À LA UNE
Le récent Conseil présidentiel pour les « partenariats internationaux », anciennement « pour le développement », dévoile les nouvelles priorités stratégiques de la France avec pour ambition de sortir des « dépendances de l’aide au développement » en s’attaquant à la réforme de l’architecture financière internationale et aux causes structurelles de la pauvreté et des inégalités, une orientation qui mériterait d’être saluée.
À l’heure où la France fait face à une contraction inédite de son espace fiscal, les conclusions du Conseil présidentiel sont toutefois sans équivoque : il faudra faire mieux avec moins en maximisant efficience organisationnelle, effets de levier et impact sur le terrain, ce, à la veille de la Conférence sur le financement du développement qui se tiendra à Séville au début de l’été.
Côté pile, l’action de la France en matière de solidarité internationale demeure orientée vers la protection de l’environnement et du climat, l’éducation, la santé, la jeunesse, la souveraineté alimentaire, les droits humains et l’égalité femmes-hommes.
Côté face, ces nouvelles orientations assument désormais sans détour la recherche d’un retour sur investissement, tant d’un point de vue économique que diplomatique et sécuritaire. Cette approche mériterait toutefois d’être scrutée avec attention pour ne pas voir resurgir les démons de l’aide liée, pratique prohibée par l’OCDE et autres démarches « transactionnelles » en vogue outre-Atlantique...
Ce changement de paradigme entend également contribuer à faire évoluer les termes du débat en associant partenaires, citoyens, parlementaires, territoires à l’action internationale de la France. Cet exercice, maintes fois envisagé et toujours reporté, s’inscrit cette fois-ci dans un contexte bien particulier, à l’heure où une minorité active prône un repli national dont les éléments de langage ressemblent à s’y méprendre à un copier-coller des discours de la Maison Blanche…
Finie l’aide publique au développement, vivent les partenariats internationaux, recommande le Conseil éponyme !
Ce combat sémantique mérite qu’on s’y arrête tant les pratiques du secteur ont trop souvent contribué à maintenir dans la dépendance les pays et populations supposément « aidées ». Pour autant, ces nouvelles orientations, aussi ambitieuses soient-elles, ne passeraient-elles pas à côté du l'essentiel ? Comment financer la survie et l'épanouissement des populations les plus vulnérables et garantir l’avenir des générations futures ?
Tandis que les coupes drastiques des États-Unis ont d’ores et déjà des répercussions dramatiques sur le terrain, l’Europe, France comprise, regarde ailleurs, quand elle ne contribue pas à aggraver la situation…
Ainsi, 10 pays européens s’apprêtent à réduire de 18 milliards de dollars leur aide publique au développement pour la seule année 2025, sans s’interroger, semble-t-il, sur les conséquences d’une telle orientation pour leurs… « partenaires ».
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| Prenez connaissance des grands moments à venir avec nos agendas, régulièrement mis à jour :
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#MEDIA2030
En France, une fois n’est pas coutume, l’aide publique au développement (APD) fait l’objet d’une couverture médiatique sans précédent. Les médias français ont en effet trois fois plus couvert l’APD et ses enjeux en mars 2025 qu’en 2024 en moyenne. En France, près de 80 % de la couverture médiatique se focalise sur l’Europe et les États-Unis, reléguant le reste du monde, c’est-à-dire 86 % de la population mondiale, à la périphérie de l’actualité internationale. C’est ce que révèle MEDIA 2030, nouveau baromètre de Focus 2030 qui mesure la couverture médiatique des enjeux de développement international en scrutant les publications et émissions issues de 110 médias français.
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Dernières actualités
- #ConseilPrésidentiel Introduit en 2021 par la loi sur le développement solidaire et chargé de fixer les orientations stratégiques relatives à cette politique publique, le 3e Conseil présidentiel du développement, renommé en Conseil présidentiel pour les partenariats internationaux, s’est tenu ce 4 avril. Au-delà du changement de paradigme, d’autres évolutions sont à noter : 60 % des dons seront alloués aux pays les plus vulnérables, la priorité sera donnée au continent africain, à l’Indopacifique et au voisinage européen, et les investissements se concentreront sur sept filières stratégiques ainsi que des « secteurs d’avenir ». Ces orientations seront déclinées sur le plan opérationnel par le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID), présidé par le Premier ministre, qui se tiendra d’ici juin.
