Focus 2030
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Publié le 25 mars 2024

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Découvrez les dernières actualités des acteurs de la solidarité internationale  
 
#FinancementDuDéveloppement
#Objectifs de développement durable
#Santé mondiale
#Égalité femmes-hommes

 À la Une 

Le couperet est tombé le 18 février dernier à l’occasion de l’intervention télévisée de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des finances. Croissance moins importante que programmée, économie mondiale en berne, risque de dégradation de la note de la France par les agences de notation financière au printemps : le budget de l’État s’apprête à subir une contraction des recettes collectées, impliquant selon Bercy une réduction des dépenses publiques. 

La séquence : dix milliards d’euros de coupe immédiate, potentiellement suivie d’une loi de finances rectificative à l’été 2024, et une politique de rigueur plus que probable en 2025 compte-tenu du calendrier des remboursements de la dette par la France. CQFD. 

Le cheminement du raisonnement guidant cette orientation aurait pu s’avérer jusqu’ici logique…  

Sauf que les arbitrages ont tout particulièrement pris pour cible la mission « aide publique au développement » (un tiers de l’APD totale), ce, de manière disproportionnée, la coupe s’élevant à 13 % de la ligne budgétaire APD, soit 10 fois plus que la moyenne des autres lignes.  

Résultat : un manque à gagner de 742 millions d’euros pour la solidarité internationale. 
 
Dans une tribune parue dans le quotidien Le Monde, 102 ONG ont dénoncé cette mesure qui va à l’encontre des engagements nationaux et internationaux de la France et met un terme à une trajectoire ascendante, sans discontinuité, depuis 2017. Pourquoi sacrifier cette politique publique en particulier, pourrait-on légitimement s’interroger ? Pourquoi un tel désinvestissement solidaire ? 

Un manque de soutien de l’opinion publique ? 58 % des Français·es se déclarent en faveur d’un maintien ou d’une hausse de l’APD selon notre dernier sondage DEL co-conduit avec UCL et Birmingham University à la veille de l’annonce. 

Rappelons que l’aide publique au développement est, en l’absence de taxes internationales préaffectées pour soutenir la lutte contre les inégalités mondiales et les dérèglements climatiques, la seule politique publique en mesure de répondre aux besoins essentiels des pays et populations les plus vulnérables. À titre d’illustration, 742 millions d’euros permettraient à 1,1 million de personnes d’avoir accès à des traitements antirétroviraux pendant cinq ans. 

La France se distinguait jusqu’à présent par une ambition internationale inédite, affichée notamment au Sommet pour un Nouveau pacte financier mondial de juin 2023, afin qu’aucun pays vulnérable n’ait à choisir entre climat et lutte contre la pauvreté. 

Alors que l’Allemagne et l’Union européenne s’apprêtent à réduire de plus de 4 milliards d’euros leur soutien au continent africain qui fait face à de nombreux défis sociaux, démographiques et économiques, l’heure n’est pas à la capitulation. 

Dans un monde en grande turbulence, la position de la France est scrutée avec attention et pourrait susciter un effet d’entrainement… positif ou négatif. Aussi, quel rôle entend jouer la France ? 

L’adoption historique de la constitutionnalisation du droit à l’IVG, une première mondiale gagnée de haute lutte par les mouvements féministes en est l’illustration. Cette mesure inédite fait l’objet d’une attention particulière ce mois-ci à l’ONU à l’occasion de la réunion annuelle de la CSW et dans le monde entier. 

Ralentir, voire réduire parallèlement l’ambition de la France en matière de solidarité internationale envoie un signal pour le moins dissonant. Les acteurs de la solidarité internationale attendent des réponses claires. Quand c’est flou… 

Afin d’anticiper l’année, prenez connaissance des grands moments à venir avec nos agendas, régulièrement mis à jour :  

Ce décryptage de l’année 2024 précise les enjeux à suivre : G7, G20, Sommet de l'avenir, mobilisations à l'occasion des Jeux olympiques, reconstitution de Gavi…

