Focus 2030
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MEDIA 2030 - Méthodologie du baromètre sur la couverture médiatique des enjeux de développement

Publié le 31 janvier 2025 dans Faits et chiffres

Comment les médias français couvrent-ils les grands défis planétaires et l’action de la communauté internationale ? Découvrez MEDIA 2030, le baromètre qui mesure la couverture médiatique des enjeux de développement.

 

 

Méthodologie de MEDIA 2030

Focus 2030 a créé MEDIA 2030 un outil d’analyse visant à scruter la manière dont les médias couvrent les enjeux de développement international en France.

Cette note méthodologique vise à partager les critères de sélection retenus, les médias couverts, la solution technique mobilisée, les enjeux étudiés ainsi que les biais inhérents à cet exercice.

Pour tout compléments d’informations, veuillez contacter  : operationsATfocus2030.org


Sommaire

1.Contexte et objectifs de MEDIA 2030

2.Meltwater, l’outil de mesure de MEDIA 2030

3.Cadre d’analyse et paramétrage des recherches sur Meltwater

4.Indicateurs retenus

5.Critères de sélection des médias scrutés par MEDIA 2030

6.Les organisations et personnalités du secteur de la solidarité internationale dans les médias français

7.Visualisation des données de MEDIA 2030

 


 

1. Contexte et objectifs de MEDIA 2030

1.1 Pourquoi MEDIA 2030  ?

En tant qu’acteur soutenant la mise à l’agenda politique, médiatique et citoyen des grands défis planétaires, Focus 2030 s’interroge sur la manière dont l’actualité internationale est couverte. 

Pour des raisons liées aux contraintes inhérentes aux médias, la couverture de l’actualité internationale se manifeste le plus souvent par un traitement journalistique qui privilégie les enjeux de politique nationale, les enjeux géopolitiques et les crises immédiates (crises humanitaires, conflits, économie, pandémie) en comparaison avec les enjeux de développement international, qui obéissent le plus souvent à des dynamiques de long terme. 

Pourtant, traiter des évolutions sociales, sociétales et environnementales à l’échelle de la planète permet aux citoyens de bénéficier d’une grille de lecture leur facilitant la compréhension d’un monde complexe reposant sur de multiples dynamiques. Cet accès à la connaissance et à l’information disponible dans l’espace public s’avère primordial dans la fabrication des opinions tout autant que dans les comportements citoyens. 

C’est dans ce contexte que Focus 2030, think tank spécialisé dans l’analyse des politiques de développement international et des Objectifs de développement durable (ODD), a créé MEDIA 2030, un baromètre mensuel de la couverture médiatique des enjeux de développement dans le monde. Cet outil vise à évaluer la quantité et la qualité des informations produites par les médias en France sur les grands défis planétaires et les actions menées pour y répondre. 

En garantissant un accès libre, pluraliste et éclairé à l’information, les médias ont une responsabilité particulière dans l’éducation et la sensibilisation des citoyens au monde qui les entoure. Quels sujets dominent l’actualité internationale ? Quelles organisations sont les plus couvertes ? Quels événements captent l’attention des rédactions ? Autant de questions cruciales pour mesurer la place accordée aux enjeux de solidarité internationale dans l’espace médiatique français. 

Menée par Focus 2030 via la mobilisation d’un analyste de données, d’un sociologue et de l’ensemble de l’équipe de Focus 2030, cette étude s’appuie sur la solution de veille médiatique Meltwater et bénéficie du soutien, notamment méthodologique, de QuotaClimat, membre de l’Observatoire des médias sur l’écologie.

1.2 Le baromètre mensuel MEDIA 2030  : décrypter la couverture médiatique des enjeux de développement international

MEDIA 2030 est un baromètre mensuel conçu comme un outil de veille, de suivi et d’analyse. Il permet d’évaluer mensuellement le traitement des enjeux de développement international dans les médias français, tout en identifiant les pics et événements d’actualité liés à ces sujets. Il repose sur une méthodologie alliant mesures quantitatives et analyses qualitatives, afin de fournir des données fiables et exploitables pour les professionnels de l’information et les acteurs du développement. 

Ce baromètre se distingue par :

✅ Un suivi mensuel de la visibilité des enjeux de développement, tels que l’APD, l’Agenda 2030 et les ODD, dans 129 médias français (contenus écrits en ligne et audiovisuel).
✅ De manière ponctuelle, d’autres sujets ou événements liés à la solidarité internationale peuvent également être intégrés à l’étude.
✅ Une analyse quantitative des mentions des thématiques couvertes, des acteurs cités et des événements internationaux médiatisés.
✅ Une comparaison inter-médias, permettant d’identifier les émetteurs les plus engagés sur ces sujets, ainsi que ceux dont la couverture semble plus limitée, afin de favoriser un dialogue avec les rédactions et les journalistes.
✅ Une évaluation qualitative du traitement éditorial, en analysant les événements ou contextes à l’origine de la couverture médiatique, la différence entre des articles de fond incluant un véritable traitement journalistique ou une simple mention, ainsi que la tonalité des articles.

1.3 Objectifs et cibles de l’étude  : des faits et chiffres sur la couverture médiatique des grands défis planétaires

L’objectif principal de MEDIA 2030 consiste à fournir un outil de référence, afin de comprendre les tendances de la couverture médiatique en France, mais aussi d’encourager une couverture plus large et approfondie des enjeux de développement à l’échelle mondiale. 

Le Baromètre MEDIA 2030 fait l’objet d’une publication mensuelle sur le site de Focus 2030. Parallèlement, une compilation des résultats est produite tous les ans. 

Le baromètre MEDIA 2030 est destiné à plusieurs cibles en France, parmi lesquelles :

📌 Aux journalistes et aux médias français à travers :

  • une cartographie des médias les plus engagés sur les enjeux internationaux
  • des données factuelles et quantitatives sur la place des enjeux de développement dans l’espace médiatique français
  • une analyse des sujets les plus couverts et sous-représentés
  • d’une analyse du contexte de l’actualité nationale ou internationale susceptible de générer des pics de publications

Diffusion : Le baromètre est adressé tous les mois auprès de 550 journalistes.

📌 Aux acteurs du développement et de la solidarité internationale à travers :

  • une cartographie des personnalités et des entités (ONG, OIG, banques de développement, think tanks, fondations, etc.) les plus fréquemment mentionnées dans les médias
  • une mesure des événements et des initiatives les plus fréquemment couverts, ainsi que ceux dont la couverture médiatique est sous-représentée
  • des données permettant d’ajuster leurs stratégies de communication et de plaidoyer 
  • des données facilitant la collaboration avec les journalistes.

Diffusion : Le baromètre est partagé tous les mois auprès de 5.000 professionnels du développement.

2. Meltwater, l’outil de mesure de MEDIA 2030

2.1 Meltwater : une solution de veille médiatique et d’écoute sociale

Dans le baromètre MEDIA 2030, la couverture médiatique des enjeux de développement est mesurée et analysée à partir de Meltwater, une solution de veille médiatique "social media" reconnue. Cet outil fonctionne à partir de l’identification de champs sémantiques (mots-clés, expressions, acronymes, etc.) définis dans des requêtes adaptées aux différents angles de recherche. Meltwater permet d’identifier et d’analyser les contenus issus des médias en surveillant en temps réel les publications issues de la presse en ligne, des médias audiovisuels et des plateformes numériques, afin de détecter les tendances et d’évaluer la visibilité d’un sujet, d’un pays ou d’une organisation donnée. 

