Publié le 7 avril 2021 dans Décryptages
Le dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur ACT, ou ACT-A d’après l’anglais Access to COVID-19 Tools Accelerator) a été lancé en avril 2020.
Le dispositif réunit des gouvernements, des scientifiques, des entreprises, la société civile, des fondations et des organisations internationales. Il vise à accélérer la mise au point et la production de produits de diagnostic, de traitements et de vaccins contre la pandémie de Covid-19 et à en assurer un accès équitable.
D’ici la fin 2021, ACT-A a pour objectif de stimuler la recherche et distribuer de manière équitable 2 milliards de doses de vaccins (à 20 % de la population de 190 pays), 900 millions de tests et 165 millions de traitements, et soutenir les systèmes de santé de 114 pays.
— > Pour en savoir plus sur les besoins de financement d’ACT-A en temps réel, consultez cet article.
Lancée en avril 2020, ACT-A est une collaboration mondiale limitée dans le temps, visant à tirer rapidement parti des infrastructures internationales de santé publique et des expertises y afférentes, afin d’accélérer la mise au point et la production de produits de diagnostic, de traitements et de vaccins contre la Covid-19, et d’en assurer un accès équitable pour éliminer au plus vite la pandémie.
Chacune des organisations partenaires apporte une expertise dans son domaine respectif : la recherche et le développement (CEPI, FIND, Wellcome Trust), la préparation des marchés et l’accès aux marchés (Unitaid, FIND), la réglementation et l’établissement de normes (OMS), l’achat (Fonds mondial, Gavi, Unitaid), le soutien aux systèmes de santé et la prestation y afférente (Banque mondiale, Fonds mondial, OMS).
Les travaux de ces organismes s’articulent autour de trois axes (les vaccins, les traitements et les produits de diagnostic), avec le soutien transversal du connecteur de systèmes de santé et les orientations du pôle Accès et allocation, chacun disposant de tous les moyens d’action pour établir et déployer des plans de travail au travers de leurs propres structures et procédures.
La gouvernance officielle des axes de travail et du connecteur de systèmes de santé (notamment la transparence en matière d’administration et la responsabilité des ressources mobilisées et utilisées) est assurée par les systèmes, cadres, conseils d’administration et organes directeurs de chaque organisme coorganisateur et chef de file.
Il est co-organisé par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), Gavi, l’Alliance du vaccin et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Il a vocation à garantir que les vaccins soient développés et produits rapidement en quantités appropriées, sans compromettre la sécurité et livrés à ceux qui en ont le plus besoin.
D’ici la fin de l’année 2021, l’objectif du dispositif COVAX est d’obtenir 2 milliards de doses de vaccin à minima. Tous les pays participants, quel que soit leur niveau de revenu, auront accès à ces vaccins lorsqu’ils seront disponibles.
Découvrir les cinq choses à savoir sur le COVAX selon ONU info.
Il est co-organisé par la Fondation pour de nouveaux diagnostics innovants (FIND) et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial), sous la direction de l’OMS pour la réglementation, l’établissement de politiques générales, l’achat et l’allocation des produits.
Il vise à trouver rapidement de nouveaux outils de diagnostic qui changent la donne à l’échelle internationale.
D’ici à fin 2021, il vise à mettre sur le marché 900 millions de tests de diagnostic rapide de grande qualité à un prix abordable pour les populations des pays à revenu faible ou intermédiaire de la tranche inférieure.
Il est co-organisé par Unitaid et le Wellcome Trust. L’OMS dirige les travaux de réglementation et d’établissement de politiques générales, et le Fonds mondial est chargé de l’achat et du déploiement.
Son objectif est d’établir la production pour la communauté internationale, d’en soutenir l’intensification, et d’acheter et distribuer dans un délai de douze mois 165 millions de traitements pour les populations des pays à revenu faible ou intermédiaire de la tranche inférieure.
Il est co-organisé par la Banque mondiale, le Fonds mondial et l’OMS.
Sa mission est d’aider les pays à établir des évaluations rapides et des plans dirigés par eux et visant à renforcer les aspects clés des systèmes de santé et des réseaux communautaires locaux. Il a également vocation à garantir un approvisionnement suffisant d’équipements de protection individuelle essentiels dans les pays à revenu faible ou intermédiaire de la tranche inférieure pour protéger les agents en première ligne.
L’UNICEF est le principal partenaire transversal de l’initiative. Il fournit un appui programmatique et gère l’achat de fournitures dans les pays pour chacun des axes de travail. Le Mécanisme mondial de financement pour les femmes, les enfants et les adolescents (GFF) apporte un soutien au connecteur de systèmes de santé et fournit un appui technique et des subventions aux 36 pays de son partenariat.
L’engagement de la société civile et des communautés est intégré dans chacun des axes.
Source : Organisation mondiale de la santé