 Dernières actualités 

  • #Penserl’Avenir La France n’est pas le seul pays à amputer son budget en faveur du développement international. Depuis le début de l’année, les bailleurs européens ont réduit de 4,8 milliards d’euros leur financement du climat et du développement, dont une grande partie était destinée à l’Afrique. L’Union européenne et ses membres devraient plutôt avoir une vision à long terme du rôle de l'UE dans le monde et des partenariats nécessaires pour atteindre ses objectifs, selon le think tank Conseil européen pour les relations internationales (ECFR). Face à ces coupes budgétaires, 15 organisations de la société civile, dont ONE, Attac et la Fondation Abbé Pierre, appellent dans une tribune la France à soutenir une taxe sur les transactions financières (TTF) européenne afin de lutter contre les dérèglements climatiques et contre la pauvreté en Europe et dans le reste du monde.
  • #G20 Réunis à Sao Paulo les 28 et 29 février, les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales du G20 ne sont pas parvenus à s’entendre sur une déclaration commune du fait de divergences concernant la mention des conflits à Gaza et en Ukraine. La présidence brésilienne a partagé un résumé des discussions, faisant notamment état des moyens évoqués pour accroître le financement du développement et du climat : aide publique au développement, mobilisation des ressources domestiques, coopération technique, ou encore mobilisation des capitaux privés. Invité par le Brésil, l’économiste Gabriel Zucman a défendu l’idée d’une taxe internationale sur les richesses des milliardaires, qui pourrait permettre de mobiliser 250 milliards de dollars par an. Une mesure officiellement soutenue par la France et le Brésil.
  • #UnionAfricaine À l’occasion d’un dialogue présidentiel organisé dans le cadre du 37e Sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis-Abeba du 17 au 19 février derniers, les responsables politiques présents ont affirmé leur volonté d’accélérer la création d’institutions financières africaines afin de renforcer l’architecture financière du continent. Le lancement du Club Afrique, une plateforme stratégique de coordination, d'engagement et de plaidoyer pour renforcer le poids de l'Afrique dans le système financier mondial, a également été acté : l’occasion d'envisager une nouvelle trajectoire dans la manière dont le continent s’engage dans le monde selon Mavis Owusu-Gyamfi, Vice-Présidente exécutive de l’African Center for Economic Transformation (ACET).
🗓️   Évènements à venir  
  • 14-15 mars : Conférence « Comment une convention fiscale des Nations unies peut-elle remédier à l'inégalité en Europe et au-delà ? » (en anglais) à la Paris School of Economics.
  • 18-19 mars : 1re réunion en amont de la reconstitution de IDA (en ligne).
  • 21 mars : Discussion sur « Les changements dans la pratique de la politique de l’UE pour le développement : implications pour les pays partenaires » consécutive à la parution d’une étude de l’ECDPMÀ suivre en ligne
Ne passez à côté d'aucun évènement grâce à notre Agenda mondial du financement du développement et du climat.
 Comprendre les enjeux du financement du développement
  • #Podcast Tout savoir sur MIGA, l’entité du groupe de la Banque mondiale en charge de la garantie des investissements et impliquée dans les récentes réformes de l’architecture financière internationale, dans le dernier épisode de Take Off, le podcast de la finance durable et du développement des Suds.
  • #Dette Alors qu'une crise de la dette semble inévitable, avec 54 % des recettes nationales des pays africains consacrées au service de la dette, Eurodad présente une analyse des défis anticipés pour 2024 et formule des propositions visant à y remédier.
  • #RéformeBanqueMondiale Devex dresse un état des lieux de la réforme de la Banque mondiale, après deux années de débats et d’évolutions visant à moderniser l'institution et à mieux répondre aux besoins des pays en développement (abonnement).   

 Dernières actualités 

  • #CSW La 68e Commission de la Condition de la Femme des Nations unies, qui se tient du 11 au 22 mars à New York, est cette année dédiée au renforcement des institutions et des financements afin d’accélérer l’atteinte de l’égalité des genres. À cette occasion et face à des mouvements anti-droits toujours plus organisés, une centaine d’organisations féministes du monde entier, dont Equipop et le Planning Familial, appellent dans une lettre ouverte les États membres des Nations unies à se mobiliser pour défendre les droits fondamentaux des femmes et des personnes LGBTQIA+, et à se coordonner avec la société civile féministe pour combattre le backlash.
  • #ÉtatDesInégalitésDeGenres Accès à l’avortement dans le monde, état des pratiques des mutilations génitales féminines, financement des droits et de la santé sexuels et reproductifs et de la lutte contre les inégalités... Parce que le combat pour les droits des femmes continue au-delà du 8 mars, Focus 2030 publie un dossier spécial sur les inégalités de genre dans le monde et présente les données clés pour saisir l'ampleur des défis, donne la parole à des expert·e·s et dresse un panorama des moyens d’engagement.
  • #APDGenrée2022 L'OCDE a récemment dévoilé les montants d’aide publique au développement (APD) dédiés à la promotion de l'égalité femmes-hommes en 2022. Ils ont atteint un record historique de 65 milliards de dollars, soit 43 % des engagements d’APD bilatérale des pays du CAD. La France se situe à la 13e position parmi les pays donateurs en proportion de son APD allouée à l’égalité femmes-hommes, y consacrant 43 % de son APD bilatérale. L'objectif d'atteindre 75 % d'ici 2025 comme inscrit dans la loi semble compromis. La France se distingue cependant par son niveau de soutien aux organisations et mouvements de défense des droits des femmes et institutions gouvernementales, partie intégrante de sa diplomatie féministe. En moyenne en 2021-2022, elle leur a alloué 145 millions de dollars, loin devant le Canada, qui se classe deuxième avec 63 millions de dollars.