Meltwater utilise une technologie de crawling automatisé1 et des algorithmes d’indexation2 pour structurer les données collectées en fonction de requêtes prédéfinies. 

📌 Étendue des sources couvertes par Meltwater :

  • Presse écrite en ligne et éditorial en ligne
  • Médias audiovisuels
  • Réseaux sociaux et forums (X et uniquement certains comptes sur Facebook et Instagram)
  • Blogs et forums spécialisés

2.2 La veille médiatique des enjeux de développement international avec Meltwater  : une écoute en temps réel 

L’utilisation de la solution Meltwater permet de quantifier la couverture médiatique des enjeux de développement international en France. Concrètement, les recherches sur Meltwater sont basées sur des requêtes “booléennes”3 formées à partir de champs sémantiques, combinant des mots-clés et des opérateurs de recherche (AND, OR, NOT, NEAR, etc.). Cette méthode permet de couvrir un périmètre thématique tout en excluant les contenus hors sujet4, également appelés "bruit". 

Pour s’assurer que les publications retenues concernent bien les enjeux de développement à l’échelle internationale et non pas des enjeux nationaux, les requêtes sont régulièrement associées à des listes de pays à revenus faible et intermédiaire inférieur ou à des contextes décrits par des expressions spécifiques. 

Cet outil facilite la mesure de la couverture médiatique en assurant : 

  • Le comptage du nombre d’occurrences de mentions de mots, de noms ou de formulations, par exemple « l’aide publique au développement », « l’Agenda 2030 », des évènements, des organisations, des personnalités, etc.
  • La ventilation des résultats par type de médias (presse en ligne, contenus écrits, télévisions, radios).
  • L’identification des périodes de forte ou faible couverture, permettant d’analyser l’évolution temporelle des mentions.
  • La hiérarchisation des sources ou des médias, en fonction du nombre de mentions comptabilisées.
  • L’exportation des résultats sous forme de tableaux de bord ou de base de données brutes, facilitant la restitution des tendances chiffrées.

3. Cadre d’analyse et paramétrage des recherches sur Meltwater

La solution Meltwater permet de collecter des données à partir d’une méthodologie constante dans le temps permettant d’éviter un certain nombre de biais dans leur traitement en poursuivant un processus rigoureux de validation et d’optimisation des requêtes. 

Cette section présente la configuration des recherches sur Meltwater, en détaillant l’utilisation des requêtes booléennes, qui permettent de filtrer efficacement les résultats et d’identifier les contenus pertinents. 

Liste non-exhaustive de sujets5 qui sont ou ont vocation à être analysés dans ce baromètre : 

  • L’Aide publique au développement (APD)
  • L’”Agenda 2030” et les “Objectifs de développement durable”
  • Les organisations du secteur de la solidarité internationale 
  • Les personnalités issues du secteur du développement international
  • Les 17 objectifs de développement durable (ODD)
  • L’égalité femmes-hommes dans le monde 
  • La santé mondiale 

3.1 La construction d’une recherche booléenne  : méthodologie

📌 Méthode : Une analyse détaillée des expressions mobilisées dans les médias pour couvrir les enjeux de développement a permis de concevoir des requêtes prenant en compte les champs sémantiques les plus pertinents. Les mots clefs ou les expressions retenues ont été organisées dans une requête de type booléenne fonctionnant à partir des procédés suivants : 

  • Opérateurs de proximité NEAR et ONEAR : Ces modificateurs garantissent que les mots apparaissent dans un contexte pertinent, en les associant à d’autres termes selon un périmètre limité à distance mesurée d’autres mots ou expressions, de façon à réduire les faux positifs.
  • Liste d’exclusions rigoureuse (NOT) : Cette méthode permet de filtrer les articles non pertinents et d’améliorer la qualité des résultats. Les exclusions, toutefois très limitées, sont ajustées manuellement après l’identification des faux positifs générés par les requêtes.
  • Prise en compte cumulative des variantes linguistiques (AND / OR) : L’inclusion des formes singulières et plurielles, ainsi que des dérivés syntaxiques (tels que les abréviations écrites et orales), assure une couverture plus exhaustive des mentions pertinentes.

3.2 Maximisation de la pertinence des résultats

L’efficacité d’une recherche booléenne repose sur sa capacité à identifier les mentions pertinentes tout en minimisant le bruit médiatique. Plusieurs mécanismes ont été mis en place pour optimiser la qualité des résultats. 

1. Contrôle qualité des résultats initiaux 

  • Les requêtes ont été testées sur un échantillon d’articles scrutés de façon aléatoire pour chaque sujet traité permettant d’évaluer le champ des publications qui remontent pour chaque requête. 
  • Les contenus hors-sujet aussi appelés “bruit” ou “faux positifs” sont ainsi identifiés, puis des ajustements sont réalisés dans la requête sémantique : modification des exclusions, ajouts ou retraits de mots-clés, correction de l’orthographe ou de la syntaxe, réglage des coefficients de proximité entre les mots-clés. 

2. Mise à jour régulière des requêtes

  • Le langage médiatique évolue, et de nouvelles expressions peuvent émerger pour désigner, par exemple, l’APD ou l’Agenda 2030 (tels que partenariats internationaux par exemple). 
  • Un processus de révision semestrielle des requêtes est mis en place pour intégrer les nouvelles formulations utilisées par la presse et les médias audiovisuels. 
  • Des échantillons aléatoires sont régulièrement examinés pour vérifier que les mentions demeurent pertinentes.
  • Les résultats sont le plus souvent mis en perspective avec des éléments de comparaison. Ainsi, les biais inhérents à ce type d’exercice sont neutralisés puisqu’ils sont systématiques. Par exemple, le nombre d’occurrences de la mention « aide publique au développement  » apparus dans les 129 médias couverts sera comparé entre deux mois distincts en adoptant la même méthodologie de collecte des données.

3.3 Exemple de paramétrage

A. Focus sur la requête sur l’aide publique au développement (APD)

La requête booléenne sur l’analyse du traitement médiatique de l’aide publique au développement a été construite de manière à :


✅ Capturer toutes les expressions utilisées par les médias (ex. : "l’aide au développement", "aides au développement", "une aide au développement", “APD”, etc.).

✅ Inclure les articles qui associent l’APD à des enjeux financiers et géographiques spécifiques (ex. : mention des montants d’aide, des pays bénéficiaires).


✅ Éliminer les faux positifs, notamment les références à d’autres formes d’aides publiques qui ne relèvent pas du développement international et qui viendraient fausser les résultats de la recherche.

📌 Approche méthodologique appliquée :

  • Identification des termes de base : "aide publique au développement", "aides au développement", "aide internationale", "APD".
  • Filtrage par proximité : La recherche intègre des opérateurs de proximité pour s’assurer que les termes restent liés sémantiquement au registre de la recherche.
    • Ex. : ("aide publique" NEAR/2 "développement") pour éviter de collecter des mentions hors contexte à connotation domestique.
  • Association avec des pays bénéficiaires et des montants financiers :
    • Ex. 1 : "aide au développement" NEAR/15 "Mali", 
    • Ex. 2 : "aide au développement" NEAR/15 "milliards". Cet ajout permet de capturer les discussions sur les flux financiers de l’APD et leur destination.
  • Exclusion des termes ambigus : Certains articles utilisent des formulations ambiguës qui peuvent induire une erreur de traitement. 
    • Ex. : pour exclure les remontées d’articles hors sujet mentionnant l’aide au développement des entreprises, l’exclusion suivante a été ajoutée : NOT ("aide au développement" NEAR/2 entreprises).

