Publié le 13 avril 2021 dans Décryptages
L’OCDE a publié, le mardi 13 avril 2021, les chiffres des montants alloués par les pays donateurs à l’aide publique au développement (APD) pour l’année 2020.
L’APD émise par les membres du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE s’est élevée à un niveau historique de 161,2 milliards de dollars US en 2020, soit une augmentation de 3,5 % par rapport à 2019.
Cette somme équivaut à 0,32 % du revenu national brut combiné des pays du CAD en 2020. Ce ratio demeure bien inférieur à l’objectif de 0,7 % du RNB adopté pourtant en... 1970 par les pays industrialisés auprès des Nations Unies.
À titre exceptionnel pour l’année en cours, l’aide directe aux pays éligibles liée au Covid-19 a été comptabilisée comme de l’APD, représentant 12 milliards de dollars pour 2020.
En 2020, l’aide publique au développement de la France a augmenté de 10,9 % par rapport à 2019, atteignant 14,139 milliards de dollars (environ 12 milliards d’euros). Ce montant représente 0,53 % de son RNB, en avance sur la trajectoire envisagée en 2018 par le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (0,47 %).
En dépit de cette augmentation, la France se situe encore loin des 0,7 % mobilisés par des pays tels que le Danemark, l’Allemagne, le Luxembourg, la Norvège, la Suède et le Royaume-Uni.
La France demeure au 5è rang des pays donateurs en volume après les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon.
Cette hausse française est principalement due à une augmentation des prêts, des frais d’accueil des réfugiés et aux instruments dédiés au secteur privé.
Pourtant, les dons constituent le moyen le plus pertinent pour soutenir les pays à faible revenu dans la réalisation des ODD.
Source : Communiqué de presse de l’OCDE, 13 avril 2021
Pour aller plus loin, découvrez les chiffres préliminaires de l’APD en 2020.