Publié le 3 juillet 2019 dans Sondages
Interrogé·e·s sur cinq objectifs relatifs au progrès et au développement à l’échelle du monde à l’horizon 2030, dont la réalisation est encore inenvisageable aujourd’hui, (éradiquer la polio, réduire les inégalités femmes-hommes dans le monde, découvrir un vaccin contre le sida, permettre l’accès à l’école à tous les enfants du monde, éliminer la faim dans le monde), 54% des français·e·s soulignent un optimisme particulier à propos du sida.
Découvrir un vaccin contre le sida apparaît comme l’objectif le plus réaliste pour plus de la moitié des français·e·s, à côté d’autres projets qui en revanche, font figure d’utopies quasiment inaccessibles, telles qu’éradiquer la faim dans le monde d’ici à 2030 (seul·e·s 18% des français·e·s y consentent) ou permettre l’accès à l’école pour tous les enfants à l’échelle du monde (32% des français·e·s y adhèrent).
Un niveau de revenus plus élevés semble corrélé à un plus grand optimiste vis-à-vis de la découverte d’un vaccin contre le sida à l’horizon 2030. De la même manière, un niveau d’instruction plus élevé favorise la capacité à se prononcer avec confiance sur cet objectif. En réalité, les chiffres de celles et ceux qui ne pensent pas que l’Humanité aura découvert un vaccin contre le sida ne varient pas franchement quels que soient les revenus ou le diplôme. Comme si, au-delà des opinions ou situations personnelles, les réponses mesurant l’optimisme quant à cette découverte médicale à venir, s’appuyaient, en partie au moins sur des savoirs objectifs. En l’occurrence la capacité à pouvoir répondre ou à déclarer « ne pas savoir ».