- #FfD4 À trois mois de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4) organisée à Séville du 30 juin au 3 juillet prochains, les États membres négociaient jusqu’au 8 avril les termes de la déclaration finale. Alors que cette conférence onusienne vise précisément à apporter des solutions multilatérales aux problèmes actuels du financement du développement, les États-Unis ont indiqué leur opposition à la création de nouveaux processus et remis en question toute mention de l’Agenda 2030 et des Objectifs de développement durable. Save the dates : les organisations souhaitant organiser un évènement parallèle à la conférence ont jusqu’au 30 avril. Les coalitions de bonne volonté peuvent proposer leurs initiatives via la plateforme d’action de Séville, du 1er mai au 6 juin.
- #APD #EnArrièreToute Alors que les coupes titanesques annoncées dans l’aide publique au développement (APD) des États-Unis préoccupent la planète entière, les pays européens ne comptent pas compenser le repli américain. Selon le Donor Tracker, dix des principaux pays donateurs européens ont prévu de réduire leur APD de 18 milliards de dollars en 2025 par rapport à 2023, dont 9,2 milliards de dollars pour l’Allemagne, 2,6 milliards pour la France et 2,2 milliards pour le Royaume-Uni.
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🗓️ Évènements à venir
- 7-11 avril : Réunion du Comité de la protection du milieu marin de l’Organisation maritime internationale. Plus de 60 pays défendent la création d’une taxe mondiale sur le transport maritime, responsable de 2,2 % des émissions mondiales de CO2, afin de financer la lutte pour le climat et contre la pauvreté. L’issue des discussions demeure cependant très incertaine.
- 8-10 avril : 5e réunion du Conseil d’administration du Fonds de réponse aux pertes et préjudices, la Barbade.
- 16 avril, 15h30 : publication des montants provisoire de l’aide publique au développement en 2024 par le Comité d’aide au développement de l’OCDE, qui compte désormais 33 membres. À suivre ici.
- 21-26 avril : Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du FMI, Washington D.C., USA.
- 28-29 avril : Forum des Nations unies sur le financement du développement, New York, USA.
- 30 avril-1er mai : 4e session du comité préparatoire de la Conférence FfD4, New York, USA.
Ne passez à côté d'aucun évènement grâce à notre Agenda international du financement du développement et du climat.
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🔎 Comprendre les enjeux du financement du développement
- #CNDSI #Évaluation La récente évaluation du Conseil national du développement et de la solidarité internationale (CNDSI), encadrée par un groupe de référence constitué d’une pluralité d’acteurs, confirme sa pertinence en tant qu’instance de dialogue entre les principaux acteurs du développement et le gouvernement pour permettre la définition d’une stratégie d’aide publique au développement.
- #APDtoujours #Podcast « À qui doit bénéficier l'aide publique au développement ? » Entendez-vous l’éco donne la parole à trois expert·e·s du sujet sur France Culture.
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Dernières actualités
- #N4G La 4e édition du Sommet Nutrition for Growth (N4G), qui s’est déroulée à Paris les 27 et 28 mars derniers, a permis de mobiliser 27,55 milliards de dollars pour la lutte contre la malnutrition dans le monde. Un montant « impressionnant », selon Action Santé Mondiale, puisqu’il dépasse celui mobilisé lors du précédent Sommet N4G à Tokyo en 2021, malgré les attaques actuelles contre le multilatéralisme et l’absence de contribution des États-Unis, du Royaume-Uni et du Canada, bailleurs historiques de la nutrition. Ce résultat a été rendu possible grâce à l’implication notable des banques régionales de développement et d’organisations philanthropiques. Les acteurs de la société civile française saluent une mobilisation politique inédite, mais certains, à l’instar d’Action contre la Faim et Action Santé Mondiale, déplorent un engagement de la France « largement en deçà des attentes ». Alors que les Nations unies ont repoussé de 2025 à 2030 l’atteinte des cibles mondiales en matière de nutrition, l’élan politique ne doit pas faiblir.
- #CoupesBudgétaires Les projections de l’impact des coupes de l’APD sur la santé se multiplient. Le désengagement de seulement cinq pays, dont la France, pourrait entraîner plus de dix millions de nouvelles infections au VIH et près de trois millions de décès supplémentaires d’ici 2030, rapporte The Lancet. L’OMS estime pour sa part que 15 millions de nouveaux cas de paludisme et 107 000 décès pourraient être observés dès 2025, du seul fait du retrait américain de l’aide internationale. « La France a l’opportunité de jouer un rôle clé pour préserver la coopération scientifique et protéger la santé mondiale », estime l’immunologue Jean-François Delfraissy de Santé Mondiale 2030 dans une tribune publiée dans La Tribune Dimanche.
