Le niveau d’approbation de l’appartenance de la France à l’Union Européenne est corrélé à un plus grand soutien des français·e·s aux enjeux de développement.
Il s’agit en l’occurrence d’une corrélation davantage que d’une causalité, sachant que parallèlement, les français les plus en faveur de l’Europe sont également les français les plus éduqués, les plus urbains, les plus aisés et les moins sympathisants du nationalisme d’extrême droite, c’est à dire les plus en faveur d’un soutien aux populations des pays en développement.
Tout se passe comme si le ressenti à l’égard de la pauvreté dans le monde était étroitement connecté à la perception de la souveraineté nationale tantôt fermée sur les frontières hexagonales, tantôt imaginée à l’échelle des institutions et du continent européen, voire à l’échelle du monde.