Plus de détails sur les requêtes relatives à chacune des recherches mises en place peuvent être fournies sur demande à l’adresse suivante : operationsATfocus2030.org 

4. Indicateurs retenus

4.1 Mesurer les mentions

L’étude s’appuie uniquement sur des données directement mesurables, en l’occurrence le nombre de mentions des termes, notions, enjeux, événements, personnalités ou organisations recherchés, rapporté à un total de publications scrutées par l’outil de veille médiatique.

✅ Mesure objective et reproductible : Le comptage des publications (articles, séquences radio et télévision) et des mentions repose sur des critères précis, transparents et comparables dans le temps.

✅ Alignement avec les meilleures pratiques en veille médiatique : Le baromètre présente alternativement des résultats globaux, en agrégeant l’ensemble des mentions tous médias confondus, et des analyses détaillées par type de média (presse en ligne, sites d’information, radios, TV).

Dans les deux cas, cette approche volumétrique permet de comparer différentes périodes d’analyse et de visualiser l’évolution de la couverture médiatique grâce à des courbes chronologiques.

  • Limite : marges d’erreur sur les petits échantillons

Lorsqu’un nombre restreint de mentions est observé sur une période donnée, la marge d’erreur devient significative. Par exemple, sur un échantillon de 10 publications, une seule omission ou une publication hors sujet peut entraîner une marge d’erreur de 10 %. Cette variabilité est un point de vigilance à prendre en compte dans l’interprétation des résultats.

  • Pourquoi éviter d’autres indicateurs ?

Certains autres indicateurs, parfois utilisés dans les pratiques de social listening appliqués à la veille médiatique, ont été écartés en raison de leur manque de fiabilité et de comparabilité.

🚫 Portée ("reach") : Souvent estimée à partir de sondages ou d’algorithmes propriétaires, la portée ne permet pas une mesure fiable de l’audience réelle exposée au contenu.
🚫 Engagement ("social echo") : Le nombre de partages ou de réactions sur les réseaux sociaux est influencé par les algorithmes des plateformes, qui privilégient des contenus viraux plutôt qu’informatifs.
🚫 Temps d’antenne ("airtime") : Les retranscriptions ne couvrant pas toujours l’intégralité des émissions, il est difficile de mesurer précisément la durée accordée à un sujet.

4.2 Différenciation entre contenus écrits et audiovisuel

MEDIA 2030 se limite à la comparaison de données équivalentes. Pour garantir la fiabilité des résultats, des règles de catégorisation des médias et de traitement des données ont été instaurées. 

📌 Pourquoi ne pas comparer directement presse et audiovisuel ?

Les contenus écrits sont publiés sous la forme d’articles distincts et archivés, tandis que la radio et la télévision diffusent des contenus en flux continu. Une mention dans un article est permanente, tandis qu’une mention audiovisuelle est éphémère ou limitée par un nombre de rediffusions. De plus, les outils de veille traitent différemment les contenus textuels et audiovisuels (cf. section précédente).

Par conséquent, la méthodologie retenue prend en compte deux facteurs   :

✅ La séparation systématique des classements entre contenus écrits (presse en ligne, pure players, publications écrites sur les sites de radio et TV) et audiovisuel.
✅ La définition d’indicateurs spécifiques à chaque catégorie (thèmes, notion, pays, organisations, personnalités) pour éviter les comparaisons biaisées.

En dépit d’une méthodologie rigoureuse, il importe de rappeler les limites et les biais inhérents à l’exercice. Des solutions sont toutefois mises en place pour en atténuer l’impact à commencer par l’identification des biais.

4.3 Contenus écrits : volumétrie des mentions et limites associées

Les contenus écrits peuvent avoir plusieurs types d’émetteurs, ils sont cependant tous consommés d’une manière similaire par les récepteurs. Ils génèrent les mêmes possibilités d’archivage, de copier/coller, de partage, de lecture ultérieure ou de traduction. Ils empruntent très majoritairement la forme d’articles de différentes tailles.

Parmi les émetteurs de contenus écrits, MEDIA 2030 intègre dans son analyse les sites ou supports d’informations suivants :

  • La presse en ligne (PQN, PQR, hebdomadaires/mensuels)
  • Les tout-en-ligne/pure players (exemple : Médiapart, Atlantico, etc.)
  • Les sites des médias audiovisuels (exemple : www.francetvinfo.fr)

A. Volumétrie des mentions dans les contenus écrits

  • Chaque article contenant un terme recherché, par exemple lié à l’APD, est comptabilisé une seule fois, quel que soit le nombre de fois où le terme apparaît dans l’article.
  • Les dépêches d’agences de presse (AFP, Reuters, AP), lorsqu’elles sont reprises par d’autres médias, sont comptabilisées comme plusieurs mentions.

Pour la presse écrite, le volume de mentions est mis en perspective avec le total des contenus analysés par Meltwater sur une période donnée et à partir d’une sélection de médias étudiés.

La volumétrie totale des contenus scrutés par Meltwater est calculée à l’aide d’une requête “à vide” (c’est-à-dire sans terme spécifique recherché) tout en restreignant l’analyse au périmètre des médias sélectionnés pour cette étude.

Cette méthode permet d’obtenir le volume global de contenus examiné sur une période donnée (publications, radio, TV) à l’aide de l’outil de veille médiatique «  Explorer  » de Meltwater. C’est sur cette base que le baromètre peut, par exemple, indiquer qu’en janvier 2025, 523 publications ont mentionné «  l’aide publique au développement  » sur un total de 424.000 contenus analysés au sein des médias sélectionnés.

B. Accès limité aux contenus payants et contraintes techniques liées au crawling

  • Les paywalls : 
    • Dans le cas des articles payants (protégés par un paywall), seules les parties accessibles librement (titres, chapeaux, extraits) sont analysées.
    • Ces barrières techniques limitent la couverture complète de certains contenus. Par exemple, si « l’aide publique au développement » est mentionnée uniquement dans le corps d’un article payant, cette mention ne sera pas comptabilisée.
    • Toutefois, Meltwater garantit l’absence de biais en appliquant cette même limitation de manière constante aux mêmes médias tout au long de l’étude.

4.4 Audiovisuel : volumétrie des mentions et limites associées

A. Volumétrie des mentions recherchées (audiovisuel)

📌 Nombre de mentions à la radio et à la télévision

  • Les transcriptions des programmes radio et TV sont segmentées en créneaux de 1, 2, 5 ou 10 minutes, majoritairement de 10 minutes (soit 6 créneaux par heure ou 144 par jour).
  • Un mot répété plusieurs fois dans un même créneau n’est comptabilisé qu’une seule fois, quelle que soit sa durée.
  • Un mot mentionné à la fin d’un créneau et au début du suivant est compté deux fois.

Contrairement à ce qui est possible pour la presse écrite, il n’est pas envisageable de mettre en parallèle le volume de mentions d’un sujet à la radio ou à la télévision avec un volume global de contenus scrutés. Étant donné que l’intégralité du temps d’antenne des chaînes TV et radios est prise en compte, on pourra ainsi indiquer qu’il y a eu 276 mentions de «  l’aide publique au développement  » sur les 9 chaînes de télévision scrutées en février 2025, correspondant à 276 mentions unitaires réparties sur les 4.032 (144x30 jours) créneaux horaires du mois de février 2025 selon la segmentation décrite ci-dessus.

