupe d’acteurs de la société civile mobilisée sur ces enjeux en amont du Forum qui se tiendra à Paris en juin 2021. [chapo] => [text] => À la veille du Forum Génération Égalité, Focus 2030 et Women Deliver ont mené un sondage inédit interrogeant 17 160 adultes représentatifs de la population de 17 pays pour saisir leurs opinions et expériences des inégalités de genre : « Les aspirations citoyennes en faveur de l’égalité femmes-hommes : une volonté de changement ». Cette étude a été conçue de manière à fournir à tous les acteurs - gouvernementaux, parlementaires, associatifs et médiatiques - un éclairage inédit sur les attitudes et les perceptions du public, afin d’identifier des actions prioritaires susceptibles d’inspirer des engagements ambitieux en faveur de l’égalité entre les sexes à l’occasion du Forum. Entretien avec Rémy Rioux, Directeur général de l’Agence française de développement, AFD Focus 2030 : Sur le front de l’égalité femmes-hommes, les banques de développement ont un rôle majeur à prendre et le pouvoir de changer les choses. La France co-organise cette année le Forum Génération Égalité, pouvez-vous détailler ce que l’AFD attend de ce Forum et les axes d’interventions privilégiés dans la promotion de l’égalité entre les sexes ?Rémy Rioux : Vingt-cinq ans après la Déclaration et le Programme d’action de Beijing, le Forum Génération Egalité a la vocation essentielle de proposer une feuille de route en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce sont des initiatives concrètes dont nous avons besoin pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) à horizon 2030, et d’abord l’ODD n°5 sur le genre. Dans cette perspective, l’AFD participera au Secrétariat Général du Forum Génération Egalité (FGE) pour mettre en œuvre deux axes d’intervention.L’AFD copilotera, avec le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, le Fonds de soutien aux organisations féministes (FSOF) qui vise à soutenir les organisations féministes de la société civile opérant dans les pays partenaires de la politique de développement de la France. Doté de 120 millions d’euros pendant trois ans (2020, 2021, 2022), ce fonds permettra le financement des activités des mouvements féministes qui œuvrent avec ambition en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes et les droits des femmes et des filles.Par ailleurs, l’AFD a d’ores et déjà contribué à la formation d’une coalition de banques publiques de développement sur le genre lors du Sommet Finance en Commun de novembre 2020 qui a réuni, pour la première fois, les 450 banques publiques de développement du monde. Vingt-six d’entre-elles ont signé une déclaration sur l’égalité de genre et l’émancipation des femmes et nous ferons un premier bilan de sa mise en œuvre à l’occasion du FGE. Dans ce cadre, nous organisons, en lien avec ONU Femmes, des groupes de travail sur les défis du financement de l’égalité femmes-hommes. Une étude commanditée par le club IDFC, que je préside, est en préparation afin d’identifier dix plans d’action sur le genre pour chacune des banques volontaires. Ces travaux inédits se poursuivront à l’occasion du deuxième Sommet Finance en Commun à l’automne prochain. Focus 2030 : Notre sondage, mené auprès des citoyens et citoyennes de 17 pays, sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde, révèle que « près de 6 personnes sur 10 (58%) dans les 17 pays interrogés sont en faveur d’une augmentation des financements à destination d’organisations ou de projets internationaux pour faire progresser l’égalité femmes-hommes ». Pouvez-vous nous rappeler l’état actuel des financements alloués par l’AFD et nous indiquer quels seraient selon vous les leviers pour favoriser des politiques publiques et des programmes qui soutiennent concrètement l’autonomisation des femmes et l’égalité entre les genres ? Rémy Rioux : L’AFD s’affirme aujourd’hui comme une agence féministe dans le cadre de la Stratégie internationale de la France pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette identité féministe reflète la force de notre engagement au service de l’égalité entre les sexes et la défense des droits des femmes. Pilier de notre stratégie 100% lien social, l’égalité femmes-hommes conditionne la réussite de l’ensemble des projets de développement. Au cœur de l’engagement du Président Emmanuel Macron, ce combat pour l’égalité femmes-hommes vient d’être porté avec force à l’Assemblée nationale par le vote de la loi de programmation pour le développement solidaire et la lutte contre les inégalités mondiales.Cet engagement féministe se traduit, en matière de financements, par des objectifs à l’horizon 2022 fixés par la Stratégie internationale de la France pour l’égalité entre les femmes et les hommes : 50% du volume de nos engagements doivent être sensible au genre (notés 1 ou 2 selon les critères de classement du CAD de l’OCDE).Cette ambition a été dépassée en 2020, puisque la part de projets CAD 1 et CAD 2 financés par l’AFD a augmenté entre 2018 et 2020 de 50% à 67%. En 2019 nos résultats en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes ont été particulièrement encourageants : 4,7 milliards d’euros de projets en prêts et en subventions, dont près de 750 millions d’euros de projet CAD 2 (prêts et subventions) qui ont été engagés. En 2020, dans un contexte d’extrême vulnérabilité dont les femmes sont souvent les premières victimes collatérales, nous avons atteint 67,1% de volume annuel d’engagement avec pour objectif principal ou significatif l’égalité entre les femmes et les hommes (CAD 1 et CAD 2).Au-delà des financements, les leviers pour favoriser des politiques publiques et des programmes qui soutiennent concrètement l’autonomisation des femmes et l’égalité entre les genres sont multiples. Il s’agit, par exemple, de disposer de moyens humains dédies à l’égalité femmes-hommes, de définir des mesures ambitieuses sur l’égalité professionnelle ou encore développer des partenariats ambitieux sur cette thématique pour mobiliser tous les acteurs du développement sur ce sujet. Et c’est vrai aussi à l’intérieur de l’AFD où nous venons de signer un accord ambitieux sur ce sujet avec nos représentants du personnel. Je m’en réjouis vivement. Focus 2030 : Par ailleurs, notre étude nous apprend qu’ « une personne interrogée sur deux dans les 17 pays souhaite que leur gouvernement promeuve la formation et le recrutement des femmes dans des emplois liés au changement climatique ». En quoi cette aspiration citoyenne reflète-elle les priorités de l’AFD et de ses partenaires ? Comment contribuer à des politiques de lutte contre le changement climatique qui intègre pleinement les femmes dans leur définition et conception ? Rémy Rioux : La promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes est reconnue par la communauté internationale comme étant un vecteur puissant dans la lutte contre le dérèglement climatique. Le climat et le genre sont des enjeux transversaux ayant des impacts multiples, et dont la combinaison est essentielle pour atteindre les ODD. Depuis le Sommet du Millénaire jusqu’à l’Agenda 2030 du développement durable, les enjeux genre et climat, marquent la réflexion et les engagements de la plupart des acteurs du développement.Dès 1992, la déclaration de Rio rappelait la capacité des femmes à orienter nos modèles économiques, sociaux et environnementaux au profit de pratiques pérennes, érigeant cet engagement en un principe d’action : « les femmes ont un rôle vital dans la gestion de l’environnement et le développement. Leur pleine participation est donc essentielle à la réalisation d’un développement durable ». C’est d’ailleurs à une femme, la norvégienne Gro Harlem Brundtland, que l’on doit l’affirmation du concept de développement durable lorsqu’elle présidait la Commission mondiale sur l’environnement et le développement avec la publication, en avril 1987, du rapport « Notre avenir à tous [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton824.png [url] => https://focus2030.org/3-questions-a-Remy-Rioux-Directeur-general-de-l-AFD-sur-l-egalite-femmes-hommes [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [162] => Array ( [objectID] => 828 [title] => 3 questions à Phumzile Mlambo-Ngcuka, Sous-Secrétaire Générale des Nations Unies et Directrice exécutive de ONU Femmes monde sur l’égalité de genre dans le monde en amont du Forum Génération Égalité [title_question] => [date] => 08/03/2021 [timestamp] => 1615158000 [descriptif] => En 2021, pour la première fois depuis 26 ans, se tiendra une conférence mondiale sur les droits des femmes qui débutera à Mexico en mars et se conclura à Paris en Juin 2021 : le Forum Génération Égalité. 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Cette étude a été conçue de manière à fournir à tous les acteurs - gouvernementaux, parlementaires, associatifs et médiatiques - un éclairage inédit sur les attitudes et les perceptions du public, afin d’identifier des actions prioritaires susceptibles d’inspirer des engagements ambitieux en faveur de l’égalité entre les sexes à l’occasion du Forum. Entretien avec Phumzile Mlambo-Ngcuka, Sous-Secrétaire Générale des Nations Unies Directrice exécutive de ONU Femmes Focus 2030 : ONU Femmes organise le Forum Génération Égalité, l’une des plus grandes conférences organisées sur les droits des femmes depuis la Conférence de Beijing en 1995. Notre enquête révèle qu’« en moyenne, 60 % des répondants considèrent que l’égalité femmes-hommes a progressé dans leur pays depuis les 25 dernières années ». De nombreuses études témoignent que cette tendance n’est pas universelle et que la pandémie menace de ralentir voire empêcher l’atteinte de l’égalité entre les sexes. Comment le Forum peut être une opportunité pour se fixer de nouveaux objectifs et lutter contre les inégalités de genre dans le monde une fois pour toute ? Phumzile Mlambo-Ngcuka : Un quart de siècle depuis la Conférence mondiale de Beijing sur les femmes, force est de constater que les grands discours sur l’égalité des sexes n’ont pas été accompagnés d’actions à la hauteur des enjeux. Bien que l’on constate des progrès au cours des 25 dernières années, aucun pays n’a atteint l’égalité des sexes. En conséquence de quoi, chaque année, 20 % des femmes et des filles indiquent avoir subi des violences sexuelles et physiques et 19 % sont mariées avant l’âge de 18 ans. Les femmes effectuent en moyenne trois fois plus de soins non rémunérés que les hommes. Elles n’occupent que 16,9 % des sièges des conseils d’administration des entreprises dans le monde et ne représentent que 13 % des négociateurs participant aux processus de paix. Au rythme où les progrès sont réalisés actuellement, la parité entre les sexes ne sera pas atteinte dans les parlements nationaux avant 2063, ni parmi les chefs d’État et de gouvernement pendant encore 130 ansNous nous réjouissons des évolutions positives, telles que la baisse de 38 % du taux de décès maternels depuis 2000 et l’introduction dans 131 pays de réformes juridiques pour soutenir l’égalité des sexes. Mais des décennies de sous-investissement dans les droits des femmes signifient que, dans l’ensemble, ces progrès sont trop lents et trop facilement réversibles. Nous constatons cette fragilité de plein fouet avec la crise de la Covid-19, qui menace de faire reculer les avancées durement acquises par les femmes. De nombreux pays signalent une augmentation de la violence à l’égard des femmes et le bien-être économique des femmes a été affecté de manière disproportionnée. De nombreuses femmes ont vu leur travail de soins non rémunéré s’accroître et nous estimons que la pandémie en cours fera basculer 47 millions de femmes et de filles supplémentaires sous le seuil de pauvreté. Nous vivons une crise de l’égalité des sexes, et le Forum Génération Égalité nous offre une opportunité unique pour faire face à cette crise et lutter contre les inégalités structurelles persistantes qui l’ont précédée.Le Forum, organisé par ONU Femmes et co-organisé par les gouvernements français et mexicain en collaboration avec les mouvements de jeunesse et la société civile, sera une occasion unique de changer nos sociétés dans les 10 ans à venir et de consolider le leadership des femmes alors que nous nous remettons de la pandémie de Covid-19. Il débutera à Mexico les 29 et 31 mars et se conclura à Paris, en France, en juin.Cet effort historique réunira les gouvernements, les entreprises et les acteurs du changement pour définir et annoncer des investissements et engagements politiques ambitieux. Il en résultera une accélération permanente de l’égalité, du leadership et des opportunités pour les femmes et les filles du monde entier, et sera l’occasion de considérer l’égalité des sexes en tant qu’élément essentiel dans la définition de plans de relance en faveur de sociétés plus durables, équitables, sensibles au genre et inclusives.Le Forum Génération Égalité vise également à créer les fondements d’une coalition importante et pérenne en faveur de l’égalité des sexes. Il représente un moment vital pour les activistes, les féministes, les jeunes et leurs alliés pour réaliser un changement en profondeur au bénéfice des générations à venir. Parallèlement, les individus seront encouragés à agir et à prendre leurs propres engagements en faveur de l’égalité des sexes à travers la nouvelle campagne d’ONU Femmes pour le Forum Génération Égalité, ActforEqual, afin de susciter une vague de sensibilisation et d’action jusqu’à la tenue du Forum.Le fait d’affirmer que 'les droits des femmes sont des droits humains' a permis d’institutionnaliser l’agenda des droits des femmes et de modifier la législation et la constitution de certains pays. Cela a créé une jurisprudence pour les droits des femmes, qui a conduit à l’adoption de lois contre les mutilations génitales féminines, le mariage des enfants et la violence sexiste, et a créé un climat favorable au mouvement #MeToo. Pourtant, pour la plupart des femmes, les droits énoncés dans la déclaration et le programme d’action de Pékin ne sont pas encore réalisés et le développement est insuffisant. Génération Egalité nous donne un moyen de renforcer le lien entre les droits et le développement de manière mesurable. Focus 2030 : Le Forum Génération Égalité a pour objectif ambitieux de mobiliser des parties prenantes de nature diverse afin de travailler ensemble pour mener des actions et adopter des mesures pour les cinq années à venir. Dans quelle mesure le travail des coalitions d’action peut-il devenir un catalyseur de changements et encourager les acteurs mobilisés à prendre des engagements audacieux ? Phumzile Mlambo-Ngcuka : Les Coalitions d’action sont fondées sur des partenariats innovants composés d’États membres, d’entreprises, de mouvements de jeunesse, d’acteurs de la société civile, d’organisations internationales et de fondations, conçus pour susciter une accélération inédite de l’égalité des sexes. Le groupe des « champions » compte actuellement 92 dirigeants issus de 24 pays. De par leur nature, les Coalitions d’action sont composées de groupes qui ont des différences mais savent comment reconnaître ces différences et travailler ensemble malgré elles pour atteindre l’objectif principal de la coalition. Les Coalitions d’action collaboreront pour annoncer des « plans d’action » lors du Forum Génération Égalité au Mexique, qui se traduira par des engagements audacieux lors du Forum en France en juin.Les coalitions d’action définissent les domaines d’intervention les plus catalytiques pour accélérer la mise en œuvre de l’égalité des sexes et travailleront pour apporter des changements concrets et transformateurs pour les femmes et les filles du monde entier au cours des cinq prochaines années. Elles rechercheront un large éventail d’engagements auprès de diverses organisations - gouvernements, organisations à but non lucratif, entreprises et jeunes leaders - sur six thèmes allant des mouvements féministes et du leadership à la violence contre les femmes. 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Cette étude a été conçue de manière à fournir à tous les acteurs - gouvernementaux, parlementaires, associatifs et médiatiques - un éclairage inédit sur les attitudes et les perceptions du public, afin d’identifier des actions prioritaires susceptibles d’inspirer des engagements ambitieux en faveur de l’égalité entre les sexes à l’occasion du Forum. Entretien avec Najat Vallaud-Belkacem, Directrice exécutive de ONE Focus 2030 : ONE participe à la mobilisation de la société civile en vue du Forum Génération Égalité qui se tiendra au Mexique puis en France cette année. Pouvez-vous détailler ce que ONE attend de ce Forum et les actions que vous envisagez de mener dans ce cadre à l’échelle internationale ? Najat Vallaud-Belkacem : Le Forum Génération Egalité est une initiative politique très bienvenue, qui génère déjà des attentes profondes et légitimes auprès de la société civile féministe. Ce Forum intervient aussi durant une année cruciale pour la cause de l’éducation dans le monde. Même avant la pandémie de COVID-19, nous vivions une crise silencieuse : une crise mondiale de l’éducation. Dans les pays les plus pauvres, 90% des enfants âgés de dix ans ne savent ni lire ni comprendre une phrase simple à l’écrit. Le taux d’alphabétisation n’est que l’une des facettes des difficultés d’apprentissage, qui se heurtent à un double obstacle : l’accès mais aussi la qualité de l’éducation. Autant de freins aggravés par la pandémie de COVID-19 : au plus fort de la crise, 90% des élèves inscrits, soit 1,6 milliard d’enfants dans le monde, ont été contraints d’arrêter d’aller en classe. Or c’est une des leçons retenues de l’épidémie d’Ebola : dans les pays en développement, les filles ont davantage subi le décrochage scolaire. Au Sierra Leone par exemple, dans les zones les plus touchées, les filles ont payé le plus lourd tribut : 16 % des filles étaient alors moins susceptibles de retourner à l’école après leur réouverture, et dans certaines communautés, les grossesses chez les adolescentes ont augmenté de 65 %. Suite au COVID-19, on craint déjà que les filles soient moins susceptibles de reprendre le chemin de l’école après la pandémie. Le Forum Génération Egalité doit être l’occasion pour les pays de s’engager en vue d’un avenir où les femmes et les filles pourront avoir accès à une éducation de qualité. Il n’existe pas de coalition d’action dédiée à l’éducation au sein de la gouvernance du Forum, mais nous veillerons à ce que ce sujet soit bien intégré de manière transversale à tous les plans d’action.Une autre question transversale de ce Forum, qui ne rentre pas dans une case thématique, c’est le besoin urgent de redevabilité politique. Trop souvent, les sommets internationaux réunissent une poignée d’initié·e·s dont le travail ne sera pas connu et approprié du grand public, et sans savoir par la suite dans quelle mesure les engagements pris auront pu être mis en œuvre concrètement. Le féminisme s’impose certes de plus en plus dans le discours public, mais nous avons trop souvent l’impression que les changements concrets sont à la traîne. Selon le Forum économique mondial, au rythme actuel où nous allons, il faudra plus