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Pour les Français·e·s, la protection de l’environnement doit être une priorité de l’aide au développement de la France

Publié le 28 octobre 2019 dans Sondages

Lorsqu’on demande aux Français d’identifier les priorités de l’aide publique au développement (APD) de la France, leur première réponse concerne l’accès à l’eau potable (35%). La protection de l’environnement arrive ex-aequo en deuxième/troisième position (28%) avec la lutte contre la corruption, pour une bonne gouvernance et pour la paix.

Intégrer la protection de l’environnement dans le projet de développement des populations les plus pauvres vient s’ajouter comme une nouvelle exigence dont les Français semblent conscients. Il s’agit, par l’APD, d’accompagner des changements en respect des préconisations internationales en matière de lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité, etc.

Tout se passe comme si les Français réalisaient que le développement des pays du sud doit s’envisager comme un processus vertueux en termes d’environnement. Comme s’il était acquis qu’en 2019, le développement des pays pauvres ne peut pas faire l’impasse sur la protection de la planète. En d’autres termes, selon l’opinion des Français, soutenir le développement des pays pauvres ne doit pas passer par la duplication du modèle qui a prévalu dans les pays riches dès lors que personne n’ignore plus aujourd’hui que ce modèle s’avère néfaste pour la planète.

Sans doute doit-on réaliser que le soutien des Français aux projets de développement financés par les « pays du nord » à destination des « pays du sud » s’appuie désormais sur l’argument environnemental qui intervient désormais comme un élément déclencheur du soutien de l’opinion publique (avant les problématiques d’éducation, de santé, ou de croissance économique).

Ces données sont issues de notre sondage réalisé par l’Institut YouGov et piloté par l’équipe de recherche du University College London et de l’Université de Birmingham dans le cadre du projet Development Engagement Lab visant à mesurer l’évolution des opinions, ressentis, connaissances & comportements sur les enjeux de solidarité internationale et sur les Objectifs de développement durable, dans quatre pays (France, Royaume-Uni, Allemagne, États-Unis).