B. Accès limités aux médias audiovisuels et à leurs retranscriptions

  • Absence de certaines radios et chaînes de télévision : Certaines chaînes de télévision et radios ne sont pas couvertes par Meltwater en dépit de leur pertinence pour l’étude (voir partie 5).
  • Retranscription : Les contenus radio et télévisés sont retranscrits par intelligence artificielle, pratique pouvant entraîner des erreurs d’interprétation et altérer la précision des résultats.
  • Restrictions d’archives : Meltwater ne garantit pas systématiquement un accès rétroactif aux contenus plus anciens de certains médias audiovisuels. Des écarts peuvent apparaître dans la continuité des transcriptions. En l’occurrence, le changement de prestataire de Meltwater en décembre 2024 pour assurer les retranscriptions audiovisuelles a occasionné l’absence de retranscriptions sur plusieurs semaines. 
    • Le cas échéant, ce phénomène sera précisé dans l’étude de façon à corriger les biais éventuels en cas de comparaison sur la durée ou de mesure de l’évolution du traitement médiatique des enjeux de développement.

C. Différence entre chaînes généralistes et chaînes d’information en continu

Les modes de diffusion varient entre les chaînes généralistes, qui diffusent principalement des contenus originaux, et les chaînes d’information en continu, qui rediffusent régulièrement leurs programmes (bulletins d’information, reportages, etc.). Cette différence peut créer une distorsion dans le volume des mentions retenues.

Une chaîne généraliste comme TF1 ou France 2 consacre environ 3 à 4 heures par jour à l’information.

En revanche, une chaîne d’informations en continu, telles que BFMTV ou LCI, couvre l’actualité 24h/24 avec de nombreuses rediffusions.

Aussi, les représentations graphiques de MEDIA 2030 mettent volontairement en évidence, à l’aide de codes couleur, la distinction entre ces deux types de chaînes.

5. Critères de sélection des médias scrutés par MEDIA 2030

5.1 Objectif et principe général

La fiabilité de MEDIA 2030 repose en grande partie sur une sélection rigoureuse et pertinente des médias surveillés. Le baromètre entend en effet couvrir un large éventail de médias français afin d’assurer une analyse cohérente et représentative de la manière dont les Français et les Françaises sont informés des enjeux de développement international et des grands défis planétaires.

  • Exhaustivité relative  : Les médias sélectionnés (presse, radios, TV, etc.) ont été choisis selon des critères objectifs basés sur leur volume de diffusion ou d’audience. La sélection privilégie majoritairement les sites, radios et chaînes de télévision généralistes ou spécialisés dans l’information en continu. Néanmoins, comme pour toute classification reposant sur des critères définis, l’application de règles objectives ne peut totalement exclure une part, bien que minime, de subjectivité. Par ailleurs, certaines exceptions existent, notamment en raison de contraintes techniques empêchant l’intégration de certains médias dans l’outil Meltwater.
  • Les réseaux sociaux ne font pas l’objet d’une analyse.
  • Couverture géographique étendue  : Afin de mieux comprendre dans quelle mesure les citoyens sont informés des enjeux de développement, l’étude intègre des médias régionaux (presse quotidienne régionale, TV locales, etc.), sélectionnés selon des critères adaptés à leur diffusion et à leur audience. Bien que l’accès à la PQR et aux télévisions locales ne soit pas exhaustif sur l’outil Meltwater, cette mesure permet d’affiner la compréhension de la représentation des sujets internationaux à l’échelle des territoires.

5.2 Critères retenus dans la sélection des médias couverts par MEDIA 2030

La sélection des médias scrutés par MEDIA 2030 repose sur des données certifiées concernant la diffusion des titres de presse (PQN et PQR) d’une part et l’audience des médias tout en ligne ou audiovisuels (télévisions et radios) en France d’autre part.

Pour les titres de presse ici analysés dans leur version numérique, la liste des médias observés s’appuie sur l’Alliance pour les Chiffres de la Presse et des Médias (ACPM), une organisation interprofessionnelle qui certifie la diffusion de la presse en France.

Pour les médias audiovisuels et en ligne, la sélection a été réalisée à partir des données de Médiamétrie, société spécialisée dans la mesure d’audience et l’étude des usages des médias audiovisuels et numériques en France.

Les critères de sélection des médias varient en fonction du type de média. Par exemple, le tirage minimum retenu pour la presse quotidienne régionale (PQR) est plus faible que pour la presse quotidienne nationale (PQN).

Il est important de rappeler que certains médias n’ont pas été pris en compte si l’outil Meltwater ne permettait pas de les mesurer. Cela sera précisé ci-après pour les sources concernées.

5.3 Les critères de sélection des médias scrutés par MEDIA 2030

Cette sélection s’appuie sur les données de l’ACPM, organisation interprofessionnelle qui contrôle et certifie la diffusion de la presse en France.

Les publications analysées émanant des médias de la presse écrite sont limitées à leur diffusion numérique en ligne.

A noter   : les contenus imprimés non publiés en ligne ne sont pas couverts par l’étude.

A. Presse quotidienne nationale (PQN)

Critère de sélection : MEDIA 2030 scrute 9 des 10 médias de la presse quotidienne nationale en France (liste issue de l’ACPM).

Le couplage Le Parisien-Aujourd’hui en France n’est pas observé pour des raisons techniques liées à l’outil Meltwater.

Liste des médias issus de la presse quotidienne nationale (PQN) intégrés dans MEDIA 2030  :

  1. Le Monde
  2. Le Figaro
  3. L’Equipe
  4. Les Echos
  5. Libération
  6. La Croix
  7. L’Humanité
  8. L’Opinion
  9. 20 minutes.fr

B. Presse quotidienne régionale (PQR)

Critères de sélection : MEDIA 2030 scrute 25 des 50 médias de la PQR existant en France (liste issue de l’ACPM). Un seuil de diffusion de 27 000 exemplaires a été fixé dans une logique méthodologique visant à exclure les titres à faible audience et influence, tout en assurant une couverture régionale suffisamment diversifiée et représentative de la géographie française.

Le Courrier de l’Ouest et Le Maine libre ne sont pas observés pour des raisons techniques inhérentes à l’outil Meltwater.

Liste des médias issus de la presse quotidienne régionale (PQR) scrutés par MEDIA 2030  :

  1. Ouest-France
  2. Le Parisien
  3. Sud-Ouest
  4. Le Télégramme
  5. La Voix du Nord
  6. Le Dauphiné Libéré
  7. La Nouvelle République
  8. Le Progrès
  9. La Montagne
  10. Dernières Nouvelles d’Alsace
  11. La Dépêche du Midi
  12. L’Est Républicain
  13. Le Républicain Lorrain
  14. Midi Libre
  15. L’Union - L’Ardennais
  16. La Provence
  17. Nice Matin
  18. L’Alsace
  19. Le Journal de Saône-et-Loire
  20. Le Courrier Picard
  21. L’Indépendant
  22. Var Matin
  23. Paris Normandie
  24. Le Bien Public
  25. Vosges Matin

C. Presse hebdomadaire et mensuelle

Critères de sélection : La liste de la presse hebdomadaire/mensuelle se compose de 26 médias, sélectionnés à partir des deux catégories de l’ACPM (actualités & économie et juridique), en ne retenant que ceux dont les diffusions ou distributions totales dépassent 30 000 exemplaires.

