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Note d’analyse n°8 : Investir dans l’aide publique au développement pour réduire les dépenses à venir : l’exemple de l’aide en santé

Publié le 28 avril 2021 dans Décryptages

L’aide publique au développement (APD) est régulièrement critiquée pour sa raison d’être ou son efficacité. Mais quand il s’agit de combiner des enjeux de santé aux problématiques de développement des pays les plus pauvres, l’aide publique au développement rassemble les opinions.

Télécharger la note d’analyse n°8 ici

L’aide publique au développement tire sa légitimité d’une efficacité mesurée, notamment par la communauté scientifique.

Au-delà des valeurs de solidarité qui animent le soutien à l’aide internationale, l’identification de domaines dans lesquels il existe un rapport coût-bénéfice permet de penser l’APD comme un investissement tourné vers l’avenir.

En l’occurrence, le financement de la santé globale constitue l’un des meilleurs investissements possibles.

Selon les experts de la commission « Investing in health » de la revue The Lancet, chaque dollar investi est de nature à engendrer un bénéfice économique 9 à 20 fois supérieur dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

L’aide internationale peut contribuer à la création de conditions plus favorables au développement et permettre ainsi la réduction de certaines dépenses.

La baisse du prix des vaccins obtenue grâce aux interventions de GAVI, l’Alliance du vaccin, en est une bonne illustration.

Investir dès maintenant dans l’aide au développement constitue une démarche économique rationnelle sur le long terme. Comme le montre la lutte contre les grandes pandémies, payer aujourd’hui peut permettre d’éviter d’avoir à supporter plus tard un coût humain et financier bien plus conséquent.

Parmi les exemples d’investissement vertueux, citons le cas de la lutte contre la poliomyélite.

D’après les chiffres de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), l’élimination totale de la polio permettrait d’économiser entre 40 et 50 milliards USD en dépenses de santé et en perte de productivité. En 2020, quatre ans après la transition mondiale du vaccin antipoliomyélitique oral trivalent (VPOt) au vaccin antipoliomyélitique oral bivalent (VPOb), des flambées de poliovirus dérivé d’une souche vaccinale (PVDVc2) de plus en plus nombreuses sont observées dans certaines parties d’Afrique, d’Asie du Sud-Est et du Moyen-Orient. En 2019, plus de 350 cas de PVDVc2 ont été notifiés dans 15 pays.

Pour en savoir davantage sur le rapport coût-efficacité vs. investissement-économies réalisées en matière d’aide publique au développement (APD) dédiée à la santé, consulter cette note d’analyse.


Documents à télécharger

Note d’analyse n°8 : Investir dans l’aide publique au développement pour réduire les dépenses à venir, l’exemple de l’aide en santé

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