  • #IVG Lundi 4 mars 2024, la France est devenue le premier pays au monde à inscrire dans sa Constitution « la liberté garantie à la femme de recourir à l'interruption volontaire de grossesse ». Cette initiative d'origine transpartisane se démarque ainsi de l'abrogation, en juin 2022, de l'arrêt Roe v. Wade aux États-Unis, qui garantissait le droit à l'avortement. Après l'approbation en Congrès du texte de loi le 30 janvier 2024 par l'Assemblée nationale française et le 28 février par le Sénat, la liberté garantie des femmes à recourir à l'interruption volontaire de grossesse a été intégrée à l’article 34 de la Constitution, par 780 voix pour, 72 contre et 50 abstentions. Un sondage commandité par Focus 2030 et mené par Stack en février en France, en Italie et en Allemagne, dévoile que seul·e·s 8 % des Français·es s’opposent à la constitutionnalisation du droit à l’avortement. Les personnes interrogées en France sont d'ailleurs 66 % à estimer que cette mesure pourrait avoir un effet d’entrainement dans d’autres pays (60 % en Allemagne et 61 % en Italie).
  • #Inégalités La dernière édition du rapport de la Banque mondiale, « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit », analyse les obstacles entravant la participation des femmes au marché du travail à l'échelle mondiale. Le rapport dévoile qu'une femme sur deux n'appartient pas à la population active contre trois hommes sur quatre. Les femmes ne bénéficient que des deux tiers des droits accordés aux hommes sur le marché du travail. Face à ces inégalités, le rapport suggère plusieurs recommandations, telles qu'un meilleur accès aux services de garde d'enfants. La résolution de ces inégalités pourrait entraîner une augmentation de plus de 20 % du PIB mondial et doubler le taux de croissance mondial dans la décennie à venir.
  • #ParlementEuropéen Un accord sur une première directive pour lutter contre les violences faites aux femmes a été trouvé le mardi 6 février entre le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen. L’article 5 du projet initial proposait qu’un « crime de viol » soit « caractérisé » dès lors que la victime n’a « pas consenti à l’acte sexuel ». Une dizaine d’États, dont la France, se sont néanmoins opposés à cette disposition qui n’a finalement pas été inscrite dans la directive. Dans un communiqué de presse, Amnesty International et le Planning Familial ont exhorté le Président de la République et le Garde des Sceaux à cesser de s’opposer à une définition européenne du viol basée sur le consentement.
  • #VSS La campagne « Compter pour Toutes » appelle les gouvernements ouest-africains à investir davantage dans la collecte et l’analyse de données sur les violences sexistes et sexuelles. La Tribune « Compter pour Toutes : pour des données fiables et complètes sur les violences sexistes et sexuelles en Afrique de l’Ouest » signée par 198 personnalités féministes rappellent qu'au Burkina Faso, 44 % des femmes mariées l’ont été avant l’âge de 18 ans ou encore qu’en Guinée, 95 % des femmes âgées de 15 à 49 ans ont déclaré avoir été victimes de mutilations génitales féminines.
🗓️   Évènements à venir 
Ne manquez aucun évènement grâce à notre Agenda 2024 de l'égalité femmes-hommes.
 Comprendre les enjeux liés à l'égalité femmes-hommes dans le monde
  • #PrixSimoneVeil Focus 2030 a interviewé les lauréates du Prix Simone Veil de la République française 2024, membres du Mouvement des Survivantes de Centrafrique (MOSUCA) qui intervient pour soutenir et défendre les droits des femmes survivantes de violences sexuelles perpétrées lors des conflits en Centrafrique. Dans son entretien, Miryam Djangala-Fall témoigne notamment de la pratique du viol comme arme de guerre et des moyens et combats entrepris par MOSUCA pour prévenir les violences sexuelles, soutenir les survivantes et inclure leur voix dans la définition des politiques. Viol comme arme de guerre en période de conflit toujours, Le Monde Afrique revient sur les conséquences à long terme du conflit au Tigré (Éthiopie) où 120 000 personnes ont été victimes d’abus sexuels entre 2020-2022, et dont 15 % ont contracté le VIH.
  • #Enquête « Droit à l’avortement : les Marocaines risquent leur vie, les politiques tergiversent ». Cette enquête de Mediapart dévoile les dangers des manques d’accès à la santé sexuelle au Maroc où l’avortement est puni de 6 mois à 2 ans de prison.
  • #Lancement de l’édition 2024 du Fonds Féministe pour le Climat à travers lequel la Fondation RAJA-Danièle Marcovici soutient financièrement des associations qui agissent en faveur du rôle et des actions des femmes dans la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques.
 Dernières actualités 
  • #GoodNews Selon un rapport des Nations unies, le nombre annuel de décès d’enfants de moins de cinq ans est passé sous la barre des 5 millions en 2022, pour la première fois. La mortalité juvénile a ainsi diminué de 51 % depuis 2000. Néanmoins, la plupart de ces décès ont été provoqués par des causes évitables (prématurité, complications liées à l’accouchement, pneumonie, diarrhée, paludisme…) et auraient pu être prévenus par un meilleur accès aux soins de santé primaire. L'accès à la vaccination joue dans ce cadre un rôle essentiel. Le lancement prévu dans les mois à venir en France du dossier d'investissement de Gavi, l’Alliance du vaccin, et dont l’action a permis la vaccination de plus d’un milliard d’enfants depuis 2000, méritera d'être scruté avec attention.