Certains médias ont toutefois été exclus car considérés comme trop spécialisés ou à distance des enjeux mesurés. C’est par exemple cas de la publication Mieux vivre votre argent, ou encore Le nouveau détective, etc.

Pour des raisons techniques inhérentes à l’outil Meltwater, le magazine Aujourd’hui en France week-end et Society ne sont pas pris en compte dans cette étude.

Liste des médias hebdomadaires et mensuels scrutés par Focus 2030   :

  1. Merci pour l’Info
  2. M Le Magazine du Monde
  3. Paris Match
  4. Le Figaro Magazine
  5. Le Point
  6. Le Nouvel Obs
  7. Courrier International
  8. Le Monde Diplomatique
  9. L’Express
  10. Marianne
  11. Valeurs Actuelles
  12. Le Pèlerin
  13. La Vie
  14. Famille Chrétienne
  15. Philosophie Magazine
  16. Jeune Afrique
  17. Les Inrockuptibles
  18. Challenges
  19. Capital
  20. Investir, Le journal des finances
  21. Alternatives Economiques
  22. Le Journal du Dimanche
  23. Le Grand Continent
  24. Le Petit Journal
  25. Causeur
  26. Politis

5.4 Tout en ligne/pure players

Critères de sélection : MEDIA 2030 scrute 12 médias tout en ligne à partir d’un recoupement des principaux «  pure players  » en France. Les sites comptabilisant moins de 300 publications analysées par Meltwater dans les derniers 90 jours ont été écartés pour garantir la représentativité et la pertinence des données.

Les médias tout en ligne/pure players d’actualité ont été privilégiés, tandis que ceux axés sur la culture, le «  lifestyle  », le sport ou les portails comme Yahoo et MSN ont été exclus.

Liste des médias tout en ligne scrutés par Focus 2030   :

  1. AEF
  2. Atlantico
  3. Blast
  4. Brut
  5. Contexte
  6. Économie Matin
  7. HuffPost
  8. La Tribune
  9. Mediapart
  10. Reporterre
  11. Slate
  12. The Conversation

5.5 Médias audiovisuels (TV et radios)

Critères de sélection TV : MEDIA 2030 scrute les chaînes de télévision de la TNT diffusant des contenus éditoriaux, à l’exclusion de celles consacrées exclusivement à la culture ou au sport. Pour leur traitement de l’information, TV5 Monde et France 24 ont été ajoutées. Cette liste englobe à la fois les chaînes généralistes et les chaînes d’information en continu. Les contenus télévisuels sont analysés et transcrits par intelligence artificielle, à partir desquelles les requêtes de recherche sémantique opèrent.

Critères d’exclusion  : à noter, certaines chaînes de télévision de la TNT ne sont pas prises en compte en raison de contraintes techniques ou contractuelles liées à l’outil Meltwater. C’est notamment le cas de France 4, ARTE, CANAL+, 6Ter, LCP, TFX, TMC et des décrochages régionaux de France 3 à l’exception de ceux qui figurent dans la liste qui suit.

Liste des chaines de télévision généralistes scrutées par MEDIA 2030  :

  1. TF1
  2. France 2
  3. France 3 
  4. France 3 Régions Alsace 
  5. France 3 Régions Midi Pyrénées 
  6. France 5
  7. M6
  8. TV5 Monde
  9. C8

Chaines TV d’information en continu :

  1. LCI
  2. BFMTV
  3. CNEWS
  4. France info
  5. France 24

Critères de sélection des radios : MEDIA 2030 scrute 7 stations de radios sélectionnées à partir du classement de l’ACPM. Le seuil de sélection a été fixé à une durée d’écoute quotidienne supérieure à 3 millions d’heures. Parmi les 15 radios répondant à ce critère, seules celles traitant de l’actualité et de l’information ont été intégrées dans cette étude notamment RFI qui couvre tout particulièrement les enjeux internationaux.

A noter : MEDIA 2030 collecte les informations issues des retranscriptions écrites des contenus radiophoniques à partir d’une intelligence artificielle.

Liste des stations de radio généralistes et d’information continue scrutées par MEDIA 2030 :

  1. France Inter
  2. RTL
  3. RFI
  4. Europe 1
  5. RMC
  6. France Culture

Stations de radio d’information en continu :

  1. France Info

5.6 Contenus écrits émis par les sites web des médias audiovisuels (TV et radios)

Critères de sélection des chaines TV : En plus de leurs contenus radio et télévisés, la plupart des médias publient également des articles sur leurs sites internet respectifs. MEDIA 2030 analyse les sites web de 8 radios et 9 télévisions. Ces sources sont analysées dans la catégorie “contenus écrits”, en appliquant la méthodologie utilisée pour la presse écrite et les sites tout en ligne/pure players.

Exceptions : Les sites des radios et chaînes de télévision exclusivement dédiés au streaming sont exclus de l’étude. En plus des sites des médias audiovisuels dont les contenus émis sont retranscrits par Intelligence artificielle, MEDIA 2030 analyse les contenus écrits de Sud Radio, Public Sénat et France 3 Régions.

Liste des sites web audiovisuels analysés par MEDIA 2030 

Radio :

  1. RTL
  2. Sud Radio 
  3. RFI
  4. Europe 1 
  5. France Info
  6. RMC/BFM
  7. France culture
  8. France Inter

TV :

  1. LCI/TF1
  2. France 3 Régions 
  3. France Info (même site que pour la radio) 
  4. BFM
  5. LCP
  6. Public Sénat
  7. TV5 Monde
  8. France 24
  9. CNEWS

6. Les organisations et personnalités du secteur de la solidarité internationale dans les médias français

Critères de sélection : MEDIA 2030 identifie les personnalités les plus citées dans les médias afin de mieux comprendre la visibilité des acteurs associés à la solidarité internationale, à l’aide publique au développement et aux Objectifs de développement durable. Cet exercice permet d’identifier les acteurs qui façonnent le débat en France sur les enjeux internationaux du développement.

À noter : pour les médias audiovisuels, les bandeaux d’informations dans lesquels les organisations et les personnalités sont souvent citées ne sont pas pris en compte.

6.1 Les organisations de la solidarité internationale 

MEDIA 2030 mesure la manière dont les médias couvrent les organisations non gouvernementales (ONG), les organisations inter-gouvernementales (OIG), les think tanks et centres de recherche, les fondations, les institutions françaises du secteur de la solidarité internationale et des enjeux de développement. 

  • Sélectionnée par Focus 2030, cette liste n’est pas exhaustive mais recense les principaux acteurs du secteur mentionnés dans les médias en France. 
  • Les organisations sont recherchées par leur acronyme et leur nom complet. 
  • Le classement des organisations les plus citées ne reflète pas toujours leur rôle dans la couverture d’enjeux internationaux, qui constitue l’objectif principal de MEDIA 2030 car les structures actives à la fois à l’échelle nationale et internationale bénéficient d’une visibilité médiatique accrue. 

