Publié le 14 décembre 2018 dans Sondages
Nos données dévoilent que le soutien des citoyen·ne·e·s à l’appartenance de la France à l’Union européenne apparait comme un discriminant majeur vis-à-vis du soutien au développement des pays les plus pauvres.
Il ressort que 49% des français approuvent ou approuvent fortement l’appartenance de la France à Union européenne quand 34% des français désapprouvent ou désapprouvent fortement l’appartenance de la France à l’Union européenne.
18% des français n’ont pas d’opinion sur l’appartenance de la France à l’Union européenne.
Or, 70% des français en faveur d’une augmentation de l’aide publique au développement approuvent parallèlement l’appartenance de la France à l’Union européenne, contre 28% des français qui désapprouvent l’appartenance à l’Union européenne.
A l’inverse, 56% des français souhaitant une baisse de l’aide publique au développement désapprouvent l’appartenance de la France à l’Union européenne, contre 20% de ceux qui souhaitent une augmentation de l’aide.
Le soutien à l’appartenance de la France à l’Union européenne apparait donc comme un discriminant majeur vis-à-vis du soutien au développement des pays les plus pauvres. Cette corrélation s’appuie sur d’autres discriminants, à savoir que les français les plus aisés, les plus éduqués et les plus urbains sont à la fois ceux qui soutiennent le plus les actions en faveur des pays en développement et ceux qui soutiennent le plus l’appartenance de la France à l’Union européenne.
On retiendra que c’est chez les électeurs d’Emmanuel Macron que s’affiche le plus fort soutien de l’appartenance de la France à l’Union européenne (81%), à l’opposé des électeurs de Marine Le Pen qui ne sont que 18%.
Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon sont moins nombreux que les électeurs de François Fillon à approuver l’appartenance de la France à l’Union européenne.
Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Aid Attitudes Tracker qui mesure l’évolution des opinions et comportements sur les enjeux de solidarité internationale dans quatre pays.