de 99 ans pour atteindre l’égalité femmes-hommes dans le monde. D’autant plus que le combat pour l’égalité fait l’objet de fortes résistances face auxquelles il faut rester vigilantes, comme on peut le voir en Europe récemment face aux menaces de reculs du droit à l’avortement. Pour contrer ces tendances, il faut que le Forum s’impose comme un contre-discours de la société civile et des Etats, un « pushback against the pushback », qui s’assure que les promesses qui seront faites soient bien tenues. C’est pourquoi le Forum a besoin d’un mécanisme de redevabilité indépendant, qui fasse le suivi des engagements pris sur l’égalité femmes-hommes. Pour garantir que les engagements pris ne tombent pas dans l’oubli sitôt passé 2021, ce format innovant pourrait ainsi rendre compte des progrès accomplis et des manques à combler pour tous les pays participants au Forum.Chez ONE, nous allons mobiliser notre plaidoyer, nos prises de parole dans les médias et notre pouvoir de mobilisation citoyenne pour s’assurer que le Forum ne perde pas de vue ces sujets, et pour que l’égalité femmes-hommes soit hissée à l’agenda politique français. Nous avons récemment accueilli notre nouvelle promotion de bénévoles, les jeunes Ambassadeurs et Ambassadrices de ONE, des jeunes de toute la France surmotivés pour donner tort aux prévisions du Forum économique mondial, et voir advenir l’égalité de notre vivant. Focus 2030 : Notre sondage, mené auprès des citoyen·ne·s de 17 pays, sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde révèle que « La majorité (60%) des personnes interrogées considère que parvenir à l’égalité des sexes est essentiel pour mettre fin à la pauvreté dans tous les pays ». Pouvez-vous nous en dire plus sur le lien entre l’égalité des sexes et l’extrême pauvreté, et quelles seraient les mesures prioritaires à mettre en œuvre selon vous ? En quoi le Forum Génération Égalité peut-il contribuer à des avancées en la matière ? Najat Vallaud-Belkacem : Ce sondage met en lumière que les citoyens et citoyennes sont conscients des interdépendances qui existent entre la pauvreté et les inégalités femmes-hommes. Et ils ont raison : les liens entre les deux phénomènes sont très largement documentés. Par les inégalités d’accès à l’éducation, à l’autonomie économique, à la propriété foncière, à des services sociaux adaptés, les femmes et les filles subissent souvent de manière accrue les conséquences de la pauvreté. Mais à l’inverse, mettre en œuvre des politiques publiques qui priorisent l’égalité a aussi un pouvoir potentiellement transformatif sur la pauvreté. D’après la Banque africaine de développement, les femmes réinvestissent jusqu’à 90% de leurs revenus dans l’éducation, la santé et l’alimentation de leurs familles et communautés, pour seulement 40% des hommes.La question de l’éducation est centrale pour l’égalité femmes-hommes. C’est par ce biais que les femmes et les filles auront des outils pour s’assurer de leur autonomie, notamment économique. L’éducation est par exemple essentielle pour prévenir les grossesses adolescentes. Les grossesses précoces et non désirées ont des effets très néfastes sur la vie des adolescentes à la fois en termes de santé, de situation économique et sociale et de résultats scolaires. Elles risquent l’expulsion de l’école et de la maison, mais aussi d’être exposées à la stigmatisation par la famille, la vulnérabilité à la violence, une plus grande pauvreté, la mortalité maternelle et des complications de santé. En effet, les complications liées à la grossesse et à l’accouchement sont la deuxième cause de décès chez les 15-19 ans, avec environ 70 000 adolescentes touchées chaque année. Pour y remédier, le Forum doit porter de manière forte le sujet de l’éducation, et s’assurer que des engagements, à la fois politiques et financiers, soient pris dans toutes les coalitions d’action.En France, le Parlement est en train de voter une loi sur le développement international, qui inscrit les grandes priorités de l’aide publique au développement française sur les prochaines années. De concert avec d’autres ONG et des parlementaires, nous avons déjà obtenu une hausse sans précédent de notre ambition en termes d’aide « genrée » : 75% de l’aide française devra contribuer à l’égalité femmes-hommes sur le terrain, et 20% en fera son objectif principal. Le Forum peut aussi être l’opportunité d’aborder la question de l’aide au développement féministe, et de faire remonter les bonnes pratiques et des indicateurs d’impact à la fois de la part des pays du Nord et du Sud qui y seront présents. Focus 2030 : Notre sond [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton823.png [url] => https://focus2030.org/3-questions-a-Najat-Vallaud-Belkacem-Directrice-executive-de-ONE-sur-l-egalite [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [164] => Array ( [objectID] => 825 [title] => 3 questions à Marisol Touraine, Présidente du Conseil d’Administration d’UNITAID sur l’égalité femmes-hommes dans le monde en amont du Forum Génération Égalité [title_question] => [date] => 04/03/2021 [timestamp] => 1614812400 [descriptif] => En 2021, pour la première fois depuis 26 ans, se tiendra une conférence mondiale sur les droits des femmes qui débutera à Mexico en mars et se conclura à Paris en Juin 2021 : le Forum Génération Égalité. Dans ce contexte, Focus 2030 a décidé de se mobiliser afin de contribuer à la réussite de cet évènement majeur et aux avancées pour les droits des femmes. Pour cela, Focus 2030 soutient et anime un groupe d’acteurs de la société civile mobilisée sur ces enjeux en amont du Forum qui se tiendra à Paris en juin 2021. [chapo] => [text] => À la veille du Forum Génération Égalité, Focus 2030 et Women Deliver ont mené un sondage inédit interrogeant 17 160 adultes représentatifs de la population de 17 pays pour saisir leurs opinions et expériences des inégalités de genre : « Les aspirations citoyennes en faveur de l’égalité femmes-hommes : une volonté de changement ». Cette étude a été conçue de manière à fournir à tous les acteurs - gouvernementaux, parlementaires, associatifs et médiatiques - un éclairage inédit sur les attitudes et les perceptions du public, afin d’identifier des actions prioritaires susceptibles d’inspirer des engagements ambitieux en faveur de l’égalité entre les sexes à l’occasion du Forum. Entretien avec Marisol Touraine, Présidente du Conseil d’Administration d’Unitaid Focus 2030 : Unitaid est particulièrement engagée dans l’initiative pilotée par l’OMS, ACT-A, pour faciliter le développement et l’accès aux traitements contre le Covid-19. En quoi votre action est-elle déterminante pour l’accès équitable des femmes et des hommes aux soins ? Le Forum Génération Égalité se tiendra à Mexico puis Paris cette année. Quelles sont les attentes d’Unitaid pour que ce forum constitue une étape décisive en faveur de la santé des femmes ? Marisol Touraine : Unitaid agit avec détermination pour l’accès effectif des femmes à la santé. Cet engagement irrigue toutes nos actions, car les femmes sont parmi les populations les plus vulnérables. Et agir pour la santé des femmes, c’est améliorer la santé de tous.Concrètement, nous agissons dans deux directions : garantir que les femmes accèdent aux traitements que nous déployons, et leur proposer des programmes spécifiques. Par exemple, nous avons permis l’accès à l’auto-test VIH pour un dollar, ainsi qu’à des traitements discrets qui évitent aux femmes de retourner régulièrement sur les lieux de soins, ce dont elles sont souvent empêchées par la charge domestique et/ou la crainte d’être stigmatisées. Nous avons aussi déployé un programme de dépistage et traitement du cancer du col de l’utérus pour 2$ : ce cancer tue alors qu’on sait le prévenir. Nous ne pouvons nous résoudre à cette injustice.Le Forum Génération-Egalité sera un moment déterminant pour que les conséquences de ces inégalités en termes de santé soient davantage mises en lumières. Nous devons désormais aller plus loin, collectivement, pour que les femmes aient accès à l’éducation et la prévention, pour mieux protéger leur santé, refuser les stigmatisations qui les frappent. Focus 2030 : En moyenne, 27 % des personnes interrogées dans les 17 pays de notre sondage anticipent une augmentation des inégalités entre les hommes et les femmes en raison de la crise sanitaire, ce constat est tout particulièrement partagé par les citoyen·ne·s issus des pays à revenu intermédiaire (Inde, Colombie, Afrique du Sud etc.). Quel a été l’impact de la pandémie sur les femmes dans les pays où Unitaid mène des activités ? Que vous inspire ces réponses ? Marisol Touraine : Les femmes sont frappées de plein fouet par la pandémie de COVID-19. Elles sont en première ligne pour soigner et sont donc exposées. Au-delà, je veux souligner l’impact social de la pandémie, qui a renforcé les inégalités de genre. Dans les pays dans lesquels nous travaillons, les femmes occupent souvent des emplois informels, qui ont disparu avec la crise. Elles sont privées de revenus alors même que leur charge de travail domestique s’est accrue pour soigner leurs proches. La pandémie a creusé les inégalités entre les femmes et les hommes.Ce constat ne doit pas être une fatalité. Votre sondage impose une prise de conscience à tous les niveaux. Je tiens à saluer en ce sens le travail formidable et indispensable de nombreuses organisations de la société civile qui agissent sans relâche sur le terrain. L’action de Focus 2030 en est un exemple. Focus 2030 : Selon notre sondage, 82% des personnes interrogées pensent que les femmes devraient être impliquées à tous les niveaux de la réponse sanitaire mondiale et des efforts de relance après l’épidémie de Covid-19, y compris dans le développement de politiques publiques et de traitements. Compte-tenu de cette aspiration citoyenne, comment mieux impliquer les femmes dans la réponse sanitaire mondiale selon vous ? Marisol Touraine : Ce travail pour davantage impliquer les femmes dans la réponse sanitaire mondiale commence dans nos propres organisations de santé. Cette exigence doit s’imposer à nous : c’est pour moi une exigence, une vigilance, comme Présidente d’Unitaid mais aussi ancienne Ministre française de la santé et des droits des Femmes.Unitaid a fait de l’égalité entre les genres une ligne de conduite ferme qui se reflète dans l’ensemble de notre travail et celui de nos partenaires : la composition de notre secrétariat en est le reflet, nos projets sont suivis en tenant compte des données relatives aux femmes et à l’égalité des genres. Unitaid a été reconnue par le Global Health 50/50 Report 2020 comme faisant partie des 13 organisations les plus actives dans la santé mondiale pour l’égalité des genres.Au-delà, il s’agit d’avoir une approche communautaire, en s’appuyant sur celles et ceux qui connaissent les réalités locales et peuvent contribuer à élaborer les réponses adpatée. Travailler en lien étroit avec les femmes, c’est la garantie de mieux les soigner mais aussi de mieux soigner toute la communauté, de leur apporter des réponses concrètes.Enfin, nous ne devons plus accepter les contraintes qui pèsent sur les femmes dans leur implication dans la réponse sanitaire mondiale et nous devons agir pour les lever. Agir pour permettre leur accès à l’éducation et à la formation), agir contre les harcèlements de toute nature, agir pour leur garantir des salaires décents. Ma conviction profonde est que l’accès à la santé passe aussi par la reconnaissance des droits de chacun.e. Lorsqu’une femme se voit interdire de conduire ou de travailler, c’est aussi sa santé qui est menacée.A l’heure où nous vivons une crise qui frappe tout le monde, partout et en même temps, la tentation de considérer ces inégalités comme secondaires pourrrait naître. Mais l’égalité n’est pas une option, c’est une obligation morale et d’efficacité qui s’impose à nous. Simone de Beauvoir écrivait : « ce qu’il y a de plus scandaleux dans le scandale c’est qu’on s’y habitue ». Cette habitude, je ne m’y résous pas, et je la combats. Extraits du rapport :« On mesure un soutien écrasant (82 %) en moyenne dans les 17 pays pour que les femmes soient impliquées dans tous les aspects de la réponse sanitaire mondiale, aux efforts de redressement liés à la pandémie, et au développement de politiques spécifiques et de traitements médicaux. Seules 4 % des personnes interrogées sont « en désaccord » avec cette approche. »Retrouver plus de détails page 92 du rapport « En moyenne, 27 % des personnes interrogées dans les 17 pays sondés anticipent une augmentation des inégalités entre les hommes et les femmes du fait de la crise sanitaire. En regardant de plus près, il s’avère que les personnes interrogées issues de pays à revenu intermédiaire (Colombie, Inde, Kenya, Mexique et Afrique du Sud) craignent davantage une augmentation des inégalités de genre liée à la pandémie de Covid-19 que les répondants issus des pays à revenu élevé. »Retrouver plus de détails page 83 du rapport [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton825.png [url] => https://focus2030.org/3-questions-a-Marisol-Touraine-Presidente-du-Conseil-d-Administration-d-UNITAID [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [165] => Array ( [objectID] => 821 [title] => 3 questions à Delphine O, Ambassadrice, Secrétaire générale du Forum Génération Égalité, sur l’égalité femmes-hommes dans le monde en amont du Forum Génération Égalité [title_question] => [date] => 01/03/2021 [timestamp] => 1614553200 [descriptif] => En 2021, pour la première fois depuis 26 ans, se tiendra une conférence mondiale sur les droits des femmes qui débutera à Mexico en mars et se conclura à Paris en Juin 2021 : le Forum Génération Égalité. Dans ce contexte, Focus 2030 a décidé de se mobiliser afin de contribuer à la réussite de cet évènement majeur et aux avancées pour les droits des femmes. Pour cela, Focus 2030 soutient et anime un groupe d’acteurs de la société civile mobilisée sur ces enjeux en amont du Forum qui se tiendra à Paris en juin 2021. [chapo] => [text] => À la veille du Forum Génération Égalité, Focus 2030 et Women Deliver ont mené un sondage inédit interrogeant 17 160 adultes représentatifs de la population de 17 pays pour saisir leurs opinions et expériences des inégalités de genre : « Les aspirations citoyennes en faveur de l’égalité femmes-hommes : une volonté de changement ». Cette étude a été conçue de manière à fournir à tous les acteurs, gouvernementaux, parlementaires, associatifs et médiatiques un éclairage inédit sur les attitudes et les perceptions du public, afin d’identifier des actions prioritaires susceptibles d’inspirer des engagements ambitieux en faveur de l’égalité entre les sexes à l’occasion du Forum. Entretien avec l’Ambassadrice Delphine O, Secrétaire générale du Forum Génération Égalité Focus 2030 : En 2019, vous avez été nommée Ambassadrice et Secrétaire générale du Forum Génération Égalité. Ce Forum se veut être une étape décisive pour l’avancée des droits des femmes dans le monde, selon vous, quels résultats témoigneraient d’un véritable succès ? Delphine O : La tenue du Forum Génération Égalité, malgré la crise sanitaire que nous connaissons depuis un an, est une première victoire pour inscrire le combat pour l’égalité femmes-hommes parmi les priorités de la communauté internationale et des plans de relance. Aucun rassemblement féministe de cette ampleur n’a été organisé depuis vingt-six ans, aucun n’avait encore réuni tout l’écosystème des acteurs engagés pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Pour la première fois, les États, les organisations internationales, la société civile mais aussi le secteur privé vont travailler ensemble au sein de coalitions d’action afin de définir un programme d’actions concrètes et prendre des engagements sur cinq ans. Les organisations de jeunesse participent également à la prise de décision selon une volonté partagée de créer un dialogue entre générations sur des enjeux qui les concernent directement.Ce format multi-acteur et innovant permettra l’adoption d’engagements ambitieux et concrets, qu’ils soient financiers, juridiques et législatifs ou encore programmatiques. Ce Forum ne s’inscrira pas dans un multilatéralisme des mots mais bien des actes pour reprendre la formule du Président de la République lors de l’Assemblée générale des Nations unies le 1er octobre dernier. Dans cinq ans, le suivi des engagements pris par les champions et les membres des différentes coalitions d’action permettra de dresser un bilan concret des avancées que nous espérons significatives à la fois sur le court et moyen termes mais aussi porteuses de changements structurels : nous ne cherchons pas le nombre d’engagements mais la qualité de ces derniers. Focus 2030 : En moyenne à travers les 17 pays sondés, l’égalité entre les sexes apparaît comme une volonté universelle avec 80% des personnes interrogées déclarant cet enjeu comme important pour elles. Quelles sont les actions prévues pour inclure les citoyen·ne·s dans les décisions qui seront prises lors du Forum ? Delphine O : Les citoyens et citoyennes ont toute leur place dans la prise de décision du Forum. Le Forum Génération Égalité, sous l’égide d’ONU Femmes, a été pensé comme un rassemblement centré autour de la société civile. Avant la décision de reporter le Forum en raison de la pandémie, nous devions accueillir à Paris plus de 8 000 participantes issues de la société civile. Au sein des principaux organes de gouvernance du Forum, les conseils consultatifs de la société civile et le groupe des jeunes participent à l’ensemble des décisions prises, au même titre que les autres acteurs plus traditionnels. Les organisations de la société civile ont leur place de championnes et de porteuses d’engagement au sein de chaque coalition d’action.D’autres exercices de consultations ont été mis en place sous l’égide d’ONU Femmes en amont du Forum Génération Égalité : les « curated discussions » réunissent une centaine de participantes une fois tous les deux mois pour proposer des recommandations sur un certain nombre d’enjeux transversaux au groupe central. Tous les citoyens et citoyennes peuvent également s’inscrire sur la plateforme des « public conversations » pour participer à une conversation mondiale sur les priorités relatives à chacune des six coalitions d’action et à l’agenda Femmes, Paix et Sécurité.Au niveau national, le Secrétariat Général du Forum travaille avec les collectifs d’associations engagées sur le Forum Génération Égalité et organise des évènements thématiques faisant notamment intervenir expertes et représentantes de la société civile sur chacune des six coalitions d’action. Quatorze villes françaises accueilleront une conférence consultative dans le cadre du Grand Tour #NotreGénérationEgalité qui aura lieu du 8 avril au 17 mai. Focus 2030 : La France fait notamment partie des « champions » de la coalition d’action « Autonomie corporelle, droits et santé sexuels et reproductifs ». En ce qui concerne les priorités de l’action gouvernementale pour le droit à disposer de son corps et la santé sexuelle et reproductive, les répondant·e·s des 17 pays expriment un soutien particulièrement fort au fait d’accroître « l’accès