Publié le 3 juillet 2019 dans Sondages
Pour 72% des français·e·s, les épidémies dans les pays en développement (ébola, sida, etc.) représentent un risque pour la santé en Europe. Seul·e·s 8% des français·e·s ne reconnaissent pas ce risque, et 4% déclarent ne pas savoir.
Ces réponses ne traduisent pas forcément une solidarité à l’égard des populations des pays en développement touchés par ces épidémies. Elles sont davantage l’expression d’une prise de conscience à propos d’une réalité intangible : les épidémies n’ont pas de frontière, par conséquent ce qui se passe « là-bas » peut également être préjudiciable « ici ».
En matière sanitaire, il semble clair pour une très grande majorité de français·e·s que nous sommes tous et toutes lié·e·s, sur une même planète, à des enjeux communs.
Cette prise de conscience est susceptible d’expliquer les opinions des français·e·s lorsqu’elles·ils sont disposé·e·s à admettre le principe d’un investissement de la France pour enrayer ces épidémies.
Sur cette question, ce sont les français·e·s de plus de 55 ans (79%) qui sont les plus nombreux·ses à reconnaître que les épidémies dans les pays en développement (ébola, sida, etc.) représentent un risque pour la santé en Europe.
Dans le détail, les français·e·s de 25 à 34 ans sont les moins nombreux·ses (60%) à reconnaître ce risque, soit 12% de moins que la moyenne des français·e·s (72%).
Les sympathisant·e·s de droite sont plus nombreux (81%) que la moyenne des français·e·s (72%) mais aussi que les sympathisant·e·s de gauche et du centre (69%), à reconnaître que les épidémies dans les pays en développement représentent un risque pour la santé en Europe. Parallèlement, les sympathisant·e·s du centre sont nettement plus nombreux·ses (14%) que la moyenne des français·e·s (8%) à ne pas être d’accord avec ce risque sanitaire.