  • #Papillomavirus À travers le monde, une femme meurt toutes les deux minutes d’un cancer du col de l’utérus, maladie pourtant évitable. Le premier forum mondial pour l’élimination du cancer du col de l’utérus s’est tenu à Carthagène, en Colombie, du 5 au 7 mars. À cette occasion, gouvernements, institutions et organisations ont pris des engagements politiques, programmatiques et financiers en vue de son élimination. En parallèle, Gavi, l’Alliance du vaccin, a dévoilé une nouvelle feuille de route afin de favoriser l’approvisionnement du vaccin contre le papillomavirus humain dans les pays à faible revenu et protéger 86 millions de filles d'ici à 2025. 

  • #TraitéPandémies À l’occasion de la prochaine Assemblée mondiale de la santé, du 27 mai au 1er juin prochains, les États-membres devraient adopter un accord visant à renforcer la capacité des pays face à de futures pandémies. Pourtant, à moins de trois mois de l’échéance, et alors que s’est tenue à Genève la 8e session de négociations autour du traité, un consensus semble loin d’être atteint. Action Santé Mondiale rappelle que certaines dispositions de la proposition de traité, notamment concernant les transferts de droits de propriété intellectuelle et la recherche et le développement, devraient être renforcées pour assurer davantage d’équité et un accès universel aux équipements médicaux en cas de pandémie. 

  • #G7 La première réunion des ministres de la santé dans le cadre du G7 sous présidence italienne s’est tenue le 28 février. Les discussions ont porté sur le renforcement de l’architecture de la santé mondiale et la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies. Dans le communiqué publié à l’issue de la réunion, les pays du G7 réitèrent notamment leur engagement en faveur de la conclusion des négociations autour de l’accord sur les pandémies et la révision du règlement sanitaire international lors de l’Assemblée mondiale de la santé en mai, de la production locale de produits de santé, et le financement durable de la santé mondiale. 

  • #ProductionDeVaccinsEnAfrique L'Union africaine a approuvé la création d'un mécanisme d'approvisionnement commun en produits médicaux, lors de son récent sommet. Cette décision vise à stimuler la production locale de vaccins et de médicaments en garantissant une demande prévisible pour les fabricants africains. De plus, l'Union africaine a élargi le mandat du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) pour inclure la fabrication de médicaments et de diagnostics, en plus des vaccins. Les membres de l'UA ont également soutenu une position commune sur le traité international sur les pandémies à cette occasion.
🗓️   Évènements à venir 

Prenez connaissance des grands moments de l'Agenda 2024 de la santé mondiale.