aux services de santé sexuelle », « l’accès à des informations appropriées, incluant l’éducation sexuelle à l’école » et « la participation des jeunes dans la mise en place de services de santé sexuelle et reproductive ». Pouvez-vous nous en dire plus sur les ambitions de la France sur ces enjeux ? Delphine O : La France, championne de la coalition d’action sur les droits et la santé sexuels et reproductifs, a en effet fait de la défense du droit à disposer de son corps, de la santé et des droits sexuels et reproductifs une priorité de sa diplomatie féministe. Ces enjeux sont intégrés dans l’aide publique au développement française, au niveau multilatéral et dans les programmes portés par l’Agence Française de Développement.La France porte au sein de la coalition d’action l’ambition d’aboutir à des engagements concrets autour de 3 axes essentiels pour garantir le continuum des soins : l’éducation complète à la sexualité, l’accès universel à la contraception et le droit à l’avortement.Le Forum Génération Égalité se tient à un moment charnière pour réaffirmer la volonté de la communauté internationale d’œuvrer en faveur des droits sexuels et reproductifs des femmes. La pandémie a concentré les services de santé sur la lutte contre la Covid-19 et, en perturbant ce continuum des soins, a compromis des années de progrès en matière de DSSR. La remise en cause des droits des femmes par la montée des conservatismes en Europe et dans le monde a par ailleurs prouvé la fragilité politique de ces acquis. Je tiens à saluer les filles et les femmes qui se sont mobilisées et qui continuent de se battre avec courage pour l’obtention du droit à pouvoir disposer de leur corps en Europe comme ailleurs. Extraits du rapport :« En moyenne, sur les 17 pays sondés, 80 % des personnes ont déclaré que l’égalité des sexes était « importante » pour elles personnellement (52 % ont sélectionné « très importante » et 28 % ont sélectionné « assez importante »). »Retrouver plus de détails page 21 du rapport « En France, une personne interrogée sur trois (35 %) évoque l’importance de soutenir la santé et les droits sexuels et reproductifs des filles et des femmes pour améliorer l’égalité des genres dans leur pays. Le sondage révèle que les jeunes Françaises sont plus nombreuses que [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton821.png [url] => https://focus2030.org/3-questions-a-Delphine-O-Ambassadrice-Secretaire-generale-du-Forum-Generation [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [166] => Array ( [objectID] => 820 [title] => 3 questions à Cécile Duflot, Directrice générale d’Oxfam France, sur l’égalité femmes-hommes dans le monde en amont du Forum Génération Égalité [title_question] => [date] => 25/02/2021 [timestamp] => 1614207600 [descriptif] => En 2021, pour la première fois depuis 26 ans, se tiendra une conférence mondiale sur les droits des femmes qui débutera à Mexico en mars et se conclura à Paris en Juin 2021 : le Forum Génération Égalité. Dans ce contexte, Focus 2030 a décidé de se mobiliser afin de contribuer à la réussite de cet évènement majeur et aux avancées pour les droits des femmes. Pour cela, Focus 2030 soutient et anime un groupe d’acteurs de la société civile mobilisée sur ces enjeux en amont du Forum qui se tiendra à Paris en juin 2021. [chapo] => [text] => À la veille du Forum Génération Égalité, Focus 2030 et Women Deliver ont mené un sondage inédit interrogeant 17 160 adultes représentatifs de la population de 17 pays pour saisir leurs opinions et expériences des inégalités de genre : « Les aspirations citoyennes en faveur de l’égalité femmes-hommes : une volonté de changement ». Cette étude a été conçue de manière à fournir à tous les acteurs - gouvernementaux, parlementaires, associatifs et médiatiques - un éclairage inédit sur les attitudes et les perceptions du public, afin d’identifier des actions prioritaires susceptibles d’inspirer des engagements ambitieux en faveur de l’égalité entre les sexes à l’occasion du Forum. Entretien avec Cécile Duflot, Directrice générale d’Oxfam France Focus 2030 : Oxfam France et son réseau international participent à la mobilisation de la société civile en vue du Forum Génération Égalité qui se tiendra au Mexique puis en France cette année. Pouvez-vous détailler ce qu’Oxfam attend de ce Forum, le premier de ce type depuis 26 ans et les actions que vous envisagez de mener dans ce cadre ? Cécile Duflot : Avant que cette pandémie mondiale ne frappe notre planète, nous nous préparions à ce grand rendez-vous international qui devait célébrer les avancées en matière de droits des femmes depuis la conférence de Pékin de 1995. Ce sommet international avait en effet marqué un tournant décisif au sein de la communauté internationale en faveur de la reconnaissance des droits des femmes comme droits fondamentaux.Mais nous étions également préparé·e·s à un moment de remobilisation générale des communautés féministes à travers le monde car le chemin vers l’égalité est encore long ! Partout dans le monde, les femmes sont victimes de violences sexistes et sexuelles parce qu’elles sont des femmes, sont injustement rémunérées et travaillent dans des conditions indécentes, parce qu’elles sont des femmes, portent de façon disproportionnée le poids des tâches domestiques, parce qu’elles sont des femmes, ou n’ont pas la même chance d’avoir accès à la santé ou à l’éducation parce qu’elles sont des femmes. Avant la crise sanitaire, selon les données du Forum Économique Mondial, les femmes ne connaîtraient pas l’égalité avant un siècle.Le Forum Génération Égalité s’inscrit désormais dans un contexte encore plus particulier : la crise a eu un effet démultiplicateur des inégalités existantes, et en particulier les inégalités de genre. Elle est venue mettre en danger les progrès réalisés au cours des dernières décennies en faveur de l’égalité femmes-hommes selon l’ONU. Plus que jamais les gouvernements doivent placer les femmes au cœur de la réponse et de la reconstruction face à la crise du coronavirus pour créer un monde plus égalitaire et durable. C’est ce message qu’Oxfam souhaite porter lors du Forum.Le travail d’Oxfam dans la lutte contre les inégalités est particulièrement reconnu et c’est ce qui fonde sa différence et sa plus-value en tant qu’actrice de la société civile. Nous dénonçons les inégalités économiques, fiscales, environnementales, de droits et de voix, ainsi que les inégalités de genre et c’est autour de cette question que nous souhaitons mobiliser et fédérer plus largement.Oxfam croit fermement au “pouvoir citoyen”, et souhaite prendre activement part au Forum Génération Egalité pour dénoncer les inégalités dont les femmes sont les premières victimes, et pour cela, nous mènerons des actions de sensibilisation et de mobilisation pour fédérer le plus de citoyen·ne·s ! Nous allons sans doute devoir réinventer nos formes de mobilisation compte-tenu du contexte sanitaire. Mais l’objectif est clair : faire monter la pression pour que les femmes et les filles n’aient pas à attendre plus d’un siècle pour connaître l’égalité ! Focus 2030 : La pandémie de Covid-19 a largement creusé les inégalités, comme votre organisation l’a largement documenté. Parallèlement, l’enquête menée par Focus 2030 et Women Deliver dévoile également que, dans 13 des 17 pays sondés, les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à déclarer avoir subi davantage de stress émotionnel ou de problèmes psychologiques durant cette période. La pandémie de Covid-19 pourrait-elle menacer les progrès en matière d’égalité femmes-hommes et quelles seraient les mesures à mettre en œuvre pour y remédier selon vous ? Cécile Duflot : En effet, c’est le constat que nous avons dressé dès ce début d’année à traversnotre rapport sur les inégalités, intitulé cette année « Le virus des inégalités » : la pandémie du COVID-19 entraîne pour la première fois dans l’histoire l’aggravation des inégalités dans la quasi-totalité des pays de façon simultanée. Les 1 000 milliardaires les plus fortuné·e·s, en majorité des hommes blancs, ont retrouvé le niveau de richesse qui était le leur avant la pandémie en seulement neuf mois, alors qu’il faudra plus de dix ans aux personnes les plus pauvres pour se relever des impacts économiques du coronavirus. Les femmes sont surreprésentées dans les secteurs de l’économie les plus durement touchés par la pandémie. La pandémie a poussé de manière disproportionnée les femmes dans le chômage et la précarité du fait de l’arrêt brutal de l’économie et des mesures de distanciation sociale dans un monde où 740 millions de femmes dans le monde travaillent dans l’économie informelle, avec peu ou pas de système de protection sociale.Comme cela a souvent été rappelé, les femmes ont également contribué à faire tourner le monde pendant la crise du coronavirus en endossant de façon disproportionnée, une fois encore, la charge du travail dit du « care ». Rappelons à nouveau que les femmes représentent 70% des agents de santé et d’aide sociale, professions en première ligne et les plus exposées au virus, mais depuis longtemps dévalorisées et injustement rémunérées. Les tâches domestiques au sein des foyers ont pesé plus fortement sur les femmes. Une étude récente démontre d’ailleurs que le télétravail, en gommant les frontières entre vie domestique et vie professionnelle, frappe plus fortement les femmes. Leur travail est davantage « dégradé » - elles ont plus de risques d’être interrompues par les enfants que les hommes, sont moins nombreuses à disposer de bonne condition de travail – risquant d’aggraver durablement les inégalités entre les femmes et les hommes au sein des entreprises.Nous sommes donc à un moment décisif : allons-nous laisser la pandémie menacer les progrès réalisés depuis la conférence de Pékin et laisser prospérer les profondes inégalités entre les femmes et les hommes ? Ou allons-nous saisir l’occasion de cette crise pour reconstruire sur de nouvelles bases, des bases féministes ? C’est cette question que nous poserons aux dirigeants du monde entier réunis à Mexico en mars, puis à Paris en juin prochain. Les inégalités ne sont pas une fatalité, mais des choix.Partout dans le monde des femmes se mobilisent. En juillet dernier 340 féministes africaines ont lancé un appel pour que les Etats africains adoptent une réponse féministe à la crise engendrée par le coronavirus.Des solutions existent pour lutter contre notre système économique sexiste et injuste : proscrire les mesures d’austérité brutales et non durables qui impactent plus fortement les femmes et investir dans des services publics de qualité, tels que la santé et l’éducation, et la protection sociale, puissants correcteurs des inégalités ; mais également revaloriser la rémunération des métiers à prédominance féminine, mettre en place des politiques publiques qui déchargent les femmes du travail domestique et lutter contre les inégalités salariales et la sous-représentation des femmes dans les sphères de pouvoir. 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Cette étude a été conçue de manière à fournir à tous les acteurs, gouvernementaux, parlementaires, associatifs et médiatiques un éclairage inédit sur les attitudes et les perceptions du public, afin d’identifier des actions prioritaires susceptibles d’inspirer des engagements ambitieux en faveur de l’égalité entre les sexes à l’occasion du Forum. Entretien avec le Collectif Générations Féministes Focus 2030 : Vous êtes impliqué·e·s dans la préparation du Forum Génération Égalité, pouvez-vous nous détailler ce que vous attendez de ce Forum et les actions que vous envisagez de mener dans ce cadre ?Collectif Générations Féministes : Il y a 25 ans, le programme d’action de Beijing marquait une avancée majeure pour les droits des femmes partout dans le monde. Aujourd’hui, alors que cet engagement historique est fragilisé, le Forum Génération Égalité marque une opportunité unique de remobiliser les États. En tant que co-organisatrice de l’événement, la France doit se montrer particulièrement ambitieuse et ouvrir la voie en prenant des mesures concrètes et radicalement féministes.Le collectif Générations Féministes est très impliqué dans la mobilisation de la société civile autour de ce forum depuis son annonce. Nous comptons donc continuer et renforcer nos actions de plaidoyer auprès du secrétariat du FGE et des ministères des affaires étrangères et de l’égalité femmes-hommes. Nous développons également de nouveaux partenariats avec les autres acteurs·trices engagé·es sur le FGE et ses différentes thématiques. Nous travaillons notamment à un évènement mondial en coordination avec Nous Toutes.Enfin, nous allons communiquer activement sur les enjeux féministes du FGE via nos réseaux sociaux et organiserons des évènements sur les différentes thématiques du forum. Focus 2030 : Notre sondage indique qu’en moyenne sur les 17 pays couverts par l’étude : « 61% espèrent que leur gouvernement saisira l’opportunité du Forum Génération Égalité pour augmenter ses financements en faveur de l’égalité des sexes, dans leur pays comme à l’international ». En quoi cette aspiration citoyenne reflète-elle les priorités des organisations de la société civile telles que les vôtres mobilisées dans le cadre du Forum ? Collectif Générations Féministes : La question des financements est une des demandes clés portées par les associations féministes. Elle était déjà au cœur des revendications du Women 7 et est l’une des recommandations phares du collectif Générations Féministes. Les associations disposent d’une expertise pour répondre à toutes les questions liées à l’égalité de genre. Elles sont donc les plus à même de répondre à de nombreux enjeux mais manquent de moyens, et ce partout dans le monde. Nous attendons donc des engagements financiers forts de la part des États pour soutenir leur travail. Focus 2030 : Notre étude indique également que « 81% des personnes interrogées seraient prêtes à s’engager d’une manière ou d’une autre en faveur de l’égalité de genre ». La Conférence de Beijing de 1995 avait fait l’objet d’une mobilisation citoyenne exceptionnelle et contribué à adopter une feuille de route ambitieuse en faveur des droits des femmes. A travers le travail mené par le collectif Générations Féministes, comment envisagez-vous de mobiliser la société civile en vue du Forum Génération Égalité ? Considérez-vous que la pandémie de Covid-19 pourrait constituer un obstacle en vue d’une mobilisation aussi importante voire davantage ? Collectif Générations Féministes : Comme mentionné ci-dessus, le collectif travaille à la création de partenariats pour mobiliser fortement la société civile. Le partenariat avec Nous Toutes a pour but d’organiser une mobilisation mondiale de 24 heures sur les violences patriarcales, réunissant des activistes de nombreux pays et des personnalités médiatiques.Nous prévoyons également des évènements propres au collectif, comme celui que nous avions organisé au mois de décembre 2020. Nous aimerions y intégrer différents groupes de jeunes investis dans l’organisation du forum sur les thématiques clés. Le collectif facilitera également l’expression citoyenne pendant le Tour de France « Notre Génération Egalité » d’Open Diplomacy.La pandémie représente un frein à cette mobilisation dans le sens où elle limitera très fortement l’accès au forum à de nombreux·ses activistes. Elle restreint également l’organisation d’événements parallèles en présentiel. Bien que la mobilisation en ligne soit possible, elle fédère moins. Après plus d’un an passé principalement derrière des écrans, il est possible que certaines personnes soient découragées et n’aient pas envie d’être sur leur ordinateur pendant leur temps personnel. Néanmoins, ce format peut permettre d’inclure des personnes venant du monde entier qui n’auraient peut-être pas pu se déplacer.De plus, la pandémie vient aggraver les inégalités de genre partout à travers le monde. Il est important que les états se saisissent de ce sujet et de ses conséquences multidimensionnelles sur le long terme, sans quoi elles seront dramatiques. Focus 2030 : « Concentrer les efforts sur les femmes marginalisées pour ne laisser personne de côté (p. ex. minorités ethniques, personnes LGBTQ+, femmes handicapées, réfugiées et migrantes) » est la deuxième priorité la plus sélectionnée par les répondant·e·s à notre enquête parmi les mesures que leur gouvernement devrait prendre pour faire avancer l’égalité de genre dans leur pays. Selon vous, dans quelles mesure une approche intersectionnelle est-elle nécessaire pour lutter contre les inégalités de genre à l’échelle de la planète ? Collectif Générations Féministes : Notre collectif est intersectionnel et intergénérationnel. Nous considérons que l’intersectionnalité est indispensable pour obtenir l’égalité de genre.Pour nous, il est primordial d’inclure les voix des personnes qui n’ont pas ou peu l’opportunité d’être entendues. Plus qu’une simple consultation, nous demandons une véritable participation des associations féministes et des acteurs·trices de la société civile. Ces personnes doivent être à la table des négociations pour défendre leurs droits.De plus, les enjeux féministes s’inscrivent en lien direct avec les enjeux sociétaux et environnementaux. Les résolutions qui ressortiront de ce forum doivent comprendre chaque enjeu dans sa complexité, pour ne laisser aucune personne de côté. Extraits du rapport :« Qu’il s’agisse de prendre des mesures au niveau national ou de financer des projets internationaux pour encourager l’égalité entre les femmes et les hommes à l’échelle de la planète, les personnes de toutes les catégories socio-démographiques attendent des actes concrets de la part de leur gouvernement à l’occasion du Forum Génération Égalité. »Retrouver plus de détails page 99 du rapport [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton819.jpg [url] => https://focus2030.org/4-questions-au-collectif-Generations-Feministes-sur-l-egalite-femmes-hommes [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [168] => Array ( [objectID] => 350 [title] => Note d’analyse n°10 : L’aide publique au développement et les enjeux de sécurité [title_question] => [date] => 24/02/2021 [timestamp] => 1614121200 [descriptif] => Cette note propose une lecture de l l’articulation entre sécurité et développement dans le cadre des politiques publiques et dans le but d’atteindre l’Objectif de développement durable n°16 (ODD 16), avant de faire un focus sur le cas de la France. [chapo] => [text] => Cette note propose une lecture de l l’articulation entre sécurité et développement dans le cadre des politiques publiques et dans le but d’atteindre l’Objectif de développement durable n°16 (ODD 16), avant de faire un focus sur le cas de la France.Télécharger la note d’analyse n°10 ici. Note d’analyse n°10 : L’aide publique au développement et les enjeux de sécurité Kofi Annan affirmait « qu’il n’y a pas de sécurité sans développement et pas de développement sans sécurité ». Les Objectifs de développement durable (ODD) incluent d’ailleurs un objectif spécifique sur la « paix, sécurité et justice » (ODD 16) en plus des habituels objectifs de nature économique, sociale et environnementale.Les liens entre aide, développement et sécurité ont grandement évolué avec la multiplication des zones de conflits et la mise en œuvre d’une « approche globale » des crises, alliant aide humanitaire, développement de long terme et sécurité.Mais les modalités opérationnelles d’une telle approche sont toujours en débat. C’est notamment le cas de la militarisation des opérations humanitaires ou de la comptabilisation de certaines dépenses liées à la sécurité au sein de l’aide publique au développement (APD). Les critères régissant la comptabilisation dans l’APD ont ainsi été revus début 2016 pour inclure des dépenses liées à certaines activités militaires et de sécurité.Les ONG craignent que cette définition élargie du développement ne permette pas de réorienter des fonds initialement destinés aux populations les plus pauvres. Les ONG redoutent aussi de « politiser » un peu plus l’aide, au détriment du travail des acteurs humanitaires et de développement. De fait, dans les pays ou les régions en crise, l’approche sécuritaire semble prendre le pas sur les politiques de développement, tant en matière de priorité politique que de contributions financières.En France, malgré les annonces récentes d’augmentation des dons pour les pays pauvres en crise, les ONG s’inquiètent de la politique des 3D (Défense, Diplomatie, Développement) prônée par le gouvernement. Cette politique prend le risque d’aboutir à une focalisation accrue de l’aide au développement sur les enjeux directement liés à la sécurité nationale. C’est pourquoi de nombreuses ONG travaillent sur la révision du tandem sécurité-développement, en associant les regards respectifs des acteurs de la recherche, de la diplomatie, de la défense, de l’humanitaire et du développement, sans pour autant confondre les rôles de chacun. 