A. Organisations non-gouvernementales (ONG) 

  1. ACAT-France 
  2. ACTED 
  3. Action Contre la Faim (ACF) 
  4. Action Santé mondiale 
  5. Action Éducation 
  6. ActionAid 
  7. ALIMA 
  8. Amis du Fonds mondial Europe 
  9. Amnesty International 
  10. AMREF (Health Africa) 
  11. Association for Women’s Rights in Development (AWID) 
  12. Association Sœur Emmanuelle (ASMAE) 
  13. ATD Quart Monde 
  14. Bibliothèques sans Frontières 
  15. Care International 
  16. CCFD-Terre Solidaire 
  17. Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID) 
  18. Cimade 
  19. Coalition Eau 
  20. Coalition Plus 
  21. Coordination SUD 
  22. Empow’her 
  23. Ensemble contre la peine de mort 
  24. Equality Now 
  25. Equipop 
  26. Focus 2030 
  27. Forum de Paris sur la Paix 
  28. Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations (FORIM) 
  29. Forum Réfugiés 
  30. Forus International 
  31. Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH) 
  32. Global Citizen 
  33. Greenpeace 
  34. Gret 
  35. Groupe d’information et de soutien aux immigré·e·s (GISTI) 
  36. Handicap International 
  37. Human Rights Watch (HRW) 
  38. Ipas 
  39. Médecins du Monde 
  40. Médecins sans Frontières (MSF) 
  41. Observatoire des Multinationales 
  42. ONE Campaign France 
  43. Oxfam 
  44. Plan International 
  45. Planning Familial 
  46. Première Urgence Internationale 
  47. QuotaClimat 
  48. Reporters sans Frontières 
  49. Rotary International 
  50. Réseau Action Climat 
  51. Réseau Éducation sans Frontières 
  52. Secours Islamique France 
  53. Sidaction 
  54. Solidarité Laïque 
  55. Solidarité Sida 
  56. Solidarités International 
  57. SOS Méditerranée 
  58. Transparency International 
  59. Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) 
  60. Women Deliver 
  61. Women Engage for a Common Future 
  62. World Vision 
  63. World Wild Fund (WWF) 

 

B. Organisations intergouvernementales (OIG) 

  1. Association internationale de développement (AID) 
  2. Banque africaine de développement 
  3. Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures 
  4. Banque asiatique de développement 
  5. Banque de développement des BRICS 
  6. Banque de développement du Conseil de l’Europe 
  7. Banque européenne d’investissement 
  8. Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) 
  9. Banque interaméricaine de Développement 
  10. Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) 
  11. Banque islamique de développement 
  12. Banque mondiale 
  13. Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) 
  14. Comité des droits de l’Homme 
  15. Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) 
  16. Conseil de l’Europe 
  17. Conseil des droits de l’Homme des Nations unies (CDH) 
  18. Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) 
  19. Cour pénale internationale (CPI) 
  20. Finance en Commun 
  21. Fondation Davos/Forum économique mondial 
  22. Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) 
  23. Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) 
  24. Fonds International de Développement Agricole (FIDA) 
  25. Fonds Monétaire International (FMI) 
  26. Fonds Vert pour le climat 
  27. Gavi (l’Alliance du vaccin) 
  28. Global Financing Facility (GFF) 
  29. Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) 
  30. Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme 
  31. Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) 
  32. Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite 
  33. International Development Finance Club (IDFC) 
  34. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme 
  35. Le Pacte Mondial de l’ONU (Global Compact) 
  36. Nouvelle Banque de développement 
  37. Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) 
  38. One Planet Summit 
  39. ONU Femmes 
  40. ONU-Habitat 
  41. Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) 
  42. Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) 
  43. Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) 
  44. Organisation internationale de la francophonie (OIF) 
  45. Organisation internationale du travail (OIT) 
  46. Organisation internationale pour les migrations (OIM) 
  47. Organisation mondiale du commerce (OMC) 
  48. Organisation mondiale pour la santé (OMS) 
  49. Organisation météorologique mondiale (OMM) 
  50. Organisations des Nations unies (ONU) 
  51. Partenariat Mondial pour l’éducation 
  52. Programme alimentaire mondial (PAM) 
  53. Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) 
  54. Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) 
  55. Union Africaine 
  56. UNITAID 

 

C. Thinks tanks et centres de recherche 

  1. African Center for Economic Transformation (ACET) 
  2. Barcelona Institute for Global Health (ISGlobal) 
  3. Center for Global Development (CGD) 
  4. Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)
  5. Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI) 
  6. Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) 
  7. Comité pour l’environnement et le développement durable (Comité 21) 
  8. Conseil européen pour les relations internationales 
  9. Development Engagement Lab (DEL)
  10. Equal International 
  11. Evidences 
  12. Finance for Development Lab 
  13. Fondation Jean Jaurès 
  14. Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI) 
  15. Global Development Network (GDN) 
  16. Groupe URD (Urgence Réhabilitation Développement) 
  17. Institut d’Études du Développement de la Sorbonne (IEDES) 
  18. Institut de recherche des Nations unies pour le développement social (UNRISD) 
  19. Institut de recherche pour le développement (IRD) 
  20. Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) 
  21. Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI) 
  22. Institut du genre en géopolitique (IGG) 
  23. Institut Français des Relations Internationales (IFRI) 
  24. Institut Pasteur 
  25. Institut Veblen 
  26. Institute for Climate Economics (I4CE) 
  27. Institute for Development Impact (I4DI) 
  28. International Institute for Environment and Development (IIED) 
  29. J-PAL Europe 
  30. Institut national de la santé et de la recherche médical (INSERM) 
  31. Open Diplomacy 
  32. Overseas Development Institute (ODI) 
  33. UN Sustainable Development Solutions Network (SDSN) 
  34. World Resources Institute (WRI) 

 

D. Fondations 

  1. Children’s Investment Fund Foundation 
  2. Eleanor Crook Foundation 
  3. European Climate Foundation 
  4. Fondation Aga Khan 
  5. Fondation Bettencourt Schueller 
  6. Fondation Bloomberg 
  7. Fondation Chanel 
  8. Fondation Ford 
  9. Fondation Française de l’Ordre de Malte 
  10. Fondation Gates 
  11. Fondation GoodPlanet 
  12. Fondation Heinrich-Böll-Stiftung 
  13. Fondation Helen Keller 
  14. Fondation L’Oréal 
  15. Fondation Mastercard 
  16. Fondation Mérieux 
  17. Fondation Oak 
  18. Fondation Pierre Fabre 
  19. Fondation RAJA-Danièle Marcovici 
  20. Fondation Rockefeller 
  21. Fondation Visa 
  22. Fonds L’Oréal pour les Femmes 
  23. Fonds pour les Femmes en Méditerranée 
  24. Global Fund for Women 
  25. Hewlett Foundation 
  26. Kering Foundation 
  27. Open Philanthropy 
  28. Open Society Foundations 
  29. Pivotal 
  30. Wellcome Trust 

E. Institutions françaises 

  1. Agence Française de Développement (AFD) 
  2. Commission nationale de la coopération décentralisée 
  3. Conseil interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) 
  4. Conseil national pour le développement et la solidarité internationale 
  5. Conseil présidentiel pour le développement 
  6. Conseil économique, social et environnemental (CESE) 
  7. Expertise France 
  8. Fonds d’Innovation pour le Développement (FID) 
  9. France Volontaires 
  10. L’initiative 
  11. Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), le Quai d’Orsay 
  12. Proparco 
  13. Secrétaire d’État chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux 

 

6.2 Les personnalités de la solidarité internationale 

La sélection des personnalités suivies par MEDIA 2030 repose sur des critères objectifs : fonction institutionnelle, engagement dans les politiques de développement, visibilité médiatique et participation au débat public. Bien que rigoureuse, cette démarche inclut une part de subjectivité nécessaire à une lecture pertinente. La diversité des profils empêche toute standardisation stricte dès lors que certaines figures continuent de porter publiquement des enjeux de développement au-delà de leur fonction officielle. 