- #FondsMondial Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a lancé l’argumentaire d’investissement de sa huitième reconstitution des ressources. Le partenariat, dont l’action a permis de réduire de 63 % le taux de mortalité combiné des trois maladies depuis 2002, aura besoin de 18 milliards de dollars pour continuer sa mission et préserver 23 millions de vies supplémentaires jusqu’en 2029. La Children’s Investment Fund Foundation (CIFF) a apporté la première contribution, pour un montant de 150 millions de dollars. La France sera-t-elle au rendez-vous ? C’est l’aspiration d’une majorité de la population française, dévoile un sondage commissionné par Coalition PLUS et AIDES.
- #PandémiesRéactionnaires C’est le titre du rapport conjoint d’Action Santé Mondiale, ONE, Sidaction, Solidarité Sida, AIDES et Coalition PLUS, qui plaide pour une reconstitution du Fonds mondial à la hauteur des besoins et alerte sur les dangers d’un désinvestissement… « solidaire ».
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🔎 Comprendre les enjeux de la santé mondiale
- #LaSantéMondialePourlesNuls Pour la seule année 2023, l’aide publique au développement de la France a permis d’améliorer l’accès à la santé de plus de 15 millions de personnes. Tout comprendre des enjeux de santé mondiale en 5 pages, grâce à ONE et ses partenaires.
- #ConseilLecture À travers l’exemple récent de l’élimination de la maladie du sommeil en Guinée, Delphine Roucaute rappelle dans Le Monde que 44 pays ont réussi à éliminer une maladie depuis 2020 à l’échelle mondiale.
- #Podcast Invitée du podcast Soft Power, Marisol Touraine, présidente d'Unitaid, répond à la question « À l’heure où les États-Unis se retirent de l’OMS, comment gérer une santé mondiale affaiblie ? »
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Dernières actualités
- #CSW69 #Beijing+30 La 69e session de la Commission sur la Condition de la femme (CSW69) s'est tenue à New York du 10 au 21 mars derniers, marquant les 30 ans de la Déclaration de Beijing sur les droits des femmes. En dépit du backlash observé à l’échelle mondiale, les États membres de l’ONU sont parvenus à adopter une déclaration politique réaffirmant leur engagement en faveur de l’égalité de genre. Si certaines avancées telles que la reconnaissance des violences numériques ou le financement de l’économie du soin méritent d’être soulignées, les discussions ont été marquées par la présence croissante d’organisations « anti-droits ». Les États-Unis se sont pour leur part opposés à toute mention des droits sexuels et reproductifs dans le texte final, et ont finalement retiré leur soutien à la déclaration. Washington a également signalé son intention d’utiliser son poids financier et diplomatique pour freiner les politiques progressistes [abonné·e·s] de l’ONU, notamment sur la parité au sein des institutions et sur le climat. De nombreuses organisations féministes, dont Equipop et GénérationCinq, ont analysé cette CSW69 pas comme les autres.
- #DiplomatieFéministe Attendue de longue date, la France a dévoilé sa stratégie pour une diplomatie féministe (2025-2030) à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Cette stratégie repose sur cinq piliers : défendre les droits et libertés ; favoriser la participation et la représentation des femmes dans tous les processus de décision ; lutter contre toutes les formes d’inégalités et de violences fondées sur le genre ; assurer l’accès aux ressources et mobiliser des financements ; adopter et promouvoir une méthodologie féministe. La France, qui assure cette année la co-présidence du Groupe des politiques étrangères féministes (FFP+), accueillera en octobre prochain la 4e conférence consacrée aux politiques étrangères féministes. Cet évènement réunira des gouvernements, ONG et expert·e·s. Lire le communiqué de presse de Coordination SUD.
- #DiplomatieFéministe #FranceAllemagne Le rapport intitulé Feminist Foreign Policy in Contested Times: French, German, and Franco-German Perspectives, publié par la Fondation Heinrich Böll, offre une analyse comparative des approches française et allemande en matière de politique étrangère féministe. Le rapport explore les ambitions, les défis et les opportunités de ces politiques, et souligne leur apport potentiel pour une coopération franco-allemande renforcée.