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[chapo] => [text] => L’enquête révèle que le public réclame plus d’engagements politiques et d’investissements financiers pour accélérer l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes, que ce soit à travers la réforme des lois discriminatoires, la collecte de données sur les expériences des filles et des femmes, ou la conduite d’évaluations régulières des progrès accomplis.Les citoyens mettent aussi l’accent sur l’importance de concentrer les efforts sur les filles et les femmes les plus marginalisées : en situation de handicap, appartenant à des minorités ethniques ou raciales, réfugiées ou migrantes, ou encore LGBTQIA+. En moyenne à travers les 17 pays, 80% des personnes interrogées déclarent que l’égalité des sexes est un sujet important pour elles. La majorité des personnes interrogées (60%) considèrent que parvenir à l’égalité des sexes est essentiel pour mettre fin à la pauvreté dans tous les pays. 61% espèrent que leur gouvernement saisira l’opportunité du Forum Génération Égalité pour augmenter ses financements en faveur de l’égalité des sexes, dans leur pays comme à l’international. La promotion de l’égalité est avant tout perçue comme une responsabilité gouvernementale. Près d’une personne interrogée sur deux souhaiterait que son gouvernement réforme les lois pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes et mettre fin aux discriminations contre les femmes. L’égalité femmes-hommes n’est pas un sujet secondaire. En moyenne, 41% des personnes enquêtées seraient prêtes à voter aux élections pour un·e candidat·e engagé·e en faveur de l’égalité des sexes, seraient prêtes à s’engager d’une manière ou d’une autre à travers une action citoyenne. Si les femmes expriment en moyenne un soutien plus marqué pour les questions d’égalité soulevées par le sondage, les hommes ne sont pas en reste. De fait, les personnes interrogées expriment un support marqué pour l’égalité femmes-hommes, quels que soient leur genre, leur âge, ou leurs autres caractéristiques socio-économiques. 60% estiment que l’égalité entre les femmes et les hommes dans leur pays a progressé depuis 25 ans et la dernière conférence mondiale sur les femmes. En moyenne, 57% des femmes interrogées déclarent avoir subi une forme de discrimination basée sur le genre dans leur vie personnelle, professionnelle, et publique. Selon les personnes enquêtées, les trois principales raisons pouvant expliquer que les femmes ne sont pas égales aux hommes dans leurs pays sont : le partage inégal des soins, des tâches ménagères et des responsabilités parentales entre les femmes et les hommes les opportunités d’emploi différentes pour les femmes et les hommes le poids de la religion et de la culture La pandémie de Covid-19 menace de retarder l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes. Dans 13 des 17 pays sondés, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à déclarer davantage de stress émotionnel ou de problèmes psychologiques durant cette période. La pandémie peut aussi représenter une opportunité pour faire avancer l’égalité : 82% des personnes interrogées pensent que les femmes devraient être impliquées à tous lesniveaux de la réponse sanitaire mondiale et des efforts de relance après l’épidémie de Covid-19, y compris dans le développement de politiques publiques et de traitements. Les plus jeunes, en particulier les jeunes femmes, ont des attentes plus élevées vis-à-vis de leurs gouvernements pour faire progresser l’égalité des sexes. Trois jeunes femmes sur quatre appellent leur gouvernement à investir davantage pour l’égalité dans leur pays à l’occasion du Forum Génération Égalité, contre deux personnes interrogées sur trois en moyenne. En moyenne à travers les 17 pays, les citoyens considèrent que les mesures les plus importantes que leurs gouvernements devraient prendre, dans les domaines des Coalitions d’action, sont les suivantes : Violence basée sur le genre : renforcer la poursuite judiciaire des crimes sexuels et des agressions envers les femmes, mettre fin aux pratiques traditionnelles qui nuisent aux filles et aux femmes (par exemple le mariage d’enfants et les mutilations génitales féminines), et financer des programmes pour soutenir les femmes victimes de violence. Justice et droits économiques : atteindre l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes, et empêcher les violences et le harcèlement sexuel au travail. Autonomie corporelle, droits et santé sexuels et reproductifs : accroître l’accès aux services de santé sexuelle et à des informations appropriées, y compris l’éducation sexuelle à l’école. Action féministe pour la justice climatique : promouvoir la formation et l’embauche des filles et des femmes dans des métiers liés au changement climatique, et accroître leur participation dans le développement de solutions pour lutter contre le changement climatique. Technologies et innovation au service de l’égalité entre les femmes et les hommes : procurer les mêmes opportunités aux filles et aux femmes d’étudier et de travailler dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques, et augmenter la sécurité des espaces numériques. Mouvements et leadership féministes : soutenir la participation politique des femmes et atteindre la parité en politique. Les résultats de cette étude seront dévoilés courant janvier 2021. Ce rapport sera accompagné de fiches pays détaillant les opinions exprimées et des données du sondage en libre accès pour en faciliter l’usage par les mouvements et organisations mobilisées au niveau national sur les enjeux d’égalité femmes-hommes. 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CONTEXTE DU SONDAGE En 1995, 189 pays adoptaient la Déclaration et le Programme d’action de Beijing et s’engageaient ainsi à avancer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Un quart de siècle plus tard, ONU Femmes et les gouvernements de la France et du Mexique ont initié le Forum Génération Égalité, une campagne et un rassemblement mondial intergénérationnel et multi-acteurs pour accélérer l’action collective en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.L’étude couvre 17 pays, répartis sur les cinq continents et comptant à eux seuls pour la moitié de la population adulte mondiale. Dans chacun des pays, un échantillon de 1 000 personnes ou plus, représentatif de la population adulte, a été interrogé en ligne entre le 24 juillet et le 7 août 2020 par l’institut DeltaPoll.Cette étude est la première de ce type et de cette importance à évaluer les perceptions liées aux six coalitions d’action, c’est-à-dire les six axes thématiques du Forum Génération Égalité. Par ailleurs, ce sondage reflète l’état de l’opinion publique vis-à-vis des engagements politiques, programmatiques et financiers que les gouvernements, le secteur privé et la société civile devraient prendre afin d’accélérer les progrès pour parvenir à l’égalité femmes-hommes. Parallèlement, l’enquête s’attache à analyser l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les individus selon leur genre et l’influence de la pandémie sur l’égalité des sexes. Cette étude a été conçue de manière à fournir à tous les acteurs, gouvernementaux, parlementaires, associatifs et médiatiques un éclairage inédit sur les attitudes et les perceptions du public, afin d’identifier des actions prioritaires susceptibles d’inspirer des engagements ambitieux en faveur de l’égalité entre les sexes à l’occasion du Forum Génération Égalité. Principaux résultats du sondage L’enquête révèle que le public réclame plus d’engagements politiques et d’investissements financiers pour accélérer l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes, que ce soit à travers la réforme des lois discriminatoires, des campagnes grand public de sensibilisation, la collecte de données sur les expériences des filles et des femmes, ou la conduite d’évaluations régulières des progrès accomplis. Le public s’attend à ce que leurs gouvernements prennent des mesures urgentes et instaurent des mesures de redevabilité pour garantir le respect des engagements en matière d’égalité des sexes. Les citoyens mettent aussi l’accent sur l’importance de concentrer les efforts sur les filles et les femmes les plus marginalisées : en situation de handicap, appartenant à des minorités ethniques ou raciales, réfugiées ou migrantes, ou encore LGBTQIA+. La publication des résultats de ce sondage, qui couvre 17 pays représentant 50 % de la population mondiale, devrait être l’occasion d’une prise de conscience des attentes citoyennes en faveur de l’égalité entre les sexes de la part des dirigeants. On observe ainsi qu’une majorité d’individus réclame des actions et des engagements tangibles et efficaces permettant de faire progresser l’égalité femmes-hommes, tant dans les sphères publiques que privées, notamment en matière de santé, de droits, et de bien-être des individus, tant dans leurs pays respectifs qu’à l’échelle du monde. Le Forum Génération Égalité représente une opportunité sans précédent pour qu’une variété d’acteurs prennent des décisions avisées et entreprennent des actions collectives de façon à tenir la promesse de l’égalité des sexes. C’est-à-dire que la volonté des citoyens soit entendue et que les décideurs y apportent une réponse. 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[chapo] => [text] => En 2021, pour la première fois depuis 26 ans, se tiendra une conférence mondiale sur les droits des femmes qui débutera à Mexico en mars et se conclura à Paris en Juin 2021 : le Forum Génération Égalité. Dans ce contexte, Focus 2030 a décidé de se mobiliser afin de contribuer à la réussite de cet évènement majeur et aux avancées pour les droits des femmes. Pour cela, Focus 2030 soutient et anime un groupe d’acteurs de la société civile mobilisée sur ces enjeux en amont du Forum qui se tiendra à Paris en juin 2021. Qu’est-ce que le Forum Génération Égalité ? En 1995, 189 pays adoptaient la Déclaration et le Programme d’action de Pékin et s’engageaient ainsi à faire avancer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Un quart de siècle plus tard, ONU Femmes et les gouvernements de la France et du Mexique ont initié le Forum Génération Égalité, une campagne et un rassemblement mondial intergénérationnel et multi-acteurs pour accélérer l’action collective en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.Le Forum Génération Égalité (FGE) sera inauguré à Mexico, au Mexique du 29 au 31 mars et se conclura par un événement de haut niveau à Paris, en France, en juin 2021. Les Coalitions d’Actions du Forum Génération ÉgalitéLes Coalitions d’action ont pour but de créer des partenariats mondiaux et innovants, associant de multiples parties prenantes en vue de mobiliser une action collective des gouvernements, de la société civile, des organisations internationales et du secteur privé pour avoir un impact mesurable sur l’égalité entre les sexes et les droits des filles et des femmes.Les Coalitions d’action rassemblent les États membres de l’Organisation des Nations unies (ONU), des organisations féministes et de défense des droits de la femme, des organisations dirigées par des jeunes, des organismes philanthropiques, le secteur privé et d’autres organisations internationales. Ces acteurs « Champions » des Coalitions d’actions présenteront des actions concrètes à prendre pour les 5 prochaines années. Ces six coalitions sont chacune centrées sur un axe thématique comme suit :1. La violence basée sur le genre,2. La justice et les droits économiques,3. Le droit à disposer de son corps, les droits et la santé sexuels et reproductifs,4. L’action des femmes en faveur de la justice climatique,5. Les technologies et l’innovation au service de l’égalité entre les femmes et les hommes, et6. Les mouvements et le leadership féministes.Les questions relatives aux financements, au changement des normes et des pratiques en matière d’égalité des sexes (associant notamment les hommes et les garçons), les réformes législatives et politiques, l’éducation, l’utilisation de données, les responsabilités respectives des hommes et des femmes, l’attention portée aux discriminations intersectionnelles et les transformations des inégalités structurelles, sont autant de thématiques transversales à toutes les Coalitions d’action du Forum Génération Égalité. Le rôle des filles et des femmes issues de régions instables, notamment fragilisées par des conflits, ainsi que les problèmes auxquels elles sont confrontées dans de tels contextes, seront également abordés dans le cadre de Coalitions d’action spécifiques. Les adolescentes et les jeunes femmes constituent une priorité particulière dans la mobilisation des Coalitions d’action.Le gouvernement français, aux côtés des gouvernements d’Argentine, du Burkina Faso, du Danemark et de Macédoine, s’est engagé à être « champion » de la Coalition d’action « Droit à disposer de son corps, droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR) ». L’engagement de Focus 2030Focus 2030 a fait le choix d’inscrire l’égalité femmes-hommes comme un de ses programmes phares pour l’année 2021 et au-delà, et apporte un soutien technique et financier dans ce cadre à ses partenaires, pour que soient menées des activités de recherche, de mobilisation et de plaidoyer afin de participer à réussite du Forum et que des mesures concrètes et engagements financiers soient pris à Paris en juin prochain.L’objectif de ce travail est de fournir à la France les incitations nécessaires pour faire preuve de leadership en réunissant un nombre critique de chefs d’État, d’organisations de la société civile et du secteur privé et pour qu’elle fasse la différence en plaçant l’égalité des sexes au plus haut niveau de l’agenda politique international. Parallèlement, ces activités soutiendront les réflexions de six Coalitions d’action du FGE.Focus 2030 anime également un groupe de travail #GénérationEgalité avec des organisations impliquées sur l’égalité des sexes et de la promotion des droits des femmes, afin de créer une dynamique commune, de partager des informations, des plans d’actions et de définir des stratégies conjointes autour du Forum Génération Égalité. Les organisations partenaires Collectif Générations Féministes : ce Collectif réunit une cinquantaine d’associations aux identités variées, qui a pour ambition de faire entendre les voix féministes dans leur pluralité au Forum Génération Égalité et d’en faire un rendez-vous féministe et politique fort. Générations Féministes mènera des actions de plaidoyer pour faire du FGE un moment historique, une campagne de communication à l’attention des citoyen·ne·s et des médias pour promouvoir les revendications du mouvement, et produira des documents techniques pour contribuer aux travaux officiels du FGE dans le cadre des six Coalitions d’action et ses axes transversaux. Lire l’article complet. Oxfam France : l’organisation mènera des actions pour sensibiliser l’opinion publique, notamment en France, aux inégalités femmes-hommes dans le monde, et à la mobiliser afin que les dirigeants réunis lors du Forum Génération Égalité prennent des engagements ambitieux. Action Santé Mondiale : leur newsletter « EssentiELLES » a pour but de nourrir les réflexions menées par la France en tant que championne de la Coalition d’actions DSSR en valorisant les bonnes pratiques et les initiatives de terrain à la fois innovantes et efficaces afin d’assurer un engagement politique et financier de la France qui soit ambitieux et adapté aux besoins du terrain en matière de santé maternelle et néonatale dans le cadre du FGE. Terra Nova et la Fondation Jean Jaurès : ces deux think thank combineront leur expertise pour produire un rapport présentant l’état des lieux et des propositions pour le gouvernement français afin qu’il augmente ses engagements sur les DSSR. Ils apporteront également des recommandations conjointes avec leurs partenaires auprès de l’Europe et à l’international. Lire l’article complet. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton807.png [url] => https://focus2030.org/Focus-2030-s-engage-pour-le-Forum-Generation-Egalite [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [172] => Array ( [objectID] => 799 [title] => Nouveau Sondage Égalité Femmes-Hommes : Les data-visualisations les plus marquantes [title_question] => [date] => 28/01/2021 [timestamp] => 1611788400 [descriptif] => À la veille du Forum sur l’égalité entre les générations, Women Deliver et Focus 2030 publient un rapport sur la perception qu’ont les citoyens de l’égalité entre les sexes dans 17 pays. Découvrez les 9 données-visualisations les plus marquantes. [chapo] => [text] => Découvrez les neufs graphiques les plus marquants du sondage Les aspirations citoyennes en faveur de l’égalité femmes-hommes dans le monde : une volonté de changement co-dirigé par Women Deliver et Focus 2030. L’égalité des sexes est un 'sujet important' pour 80% des femmes et des hommes interrogés. Les gouvernements devraient en faire plus pour promouvoir l’égalité des sexes les raisons principales pouvant expliquer les inégalités entre les femmes et les hommes Violence basée sur le genre Justice et droits économiques Mouvements et leadership féministes Autonomie corporelle, droits et santé sexuels et reproductifs Technologies et innovations pour l’égalité entre les femmes et les hommes Action féministe pour la justice climatique [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton799.png [url] => https://focus2030.org/Nouveau-Sondage-Egalite-Femmes-Hommes-Les-data-visualisations-les-plus [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [173] => Array ( [objectID] => 793 [title] => Sondage international égalité femmes-hommes - explorez les datas [title_question] => [date] => 27/01/2021 [timestamp] => 1611702000 [descriptif] => [chapo] => [text] => [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton793.gif [url] => https://focus2030.org/Sondage-international-egalite-femmes-hommes-explorez-les-datas [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [174] => Array ( [objectID] => 639 [title] => Infographies : 17 raisons de se mobiliser contre les inégalités femmes-hommes et réaliser les Objectifs de développement durable [title_question] => [date] => 26/01/2021 [timestamp] => 1611615600 [descriptif] => [chapo] => [text] => Réaliser les Objectifs de développement durable d’ici 2030 nécessite une action concertée et systématique pour faire avancée l’égalité femmes-hommes et l’autonomisation des femmes.Si l’Objectif de développement durable n°5 se focalise explicitement sur l’égalité femmes-hommes, chacun des 17 objectifs intègre également cette dimension de manière transversale.Le Forum Génération Égalité initialement prévu en 2020 et reporté en raison de la crise sanitaire, se tiendra en mars 2021 au Mexique et courant juin 2021 à Paris. 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Pour aller plus loin :– Le rapport du Comité ONU Femmes France sur la transveralition du genre dans les objectifs de développement durable– Le rapport « Traduire les promesses en actions : l’égalité des sexes dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 » d’ONU Femmes [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton639.png [url] => https://focus2030.org/Infographies-17-raisons-de-se-mobiliser-contre-les-inegalites-femmes-hommes-et [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [175] => Array ( [objectID] => 624 [title] => L’agenda 2021 du développement en France et à l’international [title_question] => [date] => 18/01/2021 [timestamp] => 1610924400 [descriptif] => Retrouvez tous les grands temps forts du secteur du développement, en France et à l’international en 2021. 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[chapo] => [text] => Pour officiellement lancer la décennie d’action, les 10 dernières années qui nous séparent de la date butoir de 2030 pour réaliser les Objectifs de développement durable (ODD), l’Assemblée nationale accueille ELYX, l’Ambassadeur digital des Nations Unies, pour partager son engagement pour les Objectifs de développement durable.L’exposition l’Assemblée nationale s’engage pour les ODD est présente les grilles du Palais Bourbon jusqu’au 12 février 2021. Elle voyagera ensuite dans différentes circonscriptions de France pendant l’année. La version digitale de l’exposition reste accessible à tous iciCette exposition composée de 19 panneaux en réalité augmentée a été réalisée avec le soutien de Focus 2030. ContexteLa pandémie de Covid-19 révèle avec force à quel point notre monde est interconnecté et interdépendant, rendant les Objectifs de développement durable plus que jamais d’actualité.Quiconque peut désormais observer que les pandémies, comme les crises économiques, les dérèglements climatiques et les inégalités n’ont pas de frontières.Force est de constater que nos destins sont inextricablement liés, et qu’il importe aujourd’hui de ne laisser personne de côté. C’est tout le pari des Objectifs de développement durable : agir simultanément en faveur d’un monde plus prospère, plus inclusif, plus respectueux de l’environnement.Certains députés de l’Assemblée nationale s’étaient déjà engagés en ce sens dès 2018 avec la création d’un groupe d’étude dédié aux ODD. Ce groupe d’études s’est fixé comme ambitions d’intégrer les ODD dans le processus législatif et budgétaire, ainsi que de promouvoir l’Agenda 2030. C’est ainsi qu’est née l’idée d’une exposition en partenariat avec la Fondation ELYX. L’Agenda 2030 propose une nouvelle vision où l’économie, l’écologie et le social ne s’opposent pas mais où les synergies contribuent aucontraire à renforcer la résilience de notre société. Tout repose en réalitésur l’objectif 17 des partenariats et c’est pour cela que cette allianceinédite entre notre institution et la Fondation ELYX est essentielle. Jennifer De Temmerman et Dominique PotierCo-Présidents du Groupe ODD de l’Assemblée nationaleObjectifsD’après les derniers sondages d’opinion de Focus 2030, seul·es 9% des Français·es déclarent connaître les « Objectifs de développement durable des Nations unies ».Cette exposition vise donc à promouvoir ces 17 ODD ; feuille de route unique en son genre visant à se donner les moyens nécessaires pour vivre dans un monde plus égalitaire, plus juste et plus durable.Cette exposition s’adresse à tout·es : États, collectivités territoriales, élu·es, décideurs et citoyen·nes.Aussi, ce projet poursuit-il plusieurs ambitions : Susciter un engagement politique au niveau international, national et local, en faveur de la réalisation des Objectifs de développement durable. Contribuer à une intégration des Objectifs de développement durable dans la définition des politiques publiques. Contribuer à une plus grande connaissance et appropriation des Objectifs de développement durable par les citoyen·nes.L’expositionLe 13 janvier 2021, Richard Ferrand, Président de l’Assemblée nationale accueillait un colloque pour débattre des ODD avec les députés avant d’inaugurer l’exposition aux côtés de Yacine Aït Kaci, créateur d’ELYX. Il faut veiller à ce que les différents textes dont nous nous saisissons soient en phase avec ces Objectifs (de développement durable) [...] Il conviendrait que cette feuille de route soit le tamis de ce qu’on appelle les intentions du législateur et que nous ayons la discipline collective de nous dire c’est la-dessus qu’il faut se déterminer, il me semble que nous y gagnerions en cohérence, en lisibilité et en efficacité. Richard Ferrand, Président de l’Assemblée nationale L’Assemblée nationale est la première institution française à proposer une exposition sur l’Agenda 2030 accessible à toutes et à tous. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton770.jpg [url] => https://focus2030.org/Une-exposition-sur-les-ODD-concue-et-realisee-par-la-Fondation-Elyx-pour-l [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [179] => Array ( [objectID] => 763 [title] => Générations Féministes, un collectif pour faire du Forum Génération Égalité un rendez-vous historique [title_question] => [date] => 08/01/2021 [timestamp] => 1610060400 [descriptif] => Découvrez le Collectif Générations Féministes, un rassemblement d’organisations de la société civile mobilisées dans le cadre du Forum Génération Égalité et soutenu par Focus 2030. [chapo] => [text] => Le Collectif Générations Féministes réunit plus de cinquante associations aux identités variées afin de faire entendre les voix féministes dans leur pluralité au Forum Génération Égalité et participer à faire de l’évènement un rendez-vous féministe et politique fort.Les travaux du Collectifs sont facilités par un secrétariat, composé de cinq associations : l’Association d’Aide à l’Éducation de l’Enfant Handicapé - AAEEH, CARE France, Equipop, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée et le Planning Familial. Ce secrétariat organise des réunions plénières régulières, et anime différents groupes de travail liés aux thématiques de Forum Génération Egalité. Le Collectif Générations Féministes à la veille du Forum Génération Égalité Si les mobilisations féministes se multiplient à travers le monde, notre génération voit également les droits des femmes reculer. C’est dans ce contexte, que le Mexique et la France accueilleront le Forum Génération Egalité en 2021. Parmi les plus importantes conférences jamais organisées pour accélérer les droits des femmes, ce forum intervient 26 ans après la conférence de Pékin qui avait été un tournant en matière d’égalité femmes-hommes.Parce que l’évènement doit permettre des changements structurels vers des politiques publiques féministes, le Collectif Générations Féministes a amorcé cette année un travail essentiel de plaidoyer, d’accompagnement et de soutien aux partie prenantes de ce forum.Ce travail de mobilisation est d’autant plus important que la pandémie a contraint la tenue du Forum, en reportant d’abord l’organisation de l’évènement initialement prévu en 2020, puis en limitant et réduisant le nombre de participants en présentiel. Les objectifs du collectif La mobilisation de Générations Féministes s’inscrit dans une stratégie de plaidoyer pour que soient adoptées des approches féministes dans l’élaboration des politiques publiques, la représentation et la participation des associations féministes les plus diverses dans la co-construction du Forum Génération Égalité et l’augmentation des financements pour les associations féministes.Le Collectif Générations Féministes œuvre dans cette perspective et dans une approche inclusive, intergénérationnelle et intersectionnelle.Son action vise à amener une cohérence, à travers des positions féministes déclinables, dans des domaines parfois cloisonnés comme le peuvent être la politique extérieure de la France et les politiques nationales en matière de droits des femmes, les mobilisations féministes françaises et internationales, etc.Les actions entreprises par le Collectif Générations Féministes Tout au long de l’année le Collectif s’est mobilisé à travers différentes actions : Des actions de plaidoyer pour faire du Forum Génération Égalité un moment historique. La production de documents techniques pour contribuer aux travaux officiels du Forum Génération Égalité dans le cadre des coalitions d’action et ses axes transversaux. Découvrez la note de position sur les droits et santé sexuels et reproductifs, appelant à un doublement des engagements financiers internationaux de la France pour les 5 prochaines années, soit 200 millions d’euros annuels. Une campagne de communication et d’engagement citoyen en collaboration avec Nous Toutes : #StopTalkingStartFunding et la tenue d’un Tour du Monde Féministe de 24h, point culminant de la campagne.Les organisations ont défini deux demandes avec l’appui de réseaux féministes de différentes régions du monde, pour mettre fin aux violences sexistes et sexuelles : L’augmentation des budgets consacrés à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles L’accès à la justice des victimes de violences basées sur le genre En savoir plus sur la campagne #StopTalkingStartFunding. Une conférence de presse conjointe avec Oxfam et la Fondation des Femmes la veille de l’ouverture du Forum Génération Égalité Lire le communiqué de presse. La tenue d’un webinaire lors du Forum Génération Égalité hébergé par la France, du 29 juin au 2 juillet, intitulé 'Défendre notre féminisme : nos corps, nos genres, nos choix' Focus 2030 soutient le Collectif Générations Féministes Afin de mettre à l’agenda politique, médiatique et citoyen le Forum Génération Égalité et contribuer à accélérer les efforts en vue de l’égalité femmes-hommes (Objectif de développement durable n°5), Focus 2030 et le Collectif Générations Féministes sont convenus d’un accord de partenariat faisant l’objet d’un soutien financier et d’un échange régulier sur la mise en oeuvre du projet et le partage d’informations et de données sur la mise en oeuvre de la rencontre internationale. Les membres du Collectif Générations féministes ACT-DTour Action contre la Faim Action Santé Mondiale Alliance des avocats pour les droits de l’homme Americans for Democracy and Human Rights in Bahrain Amnesty international France Association d’Aide à l’Education de l’Enfant Handicapé (AAEEH) Association Transat Biodiversity For Peace CARE France Collectif Les Grenades Collectif NousToutes Comite Internationale Peruano CIP-ASBL Coordination SUD Droits humains pour tou·te·s Empow’Her En avant toute(s) Engagé.e.s et Déterminé.e.s (E&D) EPAPI-PARIS Equipop Excision, parlons-en ! Fédération Parapluie Rouge Femmes de demain Fonds pour les Femmes en Méditerranée HASINA Humanity Diaspo IFD Inclusive Society Institut du Genre en Géopolitique Ipas La Minutieuse Le Planning Familial Le viol parlons-en by Mrs K Les orchidées rouges Les Passerelles des savoirs Médecins du Monde MINA’s Talents ONE ONU Femmes France Oxfam France Plan international France Planning Familial Sème en Terre Sidaction SOLTHIS Sortons [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton763.jpg [url] => https://focus2030.org/Generations-Feministes-un-collectif-pour-faire-du-Forum-Generation-Egalite-un [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( [0] => Forum Génération Égalité ) [pays] => Array ( ) ) [180] => Array ( [objectID] => 818 [title] => L’agenda des Sommets du G7 et du G20 en 2021 [title_question] => [date] => 01/01/2021 [timestamp] => 1609455600 [descriptif] => Quels sont les principaux événements à venir sur le G7 au Royaume-Uni et le G20 en Italie ? Ne cherchez pas plus loin ! Téléchargez notre agenda. [chapo] => [text] => Veuillez trouver ci-dessous tous les grands événements et réunions à venir en 2021 en lien avec le Sommet du G7 sous la présidence du Royaume-Uni et le Sommet du G20 sous la présidence de l’Italie qui envisagent d’intégrer les Objectifs de développement durable dans les plans de relance et de proposer une réponse collective à la crise sanitaire. Pour visualiser l’agenda en plein écran ou le télécharger, passez votre souris en haut à droite de l’image pour que le bouton de partage s’affiche.| [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton818.png [url] => https://focus2030.org/L-agenda-des-Sommets-du-G7-et-du-G20-en-2021 [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [181] => Array ( [objectID] => 738 [title] => Solidarité internationale : évolution des opinions en France depuis l’émergence de la crise sanitaire [title_question] => [date] => 27/11/2020 [timestamp] => 1606431600 [descriptif] => Entre janvier et septembre 2020 : baisse tendancielle du soutien des Français à la solidarité internationale [chapo] => [text] => Quatre fois par an, le projet Development Engagment Lab (DEL) mesure l’évolution des opinions, sensibilités, connaissances et comportements des Français, (Allemands, Britanniques et Américains) sur les enjeux de solidarité internationale, à partir d’une batterie de 10 questions. Les tendances identifiées à la hausse ou à la baisse, sont susceptibles de refléter l’impact des enjeux nationaux et internationaux sur les préoccupations des personnes sondées. Une série d’autres questions portant sur les comportements et les actions en faveur de la lutte contre l’extrême pauvreté permet de définir le niveau d’engagement (signature de pétition, dons, partage d’informations, etc.) des répondants et d’en mesurer l’évolution.En l’occurrence, les derniers résultats présentés dans cet article sont issus d’un sondage réalisé entre le 21 septembre et le 10 octobre, soit quelques mois après le déconfinement, au moment où la pandémie de Covid-19 commençait sérieusement à laisser présager de nouvelles mesures restrictives pour enrayer un nombre à nouveau croissant de contaminations.Tendance à la baisse du niveau de préoccupation à l’égard de la pauvreté48% des Français se disent (très ou assez) préoccupés par la pauvreté dans les pays en voie de développement. Ce niveau de préoccupation mesuré chez les Français est tendanciellement à la baisse depuis janvier 2020 (56%) et juin 2020 (52%).« La mesure de l’engagement en faveur de la lutte contre l’extrême pauvreté »Dix questions sont régulièrement posées pour évaluer les actions que les Français (Allemands, Britannique et Américains) seraient susceptibles d’entreprendre pour faire avancer la lutte contre la pauvreté. Ces comportements personnels sont classés en trois familles d’actions permettant de déterminer trois types d’engagement :– Le rapport aux actualités et à l’information : lire, écouter ou regarder des informations relatives à la pauvreté dans le monde, en discuter avec ses proches, 'faire l’effort' de partager certaines de ces informations.– Les engagements personnels sous forme de transactions d’ordre économique en faveur de la lutte contre la pauvreté dans le monde : donner de l’argent à une association en lien avec cette lutte, acheter des produits ou boycotter des produits et des services pour signifier son soutien à la cause.– Les actions de mobilisation personnelles en faveur de la lutte contre la pauvreté dans le monde : signer des pétitions, contacter un parlementaire, faire du bénévolat ou devenir membre d’une ONG travaillant sur cette question, participer à une manifestation pour défendre cette cause.L’observation des réponses obtenues dans la mesure de ces actions ou attitudes permet de dégager six profils types d’engagement à partir desquels nous mesurons l’engagement des Français. Délibérément désengagé (7%) Totalement désengagé (23%) Modérément engagé (26%) Engagé à interagir (12%) Engagé sous forme de transactions économiques (24%) Totalement engagé (7%)Les femmes sont plus susceptibles d’être engagées sous la forme de transactions économiques (dons, achats, boycott - 55% contre 45% des hommes) ou par des interactions personnelles (bénévolat, participer à une manifestation, solliciter un élu, signer des pétitions - 56% contre 44% des hommes). Les hommes sont plus susceptibles d’être soit totalement engagés (54% contre 46% des femmes), soit 'délibérément désengagé' (54% contre 46% des femmes).À partir de cette grille de lecture, on remarque aussi que les moins de 40 ans sont plus engagés ; les Français les plus âgés sont davantage 'délibérément désengagés' et c’est dans la tranche d’âge des 40-59 ans qu’on trouve le plus grand nombre de répondants 'simplement désengagés'.Un niveau d’études plus élevé est corrélé avec un niveau d’engagement plus marqué. De la même façon, les répondants de l’île de France sont plus susceptibles d’être engagés que les répondants des autres régions de France.Diminution du niveau d’engagement des Français en faveur de la lutte contre la pauvreté dans les pays en développement Depuis juin 2020, les Français sont moins nombreux à avoir partagé des informations sur la pauvreté dans le monde (26% -4 points de pourcentage), à s’être exprimé (pétition, etc.) sur cette question (22% -3 points) ou à avoir acheté des produits/boycotté des produits pour cette raison (27% -3 points). De façon générale et dans le détail de leurs comportement, les Français spécifiquement engagés sur la solidarité internationale ont été moins actifs qu’en juin 2020. Les autres niveaux d’engagement des Français (totalement désengagés, moyennement engagés, très engagés, etc. ) n’ont pas changé.Baisse des dons dans les quatre pays de DEL depuis janvier 2020En comparant avec les pourcentages obtenus en janvier 2020 de ceux qui ont fait un don à une organisation œuvrant en faveur d’une organisation de solidarité internationale, on remarque une baisse substantielle (quelques points de pourcentage) de la générosité, à la fois chez les Français (18%), les Allemands (16%), les Britanniques (17%) et les Américains (15%). En revanche, on observe une stabilité entre les comportements mesurés en juin 2020 et ceux mesurés en septembre-octobre 2020, ce qui semble dire qu’au moins sur cet aspect, la pandémie du Covid-19 ne semble pas avoir eu d’impact sur la générosité des donateurs.Stabilité des autres marqueurs en faveur de la solidarité internationaleLe pourcentage de Français (29%) souhaitant que le gouvernement français augmente le montant de son aide au développement, de Français connaissant les ODD (9%), de Français qui estiment que l’APD est efficace, de Français (39%) qui pensent que l’on devrait porter secours au migrants en Méditerranée, est plutôt stable depuis la vague d’enquête réalisée en juin 2020. La confiance dans l’efficacité des ONG (54%) pour résoudre la pauvreté a cependant tendance à légèrement baisser (- 3 points).Quelques changements dans le classement des préoccupations des FrançaisDepuis juin 2020, les problématiques économiques (crise, chômage et pouvoir d’achat) demeurent de façon stable, la préoccupation principale pour 54% des Français. Viennent ensuite les questions environnementales (48% - stable) et les inégalités entre les riches et les pauvres (36% - 5 points). En 5ème position de leur classement, les Français sont un peu plus inquiets des phénomènes migratoires (29% + 4 points) ex-æquo avec la question des pandémies (29% + 5 points), un sujet qui n’était classé qu’en 9ème préoccupation en janvier 2020. 