MEDIA 2030 distingue les personnalités françaises et les personnalités internationales, afin de différencier celles qui influencent directement le débat public en France de celles qui occupent une position de premier plan sur la scène mondiale en matière de solidarité. Cette distinction offre une lecture plus claire des dynamiques médiatiques, entre la représentation de ce qui relève d’une expression reflétant l’échelle nationale et ce qui relève de positionnements au nom d’institutions ou d’organisations dont la dimension est identifiée comme internationale. Par exemple, bien que Christine Lagarde soit française, sa fonction de présidente de la Banque centrale européenne lui confère une influence émanant d’un organe international au nom duquel elle s’exprime et à partir duquel elle est mentionnée par les médias. Elle est donc classée parmi les personnalités internationales. 

La liste des personnalités scrutées n’est pas exhaustive et peut évoluer pour refléter les dynamiques médiatiques, les renouvellement de fonctions et les priorités internationales. 

A. Personnalités françaises : 

  1. Adrien Abécassis – Directeur des initiatives politiques au Forum de Paris sur la Paix 
  2. Alice Apostoly – Co-fondatrice Institut du Genre en Géopolitique 
  3. Gérard Araud – Écrivain, ancien ambassadeur de France aux États-Unis 
  4. Yann Arthus-Bertrand – Fondateur de la Fondation Good Planet 
  5. Jacques Attali – Écrivain, économiste, ancien haut fonctionnaire français, fondateur d’Action Contre la Faim 
  6. Bertrand Badie – Professeur émérite à Sciences Po, spécialiste des relations internationales 
  7. Bertrand Badré – Economiste, ancien directeur de la Banque Mondiale 
  8. Françoise Barré-Sinoussi – Présidente de Sidaction, Membre de Santé mondiale 2030 
  9. Yasmine Belkaïd – Directrice générale de l’Institut Pasteur 
  10. Patrick Bertrand – Directeur exécutif d’Action Santé mondiale 
  11. Anne Bideau – Directrice générale de Plan International France 
  12. Guillaume Bigot – Député du Rassemblement National, rapporteur APD 
  13. Pascal Boniface – Géopolitologue français, fondateur et directeur de l’IRIS 
  14. Sylvie Brunel – Chercheuse, ancienne directrice générale d’Action Contre la Faim 
  15. Olivier Buyeron – Président de Coordination SUD 
  16. Agnès Buzyn – Médecin et ancienne ministre de la Santé, Fondatrice du Think tank EVIDENCES 
  17. Julia Cagé – Enseignante-chercheuse et économiste 
  18. Agnès Callamard – Secrétaire Générale d’Amnesty International 
  19. Lucas Chancel – Co-directeur du Laboratoire sur les inégalités mondiales à l’Ecole d’Economie de Paris 
  20. Amandine Clavaud – Directrice des études à la Fondation Jean Jaurès 
  21. Jean-François Corty – Président de Médecins du monde 
  22. Lucie Daniel – Responsable de plaidoyer et d’études chez Equipop 
  23. Jean-François Delfraissy – Président du Comité consultatif national d’éthique, Président de Santé mondiale 2030 
  24. Esther Duflo – Présidente de l’Ecole d’Economie de Paris et Prix Nobel d’économie 
  25. Cécile Duflot – Ancienne ministre et directrice générale d’Oxfam France 
  26. Philippe Duneton – Directeur général d’Unitaid 
  27. Hakim El Karaoui – Co-fondateur du Club 21ème siècle et essayiste 
  28. Thomas Friang – Fondateur de l’Institut Open Diplomacy, Directeur Exécutif de l’Institut Géopolitique & Business de l’ESSEC 
  29. François Gemenne – Directeur The Hugo Observatory, Co-auteur du sixième rapport du GIEC 
  30. Kevin Goldberg – Directeur général de SOLIDARITES INTERNATIONAL 
  31. Stanislas Hannoun – Chef du pôle Inégalités et Justice Fiscale chez Oxfam France 
  32. Adeline Hazan – Présidente d’UNICEF France 
  33. Anne Héry – Directrice du plaidoyer chez Handicap International 
  34. Jean-Marc Jancovici – Ingénieur, Président de The Shift Project 
  35. Jean-François Julliard – Directeur Général Greenpeace France 
  36. Michel Kazatchkine – Ancien Directeur du Fonds mondial, Membre de Santé mondiale 2030 
  37. Sarah Knafo – Députée française de Reconquête au Parlement européen 
  38. Aïcha Koraïchi – Présidente d’Action contre la Faim 
  39. Maé Kurkjian – Directrice du Plaidoyer France de ONE 
  40. Valérie Masson-Delmotte – Climatologue, Coprésidente du groupe nᵒ 1 du GIEC 
  41. Thomas Melonio – Économiste en chef de l’AFD 
  42. Eva Morel – Co-fondatrice et Secrétaire générale Quotaclimat 
  43. Fanny Petitbon – Responsable France chez 350.org 
  44. Thomas Piketty – Économiste, Co-directeur World Inequality Lab 
  45. Lucie Pinson – Directrice général de Reclaim Finance 
  46. Rémy Rioux – Directeur général de l’AFD 
  47. Friederike Röder – Directrice de la Global Solidarity Levies Task Force 
  48. Jean Sauvignon – Directeur Data QuotaClimat 
  49. Anne Savinel-Barras – Présidente Amnesty International France 
  50. Jean-Michel Severino – Ancien directeur général de l’Agence française de développement (AFD) 
  51. Michael Siegel – Directeur plaidoyer chez Action Contre la Faim 
  52. Thani Mohamed Soilihi – Ministre délégué auprès du MEAE, chargé de la francophonie et des partenariats internationaux 
  53. Marisol Touraine – Ancienne ministre de la Santé, Présidente d’Unitaid 
  54. Sébastien Treyer – Directeur général de l’Iddri 
  55. Laurence Tubiana – Directrice générale de la Fondation européenne pour le climat 
  56. Justin Vaïsse – Fondateur et directeur général du Forum de Paris sur la Paix 
  57. Najat Vallaud-Belkacem – Ancienne ministre et Présidente de France Terre d’Asile 
  58. Yazdan Yazdanpanah – Directeur de l’INSERM 
  59. Chrysoula Zacharopoulou – Ancienne ministre délégué auprès du MEAE, chargée de la francophonie et des partenariats internationaux, envoyée spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète 
  60. Gabriel Zucman – Economiste, Directeur de la European Union Tax Observatory 