 Comprendre les enjeux de la santé mondiale
  • #TraitéPandémie KM Gopakumar, conseiller juridique au Third World Network, et Jyotsna Singh, du People's Health Movement, décryptent dans une vidéo les négociations en cours autour du traité sur les pandémies dont la version finale devrait être présentée lors de l‘Assemblée mondiale de la santé en mai prochain.
 Dernières actualités 
  • #IDH « Nous devons faire mieux qu’un monde constamment au bord du gouffre, un château de cartes socio-écologique », nous rappelle la nouvelle édition du Rapport sur le développement humain 2023-2024 du PNUD. Si la valeur de l’Indice de développement humain (IDH) mondial a atteint un niveau historique en 2023, elle reste inférieure à la tendance historique observée avant la pandémie de Covid-19. Par ailleurs, après 20 ans de réduction, les inégalités entre les pays situés aux extrémités supérieures et inférieures de l’IDH sont reparties à la hausse depuis 2020 : tous les pays de l’OCDE ont connu un redressement de leur IDH, mais la moitié seulement des pays les moins avancés. 

  • #Gaza Selon le HCR, plus de 500 000 Gazaouis risquent de souffrir de famine et seuls 12 hôpitaux sur 36 sont partiellement fonctionnels dans l’enclave palestinienne. Ces chiffres émanent du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), qui appelle les membres du Conseil de sécurité à user de leur influence pour faire respecter le droit humanitaire international. Dans un rapport publié récemment, Global Nutrition Cluster estime également que 15 % des enfants de moins de 2 ans à Gaza sont en état de malnutrition aiguë. Face à une situation qui empire chaque jour, le directeur général de l’OMS a appelé à l’occasion du Sommet mondial des gouvernements à un cessez-le-feu et à un accès sûr pour le personnel et les fournitures humanitaires.
  • #Soudan Le 7 février dernier, l’Organisation des Nations unies pour l'aide humanitaire (OCHA) a lancé un appel à financement de 4,1 milliards de dollars pour répondre à la crise humanitaire en cours au Soudan. À ce jour, seuls 4 % de l’objectif financier ont été atteints. Pourtant, 18 millions de Soudanais·e·s souffrent actuellement de la faim, soit 37 % de la population du pays. 70 à 80 % des établissements de santé ne fonctionnent pas en raison du conflit. Le nombre de personnes dans le besoin d’assistance humanitaire s’y élève aujourd’hui à 24,8 millions.
  • #DevoirDeVigilance Les États membres de l'Union européenne ont trouvé un accord pour établir un devoir de vigilance européen pour les entreprises. En dépit de concessions importantes, cet accord ouvre la voie à l'adoption d'une législation européenne protégeant les droits humains, l'environnement et le climat selon les ONG parmi lesquelles les Amis de la Terre, CCFD-Terre solidaire, la FIDH...

  • #Démocratie L’index annuel de la Démocratie d’Economist Intelligence Unit (EIU), publié le 15 février, révèle un déclin des tendances démocratiques dans le monde en 2023 : 23 pays ont enregistré une amélioration de leur démocratie, contre 68 qui ont vu leur score décliner. Les projections pour 2024 semblent également pessimistes. Sur les 76 pays qui organiseront des élections cette année, seules 43 seront totalement libres et équitables.
  • #Sondage 46 % des Français·es estiment que la France devrait en faire plus en faveur de l’atteinte des Objectifs de développement durable, et 58 % qu’elle devrait augmenter ou maintenir le budget de son aide publique au développement. Découvrez l’intégralité des résultats du dernier sondage du Development Engagement Lab mené par UCL et Birmingham University en partenariat avec Focus 2030 en janvier 2024.
🗓️   Évènements à venir  
  • 18-19 mars Forum Humanitaire Européen, Bruxelles, Belgique.  
  • 20 mars : Lancement du festival de la Francophonie : « Refaire le monde ».
Découvrez les grands événements de la solidarité internationale et des ODD en France et dans le monde grâce à notre Agenda du développement 2024
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Focus 2030 initie un nouveau projet afin de favoriser l’accès à des données à jour, référencées et sourcées pour faciliter les actions de communication et de plaidoyer des acteurs de la solidarité internationale mobilisés autour des ODD.

L’idée ? Bénéficier en un clic des montants d’APD, du nombre de personnes vivant en dessous du seuil d’extrême pauvreté, et des résultats de nos derniers sondages. Afin de recueillir vos besoins et prendre connaissance des pratiques du secteur, nous vous invitons à répondre à notre questionnaire

Afin d’alimenter cette lettre d’information, n'hésitez pas à nous faire nous parvenir vos actualités en cours et futures.

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Pour toute information, contactez Philippine Réquillart, chargée de communication de l'association :
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