- #MadameLaSecrétaireGénérale #ONU Selon le rapport Les femmes dans le multilatéralisme 2025 de GWL Voices, depuis 1945, seuls 7 % des 2 800 représentants permanents auprès de l'ONU, furent des femmes. 73 pays, dont la Chine, la France ou la Russie, n'en ont même jamais désignées. Parmi les 54 organisations internationales scrutées dans le rapport, seules 40 % ont déjà eu une femme à leur tête. Et, en 80 ans d’existence, le poste de Secrétaire général des Nations unies n’a jamais été occupé par une femme. Pour briser ce plafond de verre, GWL Voices a lancé la campagne #MadamSecretaryGeneral afin de soutenir la nomination de la première femme à la tête des Nations unies en 2026. Affaire à suivre…
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🔎 Comprendre les enjeux liés à l'égalité femmes-hommes dans le monde
- #MGF L’émission Grand Reportage de RFI explore la réalité de l’excision en Égypte. Basé sur divers témoignages, il met en lumière les enjeux liés à cette pratique, ainsi que les initiatives visant à la prévenir et à sensibiliser les communautés.
- #Masculinisme #Europe L’Institute for Strategic Dialogue (ISD), think tank spécialisé dans la lutte contre l’extrémisme et la désinformation cherche à cartographier les réseaux masculinistes en Europe centrale et orientale. Financé par le Laboratoire pour les droits des femmes en ligne, ce projet vise à comprendre comment ces idéologies influencent la radicalisation et les discours de haine en ligne.
- #Climat #Formation Un e-outil développé dans le cadre du projet COPGendered permet de se former aux intersections entre genre et justice climatique. Ce programme interactif accessible à tous les niveaux de connaissance aborde des thématiques comme l’énergie, la mobilité et les migrations climatiques.
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Dernières actualités
- #USDEAD Mi-mars, le secrétaire d’État américain Marco Rubio annonçait l’arrêt de 83 % des programmes de l’USAID. À la suite d'une plainte, un juge fédéral a estimé, le 18 mars, que l’intervention du département de l’Efficacité gouvernementale (DOGE) entrait probablement en contradiction avec la Constitution. Infirmant ce jugement, une cour d'appel fédérale a finalement donné son feu vert, vendredi 28 mars, à l’action du DOGE. Le jour même, M. Rubio informait le Congrès américain de son intention de démanteler l’Agence. En conséquence, certaines fonctions de l’organisation seront placées sous la tutelle du Département d’État, dans le cadre d’une réorganisation prévue d’ici le 1er juillet 2025.
- #RapportODD Jusqu’au 11 avril, UN SDSN organise une consultation publique sur les données préliminaires qui seront présentées définitivement en juin dans le Rapport sur le développement durable 2025, qui évalue les progrès réalisés par les pays en vue de l’atteinte des Objectifs de développement durable. Pour y contribuer, consultez la base de données et les tableaux de bord préliminaires, et partagez vos commentaires sur la précision des données, les sources et les tendances.
- #SOSOcéan Les 30 et 31 mars, Paris accueillait le sommet SOS Océan, en préambule à la Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC) qui se déroulera à Nice du 9 au 13 juin prochains. À cette occasion, Emmanuel Macron a réaffirmé la nécessité de protéger la haute mer et de lutter contre la surpêche, et fixé huit objectifs pour la conférence de juin, que certaines organisations de protection de l’environnement jugent insuffisamment ambitieux.
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🗓️ Évènements à venir
Découvrez les grands événements de la solidarité internationale et des ODD en France et dans le monde grâce à notre Agenda du développement 2025.
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🔎 Comprendre les enjeux du développement durable
- #Philanthropie #Podcast Le dernier épisode de la série La Philanthropie en Question(s), produit par la Chaire Philanthropie de l'ESSEC, revient sur les dynamiques et défis de la philanthropie dans le Sud global. Cet épisode interroge les modèles dominants et met en lumière des approches locales pour un impact plus équitable et durable.
- #Crises #Podcast Le premier épisode de « PARTENARIATS », podcast du Groupe Initiatives, revient sur les pratiques et positions des acteurs de la solidarité internationales dans les contextes de crise.
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#AteliersThéma L’ESJ Lille et Focus 2030 lancent les "Ateliers Théma", un cycle de formations gratuites à destination des journalistes et des rédactions [exclusivement] pour décrypter les grands enjeux de développement international. N’hésitez pas à faire circuler auprès de vos contacts. Programme et inscriptions.
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