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[chapo] => [text] => Focus 2030 réalise de manière régulière des enquêtes d’opinion sur les connaissances et attitudes des Français·es sur les grands défis mondiaux dans le cadre du programme de recherche-action Development Engagement Lab mené conjointement avec les universités UCL et Birmingham University.Selon les résultats de notre dernier sondage mené entre le 21 et le 28 juillet 2020 auprès d’un échantillon de 6001 adultes représentatifs de la population française, il s’avère que :64% des Français·es se déclarent favorables à ce que l’interdiction d’adopter des lois susceptibles d’accroître la pauvreté ou les inégalités ou de dégrader l’environnement et le climat soit inscrite dans la Constitution. Cette proposition actuellement en débat dans l’enceinte du Parlement fait ainsi l’objet d’un soutien de près des deux-tiers de la population.Si la nature des réponses ne souffre pas de distinction selon le genre des répondants, les jeunes de 18 à 25 ans semblent moins favorables que leurs aînés à cette proposition de réforme (- 7 points de pourcentage). De même, on observe qu’un faible niveau d’études est corrélé avec un moindre soutien à ce projet.Jeudi 26 novembre 2020, une proposition visant à réformer la Constitution afin que les lois proposées dans l’enceinte parlementaire ne contreviennent pas aux Objectifs de développement durable sera débattue à l’Assemblée nationale à l’initiative d’un certain nombre de députés.Cette proposition de réforme de la Constitution dispose notamment que :La présente proposition de résolution invite le Gouvernement à se saisir de l’importance des Objectifs de développement durable en les intégrant à notre Constitution, afin qu’ils deviennent des motifs d’irrecevabilité lorsque les propositions de loi et les amendements déposés ne répondent pas à leur exigence..Contexte : Au même titre que l’ensemble des États membres des Nations Unies, la France a souscrit en 2015 à l’Agenda 2030, un programme envisageant d’atteindre 17 objectifs chiffrés visant entre autres, à mettre fin à l’extrême pauvreté, à lutter contre les inégalités et les dérèglements climatiques d’ici 2030.La France a depuis présenté une feuille de route pour l’Agenda 2030 en septembre 2019 détaillant son ambition pour prendre sa part dans la réalisation des Objectifs de développement durable.Elle y soulignait la nécessité d’inclure les Objectifs de développement durable dans la loi : La France doit aujourd’hui prendre le virage du développement durable et en faire un garde-fou de notre processus législatif, et ce, de manière pérenne et stablePour en savoir plus :Pourquoi Focus 2030 se mobilise sur les Objectifs de développement durable ? [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton746.gif [url] => https://focus2030.org/64-des-Francais-es-sont-favorables-a-l-integration-des-Objectifs-de [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [183] => Array ( [objectID] => 739 [title] => Nos modes d’intervention [title_question] => [date] => 23/11/2020 [timestamp] => 1606086000 [descriptif] => Pour chacun de ces programmes, Focus 2030 décline ses différents modes d’intervention : Data, Innovation, Développement [chapo] => [text] => Pour chacun de ces programmes, Focus 2030 décline ses différents modes d’intervention : [image] => https://focus2030.org/IMG/ [url] => https://focus2030.org/Nos-modes-d-intervention [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [184] => Array ( [objectID] => 731 [title] => La réponse à la crise sanitaire mondiale vue par les Français·es : un internationalisme inattendu [title_question] => [date] => 23/11/2020 [timestamp] => 1606086000 [descriptif] => La pandémie de Covid-19 : l’occasion d’une prise de conscience que les enjeux sanitaires n’ont pas de frontière ? [chapo] => [text] => Interrogé·es sur l’action de la France et de la communauté internationale pour répondre à la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 , les Français·es attestent d’une compréhension singulière des enjeux épidémiques, des conséquences sanitaires et des réponses politiques et scientifiques à apporter, témoignant implicitement, d’un fort soutien en faveur d’une plus grande solidarité internationale.Les spécificités d’un contexteLes résultats de ce sondage à propos de la pandémie de Covid-19 ne peuvent s’interpréter sans prendre en considération trois facteurs contextuels susceptibles de nourrir les opinions et les perceptions des répondants à propos d’un événement mondial sans aucun précédent connu des générations actuelles : Un facteur temporel lié au vécu de l’instant présent de la pandémie au moment où les réponses sont collectées : en l’occurrence après un long et inédit confinement, un été sous une relative tension et l’appréhension d’une nouvelle vague à venir. Un facteur temporel lié à la sensation de durée depuis que la pandémie s’est installée dans les paysages nationaux et internationaux, envahissant les sphères publiques et privées : depuis les 8 moins précédents les réponses obtenues dans ce sondage, la pandémie ne cesse d’occuper un espace majeur dans les vies, les préoccupations et les discussions de chacun. Un facteur dynamique lié à l’irruption soudaine d’un contexte mondial inédit au développement exponentiel en nombre et en espace, déterminant une césure historique dont on ne peut imaginer s’échapper que par l’espoir d’une offre vaccinale.La conscience partagée que l’impact de la crise sanitaire est mondialInterrogés quant à savoir si la Covid-19 affectait davantage les pays pauvres ou les pays riches, 48% des Français considèrent que les conséquences de la crise sanitaire touchent tous les pays, quel que soit leur niveau de développement. C’est la perception de l’aspect mondialisé d’une épidémie planétaire davantage remarquée par les sympathisants de gauche (+ 5 points de pourcentage) que par les sympathisants de droite (- 5 points).Selon toute vraisemblance, ces réponses ne veulent pas dire que les conséquences de la pandémie sont nécessairement identiques en matières sanitaires, économiques, sociales et politiques selon les Français. Elles semblent signifier que la majorité des citoyens réalisent que la population mondiale fait face à un enjeu historique impliquant un même virus, affectant indifféremment les citoyens du monde, dans une même unité de temps.En cela, les Français perçoivent, sans en connaitre les détails, que l’ensemble des pays sont indifféremment touchés à l’échelle de la planète.D’une certaine manière, les Français ont pris conscience qu’à des degrés divers, aucune population n’est épargnée. Ces réponses soulignent le fait que les Français ne regardent pas la pandémie de Covid-19 qu’à partir d’un prisme domestique voire européen.Ces réponses témoignent de la compréhension du caractère mondial de la situation qui prévaut. Cet événement est perçu comme tel par un grand nombre de citoyens et pourrait constituer à l’avenir une 'Génération Covid', plus à même de saisir nos interdépendances avec le monde.La lutte contre la pandémie du Covid-19 est un combat mondial auquel la France doit participerTout se passe comme si la pandémie du Covid-19 contribuait à considérer la santé comme un bien commun à l’échelle de la planète.Interrogés sur la manière dont la France devrait soutenir les initiatives prises dans d’autres pays pour lutter contre la Covid-19, une très grande majorité de Français estiment que les efforts de la France doivent être associés aux acteurs internationaux pour un bénéfice commun.Pour souligner cette affirmation partagée, seuls 13% des répondants s’opposent à ce point de vue. Ces chiffres dénotent également la conscience, que la France à sa (petite) échelle nationale, ne peut rien seule contre une telle pandémie mondiale.Il ne s’agit pas là de l’expression d’une générosité, mais bien d’une certitude quant à l’impossibilité de faire front sans travailler conjointement, au-delà des frontières et des intérêts nationaux, pour mener une victoire au bénéfice de tous.En matière de pandémie, ces réponses témoignent de la négation de l’échelle nationale comme niveau d’intervention politique pertinent pour résoudre un tel défi. Ainsi 81% des Français estiment que la France doit travailler avec d’autres pays pour trouver un vaccin contre la Covid-19. 75% des Français estiment que la France doit soutenir les pays (indistinctement) qui luttent pour faire face à l’épidémie. 72% des Français pensent que la France doit contribuer financièrement aux organisations mondiales qui travaillent sur un vaccin contre la Covid-19 destiné au monde entier.On peut voir dans ces chiffres l’affirmation d’un soutien au multilatéralisme qui ne serait pas nécessairement d’origine idéologique (d’ailleurs les orientations politiques des répondants ne font pas, en l’occurrence, varier les réponses de façon significative), mais davantage d’origine pragmatique.Tout se passe comme si la lecture des événements permettait aux opinions publiques de se décentrer d’une vision privilégiant les intérêts nationaux pour mieux se concentrer sur la nature planétaire des enjeux sanitaires, politiques, économiques et sociaux.Un vaccin pour toutes et tousIl est manifeste que les Français n’imaginent pas qu’un vaccin contre la Covid-19 puisse être réservé aux Français en priorité.Derrière ces chiffres, pointe la certitude que les Français ne se considèrent pas comme des victimes particulières qu’il s’agirait de protéger avant d’autres populations. Le vaccins est plutôt considéré comme un bien commun, une l’approche vaccinale est comprise comme une solution hors du marché qui ne peut fonctionner qu’à condition que tous les pays puissent mettre en commun leurs savoirs et que toutes les populations puissent en bénéficier au même moment dans les mêmes conditions. 52% des Français estiment que la découverte d’un vaccin contre la Covid-19 devrait bénéficier à tous les pays en même temps. C’est la reconnaissance implicite d’un droit à la santé universel signifiant en creux que la vie de tous, à l’échelle du monde, a le même prix. C’est aussi la conscience que l’épidémie n’a pas de frontière et qu’elle nécessite, pour être apaisée ici en France, d’être également contrôlée ailleurs. 24% des Français estiment que la découverte d’un vaccin contre la Covid-19 devrait bénéficier en priorité aux pays dans lesquels l’épidémie est la plus importante. Ces opinions reflètent une vision pragmatique face à un événement mondial. Pour des raisons pratiques, un quart des Français considèrent que la solution vaccinale devrait en priorité enrayer l’épidémie là où l’urgence est la plus manifeste. Ce point de vue n’inclut ni n’exclut la France ou d’autres pays en particulier. Il révèle une posture désintéressée quant à la nécessité d’adopter des mesures stratégiques avant tout pour contrer la circulation d’un virus qui n’obéit ni aux préférences nationales ni aux égoïsmes individuels. Seuls 5% des Français estiment que le vaccin contre la Covid-19 devrait bénéficier en priorité aux pays où il aura été découvert. Ce pourcentage ne dit pas si les répondants imaginent ou non, que le vaccin puisse émaner d’un laboratoire français. Il signifie que la santé est un bien commun et que devant l’urgence de lutter contre une pandémie, l’approche nationale est simplement insensée. Seuls 4% des Français estiment que la découverte d’un vaccin contre la Covid-19 devrait bénéficier en priorité aux pays les plus pauvres. Là encore, les réponses témoignent d’une volonté stratégique à distance de points de vue moraux liés à une forme quelconque de générosité. Ça n’est pas eux avant nous, ça n’est pas nous avant eux, c’est tout le monde en même temps ou ça n’est rien. C’est la prise de conscience qu’en matière épidémique sur une planète mondialisée, pour se sauver soi, il faut permettre à tout le monde de se sauver. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton731.gif [url] => https://focus2030.org/La-reponse-a-la-crise-sanitaire-mondiale-vue-par-les-Francais-es-un [type_article] => Articles [theme] => Array ( [0] => Covid-19 [1] => Efficacité [2] => Mondialisation [3] => Multilatéralisme [4] => Pauvreté [5] => Priorités [6] => Vaccins ) [organisme] => Array ( [0] => Organisations internationales ) [pays] => Array ( ) ) [185] => Array ( [objectID] => 56 [title] => Évolution des opinions en faveur de l’augmentation de l’aide publique au développement [title_question] => [date] => 26/10/2020 [timestamp] => 1603666800 [descriptif] => Les Français sont de plus en plus en faveur d’une augmentation de l’aide de la France à destination des pays les plus pauvres. [chapo] => [text] => Les Français sont de plus en plus en faveur d’une augmentation de l’aide de la France à destination des pays les plus pauvres.En posant la même question depuis 2013 à un échantillon moyen de 6000 Français (sauf la vague d’enquête de janvier 2020), les opinions en faveur d’une augmentation de l’aide publique au développement sont passées de 18% en décembre 2013 à 29% en septembre-octobre 2020, atteignant un pic à 35% en janvier 2020.En comparaison avec les chiffres obtenus dans les autres pays où cette question est posée (Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis), c’est en France que l’on observe une telle évolution continue des opinions en faveur d’une augmentation de l’aide au développement. Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre des projets Aid Attitudes Tracker et Development Engagement Lab qui mesurent l’évolution des opinions et comportements sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton56.gif [url] => https://focus2030.org/Evolution-des-opinions-en-faveur-de-l-augmentation-de-l-aide-publique-au [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [186] => Array ( [objectID] => 577 [title] => A vos agendas : compte à rebours pour le Forum Génération Égalité [title_question] => [date] => 20/10/2020 [timestamp] => 1603144800 [descriptif] => Le Forum approche à grands pas !! Mobilisons-nous ! [chapo] => [text] => [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton577.png [url] => https://focus2030.org/A-vos-agendas-compte-a-rebours-pour-le-Forum-Generation-Egalite [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [187] => Array ( [objectID] => 772 [title] => Les Rencontres du Développement Durable (RDD) organisées par Open Diplomacy [title_question] => [date] => 14/10/2020 [timestamp] => 1602626400 [descriptif] => Focus 2030 soutient la première édition des RDD qui se tiendront du 22 au 29 septembre 2020 et proposent de mettre en débat la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). [chapo] => [text] => L’Institut Open Diplomacy est fondé sur une conviction forte : au 21e siècle, nous avons besoin de comprendre le monde pour exercer notre citoyenneté. Notre vocation est donc de permettre à chaque citoyen·ne de comprendre et participer à la vie publique internationale.Du 22 au 29 septembre 2020, l’Institut Open Diplomacy organise la première édition des Rencontres du Développement Durable (RDD) et propose de mettre en débat les Objectifs de développement durable (ODD) et leur mise en œuvre, 5 ans après leur adoption aux Nations Unies.Cet événement décentralisé, soutenu par Focus 2030, constituera une opportunité inédite de sensibiliser les citoyen·nes, associations, élu·es, décideurs politiques et économiques, à l’« Agenda 2030 » alors que chacun s’interroge sur la direction à prendre dans cette période marquée par l’incertitude.Subvention Focus 2030Nom du projet : Les Rencontres du Développement DurablePériode : 1 mars - 30 octobre 2020Objectif principal : Cet événement annuel entend créer un rendez-vous politique annuel pour faire le point sur la feuille de route de la France pour l’Agenda 2030, y compris en matière d’aide publique au développement. Les débats permettront d’articuler différentes échelles d’action du global au local en plaçant le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) au cœur de l’action publique.ContexteAlors que la France se positionne comme championne de la transition écologique et solidaire à l’échelle internationale, il n’existe pas, dans le pays, d’événement de grande ampleur pour structurer le débat public sur ces enjeux majeurs. Or, cinq ans après l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat, et alors que nous célébrons le cinquième anniversaire des ODD, les citoyen·es manifestent de plus en plus leur souhait de s’emparer des questions qui s’imposent à notre modèle de développement. Ce questionnement citoyen s’est encore amplifié avec la crise pandémique. Les Rencontres du Développement Durable constituent cette conférence citoyenne, organisée dans les territoires français à l’issue de l’Assemblée générale des Nations unies, pour proposer des débats aux Français·es articulant les réflexions globales et locales.ObjectifsL’Institut Open Diplomacy initie la création des Rencontres du Développement Durable pour en faire un véritable rendez-vous démocratique annuel ouvert à tout·es, qui permet à chaque citoyen·ne de dialoguer avec les décideurs politiques et économiques, régionaux et internationaux, et les penseurs de la transition écologique et solidaire. C’est l’occasion de faire le point sur la feuille de route de la France pour l’Agenda 2030 et d’articuler différentes échelles d’action du global au local.Ces Rencontres ont vocation à avoir systématiquement lieu après le débat général de l’Assemblée générale de l’ONU, afin de pouvoir structurer les réflexions avec ce qui se joue à l’échelle mondiale dans la lutte contre le dérèglement climatique et les inégalités.Principales actionsLa première édition des RDD, placée sous le haut-patronage du Président de la République, a eu lieu du 22 au 29 septembre 2020. Chacune des 7 journées de débats était axée sur un thème précis et co-organisée avec 7 Grandes écoles réparties à travers le territoire national. Ces écoles devaient initialement accueillir sur leurs campus respectifs (Montpellier, Marseille, Dijon, Strasbourg, Paris, Bordeaux et Nantes) les débats, avant que la pandémie de Covid-19 ne pousse les organisateurs à digitaliser l’événement, finalement enregistré à Paris.RésultatsMalgré les circonstances sanitaires, cet événement a permis de réunir pendant 70 heures de live, 211 intervenant·es d’horizons différents : société civile, entreprises, élu·es de toutes sensibilités, universitaires, scientifiques ; mais aussi des intervenant·es internationaux ou issus de différentes régions françaises, notamment celles des écoles co-organisatrices. Ces Rencontres du Développement Durable ont permis de croiser les expériences et les regards, les réalités géographiques et de rassembler des intervenant·es de prestige. Pour n’en citer que quelques-uns et quelques-unes : Selwin Hart, Secrétaire général adjoint de l’ONU pour l’urgence climatique ; Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie ; Nicolas Schmit, Commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux ; Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre, Directrice France l’ONG The ONE Campaign ; Claire Waysand, Directrice générale d’Engie ; Jean Hornain, Directeur général de Citéo ; Bettina Laville, Présidente du Comité 21 et bien d’autres que vous pouvez retrouver sur le site des RDD.Cette première édition des Rencontres du Développement aura finalement réussi à accueillir 7 400 participant·es en ligne, et à toucher au total 7,3 millions d’internautes sur les réseaux sociaux pendant l’ensemble des 7 jours de conférence.En attendant l’édition 2021, vous pouvez retrouver sur notre médiathèque en ligne l’ensemble des interventions ainsi que de nombreux articles de décryptages sur les enjeux majeurs abordés lors de ces Rencontres. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton772.jpg [url] => https://focus2030.org/Les-Rencontres-du-Developpement-Durable-RDD-organisees-par-Open-Diplomacy [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [188] => Array ( [objectID] => 769 [title] => La campagne ODD de la Fondation Elyx [title_question] => [date] => 01/10/2020 [timestamp] => 1601503200 [descriptif] => Une campagne de communication sans précédent pour faire connaître les Objectifs de développement durable mêlant campagne d’affichage et kit de sensibilisation. [chapo] => [text] => Au deuxième semestre 2020, Focus 2030 soutient la Fondation Elyx pour sa campagne 'Pas de retour à l’anormal', une campagne de communication sans précédent pour faire connaître les Objectifs de développement durable.ELYX, en tant qu’Ambassadeur Digital des Nations Unies ne pouvait pas laisser passer inaperçu l’anniversaire de l’Agenda 2030. Le 25 septembre 2020 marque officiellement l’entrée dans la décennie de l’Action, les dix dernières années qui nous séparent de la date butoir pour la réalisation des Objectifs de développement durable. Avec le soutien de Focus 2030, la Fondation Elyx a déployé une campagne de communication grand format alliant affichage et kit de sensibilisation. ContexteLa pandémie de Covid-19 illustre à quel point notre monde est interdépendant et fragile.Alors que se dessinent les réponses à apporter pour sortir de la crise par le haut en réduisant l’impact social, économique, environnemental et climatique de la pandémie, chacun s’interroge de manière légitime sur le « jour d’après ».Les Objectifs de développement durable adoptés par 193 pays en 2015 constituent sans nul doute une feuille de route qui mériterait d’être prise en compte dans la définition des politiques publiques et les actions à mener par les gouvernements, associations, entreprises, citoyen·nes pour y répondre.Adoptés par les Nations Unies après de longues consultations incluant ONG, chercheur·ses, organisations internationales, gouvernements, mouvements citoyens, les 17 objectifs à atteindre d’ici 2030 visent à ne laisser personne de côté en considérant les liens intrinsèques entre pauvreté et inégalités, faim ; accès à la santé ; à l’éducation ; à l’eau ; égalité femmes-hommes ; consommation responsable ; protection de l’environnement et dérèglements climatiques.Ainsi, pour répondre à la crise actuelle, un plan d’action ambitieux, chiffré, dont les progrès sont mesurables et nécessitant une action coordonnée du local à l’international, existe d’ores et déjà, c’est l’Agenda 2030 et ses 17 ODD. Ne réinventons pas la roue et mettons ce plan d’action en œuvre immédiatement.ObjectifsD’après les derniers sondages d’opinion de Focus 2030, seul·es 9% des Français·es prétendent savoir ce que sont les « Objectifs de développement durable des Nations unies » (un chiffre tendanciellement à la baisse). L’objectif de cette campagne est de faire connaître ces 17 ODD, feuille de route unique en son genre visant à se donner les moyens nécessaires pour vivre dans un monde plus égalitaire, plus juste et plus durable.La Fondation ELYX s’est adressée à tout·es : États, collectivités territoriales, élu·es, chef·fes d’entreprises et managers ainsi qu’aux citoyen·nes.Les objectifs poursuivis sont :Un engagement politique au niveau national et local, l’intégration des Objectifs de développement durable dans les politiques publiques.Une intégration des Objectifs de développement durable dans les processus de décision et les politiques d’entreprises.Une plus grande connaissance des Objectifs de développement durable par les citoyen·nes.Les activitésUne campagne d’affichage pour promouvoir les ODD. Pendant 3 semaines la Fondation Elyx a diffusé un spot reprenant les 17 ODD sur les 2 000 écrans des gares et stations de métro sur le territoire français. La publication d’un hors-série de son programme 1OTOGO, l’Action BOX, pour promouvoir la réalisation de l’Agenda 2030 à partir de la théorie du donut (de K. Raworth) et où, les actions de chacun sont présentées. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton769.jpg [url] => https://focus2030.org/La-campagne-ODD-de-la-Fondation-Elyx [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [189] => Array ( [objectID] => 726 [title] => Les Français·es, les ODD et la réponse à la crise sanitaire : la tentation de la solidarité internationale [title_question] => [date] => 28/09/2020 [timestamp] => 1601244000 [descriptif] => Découvrez les résultats de notre sondage rendus publics à l’occasion de la première édition des Rencontres du développement durable. [chapo] => [text] => À l’occasion de la première édition des Rencontres du développement durable, Focus 2030 rend public un sondage sur les Français·es, les Objectifs de développement durable et la réponse mondiale à la crise sanitaire. Cinq ans après leur adoption, les Objectifs de développement durable sont-ils connus des Français·es ?Quel jugement portent à nos concitoyen·nes sur la réponse mondiale à la crise sanitaire ?Observons-nous une tentation de repli ou, au contraire, un élan vers plus de solidarité internationale alors que la pandémie de Covid-19 rend nos interdépendances particulièrement manifestes ?La plupart des résultats de cette étude ont été recueillis à travers un sondage administré en ligne par l’institut YouGov selon la méthode des quotas dans le cadre de notre projet de recherche Development Engagement Lab, réalisé en partenariat avec le University College London et Birmingham University. Cette enquête a été menée entre le 21 et le 28 juillet 2020 auprès d’un échantillon représentatif de 2042 adultes en France. Quelques enseignements-clés : La pandémie de Covid-19 révèle la conscience d’habiter une planète commune suggérant un effort de solidarité internationale 56% des Français·es pensent que le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté dans le monde va augmenter en raison de la pandémie de Covid-19 48% des Français·es se déclarent plus solidaires des populations vivant dans d’autres pays du fait de pandémie mondiale 76% des Français·es estiment que les « tests, traitements et vaccins » devraient être considérés comme un « bien public mondial » 56% des Français·es pensent que la France devrait soutenir financièrement les services publics (santé, éducation, protection sociale) dans les pays en développement La coopération internationale est perçue comme le « bon » niveau pour répondre aux défis contemporains mondiaux 59% des Français·es estiment qu’il faut plus de coopération internationale pour mettre en place des systèmes de santé performants 64% des Français·es considèrent qu’il est de plus urgent de promouvoir la solidarité entre les nations pour faire face aux défis contemporains 67% des Français·es estiment que les plans de relance post-Covid-19 doivent s’aligner sur les Objectifs de développement durableLes Français·es, la pandémie de Covid-19 et le monde Les Français·es et les Objectifs de développement durable des Nations unies Les Français·es et la solidarité internationale à la veille de nouvelles orientations de la France en matière d’aide publique au développement [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton726.png [url] => https://focus2030.org/Les-Francais-es-les-ODD-et-la-reponse-a-la-crise-sanitaire-la-tentation-de-la [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [190] => Array ( [objectID] => 725 [title] => Semaine mondiale d’action pour les Objectifs de développement durable [title_question] => [date] => 22/09/2020 [timestamp] => 1600725600 [descriptif] => À l’occasion du 5ème anniversaire de l’adoption des Objectifs de développement durable aux Nations Unies, organisations internationales et acteurs de la société civile se mobilisent du 18 au 26 septembre pour une semaine d’action mondiale pour les ODD et le lancement de la 'décennie d’action'. Agenda des événements. [chapo] => [text] => Dix ans nous séparent désormais de la date fixée pour l’atteinte des 17 objectifs de développement durable, adoptés il y a cinq ans jour pour jour.La crise sanitaire pourrait nous détourner de cette ambition collective, ou au contraire susciter une dynamique politique et citoyenne à la hauteur des enjeux.Pour que cette seconde option l’emporte, un grand nombre d’acteurs se mobilisent tout au long de cette semaine mondiale d’action pour les ODD qui se tient du 18 au 26 septembre 2020.Voici une sélection d’actions, locales ou internationales, auxquelles prendre part. – Le « SDG moment », événement organisé par les Nations Unies dans le cadre de la 75ème Assemblée générale des Nations Unies, peut-être suivi ici. Cette conférence virtuelle, présidée par le Secrétaire Général des Nations Unies, fait le point sur la mise en œuvre des ODD et donne la parole à 23 chef·es d’Etat, la Présidente de la Commission européenne, le Président de la Commission de l’Union africaine et de nombreux acteurs de la société civile et du secteur privé.– Tout au long de la 75ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, les ODD seront mis à l’honneur, comme l’indique l’agenda officiel.A noter notamment : la réunion de haut niveau sur Beijing + 25 le 1er octobre à 15h (heure de Paris) et le lancement du film Nations United de Project Everyone à compter du 19 septembre 15h. – « La France en transition », événement organisé à l’occasion du 5ème anniversaire des ODD par le Ministère de la Transition écologique en partenariat avec de nombreux acteurs, se tiendra du 21 au 25 septembre de manière virtuelle et physique.Au programme de cet événement interactif : Lundi 21 septembre – 17h00-18h30 : La résilience c’est la santé - Une vision renouvelée pour transformer notre société Mardi 22 septembre – 17h00-18h30 : Solidaires face aux inégalités - Agir ensemble pour une transition juste Mercredi 23 septembre – 17h00-18h30 : Vélo-Visio-Dodo - Repenser notre quotidien Jeudi 24 septembre – 17h00-18h30 : Produire au cœur de nos territoires - Un nouveau contrat économique et écologique Vendredi 25 septembre – 15h30-17h30 : Actions-Solutions - Accélérons la transformation de notre société – et un événement de clôture en duplex du CUBE à Issy-les-MoulineauxLe Kit de mobilisation est disponible ici.Les Hasthtags sur les réseaux sociaux pour valoriser cet événement : #LaFranceEnTransition #Agenda2030_FR – « Les Rencontres du Développement durable », 1ère édition d’une longue série à venir, se tiendront du 22 au 29 septembre et permettront aux citoyen·nes de s’informer et d’interagir avec des experts de l’urgence climatique et sociale. L’Institut Open Diplomacy est à l’origine ce rendez-vous, soutenu par Focus 2030 et placé sous le haut patronage du Président de la République, qui mobilisera un grand nombre de personnalités parmi lesquelles : Le 22 Septembre, pour Transformer le capitalisme, avec le Ministre Bruno Le Maire et Muhammad Yunus (Prix Nobel). Le 23 Septembre, pour Partager la Terre, en présence de la Ministre Barbara Pompili et Youba Sokona (Vice-président du GIEC). Le 24 Septembre, pour Accéder au bien-être, avec Ségolène Royal et Guy Ryder (Directeur général de l’OIT). Le 25 Septembre, pour Agir à temps, avec Frans Timmermans et Alain Le Roy (ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU). Le 26 Septembre, pour Construire l’Europe de l’écologie avec la députée Manon Aubry. Le 28 Septembre, pour Recycler l’économie, avec Jeffrey Sachs (Président du UN-SDSN). Et le 29 Septembre, pour Conduire une transition juste, avec la Ministre Sarah El Haïry et Joseph Stiglitz (Prix Nobel).A cette occasion, Focus 2030 rendra publics les résultats d’un sondage exclusif sur « Les Français·es, les ODD et la réponse mondiale à la crise sanitaire » le 29 septembre et prendra part à une session sur la solidarité internationale à 15H30.Le programme complet figure ici – le hashtag de l’événement : #RDD2020. – « 10 ans pour tout changer » : la Fondation ELYX, soutenue par Focus 2030, publie ce lundi 21 septembre un kit de sensibilisation aux ODD, « l’Action Box », pour rappeler que nous n’avons plus que 10 ans pour tout changer, du local à l’international. A cette occasion, la Fondation ELYX réitère son partenariat avec la régie Mediatransport, qui met à disposition une partie des écrans digitaux des gares et métros sur l’ensemble du territoire français. L’Action BOX propose une lecture dynamique des 17 ODD à partir de la « théorie du Donut » de Kate Raworth. – Le Comité 21 organise cette année un wébinaire intitulé « Tour de France des ODD » : L’agenda 2030 au cœur des territoires ». Cet évènement, qui aura lieu le 24 septembre à 14h30 a pour but de faire découvrir les enjeux et les objectifs de ce Tour de France des ODD. Plus d’information et inscription ici. Le Comité 21 s’apprête également à réunir un groupe de travail autour de l’ODD17 en présence de la Fonda, le Rameau et Villes au Carré. – La Campagne des Nations Unies pour les ODD (UN SDG Action Campaign) et A4SD nous invitent à prendre part à la semaine mondiale – #ACT4SDGS - #TurnItAroundPour prendre part à cette action en faveur des ODD qui se déroule du 18 au 26 septembre : Mobilisez-vous : Chaque semaine, de nouveaux contenus créatifs et inspirants à partager seront diffusés. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton725.png [url] => https://focus2030.org/Semaine-mondiale-d-action-pour-les-Objectifs-de-developpement-durable [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [191] => Array ( [objectID] => 724 [title] => Objectifs de développement durable : 10 ans pour tout changer, 5 minutes pour tout comprendre ! [title_question] => [date] => 20/09/2020 [timestamp] => 1600552800 [descriptif] => La Fondation Elyx en partenariat avec Focus 2030 lance une campagne de sensibilisation sur les Objectifs de développement durable alors que plus que 10 ans nous séparent de leur atteinte programmée. [chapo] => [text] => La Fondation Elyx et Focus 2030 lancent une campagne de sensibilisation visant à informer les citoyen·nes sur les 17 Objectifs de développement durable (ODD) et la nécessité de leur mise en oeuvre du local au global, du Nord comme au Sud.10 ans pour tout changer, 5 minutes pour tout comprendre (ou presque)Cinq ans après l’adoption des ODD par les 193 États membres des Nations Unies, s’engage la 'décennie de l’action pour la réalisation de l’Agenda 2030'.Cet agenda demeure méconnu du plus grand nombre alors qu’il mériterait plus que jamais de guider l’action publique.À l’heure où chacun s’interroge sur les mesures à prendre contre la crise sanitaire en cours et ses multiples conséquences sociales et économiques, les Objectifs du développement durable mériteraient d’être enfin pris pour ce qu’ils sont : une boussole indiquant un cap et des objectifs à atteindre d’ici 2030, faisant l’objet d’un suivi chiffré et annuel.Car cette crise nous rappelle avec force nos interdépendances dans un monde globalisé et à quel point santé, inégalités, environnement sont intrinsèquement liés, c’est toute la force des ODD, précurseurs malgré eux.Alors que l’Assemblée générale des Nations unies s’ouvre du 17 septembre au 5 octobre 2020, chacun des États membres devra réaffirmer son engagement à accélérer les efforts pour réaliser les 17 objectifs de développement durable dans les dix ans à venir.Ceci suppose que les gouvernements, mais également les collectivités locales, les entreprises, les organisations de la société civile et les citoyen·nes agissent de concert pour lutter simultanément contre la pauvreté, la faim et les inégalités, l’inégal accès à l’éducation et à la santé, la faim, tout en combattant les dégradations environnementales et les changements climatiques.Réaliser les Objectifs de développement durable suppose de lutter contre 17 injustices. Cet engagement, pris il y a cinq ans désormais ne devrait souffrir d’aucune exception.La réponse à la crise sanitaire mondiale que nous subissons toutes et tous sur cette planète en partage ne saurait être utilisée comme un alibi pour ne pas tenir les engagements pris, bien au contraire.Aussi, nous nous devons collectivement de ne laisser personne de côté : les plans de relance envisagés pour répondre à l’impact socio-économique de la crise auraient tout intérêt à prendre en considération les 17 objectifs au fondement de leur définition. Ne passons pas à côté de cette opportunité historique.C’est là tout le sens de notre campagne mené par la Fondation Elyx, partenaire de Focus 2030. 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[chapo] => [text] => Action Santé Mondiale est une association de plaidoyer œuvrant en France et auprès des institutions européennes pour renforcer le soutien politique et financier pour la santé dans les pays en développement et la lutte contre les maladies liées à la pauvreté.Dans la perspective de l’accueil par la France du Forum Génération Égalité, Action Santé Mondiale, partenaire de Focus 2030, mène un projet en faveur de l’égalité femmes-hommes et de la réalisation effective des droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR).À ce titre, Action Santé Mondiale se mobilise au niveau français afin d’assurer que des engagements politiques et financiers suffisamment ambitieux soient pris en faveur des DSSR pour répondre aux besoins actuels et permettre un accès de toutes les femmes et filles à la santé.Subvention Focus 2030Nom du projet : Carnets de femmesPériode : 1 juin - 30 septembre 2020Objectif principal : Renforcer le rôle de la France comme leader de la santé mondiale engagé pour l’atteinte de l’ODD 3 via un renforcement de son action pour la santé des femmes et des adolescentes.ContexteLa France, leader de la coalition DSSR et co-présidente du Forum Génération Égalité.En juin 2021, la France accueillera le Forum Génération Égalité, qui vise l’élaboration d’une feuille de route pour accélérer les progrès en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.À travers le lancement de six Coalitions d’actions, le Forum doit mettre en œuvre une série de mesures concrètes en faveur des femmes.Dans ce cadre, la France sera championne pour la Coalition d’actions « Autonomie corporelle et droits en matière de santé reproductive et sexuelle ». Elle devra ainsi contribuer avec les autres membres de la Coalition d’actions au développement d’un ensemble d’actions concrètes et ambitieuses sur la période 2021-2026.Alors que la santé des femmes et des filles est reconnue comme une condition majeure à l’atteinte des Objectifs de développement durable, les DSSR continuent d’être un secteur négligé par les donateurs notamment du fait de leur politisation.Dans les pays en développement, les besoins non couverts sont considérables et les financements internationaux continuent d’être largement insuffisants pour pouvoir les couvrir.La pandémie de Covid-19 n’a fait qu’aggraver ces constats, en entrainant l’interruption de services de santé pourtant essentiels aux femmes et aux filles.Le leadership français sur la Coalition d’action DSSR représente donc une opportunité majeure pour renforcer les engagements politiques en faveur de la réalisation des DSSR, et s’assurer que ces engagements soient concrétisés à travers des financements suffisamment ambitieux pour contribuer à combler le déficit de financement international.ObjectifsDans ce contexte, le projet d’Action Santé Mondiale entend nourrir les réflexions menées par les acteur·rices réuni·es au sein du Forum, et notamment de la France, en illustrant l’importance des DSSR comme levier de développement ainsi qu’en mobilisant les décideurs et la société civile en faveur d’une contribution politique et financière ambitieuse de l’aide au développement de la France pour la santé des femmes et des filles.Principales actionsDans le cadre de ce projet, Action Santé Mondiale a mené les activités suivantes : Production de documents d’analyse à destination de la société civile et de recommandations pour les décideurs politiques et relais d’opinion impliqués dans le Forum Génération Égalité . Organisation d’un atelier de travail réunissant des membres de la société civile française pour mettre en commun les analyses des financements de la France en faveur des DSSR et favoriser une concertation sur les messages. Partage de recommandations à l’occasion de rencontres avec des décideurs politiques mobilisés dans le cadre du Forum ou sur les enjeux relatifs aux DSSR, afin d’assurer que les messages soient pris en compte au plus haut niveau. Publication d’une série d’articles appelant la France à jouer un rôle de leadership politique fort en faveur des enjeux DSSR et à prendre des engagements financiers ambitieux à l’occasion du Forum Génération Égalité. Communication sur les réseaux sociaux, notamment à travers le partage de vidéos visant à illustrer les enjeux liés aux financements en matière santé sexuelle et reproductive ainsi qu’à assurer que les DSSR soient mis à l’agenda de la lutte contre la pandémie de Covid-19. 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[chapo] => [text] => Du 22 au 29 septembre 2020, l’Institut Open Diplomacy organise la première édition des Rencontres du Développement Durable (RDD) et propose de mettre en débat les Objectifs de développement durable (ODD) et leur mise en œuvre, 5 ans après leur adoption aux Nations Unies.Cet événement décentralisé, soutenu par Focus 2030, constituera une opportunité inédite de sensibiliser les citoyens, associations, élus, décideurs politiques et économiques, à l’« Agenda 2030 » alors que chacun s’interroge sur la direction à prendre dans cette période marquée par l’incertitude. Contexte : Cinq ans après l’adoption des 17 Objectifs de développement durable, la première édition des RDD, placée sous haut patronage du Président de la République, a pour ambition de devenir un rendez-vous incontournable contribuant à enrichir les débats sur la marche à suivre de la France pour la réalisation de l’Agenda 2030.Alors que seuls 11% des Français déclarent connaître les ODD, ces rencontres sont donc l’occasion unique de faire de ces enjeux un débat public, et offrir au plus grand nombre une grille de lecture du monde et des raisons d’agir. C’est pourquoi Focus 2030 a souhaité soutenir cette initiative qui entend au même titre que notre organisation mettre à l’agenda politique, médiatique et citoyen les Objectifs de développement durable.Imaginé pour toutes et tous en étroite collaboration avec la société civile, les entreprises privées comme les pouvoirs publics, cet évènement offre les clés d’une réflexion pluraliste et indépendante pour réfléchir ensemble au « monde de demain » alors que se dessinent les mesures à court, moyen et long terme pour répondre à la crise sanitaire, économique et sociale consécutive à la pandémie de Covid-19.L’évènement, gratuit, ouvert à tous sera accessible en ligne sur le site des Rencontres du Développement Durable. Chacune des sept journées seront dédiées à un thème différent du développement durable (agenda ci-dessous) et seront rythmées par des débats éclairants : économie circulaire, bien-être, urgence climatique, solidarité… en suggérant des moyens d’agir à l’échelle locale, nationale, européenne et internationale.Focus 2030 a depuis rendu publics à cette occasion les résultats d’un sondage exclusif}} sur les connaissances et les opinions des Français sur les ODD ainsi que sur la réponse mondiale à la pandémie Covid-19 et le soutien de la France aux pays les plus fragiles face à l’impact socio-économique de la crise. Agenda : 22 Septembre - Transformer le capitalisme - co-organisé par Montpellier Business School, avec Bruno Le Maire et Muhammad Yunus (Prix Nobel) 23 Septembre - Partager la Terre - co-organisé par KEDGE Business School, avec Barbara Pompili et Youba Sokona (Vice-président du GIEC) 24 Septembre - Accéder au bien-être - co-organisé par Burgundy School of Business, avec Ségolène Royal et Guy Ryder (Directeur général de l’OIT) 25 Septembre - Agir à temps - co-organisé par l’ENA, avec Frans Timmermans et Alain Le Roy (ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU) 26 Septembre - Construire l’Europe de l’écologie - co-organisé par l’ESCP Business School, avec Claire Waysand (Directrice générale d’Engie) et Manon Aubry 28 Septembre - Recycler l’économie - co-organisé par KEDGE Business School, avec d’Emmanuel Grenier (Président de Cdiscount) et la ministre Olivia Grégoire 29 Septembre - Conduire une transition juste - co-organisé par Audencia, avec la ministre Sarah El Haïry et Joseph Stiglitz (Prix Nobel) POUR ALLER PLUS LOIN Plus d’informations, inscription et programme sur le site des Rencontres du Développement Durable. [image] => https://focus2030.org/IMG/logo/arton723.png [url] => https://focus2030.org/Focus-2030-partenaire-des-Rencontres-du-Developpement-Durable [type_article] => Articles [theme] => Array ( ) [organisme] => Array ( ) [pays] => Array ( ) ) [194] => Array ( [objectID] => 721 [title] => Ce que l’expérience du COVID-19 révèle [title_question] => [date] => 24/07/2020 [timestamp] => 1595541600 [descriptif] => Quelles sont les premières conséquences observables de la crise de Covid-19 sur les perceptions des citoyens sur la solidarité internationale et la compréhension d’un monde en partage ? [chapo] => L’humanité s’est souvenu qu’elle partageait un même destin. [text] => A l’occasion de la pandémie de Covid-19, pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, 4 milliards d’individus ont fait simultanément l’expérience inédite du confinement. Pendant quelques semaines, comme si subitement, la Terre avait cessé de tourner, le monde entier a suspendu ses activités économiques, les avions ont cessé de décoller, les gares se sont vidées tandis que les jours étaient régulièrement ponctués par le décompte lancinant des contaminations par pays, des hospitalisations et des décès. Un peu à la manière d’une répétition générale avant des catastrophes planétaires annoncées en conséquence du changement climatique, en faisant face à un ennemi commun, l’Humanité s’est souvenue qu’elle partageait un même destin, faisant face à un même risque sur une même planète. Ainsi, à la manière d’une évidence, 67% des Français déclarent être davantage conscient qu’un événement à l’autre bout de la planète peut avoir des conséquences sur leur quotidien personnel.Au contraire de crises sanitaires précédentes, le caractère inédit de cette pandémie réside sans doute dans l’incroyable interconnexion des pays et des peuples, notamment autorisé par l’usage d’Internet et par extension, l’univers numérique. La transmission immédiate des images et des informations, la capacité à se sentir virtuellement ailleurs tout en restant chez soi, le flux des communications entre les citoyens d’ici et de là-bas a renforcé le sentiment que devant l’inéluctable qui ne connaît pas de frontière, les coopérations internationales sont nécessaires. D’un autre côté, la tentation de replis nationaux ou régionaux, faisant écho au confinement qui représente, en soi, l’expérience du repli à l’échelle individuelle, est une option bien réelle. Le virus venant toujours d’ailleurs, pour un certain nombre de Français, c’est bien des autres qu’il faut se protéger.Cette ambivalence opposant le repli d’un côté à une collaboration internationale à grande échelle de l’autre, se révèle dans la mesure des opinions que nous avons réalisée entre le 3 et le 7 juin 2020 dans le cadre du projet Development Engagment Lab. Ainsi, à choisir entre deux options volontairement marquées (et qui peuvent être complémentaires dans la réalité), les individus intérrogés se déclarent en moyenne un peu plus nombreux à penser que la pandémie de Covid-19 souligne la nécessité de reprendre le contrôle des frontières (44%), qu’à considérer que la pandémie souligne plutôt la nécessité de renforcer la coopération internationale (38%).Ces opinions varient au gré des orientations politiques et du niveau d’éducation. Quand 21% des Français se déclarant spontanément du « Centre » optent pour le contrôle des frontières, ce pourcentage s’élève à 43% chez ceux qui se déclarent « très à gauche », à 50% chez ceux qui se déclarent à « droite » et culmine à 78% chez ceux qui se positionnent « très à droite ».De la même façon, quand 57% des Français disposant au minimum d’un Bac+5 privilégient la nécessité de renforcer la coopération internationale, ce pourcentage chute à 16% chez ceux qui n’ont aucun diplôme, à 29% chez ceux qui ont un CAP-BEP et à 38% chez ceux qui n’ont que le Bac.Par ailleurs, il semble clair pour 56% des Français que dans le contexte de la Covid-19, la France doit soutenir les pays en développement pour leur permettre d’avoir accès aux tests, traitement et vaccins. Seuls 13% des Français sont en désaccord avec cette mesure de solidarité qui vise à considérer, dans le cadre d’une épidémie mondiale, que la santé (et donc la survie) des individus a la même valeur ici que là-bas et qu’il est donc de la responsabilité des pays les plus riches, comme la France, de soutenir les populations qui vivent là où les systèmes de santé sont les plus fragiles.Là encore, ces opinions varient en fonction des orientations politiques de chacun, tout en restant plutôt dominantes chez tous les Français. Ainsi, en moyenne, 68% des électeurs de Benoît Hamon, Jean Luc Mélenchon et d’Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle de 2017 s’accordent avec cette idée, tandis que ce pourcentage chute à 39% chez les électeurs de Marine Le Pen. Néanmoins, seuls 26% de ces derniers s’opposent à une solidarité Nord-Sud à propos de la pandémie de Covid-19, comme si les défis sanitaires mondiaux constituaient finalement une dimension plutôt fédératrice en matière de solidarité internationale.Les jeunes de moins de 25 ans sont particulièrement sensibles à la nécessité d’un soutien de la France (65%) pour s’assurer que les traitements, tests et vaccins soient à disposition des pays en développement. On peut observer la même progression de ce soutien chez les Français qui disposent d’un niveau d’éducation plus élevé. A bien y regarder de près, ceux qui s’opposent à cette solidarité restent très minoritaires (13% en moyenne) quel que soit le niveau d’études. On remarque donc que les questions de santé, dans le cadre d’une pandémie dont les effets reposent sur une perception commune partagée à l’échelle du monde, représentent un territoire plutôt consensuel pour penser l’idée d’une solidarité internationale en France. 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[chapo] => [text] => Dans le cadre du festival de l’engagement Génération Égalité Voices porté par ONU Femmes France, et à la veille du Forum Génération Égalité, plus grande conférence internationale jamais organisée depuis 25 ans sur l’égalité femmes-hommes, Focus 2030 publie son 7ème Baromètre de la solidarité internationale intitulé « Perceptions des Français·es sur l’égalité entre les femmes et les hommes à la veille du Forum Génération Égalité » à télécharger ici. 2003 adultes représentatifs de la population française ont été interrogés en ligne entre le 5 et le 13 février 2020, par l’institut YouGov, dans le cadre du partenariat de Focus 2030 avec le projet Development Engagement Lab (DEL) des Universités UCL (Londres) et Birmingham University. Par contraste avec de nombreux débats de société générant des points de vue particulièrement polarisés, on observe ici un fort consensus en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes chez les Français·es à des degrés divers, toute génération, niveau d’éducation, orientation politiques confondus. En contradiction avec une situation encore objectivement très inégalitaire, tout se passe comme si soudainement, la société française avait subi un électrochoc favorisant une révolution copernicienne dans les préoccupations et les comportements à l’égard de cette question de genre. À travers cet aperçu de comment s’organisent les relations de genre entre les femmes et les hommes, soit en France, soit dans le monde, nous avons souhaité nous appuyer plus précisément sur les contrastes qui se dégagent entre les réponses de femmes et celles des hommes, nous permettant de mettre en évidence la persistance de stéréotypes de genre dans une société néanmoins majoritairement prête au changement. Grands enseignements Invariablement et sans grande surprise, les femmes démontrent systématiquement une sensibilité supérieure à celle des hommes à propos de l’importance et des mesures à prendre en faveur de l’égalité entre les sexes. Leurs points de vue ne sont pas opposés mais sont davantage soulignés. Une grande majorité d’hommes se montrent sensibilisés à la question de l’égalité : le « genre masculin » est conscient des inégalités, de la nécessité du changement. Les hommes semblent être majoritairement favorables à ce que les choses changent. Les conséquences de l’inégalité entre les femmes et les hommes sont spontanément soulignées à partir des questions de violences (physiques et mentales), des questions économiques (inégalité de salaires) et des questions de positionnement professionnel (accès aux fonctions de direction). Imposer la parité s’affiche d’emblée comme une solution pertinente. Les déterminants sociodémographiques habituels ne sont pas aussi opérants que ce que l’on observe généralement à propos des problématiques de développement que nous avons l’habitude d’étudier. Les différences de positionnement s’articulent davantage autour des stades de vie (début de vie professionnelle vs. retraite) et des générations (Millennials vs. post soixante-huitard·es). De façon contre-intuitive, il arrive par exemple que les répondant·es plus âgé·es soient plus sensibilisé·es à l’égalité entre les femmes et les hommes que les âges intermédiaires. La sensibilité un peu plus marquée des sympathisant·es « de gauche » à l’égalité entre les sexes demeure une tendance. Pour les Français·es, il semble acquis, voire évident que promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes ne devrait pas être considéré de manière périphérique mais bien centrale dans les politiques de développement pour lutter durablement contre la pauvreté. Optimisme des temps Pour 52% des Français·es, l’égalité entre les femmes et les hommes a progressé depuis les 25 dernières années, dans les mêmes proportions qu’il s’agisse de regarder la situation en France ou dans le reste du monde. Il est évident que les répondant·es n’ont pas une connaissance précise des progrès en matière d’égalité entre les sexes dans toutes les régions du monde. Il faut probablement voir ici la conscience partagée qu’il existe aujourd’hui un mouvement global en faveur de l’égalité entre les sexes, notamment alimenté par le pouvoir d’internet qui recompose les géographies sans frontière ni distance. Ces réponses représentent davantage la mesure d’une impression, à distance d’un savoir objectivable, qui tend à leur faire deviner qu’il est « évident » que des progrès ont été réalisés en la matière, un peu comme si le sens de l’Histoire autorisait à présumer de cet optimisme. Il s’avère cependant que la perception des progrès réalisés ces 25 dernières années en matière d’égalité entre les femmes et les hommes est beaucoup plus flagrante pour les hommes (62%) que pour les femmes (42%). Les causes structurelles de l’inégalité entre les femmes et les hommes Quatre phénomènes dominants sont susceptibles d’expliquer, selon les Français·es, les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes. Le poids de la culture et l’histoire, ou l’opposition des hommes au changement sont prioritairement retenus par les Français·es lorsqu’il s’agit d’expliquer l’inégalité entre les femmes et les hommes. Quand il s’agit de la situation des femmes dans les pays en développement, les Français·es mettent en évidence l’influence de la religion, la carence du dispositif législatif susceptible de garantir l’égalité des droits entre les femmes et les hommes et dans une moindre mesure, la difficulté, pour les femmes, de faire des études. Le problème de la représentation des femmes en politique (5ème argument retenu) semble être un obstacle à l’égalité à la fois en France et dans les pays en développement. La reconnaissance de deux problèmes étroitement connectés : la pauvreté dans le monde et les inégalités entre les femmes et les hommes Pour 45% des Français·es, on ne peut mettre fin à la pauvreté dans le monde sans résoudre les inégalités entre les sexes. 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