B. Personnalités internationales : 

  1. Inger Andersen – Directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) 
  2. Audrey Azoulay – Directrice de l’UNESCO 
  3. Michelle Bachelet – Ancienne Haut-Commissaire aux droits de l’homme et ancienne Présidente du Chili 
  4. Ajay Banga – Président de la Banque Mondiale 
  5. Winnie Byanyima – Directrice exécutive du Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) 
  6. Mathias Cormann – Secrétaire Général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) 
  7. Qu Dongyu – Directeur Général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) 
  8. Shirin Ebadi – Militante politique et des droits humains iranienne 
  9. Bill Gates – Président de la Fondation Gates 
  10. Melinda French Gates – Fondatrice de Pivotal Ventures 
  11. Kristalina Georgieva – Directrice du Fonds Monétaire International (FMI) 
  12. Tedros Adhanom Ghebreyesus – Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 
  13. Filippo Grandi – Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés 
  14. Rebeca Grynspan – Secrétaire générale de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) 
  15. António Guterres – Secrétaire Général des Nations unies 
  16. Pierre Krähenbühl – Directeur général du Comité international de la Croix-Rouge 
  17. Christine Lagarde – Présidente de la Banque Centrale Européenne 
  18. Narges Mohammadi – Défenseuse des droits de l’homme iranienne, Prix Nobel de la paix 
  19. Amina J. Mohammed – Vice-secrétaire général des Nations unies 
  20. Denis Mukwege – Président et fondateur de la fondation Panzi, Prix Nobel de la paix 
  21. Nadia Murad – Fondatrice de Nadia’s Initiative, Prix Nobel de la paix 
  22. Louise Mushikiwabo – Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie 
  23. Sania Nishtar – Directrice exécutive de Gavi, l’Alliance du Vaccin 
  24. Kako Nubukpo – Macroéconomiste, ancien ministre de l’Économie du Togo 
  25. Ngozi Okonjo-Iweala – Directrice générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) 
  26. Catherine Russel – Directrice général UNICEF 
  27. Jeffrey Sachs – Consultant spécial auprès du Secrétaire Général des Nations unies 
  28. Achim Steiner – Administrateur du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) 
  29. Simon Stiell – Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) 
  30. Greta Thunberg – Militante et écologiste suédoise 
  31. Malala Yousafzai – Militante pour l’éducation des filles et les droits des femmes 

 

7. Visualisation des données de MEDIA 2030

7.1 Outils de visualisation de MEDIA 2030

MEDIA 2030 se présente sous la forme de datavisualisations reposant sur la méthodologie suivante  :

  • Source des données : les résultats des requêtes construites à partir de champs sémantiques (nombre de mentions, nombre de publications scrutées, médias émetteurs, dates & heures de publication, etc.) sont extraits de la solution Meltwater sous forme de fichiers Excel ou CSV (format “hérité”).
  • Traitement et visualisation : après réorganisation des données brutes, ces dernières sont intégrées dans un outil de visualisation et publiées sur le site de Focus 2030.à partir de l’éditeur de graphique Infogram, une solution susceptible d’être ultérieurement remplacée par Metabase ou une autre solution permettant d’accroître l’automatisation du processus. 
  • Production des graphiques : l’ensemble des graphiques du baromètre MEDIA 2030 est issu de ce flux de traitement : extraction des données via Meltwater, structuration sur tableur, puis génération d’infographies à partir des données consolidées.
  • Format des graphiques  : En fonction des données à visualiser, des formes de graphiques différentes sont adoptées : courbes, barres horizontales ou verticales, nuages de mots, etc. 

7.2 Méthodologie retenue pour la création de nuages de mots

Les nuages de mots permettent une visualisation des termes les plus fréquemment mentionnés dans une requête, qu’il s’agisse de mots, de noms propres ou d’expressions clés.

Par exemple, en analysant les mentions de l’aide publique au développement ou de l’Agenda 2030, le nuage de mots mettra en évidence les termes les plus récurrents associés à ces sujets : noms de ministres, pays, controverses ou polémiques, sentiments, contextes d’expression, lois, etc.

Cet outil graphique permet ainsi de contextualiser les mentions en révélant les formulations et thématiques dominantes sur une période donnée, affinant ainsi de manière qualitative l’analyse quantitative des occurrences.

A. Collecte et traitement des données des nuages de mots

  • Source des données : Export des résultats d’une requête issue de la solution Meltwater en fichier Excel.
  • Analyse : Extraction des expressions clés.
  • Automatisation : Un script Python filtre et analyse la fréquence des termes selon la méthodologie suivante :
    • Suppression des mots vides (stopwords) et formules de politesse.
    • Exclusion des expressions non pertinentes via une liste noire.
    • Comptage des occurrences des mots et expressions retenus.
    • Calcul du taux de récurrence pour identifier les termes dominants.

Le script Python utilisé a été conçu spécialement par Focus 2030 pour s’adapter aux bases de données générées et exportées depuis l’outil Meltwater. Ce programme effectue un traitement approfondi des données pour extraire, standardiser et analyser des expressions textuelles à partir d’un export des données obtenues sur Meltwater dans un fichier Excel contenant des champs sémantiques. Le code sélectionne les lignes correspondant à certains critères comme l’année, le mois, ou le groupe de mots que l’on souhaite analyser/visualiser. Le programme nettoie les textes en éliminant, par exemple, les formules de salutation (« bonjour », « au revoir ») à partir d’une liste de mots indésirables figurant dans une liste dédiée. Le code utilise un compteur pour calculer combien de fois chaque mot-clé apparaît dans l’ensemble des données. Ainsi, il identifie et exclut les mots les plus fréquents (« stopwords » tels que les articles, les conjonctions de coordination, etc.) Enfin, sur la base de ce comptage, le code repère les expressions qui reviennent le plus souvent (les « topwords ») à partir duquel le nuage de mots sera généré pour visualiser les occurrences/fréquences/récurrences, de façon automatisée et en arrière-plan.

B. Génération et personnalisation du nuage de mots

La taille d’un mot dans le visuel représente sa fréquence d’utilisation : le mot écrit en plus gros caractères est le plus fréquent. L’emplacement d’un mot au sein du nuage n’a pas de signification particulière, pas plus que sa couleur.

7.3 Méthodologie retenu pour la carte du monde de MEDIA 2030

A. Objectif de la carte du monde de la couverture médiatique

La carte du monde de la couverture médiatique vise à illustrer la visibilité des différents pays dans les médias français, en fonction de la fréquence de leurs mentions dans les médias scrutés par MEDIA 2030.

Cette approche permet d’analyser les inégalités de traitement de la couverture médiatique, en mettant en évidence les pays surreprésentés (ex. : États-Unis, Allemagne) et sous-représentés (pays en développement), voire totalement absents de l’agenda médiatique français.

Cette carte permet donc de dresser un diagnostic des priorités géopolitiques médiatiques et d’illustrer comment certains pays ou zones géographiques dominent le paysage informationnel, tandis que d’autres restent largement ignorés, provoquant, de fait, une distorsion dans la représentation du monde par les médias, et en conséquence, dans la représentation du monde chez les consommateurs de l’offre médiatique.

B. Collecte et traitement des données de la carte du monde de la couverture médiatique

Une requête booléenne sur Meltwater recense les mentions de tous les pays dans les médias français scrutés par MEDIA 2030 (presse écrite, en ligne, TV, radio), à partir du nom du pays.

Le nombre d’occurrences des mentions des pays dans les médias couverts à partir de 60 000 publications par mois en moyenne sont extraits.

Une analyse statistique des occurrences permet d’identifier le nombre de mentions par pays dans ces publications.

Une carte est enfin réalisée à partir de codes couleurs permettant de visualiser les mentions par pays selon une échelle d’intervalles.

Autres documents utiles :
Bibliothèque d’expressions booléennes de la solution Meltwater